Je l'ai bien compris ainsi.Celles ci ne sont pas constitutives du statut de l'homme et de la femme, mais de ce que dans un discours particulier (psychanalytique en l'occurence) nous pouvons en dire.
C'est ce que je pense aussi...la psychanalyse est intimement liée aux langues dans lesquelles elle a été "pensée".( qui sont, si je ne me trompe pas, le français essentiellement mais aussi l'allemand, non?)De là à en conclure que la psychanalyse ne soit pas possible dans certaines langues, c'est ce qu'il me faut admettre (c'est aussi en cela qu'elle n'est pas une science).
1) Oui, mais par une voie détournée. On dit par exemple ; " un livre est à moi" : у меня есть книга ( ou mienia iest kniga). L'expression de la possession directe n'existe pas, à ma connaissance.Ma question est donc: est-ce qu'en russe il est possible 1) d'exprimer l'idée de possession (posséder un objet) 2) et l'idée d'"incarnation" (incarner une qualité) ?
Le verbe être existe, mais pas au présent ; on le conjugue au passé et au futur seulement.
2) Il est tout à fait possible d'incarner une qualité, mais toujours sans utilisation du verbe être au présent ; elle est belle se traduira par она красива ( ana krassiva).
Anecdote ( mais est-ce si anecdotique que ça?); le verbe être et une des formes du verbe "manger" ont exactement le même infinitif : есть.
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