Bonjour à tous !
Un sujet technique, bien au-dessus de mon niveau, il me semble (je m'initie toujours à la physique quantique et à la relativité... restreinte), mais à propos duquel il me faut absolument récolter des idées claires, au plus tôt. En d'autres termes : oscours !!
De ce que j'en "comprends", le second théorème s'applique à des groupes de symétrie de dimension infinie. Un exemple classique, historique même (c'est celui-ci que Noether avait en tête) est le groupe d'invariance des espaces-temps riemanniens, soit l'ensemble des difféomorphismes d'espace-temps de la RG. Première question : quels sont les autres groupes possibles, hors relativité générale justement ? Le second théorème de Noether s'applique-t-il également en théorie quantique des champs (= les "groupes de jauge") ? Ou bien est-il circonscrit à la "cosmologie" ?
Ce théorème donc, est censé montrer que l'invariance du lagrangien par le groupe de Lie (infini en dimension) de certaines théories implique de toute nécessité que les équations de champ propres audites théories satisfont des identités, plutôt que des lois de conservation "classiques" (nommées "lois de conservation propres" par Hilbert), et les quantités ainsi "improprement" conservées se voient associées à des symétries locales -- et non plus globales, comme dans le premier théorème.
Ma question est tributaire d'une citation d'un article, intitulé On Noether's theorems and gauge theories in hamiltonian formulation. Voici l'extrait :
"This brief treatment shows that, when a local group of transformations has a non trivial global subgroup, it is possible to find some conserved quantities without requiring Euler- Lagrange equations of motion to be satisfied and where arbitrary functions are involved. This conservation laws are called improper laws of conservation and we can see the seeds of gauge theories hiding in them." (Je souligne).
C'est le passage en gras qui me préoccupe. Le second théorème implique-t-il l'existence, au moins à titre de possibilité, de mouvements ne respectant pas les équations de Lagrange ? Autrement dit, violant le principe d'action stationnaire ? Question sans doute naïve (je crois savoir que l'on peut dériver l'équation de champ de la RG du principe d'action), mais que je ne parviens pas à résoudre par mes propres moyens...
Merci d'avance pour vos lumières !
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