Puisqu'un tourbillon Г génère une vitesse tangentielle v inversement proportionnelle à la distance de son axe, alors on comprend que chaque tourbillon marginal produit au centre de l'aile, la moitié de la vitesse induite w (dirigée vers le bas).
En plein ciel: Dessin de gauche
Au voisinage du sol, nous savons que la vitesse du flux ne peut être qu'horizontale. On peut donc mathématiquement considérer que la présence du sol à une hauteur z équivaut à placer une aile identique en "miroir" à une distance 2z , puisqu'alors les tourbillons marginaux de celle-ci, s'ajoutant au tourbillons de l'autre donneront bien des composantes verticales nulles des vitesses induites en tous points d'un plan correspondant au niveau du sol.
En effet de sol: Dessin de droite
Ne reste plus qu'à vérifier la nouvelle composante verticale de la vitesse induite au milieu de notre aile en présence de l'aile miroir. Tenir compte compte de la distance jusqu'au bout de l'aile image, d'une part, et de l'angle relatif à la verticale, d'autre part.
Par exemple à une hauteur z de 1/4 d'envergure, la distance depuis le milieu de l'aile jusqu'au tourbillon de l'aile miroir atténue sa composante d'un facteur 1.41 et l'angle sous lequel elle agit serait de 45 degrés par rapport à la verticale.
Ainsi la vitesse induite verticale résultante deviendra w - (w/1.41)Sin 45° = 0.5 w, d'où une trainée induite diminuée de moitié
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