Bonjour à tous ! Je travaille sur un projet d'ioniseur d'air. Pour ce faire, j'utilise un arc électrique établi entre un conducteur (cuivre) taillé en pointe, et placé au milieu d'un aimant permanent en forme d'anneau, qui sert d'anode.
Une fois l'arc établi entre la cathode et l'anode, cette disposition permet, grâce à la force de Lorentz, de faire tourner l'arc électrique, plus ou moins vite.
Le concept est le suivant : de l'air atmosphérique est envoyé par le biais d'un compresseur dans l'entrefer de l'aimant. Cet air est donc ionisé par l'arc électrique tournant.
Mon intuition me dit que si la vitesse du flux d'air au travers de l'aimant est négligeable par rapport à la vitesse de rotation de l'arc électrique, la surface de contact air-arc devrait être augmentée.
Seulement voilà, j'aimerais modéliser le phénomène mathématiquement afin de pouvoir déterminer la vitesse de rotation optimale de l'arc électrique (qui découle directement de la tension appliquée au système et de la norme du champ magnétique).
Or, je suis confronté au problème suivant : peu importe la vitesse de rotation de l'arc, le flux capté par l'arc sera toujours le même (même concept que de courir sous la pluie, on est mouillés pareil que si on marchait).
Auriez-vous des suggestions, des angles d'attaque pour modéliser le phénomène ? Mon intuition est-elle erronée ?
Ce que je cherche, c'est établir un lien entre vitesse de rotation de l'arc électrique et surface de contact avec l'air, en partant du principe que l'on a affaire à un flux laminaire et constant.
Merci d'avance !
P.S. : Pour ceux qui ne verraient pas de quoi je parle au niveau du dispositif, je vous renvoie à cette super vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=O_qv2-rSLhM&t=58s
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