Je crois me souvenir que de l’hydrogène se forme dans les réacteurs nucléaires par réaction électro-chimique entre l’eau ou la vapeur et les gainages des assemblages combustibles. On ajoute dans le circuit primaire un produit (à base de baryum ou de je ne sais plus trop quoi) justement pour piéger cet hydrogène et éviter qu’il ne s’accumule sous forme gazeuse. Merci aux pros du nucléaire de confirmer ou de m’éclairer à ce sujet.
Est il possible de créer des réacteurs spécifiques dans lesquels ce phénomène parasite serait développé pour produire de l’hydrogène en consommant un métal adéquat. Peut-on envisager d’extraire cet hydrogène du circuit primaire sans perte d’eau (l’H2 diffuse sélectivement à travers des membranes ou films métalliques non ?) ? Cet hydrogène serait-il fortement radioactif ou pas (taux de conversion en deutérium ou tritium par absorption de neutrons) ?
Une telle installation pourrait produire de l’électricité et de l’hydrogène simultanément et non successivement comme dans une filière avec électrolyse et donc avec une meilleure efficacité globale. Bon évidemment, ca ne régle pas tout parce qu’il faut produire le métal à l’état réduit qui sera oxydé par l’eau et permettra la libération de l’H2….
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