Bon, je me lance d'après mes souvenirs pour citer un bémol sur les expériences de Bell et CHSH :
Dans une expérience avec des photons un certain pourcentage est pas détecté.
CHSH présume que le lots des photons non détectés ont statistiquement les mêmes propriétés que les photons qui ont été détectés, en particulier les propriétés qu'on mesure (comme la phase).
Si cette présomption est fausse alors on peut rejeter les conclusions des expériences.
Il est d'ailleurs étonnant de faire de telles présomptions, car il aurait été plus logique de penser le contraire puisque justement ces photons non détectés n'ont pas réagi comme la majorité.
Par exemple on pourrait imaginer que dans un dispositif expérimental particulier travaillant sur les polarisations, toutes les polarisations proches d'un certain angle ne soient pas détectées... ce qui va pénaliser tel détecteur plutôt que tel autre.
Inversement peut-être que certains angles de polarisation ont plus de probabilité d'être détectés par le dispositif expérimental.
Un postulat caché (implicite) est donc qu'il y a quelque-chose d'autre que la polarisation qui a empêché certains photons d'être détectés. Mais quoi ?
Comme les calculs sont effectués avec les statistiques de détection pour déterminer s'il y a eu violation de l'inégalité de Bell, il est important que 100% des photons soient traités.
Je crois me souvenir que les résultats de ces expériences ont été admis par la communauté alors qu'on était incapables de détecter 100% des photons émis. Je ne sais pas si aujourd'hui on est capable de le faire ?
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