Bonjour,
Ma question est dans le titre, j'aurais aimé tout simplement savoir quel est la différence entre un psychologue et un psychanalyste ?
En vous remerciant par avance pour vos réponses
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Bonjour,
Ma question est dans le titre, j'aurais aimé tout simplement savoir quel est la différence entre un psychologue et un psychanalyste ?
En vous remerciant par avance pour vos réponses
Le prix de la séance hahaha
“L'eau ferrugineuse, NON !”
La psychanalyse est un courant créé fin XIXème siècle, et développé, promu principalement à cette époque par Sigmund Freud. Elle prône une théorie basée sur le principe du tout psychique, c'est à dire sur le principe que les pathologies psychiatriques ont pour origine des conflits psychiques enfouis dans l'inconscient. La cure psychanalytique qui est un échange verbal avec un thérapeute formé à la théorie psychanalytique est sensé les rendre conscient, et en conséquence amener à la disparition des symptômes. La théorie psychanalytique considère les conflits psychiques comme des conflits liés à la sexualité (complexe d'oedipe, sexualité infantile etc.) dont la définition a pu être généralisée par différents courants psychanalytiques ultérieurs. A noter que l'efficacité de la cure psychanalytique n'a pas pu être démontré de manière statistique, et que les principaux éléments de la théorie sont considérées d'un point de vue scientifique comme non démontrés.
Il n'y a pas de diplôme universitaire pour être psychanalyste. Ce titre n'est pas règlementé par la loi, être psychanalyste signifie en pratique à avoir suivi une psychanalyse chez un psychanalyste qui considère au final si oui ou non, le "titre" peut être attribué.
La psychologie estun domaine de la science qui étudie les comportements humains. Ainsi, la psychanalyse est une tentative ou un mouvement qui s'inscrit dans l'histoire de psychologie.
Psychologue est un titre réglementé qui sanctionne le plus généralement une formation en psychologie de 5 ans durant laquelle notamment les divers sous domaines de la psychologie sont étudiés (psychologique sociale, psychopathologies, sciences cognitives etc.). A l'issue de cette formation, le psychologue cliniciens peut décider de s'inscrire dans une approche plus spécialisée de la psychologie : psychodynamique (=psychanalyse), théorie comportementale et cognitive, hypnothérapie etc. ou décider d'être "généraliste" prenant alors un peu le meilleur dans chaques approches.
Dernière modification par Merlin95 ; 18/03/2018 à 16h06.
Vous avez très bien résumé.A noter que l'efficacité de la cure psychanalytique n'a pas pu être démontré de manière statistique, et que les principaux éléments de la théorie sont considérées d'un point de vue scientifique comme non démontrés.
Ceci dit il y a des cancers que l'on ne sait pas guérir, des maladies orphelines non plus, des maladies génétiques rares ou pas rares, etc...
La grosse différence est dans ce qu'on appelle la "fin de la cure" et la "guérison".
Par exemple dans le cas d'un malade atteint d'un cancer, le médecin prescrira une chimiothérapie, une radiothérapie, des médicaments etc.
Un moment donné il y a deux possibilités: soit le malade guérit (ce qui arrive dans le cas d'un certain nombre de cancers surtout quand ils sont pris à temps, cancer du colon, cancer du sein, etc.) soit malgré ses efforts l'état du malade ne s'améliore pas significativement. Dans ce cas le médecin pourra augmenter la fréquence des radiothérapies, prescrire d'autres médicaments, envisager d'autres soins etc.
Les questions relatives à la "fin de la cure" ou à la "guérison" sont beaucoup plus problématiques en psychanalyse qu'ailleurs car l'origine des névroses n'est pas toujours bien connue ni identifiée.
Jusqu'à Freud et même après (voir le film Vol au-desus d'un nid de coucou) on pensait que les problèmes mentaux et psychiques étaient d'ordre organique donc on enfermait, on enchainait voire on lobotomisait les malades. Qui après devenaient des larves, ne pouvaient plus parler se déplacer etc. comme dans le film avec Jack Nicholson.
On a finalement admis que l'origine des névroses et de la majorité des psychoses n'étaient pas organiques!
Elles peuvent résulter d'un conflit familial genre conflit œdipien (ce sur quoi Freud s'est basé pour bâtir toute sa théorie, ce que d'autres psychanalystes lui ont reproché par la suite sans compter les féministes avec le complexe d'Electre et de Jocaste car elles trouvaient Freud légèrement "sexiste" dans son approche) ou elles peuvent résulter de choses beaucoup plus complexes et non réductibles à la famille et des questions d'œdipe.
Quand est-ce qu'un patient va se proclamer "guéri" ? Dans le cas d'une maladie organique on vérifie à l'aise de radios par exemple que des lésions ont disparu ou des tumeurs etc. Dans les cas des maladies dites psychiques, on ne peut pas être définitif. Il peut y avoir des rechutes. Sauf dans des cas patents comme les phobies (claustrophobies, agoraphobies ou autres) il est difficile à la fois pour le patient et le médecin de proclamer qu'il y a guérison définitive, d'où la difficulté de faire des statistiques.
La question de la ou des maladies mentales et de leur guérison est infiniment plus complexe à délimiter et définir que dans le cas des maladies dites organiques.
Dans le cas de névroses voire généralement aussi des psychoses, il n'y a généralement pas de lésions évidentes au niveau neurologique.
Ça se passe ailleurs. Où ? Toute la question est là!
“L'eau ferrugineuse, NON !”
C'est faux, ce qu'on peut dire c'est qu'elles sont complexes qu'il y a des facteurs génétiques et des facteur environnementaux.
Pour la psychanalyse seulement, ce qui n'a pas jamais été démontré scientifiquement, donc c'est "fumeux". Ce qu'on peut dire que la pathologie "déborde" et a des interactions notamment au niveau relationnel notamment avec les parents (le conflit oedipien est une fumisterie d'un point de vue scientifique).Elles peuvent résulter d'un conflit familial genre conflit œdipien
L'erreur est de basculer dans l'une ou l'autre des positions tout organique/tout psychique simplement car on ne veut pas rester humble et avancer une approche mixte plus juste mais moins confortable.
Ceux "qui savent" me font bien rire.
Dernière modification par Merlin95 ; 18/03/2018 à 17h02.
Si on veut résumer grossièrement en une phrase : un psychanalyste est un type de psychologue qui pratique une thérapie spécifique (la psychanalyse).
Après, comme le fait remarquer Merlin95, en France, le métier de psychologue est réglementé (il faut un diplôme spécifique, etc.), là ou les psychanalystes le sont beaucoup moins. Ceci dit, de nombreux psychanalystes sont aussi psychologues (au sens "légal" français) ou psychiatres.
Très mauvais exemple. Dans de nombreux cas, il y a risque de rechute aussi, ou allongement de la durée de vie.Par exemple dans le cas d'un malade atteint d'un cancer, le médecin prescrira une chimiothérapie, une radiothérapie, des médicaments etc.
Un moment donné il y a deux possibilités: soit le malade guérit (ce qui arrive dans le cas d'un certain nombre de cancers surtout quand ils sont pris à temps, cancer du colon, cancer du sein, etc.) soit malgré ses efforts l'état du malade ne s'améliore pas significativement. Dans ce cas le médecin pourra augmenter la fréquence des radiothérapies, prescrire d'autres médicaments, envisager d'autres soins etc.
Pour de nombreuses maladies, il y a traitement permanent pour la maintenir sous contrôle voire la faire disparaitre mais pas définitivement (sida par ex).
Comme dit plus haut, pas de différence justement.
C'est une caricature et un film n'est pas une référence scientifique.Jusqu'à Freud et même après (voir le film Vol au-desus d'un nid de coucou) on pensait que les problèmes mentaux et psychiques étaient d'ordre organique donc on enfermait, on enchainait voire on lobotomisait les malades. Qui après devenaient des larves, ne pouvaient plus parler se déplacer etc. comme dans le film avec Jack Nicholson.
Comme déjà dit, c'est une affirmation gratuite.Elles peuvent résulter d'un conflit familial genre conflit œdipien (ce sur quoi Freud s'est basé pour bâtir toute sa théorie, ce que d'autres psychanalystes lui ont reproché par la suite sans compter les féministes avec le complexe d'Electre et de Jocaste car elles trouvaient Freud légèrement "sexiste" dans son approche) ou elles peuvent résulter de choses beaucoup plus complexes et non réductibles à la famille et des questions d'œdipe.
Curieux parce que cela n'empèche pas d'en faire dans les maladies où le concept de guérison est complexe aussi comme dit plus haut.
Vous résumez pour psychanalyste, mais pas pour ce qu'est un psychologue.
De plus à noter que la psychanalyse en tant que thérapie n'a pas encore démontré son efficacité.
Il faut veiller à ne pas alimenter les trolls, le sujet consiste à définir ce qu'est la psychanalyse et la psychologie en donnant le maximum d'informations objectives.
Une remarque incidente ; dans le DSM IV ( celui que j'ai, mais je crois que le V est sorti), il n'est plus question nulle part de névrose. C'est un terme qui n'est plus utilisé.
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
La psychanalyse que je connais n'est pas une thérapie.
La différence essentielle entre celle ci et la psychologie réside dans le regard porté aux fonctions du langage.
La psychanalyse prête une attention toute particulière à la dimension du signifiant - sans pour autant réduire son approche à celui ci. La question du "réel" (= le non symbolisable) y est essentielle. Tout ce que vous évoquez un peu plus haut caractérise la psychanalyse freudienne et a fait l'objet d'une relecture qui considère cette dernière comme une sorte de "mythologie" (le complexe d'Oedipe en particulier).
Les diverses formes de psychologie que j'ai pu modestement découvrir accordent la primauté aux fonctions sémantiques du langage - si un psychologue pouvait informer ou confirmer ?
Il ne suffit pas d'avoir fait une analyse pour devenir psychanalyste. Il faut également avoir participé aux travaux d'une école reconnue par l'Etat et avoir fait une analyse didactique.
Cela représente une formation de plus de 20 ans si l'on veut être sérieux.
Je sais bien que c'est votre cas, disons que la psychanalyse a une composante thérapeutique, la demande de l'analysant.
Pourtant j'ai envie de dire que la différence essentielle si on évoque la psychanalyse que vous mentionnez c'est que la psychologie (dans le contexte de notre discussion) a une visée thérapeutique.La différence essentielle entre celle ci et la psychologie réside dans le regard porté aux fonctions du langage.
Il y a bien des liens entre psychanalyse freudienne et la psychanalyse sinon les deux ne porteraient pas le même nom. C'est ce dénominateur commun que j'ai tenté d'atteindre dans ma description, en élargissant par exemple le concept de sexualité.Tout ce que vous évoquez un peu plus haut caractérise la psychanalyse freudienne et a fait l'objet d'une relecture qui considère cette dernière comme une sorte de "mythologie" (le complexe d'Oedipe en particulier).
Par exemple, il est à noter que Lacan a créé en 1981, l’École de la Cause freudienne. Il y a donc bien des liens entre la psychanalyse que vous évoquez et la psychanalyse freudienne.
Dernière modification par Merlin95 ; 18/03/2018 à 18h03.
Oui : la psychanalyse développée par Lacan repose sur une relecture (une interprétation) de Freud.Je sais bien que c'est votre cas, disons que la psychanalyse a une composante thérapeutique, la demande de l'analysant.
Pourtant j'ai envie de dire que la différence essentielle si on évoque la psychanalyse que vous mentionnez c'est que la psychologie (dans le contexte de notre discussion) a une visée thérapeutique.
Il y a bien des liens entre psychanalyse freudienne et la psychanalyse sinon les deux ne porteraient pas le même nom. C'est ce dénominateur commun que j'ai tenté d'atteindre dans ma description, en élargissant par exemple le concept de sexualité.
Par exemple, il est à noter que Lacan a créé en 1981, l’École de la Cause freudienne. Il y a donc bien des liens entre la psychanalyse que vous évoquez et la psychanalyse freudienne.
Il y a, pour répondre à votre remarque, un lien direct entre cette relecture, la conception du langage et du "réel" et le fait que la psychanalyse (de Lacan) ne soit pas une thérapie.
Mais une relecture, interprétation conserve des points communs revendiqués comme tels ?
Ok pour l'interprétation basé sur la conception du langage.Il y a, pour répondre à votre remarque, un lien direct entre cette relecture, la conception du langage et du "réel" et le fait que la psychanalyse (de Lacan) ne soit pas une thérapie.
Mais pour l'aspect thérapeutique, n'y-a-t-il pas une contradiction ? Car justement la psychanalyse de Lacan n'est une thérapie, celle de Freud à ma connaissance si. C'est une Ecole de la Cause freudienne mais qui ferait dire autre chose à Freud sur ce point. C'est cela que je ne comprends pas. Si je me trompe quelque part, n'hésitez pas à me reprendre.
Dernière modification par Merlin95 ; 18/03/2018 à 18h20.
S'il y a contradiction, celle ci serait "dialectique". La relecture de Freud implique la critique de son travail et l'écart est aujourd'hui immense entre ce que qu'il essayait de soutenir et ce qui en est retenu.
Mais pour l'aspect thérapeutique, n'y-a-t-il pas une contradiction ? Car justement la psychanalyse de Lacan n'est une thérapie, celle de Freud à ma connaissance si. C'est une Ecole de la Cause freudienne mais qui ferait dire autre chose à Freud sur ce point. C'est cela que je ne comprends pas. Si je me trompe quelque part, n'hésitez pas à me reprendre.
Le texte de Freud apparaît à cet égard comme une "mythologie" (ce que je disais un peu plus haut).
L'idée de thérapie implique l'idée de norme. La psychanalyse de Lacan ne voit pas dans la norme un idéal.
Je voulais dire que sur ce qui permet de continuer de parler de Cause freudienne, ca ne pouvait à mon sens pas être sur le point du rôle thérapeutique de la psychanalyse de freud. La psychanalyse que vous évoquez m'apparait donc être une interprétation assez arbitraire, et j'imagine que d'autres courants psychanalytiques (non lacanienne) ont donné d'autres interprétations en conservant la visée thérapeutique. Sinon, s'il n'y a pas de norme dans la psychanalyse de Lacan, j'imagine qu'il y a l'idée d'une norme, dans la demande du patient, et que le psychanalyste doit donc bien avoir un rapport à un moment ou à un autre avec la thérapie.
Dernière modification par Merlin95 ; 18/03/2018 à 19h02.
ou à la demande de thérapie plutôt.
C'est cela le problème mon avis chez Lacan. Il dit "tout est signifiant" comme Pythagore a dit que "Tout est nombre", etc.
Les psychanalystes que je connais se méfient beaucoup du lacanisme et de ses adeptes principalement à cause de cela. C'est en travaillant sur les mots et les chaines de signifiant (un signifiant renvoyant par essence à un autre signifiant etc.) que l'on va guérir le patient. Ou que les lacaniens pensent pouvoir le guérir...
Par contre contrairement à Freud qui n'a quasiment pas écrit sur ce sujet , il a travaillé sur les psychoses notamment les schizophrénies paranoïdes je crois.
Il a été directeur de l'hôpital Sainte-Anne aussi, il faut dire. Mais on lui reproche à lui et à son gendre qui a repris je crois la Cause Freudienne une sorte de main-mise sur la psychanalyse.
Avec un côté dictatorial et totalitaire parfois dans les pratiques, c-a-d- d'être quasiment les seuls à être habilités à dire qui est un psychanalyste ou pas. Une affaire de pouvoir en somme...
A vérifier mais les échos que j'ai eus ne sont guère flatteurs sur leur manière de gérer la Cause freudienne. Que Lacan a dissous peu avant sa mort d'ailleurs.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
J'ignore ce qui vous permet de dire cela.Je voulais dire que sur ce qui permet de continuer de parler de Cause freudienne, ca ne pouvait à mon sens pas être sur le point du rôle thérapeutique de la psychanalyse de freud. La psychanalyse que vous évoquez m'apparait donc être une interprétation assez arbitraire, et j'imagine que d'autres courants psychanalytiques (non lacanienne) ont donné d'autres interprétations en conservant la visée thérapeutique. Sinon, s'il n'y a pas de norme dans la psychanalyse de Lacan, j'imagine qu'il y a l'idée d'une norme, dans la demande du patient, et que le psychanalyste doit donc bien avoir un rapport à un moment ou à un autre avec la thérapie.
Il n'est pas utile d'en dire plus.
C'est ce que je pense mais vous avez raison, il n'y a aucune raison de décréter cela comme si cela allait de soi sans argument.
Les arguments me seraient trop longs à détailler et sans grand rapport avec le sujet, c'est pourquoi j'ai été un peu expéditif, veuillez m'excuser si cela vous a offensé.
Il me semble juste utile de dire que la dimension thérapeutique est rejeté par la psychanalyse lacanienne à laquelle vous faîtes allusion, mais ce n'est pas une règle générale, par exemple au sein de la société psychanalytique de Paris http://www.spp.asso.fr/wp/ elle a toute sa place.
Ce qui m'est apparu arbitraire, c'est de dire que telle psychanalyse est plus représentative de la psychanalyse qu'une autre ou inversement.
Dernière modification par Merlin95 ; 18/03/2018 à 19h32.
Non je ne confonds avec personne. Dans la pratique des lacaniens c'est cela: tout est signifiant chez eux et les séances fonctionnent quasiment uniquement sur ce fil conducteur-là.
Ils parlent peu, très peu durant les séances à la différence des freudiens, et cerise sur le gâteau, ils prennent cher, très cher même!
J'en ai eu confirmation avec une copine, elle aussi voyant un lacanien. Elle a arrêté et depuis elle a trouvé qq de mieux.
Je connais un peu ce milieu dans lequel je gravite depuis longtemps, mon frère étant psychiatre/psychanalyste
P.S. Par contre lire Lacan c'est forcément intéressant. Et il parle de choses dont Freud et les autres n'ont pas parlé comme , les psychoses, le narcissisme, le stade du miroir, mais je crois que vous connaissez tout cela.
Dernière modification par shub22 ; 18/03/2018 à 19h41.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
J'ai précisé dès le départ que je parlais de la psychanalyse que je connais (qui est lacanienne).C'est ce que je pense mais vous avez raison, il n'y a aucune raison de décréter cela comme si cela allait de soi sans argument.
Les arguments me seraient trop longs à détailler et sans grand rapport avec le sujet, c'est pourquoi j'ai été un peu expéditif, veuillez m'excuser si cela vous a offensé.
Il me semble juste utile de dire que la dimension thérapeutique est rejeté par la psychanalyse lacanienne à laquelle vous faîtes allusion, mais ce n'est pas une règle générale, par exemple au sein de la société psychanalytique de Paris http://www.spp.asso.fr/wp/ elle a toute sa place.
Ce qui m'est apparu arbitraire, c'est de dire que telle psychanalyse est plus représentative de la psychanalyse qu'une autre ou inversement.
Je sais que les freudiens orthodoxes voient les choses autrement
Connais est ambigüe cela peut vouloir dire, que vous maitrisez, ou cela peut vouloir dire dont vous avez entendu parler.
D'où la mécompréhension.
En m'interessant à la psychanalyse lacanienne, je suis arrivé dans le site de l'Ecole de la Cause Freudienne, sur cet article, http://www.causefreudienne.net/len-d...therapeutique/, où il est dit :
Je préfère cette formulation d'une thérapeutique singulière, car plus précise que d'affirmer il n'y a pas de thérapeutique qui témoigne d'une vision réductrice de ce qu'elle est.il n’y a pas de thérapeutique ou, ce qui revient au même : il n’y a de thérapeutique que particulière, singulière.
Et il ne faut pas réduire la psychologie à la psychologie clinique et à la psychothérapie.
La psychologie est l'étude des faits psychiques.
On peut distinguer plusieurs spécialités :
- La psychologie sociale , qui s'intéresse aux interactions des êtres humains entre eux, au rapports entre l'individu et le groupe par exemple
- La psychologie cognitive qui s'intéresse à la façon dont l'être humain développe des facultés cognitives ; comment il apprend, mémorise, prend conscience ...
- La neuropsychologie qui s'intéresse aux troubles des fonctions cognitives
- La psychologie clinique qui s'intéresse au fonctionnement et dysfonctionnements psychologiques, aux troubles et pathologies.
Oui il y a plusieurs branches ou sous-branches dans la psychologie qui sont autant de spécialités, chacune comportant de nombreuses années d'études avec des fois l'étude de pathologies ou de comportements très spécifiques.
Il y a des courants qui sont très distincts parce qu'ils privilégient certaines choses, certains aspects dans la théorie (le signifiant chez Lacan p.ex.) et ça rejaillit inévitablement sur la pratique. Lacan, Klein, Jung (très populaire en Italie?, je sais pas pourquoi) et plein d'autres...Ce qui m'est apparu arbitraire, c'est de dire que telle psychanalyse est plus représentative de la psychanalyse qu'une autre ou inversement.
Il y a eu des tas d'embranchements après Freud, et chacun se réclame d'une vision propre. Jung avec l'inconscient collectif, le mystique, l'orientalisme, l'anima, la synchronicité etc. et qui a appelé finalement psychologie analytique ce que d'autres ont continué de nommer psychanalyse à la suite de Freud. Il a fait cela pour bien se différencier du freudisme avec à la base une conception très différente de ce qu'est ou pourrait être l'inconscient.
Pour Lacan on en a déjà parlé
Il faut admettre que dans la psychanalyse c'est un peu comme partout: c'est un peu une jungle. Et s'y retrouver n'est guère facile. Par exemple en Amérique du Sud et aux Usa, Lacan est très voire extrêmement populaire. Les psys au Brésil et en Argentine sont quasiment tous d'obédience lacanienne.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
La "Cause", tout comme l'ALI, se sont battues pour obtenir le droit d'exercer en tant que "thérapeutes"(parce qu'une analyse a des effets "thérapeutiques"). Il s'agit là d'un combat "politico-économique" qui concerne les paradigmes.En m'interessant à la psychanalyse lacanienne, je suis arrivé dans le site de l'Ecole de la Cause Freudienne, sur cet article, http://www.causefreudienne.net/len-d...therapeutique/, où il est dit :
Je préfère cette formulation d'une thérapeutique singulière, car plus précise que d'affirmer il n'y a pas de thérapeutique qui témoigne d'une vision réductrice de ce qu'elle est.
Je leur reproche cette incohérence : réclamer un titre d'un côté et refuser l'évaluation correspondante de l'autre (en brandissant l'argument, juste d'ailleurs, selon lequel la finalité de l'analyse n'est pas thérapeutique).
Ce reproche ne concerne que les lacaniens (les autres psychanalyses prétendent toujours être des thérapies); toutefois je n'irai pas plus loin sur ce sujet qui relève, disais-je, d'une démarche "politique" (qui n'est pas sans effets toxiques sur la pratique).
C'est vrai que c'est incohérant, mais il me semble que c'est un autre sujet.
Vous êtes apparemment d'accord sauf si j'ai mal compris, qu'il y ait une part de thérapeutique (vous parlez d'effets thérapeutiques, le lien parle de thérapie singulière etc.) dans le cadre de la psychanalyse lacanienne.
Dernière modification par Merlin95 ; 19/03/2018 à 13h06.