Comment le savez-vous ?
Cela veut-il dire que vous pouvez prouver l'isotropie ?
kite4life propose une expérience simple, pourquoi la refuser ?
re
moi non mais il semble que toutes les expériences réalisées à ce jour le prouvent , mais ces résultats semblent nuls et non avenus pour les théories alternatives qui ont toutes des hypothèses ad hoc pour justifier ces résultats.
Quant à l’expérience proposée il a déjà été répondu.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Oui la mesure avec deux horloges "parfaitement" synchronisées est une preuve.Envoyé par Geo77bPouvez-vous prouver alors, par une mesure "one-way" (ou autrement), que la vitesse de la lumière est la même dans toutes les directions ?
La preuve n'est pas "la vérité" dont la science n'a que faire (contrairement à Veritasium).
La science se base sur des faits en conjonction avec une théorie et les preuves doivent pouvoir être contredites (Sinon il ne s'agit pas d'une théorie scientifique et c'est vraiment une notion fondamentale à connaitre en rapport avec l’expérimentation nommée réfutabilité)
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9futabilit%C3%A9Envoyé par WikipediaLa réfutabilité (également désignée par le recours à l'anglicisme falsifiabilité) a été introduite par Karl Popper et est considérée comme un concept important de l'épistémologie, permettant d'établir une démarcation entre les théories scientifiques et celles qui ne le sont pas. Une affirmation, une hypothèse, est dite réfutable (falsifiable) si et seulement si elle peut être logiquement contredite par un test empirique. Plus précisément, si et seulement s'il existe des "énoncés d'observation" ayant une interprétation empirique (vraie ou fausse) et contredisant logiquement la théorie1,2,n 1.
Si on ne peut pas contredire une hypothèse alors il s'agit d'une hypothèse en attente de validation et on laisse à ceux qui croient en cette hypothèse le soin et la patience de trouver une méthode expérimentale pour prouver cette hypothèse.
L'erreur que vous faites il me semble c'est de considérer qu'une mesure puisse être "parfaite".
Or seule la théorie est capable d'être parfaite (puisque fondée sur les mathématiques).
A contrario dans le monde réel et c'est même une avancée de la physique quantique lorsqu'on tente d'atteindre une précision absolue ("parfaite") alors il existe malheureusement un aléa rédhibitoire qui empêche de pouvoir considérer une mesure comme étant infiniment précise.
A partir du moment où "la mesure" (qui constitue un fait) comprise comme un acte expérimental teintée d'aléa produit "la même valeur" à chaque fois alors on considère qu'il y a répétition du fait et donc sa validation.
La même valeur étant bien entendu une mesure comprenant un écart type que l'on peut "estimer" (la boucle rationnelle est bouclée).
Donc si votre horloge que vous déplacez lentement revient auprès de la première horloge qui lui a servi à se synchroniser et ce après la mesure indique très exactement la même valeur alors vous devez considérer LE FAIT qui est de dire qu'il n'y a pas eu de désynchronisation.
Si vous concevez un horloge encore plus précise qui pourrait mettre en évidence une variation liée au déplacement de l'horloge alors vous DEVREZ REMETTRE EN CAUSE LA MESURE qui indiquerait qu'il y a anisotropie.
Mais en sommes-nous là ?....
Maintenant concernant votre lien Wiki.
J'y ai vu qu'on pouvais "amender" la relativité restreinte en introduisant un facteur k qui changerait la vitesse de "la lumière" en fonction de la direction.
Jusque-là tout va bien.
On a affaire à une hypothèse THEORIQUE (j'insiste sur le théorique) qui permet par exemple de déclarer que la synchronisation des horloges déplacées lentement pourrait ne plus être possible selon la valeur de k.
Bien sûr.
Mais que disent les faits ?
Que les valeurs des horloges fournissent la même valeur une fois réassemblées.
Donc ?
Que vaut k finalement ?
Sans m’appesantir plus sur le sujet pour le moment je me pose la question de savoir ce que vaut une théorie (introduction du facteur k dans la relativité restreinte) qui ne peut être prouvée.
On ne sait pas dire quelles sont les directions considérées.
On ne sait pas dire la valeur même très approximative de k.
Aucune expérience permet d'indiquer ces deux paramètres.
Pour moi c'est équivalent à une histoire de lapins bleus (important "le bleu" ) qui auraient une influence sur la réalisation du hasard mais qu'aucune expérience même théoriquement réalisable pourrait mettre en évidence.
Dernière modification par Contrario666 ; 21/02/2022 à 18h57.
Merci pour votre intérêt.
Le mot "preuve" a plusieurs sens possibles. Ici, pour vous, vous avez la preuve que votre théorie est vérifiée par l'expérience (synchro), mais plusieurs théories différentes peuvent vérifier cette même expérience, ce qui constitue une piste pour aller plus loin dans la connaissance de la réalité ("la vérité").
Les théories sont perfectibles (pour mieux décrire la réalité) et c'est le but de la recherche.
On est d'accord.Donc si votre horloge que vous déplacez lentement revient auprès de la première horloge qui lui a servi à se synchroniser et ce après la mesure indique très exactement la même valeur alors vous devez considérer LE FAIT qui est de dire qu'il n'y a pas eu de désynchronisation..
Le wiki dit : "... slow clock-transport will fail to detect this anisotropy ...", donc j'en conclus (à mon faible niveau) que les calculs théoriques relatif à l'anisotropie prédisent le même résultat, càd confirment la synchronisation des horloges déplacées lentement, sinon cela n'aurait pas de sens, me semble-t-il. Donc plusieurs théories possibles pour une même expérience, et donc, on ne peut valider ni l'isotropie, ni l'anisotropie.Maintenant concernant votre lien Wiki.
On a affaire à une hypothèse THEORIQUE (j'insiste sur le théorique) qui permet par exemple de déclarer que la synchronisation des horloges déplacées lentement pourrait ne plus être possible selon la valeur de k.
Bien sûr.
Mais que disent les faits ?
Que les valeurs des horloges fournissent la même valeur une fois réassemblées.
Donc ?
Si vous vous posez des questions, le wiki donnent pas mal de références pour aller plus loin, ce qui dépasse mon niveau.Que vaut k finalement ?
Sans m’appesantir plus sur le sujet pour le moment je me pose la question de savoir ce que vaut une théorie (introduction du facteur k dans la relativité restreinte) qui ne peut être prouvée.
On ne sait pas dire quelles sont les directions considérées.
On ne sait pas dire la valeur même très approximative de k.
Aucune expérience permet d'indiquer ces deux paramètres.
On peut quand même les encourager (ou au moins ne pas les décourager).on laisse à ceux qui croient en cette hypothèse le soin et la patience de trouver une méthode expérimentale pour prouver cette hypothèse.
kite4life propose une expérience simple, pourquoi la refuser ?
La vidéo explique pour un GPS à 1D d'espace, après je ne pense pas qu'il y ait de problème à extrapoler pour un espace 2D puis 3D.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
NON !!!Envoyé par Geo77bLe mot "preuve" a plusieurs sens possibles. Ici, pour vous, vous avez la preuve que votre théorie est vérifiée par l'expérience (synchro), mais plusieurs théories différentes peuvent vérifier cette même expérience, ce qui constitue une piste pour aller plus loin dans la connaissance de la réalité ("la vérité").
Les théories sont perfectibles (pour mieux décrire la réalité) et c'est le but de la recherche.
Bannissez la notion de "vérité" de la science !!!
La connaissance de la réalité n'est PAS la vérité.
La vérité est une notion philosophique alors alors que le vrai et le faux est une notion rationnelle compatible avec le fonctionnement de la science.
Mais si on le peut.Donc plusieurs théories possibles pour une même expérience, et donc, on ne peut valider ni l'isotropie, ni l'anisotropie.
La théorie de la relativité se base comme le spécifiait Albert Einstein sur une isotropie.
Si vous avez trouvé expérimentalement une déviation par rapport au principe qui dit que la célérité de l'information est isotropique (que cette célérité est constante) alors ne vous gênez pas pour nous présenter ce nouveau fait.
Plus précisément et c'est là que l'affirmation de véritasium devient comique c'est que la relativité prend en compte le cas de l'anisotropie....
Lorsque vous avez un espace qui se déplace relativement à un observateur dit "immobile" (je vous laisse étudier la question de l’immobilité en rapport avec le référentiel....) alors il y a CONTRACTION DES LONGUEURS !!! Dans le sens du déplacement !!!
Çà signifie effectivement que la vitesse de la lumière "pour" un observateur éloigné N'EST PAS isotropique.
Par contre et c'est là tout le sujet.
Pour celui qui se trouve dans cet espace en déplacement il n'y a AUCUNE différence perceptible ni mesurable dans la PHENOMENOLOGIE.
C vaut C.
Seul un observateur extérieur peut vérifier l'anisotropie.... (si ce fait peut éclairer la question)
Bonjour à tous,
J'ai deux points que j'aimerais voir :
1) Sur la question du déplacement lent des horloges :
J'avais étudié la relativité restreinte tout seul (et il y a longtemps) mais jamais dans le cadre d'une formation académique, alors vous m'excuserez si la question peut paraître un peu basique mais elle me paraît importante, elle permettrait de conclure :
Supposons des horloges infiniment précises et mettons donc les imprécisions de mesure de côté.
Lorsqu'on déplace une horloge, même lentement, il y a toujours un peu de désynchronisation qui s'opère. Cette désynchronisation dépend de la vitesse de déplacement de l'horloge mais aussi du temps pendant lequel cette horloge se déplace.
Lorsqu'on fixe une distance de déplacement (un intervenant précèdent suggérait 1km), en déplaçant l'horloge lentement la déviation de l'horloge est moins rapide mais s'opère pendant plus longtemps.
D'où ma question :
Si on fixe la distance de déplacement, la désynchronisation de l’horloge dépend-elle encore de la vitesse de l’horloge ?
Autrement formulé : si on exprime la désynchronisation en fonction de la distance parcouru, est-ce que la vitesse de déplacement de l'horloge apparaît encore dans l’équation ?
Quand je vois l’expression du facteur de dilatation en fonction de v, je me doute bien que oui, mais une petite confirmation ne fera pas de mal . Je pense qu’il faut juste multiplier ce facteur dilatation par d/v ? Auquel cas v ne disparait pas.
A partir de la, et pour trancher sur ce sujet, je propose la chose suivante :
a) si la réponse est oui comme je le pense, alors l'expérience des horloges est valable.
Plus précisément : On mesurera toujours une légère désynchronisation lors du retour de l'horloge et il ne sera jamais possible d'attribuer cette désynchronisation au chemin aller ou au chemin retour. Par contre la désynchronisation pourra être arbitrairement petite, il suffit de déplacer l’horloge plus lentement. On arrivera donc à encadrer ce facteur k avec autant de précision que l’on souhaite. Si l'univers est bien isotrope on pourra faire tendre la mesure de k vers 0.
b) si la réponse est non : alors l'expérience des horloges n'est pas valable.
Autre petit point :
Dans l’article Wikipedia, ils disent quelque chose qui semble contredire mon raisonement:
This introduces a new linear term, , meaning time dilation can no longer be ignored at small velocities, and slow clock-transport will fail to detect this anisotropy. Thus it is equivalent to Einstein synchronization.
Corrigez-moi si je me trompe, mais je pense que ceci n’est vrai que si on fait communiquer les horloges entre elles au lieu de les faire revenir. En faisant revenir l’horloge on règle la question. Correct ?
2) Sur la question de la falsifiabilité :
Je pense qu'il y a une confusion sur le niveau d'abstraction auquel cette falsifiabilité s'applique, je m’explique :
Lorsque Einstein dit que la vitesse one-way est un choix arbitraire, cela suggère in fine que l'univers est compatible avec toutes les valeurs de k entre -1 et 1. Cette théorie n'a rien d' infalsifiable. Ce qui est infalsifiable c'est, si cette théorie est vraie, de donner une valeur spécifique à k.
L'infalsifiabilité s'applique ici au sein de cette théorie, mais pas à la théorie elle-même.
Merci.
C'est une discussion sémantique. On peut remplacer, si vous voulez, le mot "vérité" par l'expresion "ce qui est vrai". Mais les théories doivent décrire la réalité.
Il ne peut pas la vérifier si il n'y a AUCUNE différence perceptible ni mesurable.Mais si on le peut.
La théorie de la relativité se base comme le spécifiait Albert Einstein sur une isotropie.
Si vous avez trouvé expérimentalement une déviation par rapport au principe qui dit que la célérité de l'information est isotropique (que cette célérité est constante) alors ne vous gênez pas pour nous présenter ce nouveau fait.
Plus précisément et c'est là que l'affirmation de véritasium devient comique c'est que la relativité prend en compte le cas de l'anisotropie....
Lorsque vous avez un espace qui se déplace relativement à un observateur dit "immobile" (je vous laisse étudier la question de l’immobilité en rapport avec le référentiel....) alors il y a CONTRACTION DES LONGUEURS !!! Dans le sens du déplacement !!!
Çà signifie effectivement que la vitesse de la lumière "pour" un observateur éloigné N'EST PAS isotropique.
Par contre et c'est là tout le sujet.
Pour celui qui se trouve dans cet espace en déplacement il n'y a AUCUNE différence perceptible ni mesurable dans la PHENOMENOLOGIE.
C vaut C.
Seul un observateur extérieur peut vérifier l'anisotropie.... (si ce fait peut éclairer la question)
Je suppose que vous vous référez à la transformation de Lorentz, dont l'hypothèse de départ est quece qui vérifie les expériences connues, lesquelles sont basées sur des mesures aller-retour de la lumière.la vitesse de la lumière est indépendante du mouvement de la source ou du récepteur, càd qu'elle est la même dans tous les systèmes d'axes animés d'un mouvement uniforme par rapport à la source
Et toute la théorie mathématique qui suit est arrangée pour vérifier cette hypothèse, càd contraction des longueurs, mais aussi dilation du temps. Donc, la vitesse de la lumière "pour" tout observateur éloigné EST isotropique.
Mais on peut aussi élaborer une théorie similaire, mais anisotropique qui vérifiera aussi ces expériences connues.
Donc, deux théories possibles pour ces mêmes expériences.
kite4life propose une expérience qui pourrait convenir, mais il aurait besoin d'un avis "autorisé" avant de se lancer.
Bonjour,
Cela tourne à l'épistémologie : rasoir d'Ockham, commodité de Poincaré...
le fait qu'il soit impossible de mesurer la vitesse de la lumière par un trajet sans AR vient de l'équivalence formelle entre la théorie de l'éther et les effets du "vent d'éther" (raccourcissement des longueurs et diltation du temps) et le point de vue de la Relativité d'Einstein. Einstein ne prouve pas que la théorie de l'éther est fausse, elle la rend inutilement compliquée. Mais si on adopte la théorie du vent d'éther, la vitesse réelle de la lumière est anisotrope dans un référentiel en mouvement par rapport à celui ci. Simplement elle s'accompagne aussi de variations systématiques de tous les étalons de longueurs et des temps. C'est pour ça par exemple que mesurer c par la longueur d'onde et la fréquence ne marche pas car il faut supposer que les étalons de mesure de longueur d'onde (par exemple le pas du réseau) ne varie pas quand on l'oriente différemment. Si il varie, on peut retrouver "apparemment" c constant mais en fait c serait variable. Mais cette hypothèse est "inutilement compliquée".
Je pense que oui, mais je n'ai pas le niveau pour trancher.
On pourrait se demander si le décalage aller est compensé par le décalage retour, ou si les décalages s'additionnent comme pour les jumeaux de Langevin ? Si ils s'additionnent, et que le décalage final est indétectable, ça voudrait dire que l'horloge éloignée (et non ramenée) est toujours synchrone, et donc qu'on pourrait faire une mesure one-way non locale avec ces deux horloges synchronesCorrigez-moi si je me trompe, mais je pense que ceci n’est vrai que si on fait communiquer les horloges entre elles au lieu de les faire revenir. En faisant revenir l’horloge on règle la question. Correct ?
Je trouve (One-way_speed_of_light) :
Pour les théories équivalentes à la relativité restreinte : toutes les prédictions dérivées d'une telle transformation sont expérimentalement indiscernables de celles de la transformation de Lorentz standard.
Donc voir Popper, Poincaré ... c'est bien de l'épistémologie
Pour les théories non équivalentes à la relativité restreinte:
1) À ce jour, tous les résultats expérimentaux sont en accord avec la relativité restreinte dans l'incertitude expérimentale.
Là c'est carrément expérimental
2) Il utilise une grande variété de coefficients
Là, c'est le rasoir d'Ockham
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir_d%27Ockham
Le terme vient de « raser » qui, en philosophie, signifie « éliminer des explications improbables d'un phénomène » et du philosophe du XIVe siècle Guillaume d'Ockham.
Également appelé principe de simplicité, principe d'économie ou principe de parcimonie (en latin « lex parsimoniae »), il peut se formuler comme suit :
Pluralitas non est ponenda sine necessitate
(les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité)
Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples doivent être préférées »
Improbable a la même racine que probabilité. Mais je ne vois toujours pas le rapport avec les probabilités. Il n'y a pas de probabilités en relativité.
Si tu parles de "trancher entre deux explications aussi simples et également "probables" (en abusant du mot) mais non réfutables par l'expérience" alors la physique ne tranche pas, c'est tout.
Dernière modification par Deedee81 ; 22/02/2022 à 09h02.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Pas également "probables". Différement "probables" justement. Et parfois complexes.
D'où l'intérêt de rechercher de nouvelles expériences, comme celle de kite4life.
Ah, alors tu ne parles pas de "théories" ne pouvant être séparées par l'expérience mais bien de vérifier par l'expérience pour savoir laquelle est la bonne.
La règle est simple dans ce cas :
- on prend la plus simple, la plus facile (d'un point de vue pratique, calculatoire par exemple)
- Et on mène des expériences permettant de trancher. Ca se fait régulièrement (comme les mesures de plus en plus précises du principe d'équivalence, par exemple)
Mais ce n'est pas se contenter de probabilités
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
aucune expérience ne peut distinguer entre les deux versions.... vu que tu ne connais pas non plus a priori la loi de la vitesse dans le réfracteur, de manière indépendante.
Pour ce qui est de la vitesse dans le matériau de c/n avec c dépendant de la direction.
On utilise constamment cette loi en optique géométrique, donc si c dépendait de la direction, comme la direction du rayon incident est différent de celle du réfractée, on devrait trouver un indice variable selon la direction du rayon incident.
On effectue aussi des mesures d'indice interférométriques en comparant les durées de trajet dans le vide et le milieu dans deux circuits parallèles donc dans une seule direction, les mesures d'indice devraient donc dépendre de l'orientation du dispositif.
Cela signifie que dans la théorie avec c dépendant de la direction, il y a des compensations qui se produisent.
Il faut voir dans ces théories comment cela s'interprète et transposer à l'aller-retour passant par un réfracteur.
Le vrai mystère, qui ne peut être expliqué par aucune théorie ou expérience, est pourquoi ce sujet a été détourné pour parler de l'éventuelle anisotropie de la vitesse de la lumière et la théorie de l'éther...
Encore faut-il trouver des expériences à faire, ça peut parfois durer longtemps.Ah, alors tu ne parles pas de "théories" ne pouvant être séparées par l'expérience mais bien de vérifier par l'expérience pour savoir laquelle est la bonne.
La règle est simple dans ce cas :
- on prend la plus simple, la plus facile (d'un point de vue pratique, calculatoire par exemple)
- Et on mène des expériences permettant de trancher. Ca se fait régulièrement (comme les mesures de plus en plus précises du principe d'équivalence, par exemple)
On est bien d'accord, c'est une question que je posais à gts2 (La physique doit-elle se contenter de probabilité ou rechercher l'exactitude ?) qui laissait entendre que je philosophais gratuitementMais ce n'est pas se contenter de probabilités
C'est bien kite4life au message #1 qui parle anisotropie
Pour faire simple.
Il est possible à mon sens de trancher la question d'une éventuelle anisotropie de la lumière en employant un objet émettant de la lumière de façon périodique (par exemple).
Connaissant sa période et supposant cette fréquence de rotation quasiment constante pendant la durée de l'expérience il suffit d'observer (via un observateur central) une éventuelle variation de cette fréquence (alternance en plus ou en moins autour d'une valeur moyenne) lorsque l'objet tourne autour d'un observateur central.
Vous allez me dire que c'est évident qu'il y aura une variation car il y a un effet Doppler.
Mais justement il y aura l'effet Doppler PLUS l'effet lié à l'anisotropie (éventuelle) ou pas (isotropie).
On ne mesure pas la vitesse certes mais par cette méthode on peut mesurer la valeur du décalage anisotropique k*C ainsi que la direction de l'anisotropie.
Ou pour le voir autrement (plus facile à visualiser pour comprendre le principe de la méthode) on peut imaginer un observateur placé au centre du système solaire (enfin pas dans le soleil forcément mais placé sur son axe de rotation) qui observerait la vitesse de rotation d'une planète pendant qu'elle fait un tour.
Ici pas d'effet Doppler puisque cet effet joue sur la fréquence de la lumière et qu'ici on a une information visuelle (non affecté par le Doppler concernant sa forme) mais s'il y a anisotropie on va voir la vitesse de rotation de la planète (sa période) varier anormalement autour d'une valeur centrale.
"vu que tu ne connais pas non plus a priori la loi de la vitesse dans le réfracteur"
Il s'agit de savoir ce que prédisent les théories impliquant une anisotropie dans ce cas.
Ceci étant, on peut toujours réaliser l'expérience, mais celle-ci ne départagera les deux théories que si les prédictions sont différentes.
Insistons sur ce point :
Il existe différentes théories pouvant être départagée par l'expérience.
Et le cas de différentes "théories" ne pouvant pas être départagées. Même par une expérience qui pourrait être réalisée dans un futur lointain. Dans ce cas le mot théorie est abusif et il vaut mieux parler de "formulations théoriques différentes" (parfois teintées d'aspects philosophiques). Et dans ce cas, y a pas photo : on prend la plus simple puisque de toute façon on ne peut les départager !!!!
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)