Bonsoir à tous,
j'ai lu un article passionnant concernant l'expérience de la barque de Tsiolkovski:
http://perso.numericable.fr/gomars2/...rque_tsiol.htm
Cependant, j'ai encore imaginé un cas assez tordu, dans lequel le lanceur ne pourrait lancer à chaque fois qu'une seule et même pierre, qu'il lancerait à intervalles réguliers:
La pierre ne retomberait donc pas dans l'eau, mais retomberait sur la proue de la barque, celle-ci étant assez longue...
S'il lançait sa pierre bien horizontalement, à la hauteur de la barque, je suppose que l'effet de recul sera hanilié quand la pierre retombera à la poupe de la barque...(cela ne ferait que du va et viens sur place)
Mais dans mon cas de figure, le lanceur se positionnerait sur une plateforme, en hauteur, donc.
Mais il lancerait toujours sa pierre bien horizontalement.
En ce faisant, je suppose qu'a un moment donné, l'énergie cinétique verticale du projectile sera convertie en énergie potentielle gravitationnelle puis cette énergie potentielle gravitationnelle sera convertie en énergie cinétique verticale.
Bien sûr, la conservation de l'énergie totale doit toujours être respectée:
(l'énergie potentielle gravitationnelle sera équivalente à l'énergie cinétique initiale du projectile).
Cependant, dans sa "conversion", (en fin de course) la pierre aura changé de direction: De horizontal à vertical.
Je suppose donc que, la pierre tombant a présent verticalement, cet effet n'hanilerait pas, ou peu "l'effet de recul" horizontal et donc que la barque avancerait quelque peu...
Est ce cohérent?
Ensuite, un système mécanique rapporterait lentement la pierre au lanceur.(en tout cas, beaucoup moins vite qu'a son lancement.)
L'énergie cinétique dépendant surtout du carré de la vitesse, je pense que la barque reculerait peu...
Ce qui m'interpelle un peu dans cet exposé, c'est quand l'auteur dit(pour son exemple):
"si d’aventure la pierre projetée doit rencontrer un obstacle (un poteau planté au fond de l’eau en arrière de la barque, par exemple),
sa vitesse vers l’arrière va se trouver annihilée sans pour autant que le mouvement de la barque s’en ressente :
le CdM commun ne va donc pas demeurer au même point, mais il va migrer vers l’avant, entraîné par le déplacement de la barque…"
ou encore:
" les pierres projetée finissent toujours par rencontrer l’eau rapidement, ce qui annihile de fait la plus grande partie de leur vitesse horizontale."
Je pense que l'auteur, en analogie avec les moteurs de fusées, a voulu plutôt mettre en avant le handicap des contraintes atmosphériques
Je pense, pour ma part, qu'une fois que quand la pierre vient de quitter la main du lanceur, l'effet "d'action-réaction" venant donc de s'accomplir,
on se fout si un grand rapace vient ensuite chopper la pierre au vol ou si elle tombe dans l'eau, non?
Je peux me tromper: Je suis un peu nul en physique.
Merci pour vos réponses!
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