Un article intéressant sur un projet de réforme de la recherche :
http://www.lefigaro.fr/sciences/20030512.FIG0183.html
Quelques passages choisis :
Ce groupe de réflexion propose une remise à plat des modes de financement de la recherche publique et des statuts de ses personnels.
Il recommande au gouvernement de promettre rien moins qu'un «doublement en cinq ans du financement de la recherche publique, parallèlement à l'adoption de la réforme».
Celle-ci prévoit la création de «sept à dix fondations nationales de recherche (FNR)» consacrées chacune à un domaine prioritaire dont la liste et les intitulés précis restent à définir.
Jouissant d'une «large autonomie de gestion et de décision», avec à leur tête, un directeur-général nommé en Conseil des ministres pour cinq ans, assisté d'un conseil scientifique international, les fondations se verraient confier tout ou partie (dans une proportion qui reste à définir) de la dotation que l'Etat verse aux EPST (1), comme le CNRS, l'Inserm (recherche médicale) ou l'Inra (recherche agronomique), et aux laboratoires universitaires pour financer leurs projets de recherche.
Dotées de ressources importantes, les FNR auraient pour principale mission de financer des projets de recherche fondamentale et appliquée, sélectionnés par appel d'offres sur le seul critère de l'«excellence», et d'en assurer la valorisation ultérieure (brevets, licences).
Le second volet de la réforme suggère en effet une refonte complète des statuts des personnels avec l'instauration de trois échelons communs aux EPST et aux universités : chercheur sur CDD de 2, 3 ou 5 ans, professeur assistant (entre 30 et 40 ans) et professeur (à partir de 40 ans).
L'appartenance à la fonction publique serait maintenue mais l'âge de la titularisation, qui est de 31 ans maximum aujourd'hui dans les EPST, pourrait intervenir une dizaine d'années plus tard (notamment dans certains domaines comme les sciences de la vie) avec l'obtention du grade de professeur, voire de professeur-assistant.
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