D'accord avec toi Triban. Mais encore, je crois que l'hyperactivité est un problème ou un trouble que relatif au milieu. C'est-à-dire que même si l'hyperactivité a des causes possiblemement intrinsèques, elle devient problématique que dans son milieu extrinsèque. Ainsi, l'hyperactif va-t-il souffrir sur 2 plans: 1- le milieu de vie qu'on lui offre est ennuyant et manque de stimulation physique et intellectuelle 2- l'incompréhension du milieu face à son comportement pourra avoir des répercussions sur sa vie sociale, mais surtout face à l'autorité.
Son seul malheur proviendra de son rapport avec ses 2 points. Seul en lui-même ou dans un cadre adapté pour lui, l'hyperactif n'est pas moins heureux que quiconque, au contraire.
Donc, la problématique qui se pose est: le "système" doit-il montrer plus de flexibilité et d'ouverture en s'adaptant davantage aux besoins des hyperactifs, plutôt que de les bourrer d'un médicament (et c'est pas un petit médicament innofensif là) sous prétexte de chercher leur bien et leur bonheur?
Tant mieux s'il y a des hyperactifs qui ont trouvé leur bonheur dans la médicamentation. Mais j'ai de sérieux doutes. D'une part parce que ce sont souvent les parents qui en font le témoignage et d'autre part, les témoignages des enfants eux-mêmes ont une valeur relative car leur psychologie étant ce qu'elle est à l'âge habituel à lequel ils prennent ces médicaments, ne sont pas enclins à contester l'autorité de manière ouverte et à vouloir assumer cette contestation.
Bref, en matière d'hyperactivité, je crois qu'il va falloir que nous posions la question différemment, à savoir si le problème ne provient pas du milieu, en partie ou en totalité. Jusqu'à maintenant, à ce que je sache, personne n'a pu écarter cette possibilité.
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