http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9action_de_sabatier plus ce qui est écrit dans le livre Cap Sur Mars
Et dans l'article de Wikipédia c'est du dihydrogène pas du dioxygène
Un réservoir pour mettre le 02 une usine pour l'extraire , bon 95% de C02 dans l'atmosphère il vont le trouver.
de l'énergie pour refroidir l'02 produit et le mettre à l'état liquide ?
Maintenir pendant des mois le réservoir de H2 sous sa forme liquide ?
Pour des raisons de confort et pour exploiter le peu de rayonnement solaire je pense qu'ils installeront la base dans la zone la plus chaude de Mars ?
L'ISS, c'est simplement envoyer 400 tonnes en orbite basse et les assembler. Sans moyen de propulsion, sans réacteur nucléaire, sans bouclier thermique pour utiliser un aérofreinage, sans module d'atterrissage/décollage, sans grosse protection contre les radiations. En cas de gros problème, on a juste à évacuer et à ramener tout le monde sur Terre, on n'est pas obligé de maintenir l'habitabilité à tout prix. C'est de la rigolade à coté d'un vaisseau qui irait vers Mars et pourtant la facture est de 192 G$.
Clique sur le lien Mars Direct de l'article. Tu verras qu'en fait c'est le véhicule de retour qui produit son carburant pour le retour. Donc le réservoir pour stocker tu l'as.Un réservoir pour mettre le 02 une usine pour l'extraire , bon 95% de C02 dans l'atmosphère il vont le trouver.
de l'énergie pour refroidir l'02 produit et le mettre à l'état liquide ?
Maintenir pendant des mois le réservoir de H2 sous sa forme liquide ?
Pour des raisons de confort et pour exploiter le peu de rayonnement solaire je pense qu'ils installeront la base dans la zone la plus chaude de Mars ?
Quand au réservoir d'H2 il doit en effet être assez volumineux pour tenir compte de l'évaporation du comburant.
Et sinon oui je pense qu'ils resteront près de l'équateur.
L'ISS c'est aussi une coopération économique et scientifique entre une dizaine de pays. Et tous n'étaient pas au top en matière de respect du calendrier (je pense aux russes notamment).L'ISS, c'est simplement envoyer 400 tonnes en orbite basse et les assembler. Sans moyen de propulsion, sans réacteur nucléaire, sans bouclier thermique pour utiliser un aérofreinage, sans module d'atterrissage/décollage, sans grosse protection contre les radiations. En cas de gros problème, on a juste à évacuer et à ramener tout le monde sur Terre, on n'est pas obligé de maintenir l'habitabilité à tout prix. C'est de la rigolade à coté d'un vaisseau qui irait vers Mars et pourtant la facture est de 192 G$.
Sans compter que le Congrès est venu foutre son grain de sel à mi-parcours en redéfinissant unilatéralement (normal il avait le Shuttle) sa mission au détriment de tous les autres partenaires qui ont du s'adapter.
Pas étonnant que la facture se soit envolée.
Faux, archifaux. Même si tu utilise un système NEP tu auras besoin de carburant. Pareil pour un système NTP.
Hé oui faut bien avoir quelque chose à éjecter pour produire une poussée. La désintégration des barres de combustibles fissibles ça suffit pas.
Oui sachant que même si on reste sur le scénario optimiste c'est 1200 tonnes en orbite basse qu'il faut envoyer on arrive sans aléas à 600 G$ et cela sans compter le coût des matériels spécifiques réacteurs nucléaires, les différents vaisseaux.L'ISS, c'est simplement envoyer 400 tonnes en orbite basse et les assembler. Sans moyen de propulsion, sans réacteur nucléaire, sans bouclier thermique pour utiliser un aérofreinage, sans module d'atterrissage/décollage, sans grosse protection contre les radiations. En cas de gros problème, on a juste à évacuer et à ramener tout le monde sur Terre, on n'est pas obligé de maintenir l'habitabilité à tout prix. C'est de la rigolade à coté d'un vaisseau qui irait vers Mars et pourtant la facture est de 192 G$.
Bon c'est vrai aussi que les navettes ne sont pas un bon exemple de comparaison puisqu'on envoyait à chaque fois 70 tonnes de charge non utile qui revanait sur terre ( la navette).
Même si Arès V met 138 tonnes en orbite basse, ce n'est pas tout de la charge utile ?
Plus je lis ces posts plus je m'aperçois que techniquement on n'est meme pas capable de le faire, il y a encore bien trop d'aléas et la masse à emporter est à mon avis bien minorée par des risques trop importants pour y arriver.
Absolument et j'ai même tout de sutie corrigé en disant qu'il en faudrait 2 fois moins ..Faux, archifaux. Même si tu utilise un système NEP tu auras besoin de carburant. Pareil pour un système NTP.
Sinon le scénario Mars Direct résumé en video (la 2eme en bas à droite) :
http://www.marssociety.org/home/about/mars-direct
1200 tonnes !!!!! t'as le lien pour cette info stp ?Oui sachant que même si on reste sur le scénario optimiste c'est 1200 tonnes en orbite basse qu'il faut envoyer on arrive sans aléas à 600 G$ et cela sans compter le coût des matériels spécifiques réacteurs nucléaires, les différents vaisseaux.
Bon c'est vrai aussi que les navettes ne sont pas un bon exemple de comparaison puisqu'on envoyait à chaque fois 70 tonnes de charge non utile qui revanait sur terre ( la navette).
Même si Arès V met 138 tonnes en orbite basse, ce n'est pas tout de la charge utile ?
Plus je lis ces posts plus je m'aperçois que techniquement on n'est meme pas capable de le faire, il y a encore bien trop d'aléas et la masse à emporter est à mon avis bien minorée par des risques trop importants pour y arriver.
Parce que si c'est vrai c'est que la NASA est restée bloquée avec son scénar "guerre des étoiles". Normalement la mission Mars Direct d'origine était lançable avec une seule Arès-V
Autant pour moi alors j'ai juste un peu de mal à tout lire.Absolument et j'ai même tout de sutie corrigé en disant qu'il en faudrait 2 fois moins ..
Sinon le scénario Mars Direct résumé en video (la 2eme en bas à droite) :
http://www.marssociety.org/home/about/mars-direct
Mes plus sincères excuses.
C'est le lien vers la faisabilité et son système bricolé en 3 mois qui m'intéresse.
Je veux voir s'il s'est mis dans les conditions de température et de pression de l'atmosphère martiène.
Je veux voir comment il a récupéré ses différents gaz, comment il les a compressés ou refroidis et combien de temps cela lui a t il pris pour en produire 150 tonnes dans ces conditions.
Je veux voir quelle était la masse de l'équipement nécessaire pour produire tout ça.
Il a pasproduit 150 tonnes. Il a juste construit un système de bric et de broc qui a fonctionné en milieu martien (je sais plus si la pression était la même ou pas) pendant deux mois.C'est le lien vers la faisabilité et son système bricolé en 3 mois qui m'intéresse.
Je veux voir s'il s'est mis dans les conditions de température et de pression de l'atmosphère martiène.
Je veux voir comment il a récupéré ses différents gaz, comment il les a compressés ou refroidis et combien de temps cela lui a t il pris pour en produire 150 tonnes dans ces conditions.
Je veux voir quelle était la masse de l'équipement nécessaire pour produire tout ça.
Le but était juste de montrer la viabilité du concept.
Tout est dans son bouquin.
Le lien a été cité sur la page d'avant.
https://secure.wikimedia.org/wikiped...%A9e_vers_Mars
Ouais ben il reste des traces du projet IDS des années 80.Le lien a été cité sur la page d'avant
https://secure.wikimedia.org/wikiped...%A9e_vers_Mars
Vu les check-up que passent les astronautes je doute sincèrement qu'une maladie infectieuse puisse se déclarer chez un membre de l'équipage lors du voyage.
Tu montres des lacunes assez criantes sur l’état actuel des sciences et des techniques et une tendance à croire qu’on peut avoir un repas gratuit. Il faudrait vraiment que tu ailles à bonne source t’informer sur ces sujets.
Il y a plusieurs points à considérer :
* La propulsion nucléaire, comme toute propulsion spatiale, nécessite une masse de réaction, que ce soit de l’hydrogène ou un autre gaz, voire de l’eau, car à part le principe de la réaction on n’a encore rien trouvé. Comme l’Isp est bien plus élevée la masse à emporter est bien moindre mais pas nulle. Il est probable que la seule propulsion chimique rendrait la mission quasi impossible.
* Il est pourtant exclu de pouvoir l’utiliser au décollage et même en orbite basse étant donné que les gaz éjectés sont radioactifs dans la plupart des technologies envisagées. Il faudrait même sans doute avoir franchi la ceinture de Van Allen. Elle ne pourrait donc être utilisée que pour le transfert.
* Les chiffres en question ne concernent que les lancements. Il y aurait donc à prendre aussi en compte le développement et la construction de tous les systèmes.
Comme Zubrin parle de 80 G$, sauter d’un ordre de grandeur est ce qu’il y a de plus raisonnable. Il suffit d’avoir participé au développement de quelques projets pour connaitre cette simple règle.
* La propulsion nucléaire semble fort prometteuse… sur le papier. Elle ne fait pas appel à une physique extrême mais elle est l’extrapolation d’une technologie assez bien maitrisée. Il y a pourtant quelques obstacles.
- Cela demanderait un énorme investissement en R&D.
- Comme les gaz d’échappement sont radioactifs dans presque tous les cas, les essais sur terre sont pratiquement impossibles. De même que pour la propulsion chimique le cœur et la tuyère sont soumis à des conditions de température et de pression borderline, donc on peut s’attendre à quelques explosions avec les conséquences qu’on imagine.
- Il faudrait donc effectuer les essais dans l’espace mais comme pour toute nouvelle technologie ce sont des centaines de prototypes et des milliers de tests qu’il faut effectuer… au-delà de la ceinture de Van Allen…
- Il y a une opposition de plus en forte aux lancements et à la mise en orbite de matières radioactives. Et on parle là de centaines de tonnes…
ND
Oui, c'est évident : je ne suis pas un expert en aerospatiale Et je n'ai jamais prétendu l'être. Justement, du coup je m'informe à droite, à gauche, ici, et je vois simplement des scientifiques qui disent que cela pourrait être possible et que cela doit être un objectif, et d'autres que non. C'est vrai que je suis très limité niveau technique spatiale mais ce qui m'intéresse dans ce débat c'est cette "opposition idéologique".
Et on parle de quand ? Dans 10, 20, 50, 100 ans, plus ? On l'a bien compris les projets d'exploration habitée ont été repoussés, et ils posent des problèmes auquels ont n'avait pas pensé. Mais d'ici la on aura surement fait quelques découvertes qui pourront nous aider, peut-etre des matériaux plus léger et solide, une idée de génie, un nouveau Einstein ...
C'est difficile mais peut-etre pas impossible ! Le reste ne tient que de la volonté d'y croire ou pas, d'y travailler ou pas, de le faire ou pas
L’opposition idéologique, c’est à dire le débat sur l’opportunité de certaines missions, ne peut être valable que sur des données exactes, sinon on parle dans le vide.Oui, c'est évident : je ne suis pas un expert en aerospatiale Et je n'ai jamais prétendu l'être. Justement, du coup je m'informe à droite, à gauche, ici, et je vois simplement des scientifiques qui disent que cela pourrait être possible et que cela doit être un objectif, et d'autres que non. C'est vrai que je suis très limité niveau technique spatiale mais ce qui m'intéresse dans ce débat c'est cette "opposition idéologique".
Je ne doute pas que les missions d’exploration du type Constellation soient possibles, à la réserve qu’il faudrait avoir résolu les quelques problèmes en suspens comme la gravitation, les radiations et l’aérocapture. À ma connaissance, sans la maitrise de ce dernier point on peut laisser tomber le projet martien car le devis de carburant explose à un point rédhibitoire.
La colonisation est probablement possible aussi à la condition de s’assurer des ressources illimitées, surtout énergétiques là aussi.
C’est en effet une question de volonté ou plutôt, comme pour bien des choses, d’arbitrage : étant donné les ressources disponibles limitées (financières avant tout) est-ce qu’il est judicieux d’en consacrer une partie conséquente à des projets qui ne sont peut-être pas de la première nécessité pour l’humanité souffrante.
Ces programmes ne viendraient comme par magie s’ajouter aux programmes d’exploration de l’univers, il prendraient leur place. Ce sont des dizaines de projets qui seraient annulés ou refusés sur des sujets à mon avis plus intéressants que les caillous lunaires ou martiens.
ND
Pas d'accord concernant les gaz d'échappement forcément radioactifs. Dans le cas d'une NTP là je suis on ne peut plus d'accord les gaz seront bien radioactifs, ce qui condamne son usage à au-delà de la ceinture de Van Allen.Tu montres des lacunes assez criantes sur l’état actuel des sciences et des techniques et une tendance à croire qu’on peut avoir un repas gratuit. Il faudrait vraiment que tu ailles à bonne source t’informer sur ces sujets.
Il y a plusieurs points à considérer :
* La propulsion nucléaire, comme toute propulsion spatiale, nécessite une masse de réaction, que ce soit de l’hydrogène ou un autre gaz, voire de l’eau, car à part le principe de la réaction on n’a encore rien trouvé. Comme l’Isp est bien plus élevée la masse à emporter est bien moindre mais pas nulle. Il est probable que la seule propulsion chimique rendrait la mission quasi impossible.
* Il est pourtant exclu de pouvoir l’utiliser au décollage et même en orbite basse étant donné que les gaz éjectés sont radioactifs dans la plupart des technologies envisagées. Il faudrait même sans doute avoir franchi la ceinture de Van Allen. Elle ne pourrait donc être utilisée que pour le transfert.
* Les chiffres en question ne concernent que les lancements. Il y aurait donc à prendre aussi en compte le développement et la construction de tous les systèmes.
Comme Zubrin parle de 80 G$, sauter d’un ordre de grandeur est ce qu’il y a de plus raisonnable. Il suffit d’avoir participé au développement de quelques projets pour connaitre cette simple règle.
* La propulsion nucléaire semble fort prometteuse… sur le papier. Elle ne fait pas appel à une physique extrême mais elle est l’extrapolation d’une technologie assez bien maitrisée. Il y a pourtant quelques obstacles.
- Cela demanderait un énorme investissement en R&D.
- Comme les gaz d’échappement sont radioactifs dans presque tous les cas, les essais sur terre sont pratiquement impossibles. De même que pour la propulsion chimique le cœur et la tuyère sont soumis à des conditions de température et de pression borderline, donc on peut s’attendre à quelques explosions avec les conséquences qu’on imagine.
- Il faudrait donc effectuer les essais dans l’espace mais comme pour toute nouvelle technologie ce sont des centaines de prototypes et des milliers de tests qu’il faut effectuer… au-delà de la ceinture de Van Allen…
- Il y a une opposition de plus en forte aux lancements et à la mise en orbite de matières radioactives. Et on parle là de centaines de tonnes…
ND
Mais si on choisit une NEP (avec propulsion MDH / effet Hall / Vasimr, .. rayez la mention inutile) alors là la seule chose à laquelle sert le réacteur c'est fournir la puissance. Aucun gaz radioactif n'est émis par le propulseur.
Et si j'ai bonne mémoire l'ISP est bien plus grande avec la NEP qu'avec la NTP, ainsi que la durée du trajet
d'accord là-dessus. Néanmoins ne peut-on pas pousser certains domaines de recherches utiles pour la colonisation via des missions robotiques moins couteuses et tout aussi riches en enseignements.L’opposition idéologique, c’est à dire le débat sur l’opportunité de certaines missions, ne peut être valable que sur des données exactes, sinon on parle dans le vide.
Je ne doute pas que les missions d’exploration du type Constellation soient possibles, à la réserve qu’il faudrait avoir résolu les quelques problèmes en suspens comme la gravitation, les radiations et l’aérocapture. À ma connaissance, sans la maitrise de ce dernier point on peut laisser tomber le projet martien car le devis de carburant explose à un point rédhibitoire.
La colonisation est probablement possible aussi à la condition de s’assurer des ressources illimitées, surtout énergétiques là aussi.
C’est en effet une question de volonté ou plutôt, comme pour bien des choses, d’arbitrage : étant donné les ressources disponibles limitées (financières avant tout) est-ce qu’il est judicieux d’en consacrer une partie conséquente à des projets qui ne sont peut-être pas de la première nécessité pour l’humanité souffrante.
Ces programmes ne viendraient comme par magie s’ajouter aux programmes d’exploration de l’univers, il prendraient leur place. Ce sont des dizaines de projets qui seraient annulés ou refusés sur des sujets à mon avis plus intéressants que les caillous lunaires ou martiens.
ND
Je pense notamment à la capacité que devront avoir les modules des colons (si jamais il y en a) à arriver relativement tous au même endroit (avec un marge d'erreur de l'ordre du km) ou à l'aérocapture (en complément de la mission originelle).
On pourrait commencer par essayer graduellement avec de petits robots (qui s'en iraient ensuite accomplir leur mission sur Mars, Titan, Europe ou autres) et progressivement au fur et à mesure qu'on maîtrise la technique passer à des engins de plus en plus gros. Pour que quand on se décidera à y aller on soit fin prêt.
De même je pense qu'on devrait pousser davantage la fusion nucléaire. Ce serait franchement génial si on parvenait à mettre au point un réacteur type tokamak suffisamment compact pour remplacer les RTG des sondes, sans parler du retour d'expérience qu'on aurait en terme de durée de vie et de fiabilité.
Qu'on soit pour ou contre les vols habités, c'est effectivement de cette façon qu'on doit procéder : concevoir des missions intéressantes en elle-même, de plus en plus complexes. Sur le plan scientifique, ça permet une progression plus pertinente : le choix des instruments à emporter pour la mission N+1 dépendra des résultats de la mission N. Sur le plan technique, ça permet également de tester progressivement des solutions de plus en plus complexes et non de tout tester d'un coup, ce qui finit en général par un feu d'artifice et un retour d'expérience nul.d'accord là-dessus. Néanmoins ne peut-on pas pousser certains domaines de recherches utiles pour la colonisation via des missions robotiques moins couteuses et tout aussi riches en enseignements.
Je pense notamment à la capacité que devront avoir les modules des colons (si jamais il y en a) à arriver relativement tous au même endroit (avec un marge d'erreur de l'ordre du km) ou à l'aérocapture (en complément de la mission originelle).
On pourrait commencer par essayer graduellement avec de petits robots (qui s'en iraient ensuite accomplir leur mission sur Mars, Titan, Europe ou autres) et progressivement au fur et à mesure qu'on maîtrise la technique passer à des engins de plus en plus gros. Pour que quand on se décidera à y aller on soit fin prêt.
Ca risque de prendre encore plus de temps que prévu pour aller sur Mars si on attend d'avoir une telle technologieDe même je pense qu'on devrait pousser davantage la fusion nucléaire. Ce serait franchement génial si on parvenait à mettre au point un réacteur type tokamak suffisamment compact pour remplacer les RTG des sondes, sans parler du retour d'expérience qu'on aurait en terme de durée de vie et de fiabilité.
A vrai dire pour aller sur Mars il nous faudrait déjà un réacteur fissile à coeur gazeux, ce qu'on a pas.Qu'on soit pour ou contre les vols habités, c'est effectivement de cette façon qu'on doit procéder : concevoir des missions intéressantes en elle-même, de plus en plus complexes. Sur le plan scientifique, ça permet une progression plus pertinente : le choix des instruments à emporter pour la mission N+1 dépendra des résultats de la mission N. Sur le plan technique, ça permet également de tester progressivement des solutions de plus en plus complexes et non de tout tester d'un coup, ce qui finit en général par un feu d'artifice et un retour d'expérience nul.
Ca risque de prendre encore plus de temps que prévu pour aller sur Mars si on attend d'avoir une telle technologie
Quand au tokamak miniature je le verrai bien appliquer ensuite aux transports, style avions ou trains.
PS : quand on teste tout d'un coup et que ça explose on a un retour. On sait que ça marche pas.
En attendant de coloniser la lune , je viens de lire un roman intéressant
les enfants de mars de Gregory Benford qui montre les problèmes de la colonisation privée de Mars .
pour faire simple , un grave accident d'un programme martien de la Nasa arrête l'exploration civile de l'espace ; un groupe de pays mets en place un prix de 30 milliards de dollar pour la firme qui reviendra en premier de Mars ...
Il me semble aussi que certains domaines de recherche devraient être explorés. Certains de ceux que tu cites sont d’ailleurs déjà en cours (précision de l’atterrissage, augmentation du poids, etc.). Je pense aussi aux effets de la microgravité sur l’organisme : tant que l’ISS est encore là il pourrait y avoir des manips en recherche fondamentale sur ce thème indépendamment de tout projet d’exploration humaine. Il y aurait certainement un tas de choses à apprendre en physiologie.
Tu prends un risque. À force de faire la démonstration avec des robotsOn pourrait commencer par essayer graduellement avec de petits robots (qui s'en iraient ensuite accomplir leur mission sur Mars, Titan, Europe ou autres) et progressivement au fur et à mesure qu'on maîtrise la technique passer à des engins de plus en plus gros. Pour que quand on se décidera à y aller on soit fin prêt.
cela va surtout démontrer qu’ils se débrouillent très bien tout seuls et qu’on n’a pas besoin d’humains. Cela dit c’est en gros ce qui est déjà en cours : on envoie des robots de plus en plus gros, on essaie de les faire atterrir le plus précisément possible et on teste différentes méthodes de freinage.
Pour revenir au thème de départ, la publicité sur la Lune, il est clair que le programme Apollo n’était rien d’autre qu’une énorme opération de communication de l’oncle Sam, qui a été un succès magistral. Idem pour les Soviétiques qui ont par contre soigneusement caché leurs échecs.
Le programme Constellation a été lancé par un président mégalomane et irresponsable (1). Quelques dérapages de budgets et de délais plus tard, ainsi qu’un retournement de conjoncture économique et un changement de président et de majorité et le projet est passé à la trappe. Ça me parait être dans la logique des choses pour un projet aussi colossal, aussi couteux, à aussi long terme et aux motivations aussi symboliques.
Il me semble clair par contre que la Chine va certainement se lancer pour de bon dans un programme lunaire. Elle a un besoin inextinguible de reconnaissance et elle accumule les ressources financières qui lui permettraient de s’offrir cette folie. Si l’Inde s’y met aussi elles vont se tirer des bourres comme les US et l’URSS.
ND
1) Il est intéressant de noter qu’il a lancé également lancé deux guerres comme Kennedy a engagé l’Amérique dans la guerre du Vietnam).
Je pense aussi que le retour sur la lune se fera avec un de ces 2 pays mais plus probablement la Chine.Il me semble clair par contre que la Chine va certainement se lancer pour de bon dans un programme lunaire. Elle a un besoin inextinguible de reconnaissance et elle accumule les ressources financières qui lui permettraient de s’offrir cette folie. Si l’Inde s’y met aussi elles vont se tirer des bourres comme les US et l’URSS.
D'ailleurs économiquement il est possible que la Chine passe devant les USA avant même de mettre son pied sur la lune.
D'un autre coté les chinois sont pragmatiques et il n'est pas sur qu'ils acceptent de faire la même bêtise que les américains.
Mais la fierté nationale et le fait de s'affirmer ouvertement comme la première puissance mondiale font qu'ils devraient y aller surtout si l'Inde fait semblant d'y aller aussi.
Pour eux cela aurait plus de panache de s'offrir Mars avant les américains mais là je pense que le pragmatisme l'emportera les coûts seraient vraiment rédhibitoires, et d'un autre coté les chinois ont montré qu'ils préféraient des avancées technologiques progressives et continues plutôt qu'un grand saut dans l'inconnu.
De ce fait la Lune est plus probable largement à leur portée techniquement et économiquement.
Quelle devrait être la puissance de ces réacteursPas d'accord concernant les gaz d'échappement forcément radioactifs. Dans le cas d'une NTP là je suis on ne peut plus d'accord les gaz seront bien radioactifs, ce qui condamne son usage à au-delà de la ceinture de Van Allen.
Mais si on choisit une NEP (avec propulsion MDH / effet Hall / Vasimr, .. rayez la mention inutile) alors là la seule chose à laquelle sert le réacteur c'est fournir la puissance. Aucun gaz radioactif n'est émis par le propulseur.
Et si j'ai bonne mémoire l'ISP est bien plus grande avec la NEP qu'avec la NTP, ainsi que la durée du trajet
dans le cas d'une propulsion NTP ?
dans le cas d'une propulsion NEP ?
dans le cas d'une propulsion mixte ?
Isp du réacteur Vulcain d'Ariane V : 440 s
Isp du Vasimr (propulsion NEP) : 1000 à 30000 s (en se basant sur les données du VX-200 et les estimations du constructeur)
Isp d'un moteur MHD (propulsion NEP) : >1000 s (dans le cas d'un moteur LFA)
Isp d'un réacteur nucléothermique avec du H2 pur en tant que carburant : 940 s
Isp d'un moteur à effet Hall (en propulsion NEP) : >1000 s
mais l'Isp n'est pas la seule donnée. Reste à prendre en compte la poussée de chacun des systèmes. Et là ça change un peu.
moteur Hall : plusieurs centaines de mN
Vasimr : 10 à 500 N
moteur MHD (LFA) : >10 N
NTP (H2 pur) : 67 kN
Vulcain : 1340 kN
Si seulement ils avaient installé une mini centrifugeuse ou un module rotatif conique (pour simuler un gradient de pesanteur) avec le Shuttle. Imagine un peu la somme d'expériences qu'on aurait pu réaliser.Il me semble aussi que certains domaines de recherche devraient être explorés. Certains de ceux que tu cites sont d’ailleurs déjà en cours (précision de l’atterrissage, augmentation du poids, etc.). Je pense aussi aux effets de la microgravité sur l’organisme : tant que l’ISS est encore là il pourrait y avoir des manips en recherche fondamentale sur ce thème indépendamment de tout projet d’exploration humaine. Il y aurait certainement un tas de choses à apprendre en physiologie.