C'est un point de divergence nette entre ce que cherche, une linguistique qui traite de langage et de a communication, et la linguistique "paradigmatique" actuelle, qui traite autant du "fait de langage" que de processus cognitif humain. La dernière phrase est typique, et non transportable dans des contextes plus généraux de langage et de communication.
Pour moi elle n'a pas de sens. Point. La perception d'un phénomène physique déclenche toute une collection de processus de traitement, qui provoque in fine des actions plus ou moins immédiates, et/ou la modification d'un état interne, modification qui influencera des actions à un terme non défini. Ca c'est observable, ce sont des faits. Le reste c'est de la spéculation sur le processus cognitif humain, qui n'a, en fait, pas grand chose à voir (à mon avis) avec langage et communication.Le signe (pour SAUSSURE) est l'union du signifiant et du signifiés. La perception d'un phénomène physique (le signifiant) provoque en toi un fait de conscience (le signifié). Je ne parviens par à transcrire cette conception à un décodage électronique. Je pense qu'elle n'aurait pas de sens.
Même généralisation qu'on voit exprimée en certains points par Quantat (et les auteurs cités, bien évidemment). Il n'est plus du tout question de langage et de communication, mais uniquement de processus cognitif humain.Tout est signe potentiel pour l'humain puisque toute perception peut être à l'origine d'un fait de conscience particulier. Ce qui implique qu'interpéter n'est pas nécessairement communiquer. Communiquer se démarque par une volonté de faire comprendre et d'aboutir à ce qui semble être une formulation commune.
Cordialement,
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