On a vu des oies migratrices jusqu’à des altitudes de 8.000 mètres. Pour les hommes il ne faut pas y compter. On sait que l’homme ne peut pas vivre avec une pression partielle en oxygène inférieure à une certaine valeur et qu’il n’y a rien à faire pour changer ça. Quant à Bombard, est-ce qu’il avait vraiment besoin de risquer sa vie pour faire ses expériences ?
Dans les deux cas ce sont des initiatives privées qu’elles aient des motivations sportives ou scientifiques. Il y a aussi celle de faire quelque chose que personne d’autre n’a fait auparavant.
Pour Mars ce serait une mission financée par un ou plusieurs États et ça se compterait en milliers de milliards d’euros et donc la question de l’opportunité se pose en termes assez différents.
Dans la compétition homme Vs. robot, que ce soit sur le terrain des compétences, des performances, de l’endurance, du cout, etc., j’ai bien peur que le gagnant soit toujours le même et avec un avantage de plus en plus écrasant.
Même les militaires préfèrent les robots : en Libye on envoie deux drones pour faire le boulots que des centaines d’appareils pilotés ne peuvent pas faire.Pour l’exploration sous-marine cela fait des décennies qu’on a abandonné les systèmes avec des humains.
Pour revenir à la question initiale, le seul frein à la conquête de Mars par l’homme est le rapport bénéfices/couts qui va en s’amenuisant constamment par rapport à celui des missions robotisées. L’avenir de l’homme dans l’espace me parait sévèrement compromis.
ND
-----