Vitesse de la lumière constante ? - Page 2
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Vitesse de la lumière constante ?



  1. #31
    Archi3

    Re : Vitesse de la lumière constante ?


    ------

    Citation Envoyé par trebor Voir le message
    Bonjour à tous,
    Ici sur ce lien, il montre deux miroirs face à face et en mouvement.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilatation_du_temps
    La vitesse des miroirs A & B (de droite) pouvez-vous expliquer pourquoi D rayon de lumière parcours t-il une plus grande distance ?
    Les miroirs A & B ont-il une vitesse bien inférieur à c vu par l'observateur ?
    le fait que la distance parcourue dépende du référentiel n'a rien de nouveau et c'est déjà le cas en mécanique classique. Si tu as l'impression de parcourir un mètre en une seconde sur la Terre, comme j'ai dit , tu auras parcouru 30 km (± 1 mètre ) vu du Soleil. Il n'y a rien de "mystérieux" la dedans. Le problème est de réaliser que l'intervalle de temps (la seconde) va aussi dépendre du référentiel.

    -----

  2. #32
    Amator

    Re : Vitesse de la lumière constante ?

    Merci d’avoir joué le jeu de répondre simplement avec des exemples.
    Je commence à devenir "relativiste" et commence à saisir que tous les observateurs ( les particules et moi) n’allons pas aux mêmes vitesses et donc n’avons pas les mêmes référentiels.
    Tous les exemples donnés sont éclairants à ce sujet.
    Pour moi c’est bon, je n’en demande pas plus pour le moment et vous remercie tous.

  3. #33
    velosiraptor

    Re : Vitesse de la lumière constante ?

    Ah ben voilà, avec un peu de bonne humeur tout s'arrange ...
    J'ai juste réagi sur un propos que j'avais trouvé injuste. Désolé si ça a paru un poil agressif ...

  4. #34
    Amator

    Re : Vitesse de la lumière constante ?

    no comment...

  5. #35
    chaverondier

    Re : Vitesse de la lumière constante ?

    Citation Envoyé par ordage Voir le message
    Alors, vouloir décrire un phénomène relativiste en termes d'espace et temps me paraît acrobatique.
    En fait, ça ne soulève pas tant de difficultés qu'on le dit parfois.

    Si on se place du point de vue d'un référentiel inertiel (peu importe lequel puisque les lois de la physique ont la même expression dans tous les référentiel inertiels)
    • les objets en mouvement (vis à vis de ce référentiel inertiel d'observation) sont contractés selon le ratio (1-v²/c²)^0.5
      .
    • les horloges en mouvement inertiel (par rapport au référentiel d'observation) battent plus lentement. Le calcul de l'allongement de période propre en 1/(1-v²/c²)^0.5 est un calcul cinématique très simple. Malgré la contraction de la tige reliant les deux miroirs, la période d'une light clock est plus lente selon ce ratio car la lumière perd plus de temps "à l'aller" qu'elle n'en gagne "au retour".
      .
    • En utilisant la synchronisation relativiste de deux horloges animées d'un même mouvement inertiel, les horloges qui sont "devant" retardent par rapport à celles qui sont "derrière". En effet, en partant à mi-distance, la lumière atteint d'abord les horloges situées derrière (elles vont à la rencontre de la lumière), avant donc, celles qui sont devant (elles cherchent à s'enfuir. Elles n'ont aucune chances bien sûr, mais la lumière doit quand même courir à leur poursuite, donc met plus longtemps pour les rattraper).
    Bref, en considérant que son référentiel inertiel est meilleur que celui des autres (ça ne change pas beaucoup par rapport à ce que l'on fait tout le temps dans tous les domaines), on peut comprendre la RR cinématiquement en restant dans une vision prérelativiste.

    Après, il suffit de dire que, en raison de ces effets, l'observateur en mouvement n'a pas de moyen de savoir qu'il est en mouvement. Du coup, malgré la finitude de la vitesse de la lumière, la vitesse est comme rien. L'accélération est observable (sans même avoir à regarder par le hublot de la fusée), la vitesse (uniforme de translation) ne l'est pas...

    ...Et donc, comme notre vitesse par rapport au milieu de propagation des ondes (le vide quantique du champ électromagnétique) n'est pas mesurable, on dit cette vitesse n'existe pas (1) adoptant ainsi le rasoir d'Occam propre à une interprétation positiviste de la physique assez largement majoritaire désormais (2).

    A noter aussi une erreur fréquente. Beaucoup de documents de vulgarisation prétendent que l'additivité de la composition des vitesses est perdue en RR. C'est faux. Elle n'est pas perdue. C'est une erreur d'interprétation de la formule de composition relativiste des vitesses. Quand toutes les vitesses sont mesurées avec les mètres, les horloges et la synchronisation d'un seul et même référentiel inertiel, l'additivité de la composition des vitesses est bien sûr conservée.

    Dans l'interprétation lorentzienne de la RR, on retrouve facilement le résultat nul de l'expérience de Morley Michelson (et, avec un peu de trigo, on retrouve ce résultat nul même si on incline l'interféromètre par rapport à la vitesse).

    On trouve aussi facilement, en RG, la métrique de Painlevé du champ de gravitation d'un corps à symétrie sphérique sans avoir à faire de calcul. Le terme (1-v²/c²)^0.5 apparait naturellement dans la métrique en prenant en compte la vitesse v de libération à l'altitude r considérée (v²/2 = GM/r). C'est, en fait, la vitesse de l'observateur "immobile" (situé à distance fixe du corps considéré) par rapport au référentiel formé des observateurs de Lemaître (observateurs en chute libre radiale, partant "à vitesse nulle" à une "altitude infinie").

    On comprend aussi, sans y voir de contraction ou d'incohérence, ces mêmes effets relativistes dans un référentiel tournant (des effets non relatifs cette fois. La réciprocité de point de vue s'applique entre référentiels inertiels).

    On y observe :
    • la contraction de Lorentz du mètre tournant quand il est orienté en direction circonférentielle. La circonférence d'un cercle de rayon R mesurée avec les "mètres raccourcis" tournant à vitesse v mis bout à bout mesure C = 2 pi R/(1-v²/c²)^0.5
    • le ralentissement des horloges tournantes : c'est à dire le "paradoxe" de Langevin
    • l'anisotropie de la vitesse de la lumière : l'effet Sagnac.

    (1) Aux dires de J.M. Souriau, cette hypothèse d'un milieu de propagation des ondes...
    ...mais ne possédant pas d'état de mouvement, serait l'interprétation finalement adoptée par Einstein bien après sa publication de la RR. Il n'a pas publié cette remarque car c'est seulement de l'interprétation. Ca n'a pas d'impact sur l'invariance de Lorentz, base des prédictions de la RR, le coeur mathématique de la RR.

    (2) Le point de vue positiviste, privilégiant le rasoir d'Occam, a considérablement gagné du terrain au cours du 20ème siècle en raison de son efficacité, notamment l'élimination de "paradoxes" de la physique quantique, cf. A. Peres et Fuchs. Enfin... bon, le problème de la mesure n'est quand même pas si simple que ça à éliminer. On aimerait bien se débarasser de l'observateur mais ce n'est pas possible sans ajout d'hypothèses ad hoc.

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