Bonjour,
J’entame actuellement mon quatrième semestre de licence de psychologie à distance dans une fac très axée neurosciences, et j’adore ça.
Au début j’ai entamé cette licence par simple curiosité intellectuelle, avec un emploi assez rémunérateur et pas trop prenant à côté.
Sauf qu’avec l’explosion de l’IA, mon travail d’interprète de conférence est sérieusement menacé, et la plupart de mes collègues ne nous donnent pas plus de dix ans avant qu’on doive tous mettre la clé sous la porte.
Moi qui n’envisageais pas forcément de poursuivre au-delà de la licence, me voilà maintenant beaucoup plus motivé à envisager très concrètement le Master et au-delà.
Alors je sais que la question générale a été posée mille fois, et que mille fois il a été dit qu’il y a extrêmement peu de débouchés dans la recherche en biologie de manière générale. J’aurais aimé avoir confirmation que c’est aussi la même chose dans les neurosciences ou non.
Je me vois tout à fait dans l’enseignement et la recherche fondamentale (la clinique m’attire beaucoup moins - j’ai travaillé quelques temps comme diététicien, et non seulement la résilience psychologique face à des patients souvent en grande détresse n’est pas mon point fort, mais en plus discuter de techniques de traitement et de physiopathologie ne me passionne pas).
J’imagine que cela implique un Master recherche suivi d’un doctorat. Comme je travaille (pour l’instant !) à Genève, j’imagine que le Master en neurosciences de l’Université de Genève (qui accepte les licences de psycho à l’entrée) serait une bonne piste qui me permettrait peut-être de concilier mes horaires de cours, de labo, et de travail. Mais pour la suite, je préférerais rentrer en France (car j’habite en fait à Montpellier) pour un éventuel doctorat. Là encore, je n’ai qu’une idée floue de la façon dont il faut s’y prendre : rechercher une unité de recherche correspondant à mes intérêts, quitte à devoir m’installer à l’autre bout de la France ? Ou bien à ce niveau je peux prospecter les centres de recherche régionaux sans trop tenir compte de leurs programmes de recherche spécifiques (qui, je suppose, changent de toute façon assez régulièrement ?).
Désolé pour cet exposé que je trouve un peu décousu en me relisant, mais ce n’est que le reflet du brouillard total dans lequel je me trouve. Merci d’avance pour vos pistes éventuelles.
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