Je ne sais pas si c'est ce que pense myoper, mais ceci est trop schématique pour être vrai.
La complexité d'un organisme ne s'évalue pas facilement, en tout cas on ne peut pas réaliser une échelle des êtres vivants du plus simple au plus complexe (ce n'est pas comme cela que fonctionne la classification du vivant)
Nous (les humains) disposons de manière innée de capacités qui ne sont pas uniquement des réflexes.
Par exemple :
Un nouveau-né est capable de discriminer des quantités différentes.
Nous avons une capacité innée à reconnaître les visages.
Nous avons probablement une compétence innée pour acquérir le langage (la grammaire universelle de Chomsky)
La liste est longue et encore débattue.
Certaines capacités innées se retrouvent également chez d'autres animaux. Ces capacités (réflexes et compétences innées) ont été acquises au cours de l'évolution (phylogenèse).
A l'inverse les associations de réflexes pour apprendre (conditionnement) se produisent au cours de la vie d'un individu (ontogenèse). Elles ne sont pas héréditaires (si j'apprends à mon chien à obéir à des ordres, malheureusement ces chiots ne le feront pas instinctivement)
Si on devait être schématique, je dirais que ce qui varie d'une espèce à l'autre, dans le cadre qui nous intéresse, c'est la "rigidité de son comportement", dis comme cela on ne dirait pas mais c'est une notion très claire. C'est l'importance de ses capacités innées d'apprentissage, et plus généralement de l'épigénétique qui vient moduler "son programme génétique".
En clair, chez une espèce à comportement rigide, tout les individus dans une même situation se comportent de la même façon. Dans une espèce à comportement plus souple, chaque individu acquiert une expérience qui le fait réagir de façon différente des autres. Cette souplesse correspond en grande partie chez les animaux à la plasticité synaptique qui permet aux cerveaux de modifier ses réseaux de neurones tout au long de sa vie.
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