Bonjour,
Nous sommes actuellement en train de faire un TPE sur la Terraformation de Mars. Sa pression atmosphérique étant très inférieure à celle de la Terre, nous voulons savoir quels sont les effets d'une basse pression atmosphérique sur le corps humain.
Merci de votre aide !
Bj rà toi et bienvenue surFUTURA,Envoyé par tpe_terraformation
Je doute que SUR...MARS...l'etre humain se balade à la pression atmosphérique de Mars !!
Il sera DANS son scaphandre dont la pression n'aura rien à voir avec celle...externe.Donc ...!!
A+
Au début oui, mais après non. C'est pour ca qu'on voudrait connaître la pression maximale et minimale que peut supporter le corps humain et quels seraient les effets d'une pression atmosphérique si peu importante pour l'Homme s'il peut la supporter.
Ba pas forcément. On peut imaginer un système de type bouteilles pour la respiration, et une combinaison chauffante souple qui limite moins les mouvements qu'un scaphandre. Reste le problème des radiations ...Je doute que SUR...MARS...l'etre humain se balade à la pression atmosphérique de Mars !!
Il sera DANS son scaphandre dont la pression n'aura rien à voir avec celle...externe.Donc ...!!
Pour la borne supérieure de pression admissible, il faut regarder du côté des plongées les plus profondes possibles. Ça donne déjà une bonne idée de ce qu'il est possible d'atteindre, pour des temps plus ou moins longs. Pour la borne inférieure, je ne sais pas exactement mais j'aurais tendance à penser (mais ce n'est qu'une impression) qu'on doit pouvoir atteindre des pressions assez basses sans trop de problème. La principale difficulté reste l'alimentation en air : il n'est pas possible je pense d'apporter l'air à pression atmosphérique ou les poumons vont avoir mal, et en diminuant la pression d'apport la quantité d'oxygène disponible diminue, ce qui n'est pas génial. Là encore, la pression en haut de l'Everest ou dans un avion qui dépressurise te donne une idée de base de ce qu'on peut atteindre ...
Après tout ça est théorique, dans une terraformation hypothétique il faudra surement augmenter la quantité de CO2 sur mars pour augmenter l'effet de serre, et du coup ça augmentera la pression.
Bjr à toi,
APRES............quoi ?
Tu penses qu'il y a de l'air ..respirable sur Mars ??
Maintenant ( vu ton peudso) on peut ...supposer ..autre chose...mais comme tu n'en dis RIEN !
A+
Je vais vous épargnez toutes les étapes de la terraformation de Mars mais à terme, on pourrait y respirer, et donc y vivre comme sur Terre, sans combinaison
Bonjour,
Si tu ne rechignes pas à lire l'anglais je te conseille la lecture de cette page web :
How long can a human live unprotected in space?
En supposant que l'on ne retienne pas sa respiration, les tissus superficiels (peau notamment) sont les premiers atteints.
Cordialement.
Dernière modification par Geb ; 28/10/2011 à 15h47.
La pression atmosphérique en soi n'est pas déterminante pour la respiration, ce qui compte c'est la pression partielle en oxygène, et la pression partielle en CO2 dans l'air inspiré (qu'on peut considérer comme nulle dans l'air ambiant, car elle est négligeable par rapport à celle qui règne dans les poumons).
C'est assez simple à comprendre : si vous vivez dans une atmosphère hyperbare avec une pression à 2 fois la normale, vous pouvez tolérer 10,5% d'oxygène dans l'air, puisque ça correspond à la même pression partielle en O2. C'est d'ailleurs ce qui se passe avec les mélanges gazeux pour les descentes à de grandes profondeurs (donc des gaz respirés à de très fortes pressions) : il y a en fraction très peu d'oxygène dedans, mais en pression partielle ça équivaut à ce qu'on respire naturellement (ni moins, pour ne pas en manquer, ni trop, car l'hyperoxie est dangereuse aussi...).
Inversement, 21% d'oxygène quand la pression est basse, c'est pas assez. C'est ce qui se passe en haute montagne ou en avion : la fraction inspirée d'oxygène est exactement la même, mais comme la pression atmosphérique globale est plus faible, ça représente une pression partielle d'O2 plus faible. Phénomène intéressant : la pression partielle en CO2 en altitude est tout aussi négligeable que celle en plaine, physiologiquement parlant. Résultat : l'élimination du CO2 se fait sans problème alors que l'apport en O2 fait défaut. Or le cerveau n'a pas de détecteur d'O2 (son manque produit des symptômes non spécifiques : vertige, confusion, perte de connaissance... quand il est déjà trop tard), c'est l'élévation du contenu en CO2 dans le sang qui provoque l'impression de suffocation et de "manque d'air" (et qui, en dernière analyse, provoque une envie irrépressible de respirer... qui empêche de mourir volontairement en arrêtant de respirer). Le résultat : dans ces conditions, on meurt d'anoxie sans même s'en rendre compte. C'est un phénomène redoutable qui est à l'origine de tous les décès dans les espaces pauvres en oxygène (hangar en atmosphère inerte, silo, altitude, avion dépressurisé de manière insidieuse, etc.), et des décès des apnéistes.
On peut très bien imaginer vivre sur Mars avec une pression atmosphérique deux fois plus faible, mais à ce moment là il faudrait 40% d'oxygène dans l'air.
Après le gros problème des pressions basses, c'est l'évaporation de l'eau dans les alvéoles pulmonaires. Ca détériore leur fonctionnement.
Merci beaucoup pour toutes vos réponses !
