Bonjour,
Après avoir regardé vos interventions sur mon message ici, je me suis dit qu'il fallait être plus rigoureux dans ma façon de poser mes questions.
Bernoulli, avec son principe reconnu,
met sur un pied d'égalité le front de poussée (cinétique) d'un bolide en milieu fluide (v²/2 . "rho"), la pression statique (P) du milieu lui-même, en pascals, et la charge gravifique (accél. terrestre g x hauteur de fluide z . "rho").
Première question: Bernoulli, accepté par tous, ne s'est pas "ennuyé" avec l'analyse dimensionnelle: il a ajouté le multiple "rho" dans seulement 2 sur 3 des termes de sa fonction. Pour la pression statique, il la carrément oubliée !
Au niveau dimensionnel, si on considère "rho" comme un simple coefficient de proportionnalité, alors on se rend compte que v²/2 donne des m²/sec² au niveau du front de poussée cinétique; la charge gravifique est une accélération en m/sec² . 1 m de hauteur, ce qui donne aussi un résultat en m²/sec². Enfin, la pression en pascals, pour respecter la fonction de Bernoulli, affiche aussi des m²/sec².
Mais même sans les conclusions qui précèdent, la simple analyse de la charge gravifique en m²/sec² nous montre que c'est une notion différente du poids, en newtons. Le poids et la charge gravifique possèdent bien chacune le même multiple g, mais la charge gravifique ne tient pas compte de la masse. La charge grafique, c'est juste une question de hauteur de fluide au dessu d'un mobile, en fonction d'un attracteur situé très loin en-dessous.
Voilà une notion que je ne comprends pas: comment interpréter la nature de l'influence de la "hauteur d'un fluide", qui semble différente de toute mesure de hauteur ordinaire, n'ayant d'influence sur rien ?
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