Bonjours à tous,
Plusieurs questionnements que je mets dans un même fil pour ne pas surcharger le forum. J'espère ne pas être trop confus.
1ere questionnement :
Imaginons 2 électrons intriqués (A et B) partant dans 2 directions opposées, si au bout d’un moment on mesure leur spin dans la même direction de manière plus ou moins simultané on observe qu’ils seront toujours opposés. Si j’ai bien compris la mesure sur l’un "forcera" l’autre à manifester son spin dans le sens opposé.
Mais si on mesure le spin de A et qu’on ne mesure celui de B que bien plus tard, mesurera-t-on toujours un spin opposé à celui de A lorsqu’on l’avait mesuré ? En gros, une fois une mesure effectuée sur le spin de A dans une direction donnée, le spin de B n’est plus dans une superposition d’état dans cette même direction, et ce de manière définitive ?
2eme questionnement :
Lorsque deux particules sont intriquées, une mesure sur l’une affecte l’autre de manière corrélée. Pour le spin je comprends à peu près (j’espère), par contre je ne comprends pas comment se manifeste cette corrélation si à la place de mesurer le spin on mesure la position avec par exemple un écran de détection sur la trajectoire de A et B. Avec le spin, en observant le sens de celui de A on en déduit immédiatement le sens de celui de B ou inversement. Mais pour la position, en observant la position de A sur l’écran qu’en déduit on de la position de B sur un écran similaire à la même distance ?
Peut on seulement en déduire quelque chose et si non peut on au moins dire que la matérialisation de A sur l’écran « force » B à se matérialiser quelque part même sans écran sur la trajectoire de B ?
3eme et dernier questionnement :
Si à la place d’un écran on place sur la trajectoire de B un mur à double fentes avec derrière un écran de détection pouvant manifester ou non une figure d’interférence, en gros on place sur la trajectoire de B un dispositif fentes de Young.
Voilà ce que j’imagine (et qui est faux je le sait d’avance, je veux savoir pourquoi) : si on décide de n’effectuer aucune mesure sur A (on ne met pas d’écran sur sa trajectoire) alors nous devrions observer une figure d’interférence sur l’écran de B, un peu comme si nous étions dans une expérience classique avec l’envoie d’une seule particule, ici B.
Mais que se passe t’il si on dispose un écran sur la trajectoire de A à une distance très légèrement plus proche que la distance du mur double fentes sur la trajectoire de B (ces distances sont par rapport au point d’émission de ces 2 particules intriquées A et B), lorsque A va impacter son écran, B va se matérialiser quelque part de manière précise et ainsi passer par l’une des fentes ou impacter la surface autour des fentes, ainsi B ne pourrait plus interférer avec elle-même et donc nous n'observons pas de figure d’interférence sur l’écran.
Ce raisonnement est obligatoirement faux car en utilisant plusieurs lancers de particule on pourrait transmettre, avec un protocole simple, une information à une vitesse plus rapide que c, car suivant ce qu’un opérateur choisirait, de placer ou non un écran sur la trajectoire de A, alors l’observation d’un opérateur sur l’écran de B serait corrélé à ce choix. (figure d’interférence/pas de figure d’interférence).
Je précise encore une fois car c’est vraiment important que je sais parfaitement que la transmission d’information plus rapide que « c » est impossible, donc je sais très bien que ces raisonnements sont faux, je veux juste comprendre pourquoi ils le sont et comprendre ce qu’il se passerait "vraiment" dans ces expériences si elles étaient menées.
Ma démarche est de comprendre un peu mieux la mécanique quantique, je sais que le mieux serait que je potasse des cours, mais faut que je trouve le temps et puis surtout je pense ne pas être cognitivement équipé
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