Et est-ce que les recherches dans cette voie ont déjà bien débutée ou est-ce qu'on en est encore aux simples conjectures ?
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Et est-ce que les recherches dans cette voie ont déjà bien débutée ou est-ce qu'on en est encore aux simples conjectures ?
Certaines sont à l'état de théories. D'autres pourraient passer à l'état de prototype dans de brefs délais (les différents éléments n'ont pas encore été testés ensembles mais ils s'agit de solutions qui existent dans des labos de recherche).Envoyé par RaphEt est-ce que les recherches dans cette voie ont déjà bien débutée ou est-ce qu'on en est encore aux simples conjectures ?
Pour ce qui concerne le "brûlage" des déchets, l'un des meilleurs outils serait un surgénérateur dont ont modifié la plage de fonctionnement. Le Japon est en train d'en construire 1 ou 2. Il y avait bien un pays qui en possédait un prêt à être utilisé, mais ils l'ont démantelé, je crois qu'il s'appelait SuperPhénix.....
Ouais... De même Greenpeace a dénoncer le choix européen pour l'ITER, alors que la fusion nucléaire est censé produire très peu de déchets. Tout simplement, développer l'ITER, c'est développer le nucléaire...Envoyé par NarduccioCette solution est vivement combattue par beaucoups d'autres car le problème des déchets est le meilleur angle d'attaque qu'ils ont trouvé contre le nucléaire.
Science & Vie a sorti un hors-série trimestriel sur l'avenir du nucléaire. Les personnes qui ont participé à ce fil devrait y trouver les réponses à plusieurs de leurs interrogations.
Salut a tous
Ne serait-ilpas possible pour les nouvelles cetrale énergétiques d'utilisé de la matière et de l'anti-matière?
Comme vous le savez, le pétrole, en tend qu'énergie fossile, n'est pas innépuisable et le nucléaire laisse des déchets de moyent et longues périodes car la fission et la fusion idem pour le explosion ne peut pasgénéré des désintégration totales.
La matière et l-anti-matière eux génère une désintégration totale en générant bien plus d'énergie que le nucléaire et de plus non poluant du faite de la désintégration totale.
Les scientifiques actuel parviennent a faire de petite quantité d'anti-matière.
J'invite tous les psysiciens qu'ils soient quantiqueq ou non de ce penchés sur cette possibilitée qui selon moi est a meilleur option pour l'avenir, même si les militaires risques de vouloirs utilisées cette technique pour faires des salopries de bombes.
Cordialement
Cela sera possible lorsque:Envoyé par wolkyNe serait-il pas possible pour les nouvelles centrales énergétiques d'utilisé de la matière et de l'anti-matière?
1°) l'on saura produire régulièrement plus que quelques milliers d'atomes d'anti-matière à la fois.
2°) le cout de production de cette antimatière ne rendra pas l'énergie produite hors de prix.
3°) lorsque l'on saura confiner de manière sure cet antimatière. J'ose pas imaginer les conséquences d'une fuite d'antimatière, au mieux plus de centrale, au pire....
Les plus optimistes pensent qu'il faudra environ 50 à 100 années de recherche pour y arriver. Les plus pessimistes pensent "jamais".
NB pour mémoire: dans les années 1950, l'on pensait qu'à l'horizon 1980, l'on aurait le 1er proto de centrale à fusion. Maintenant, on estime réaliste un 1°) proto vers 2050 à 2080.
Bien entendu, on peut essayer de "sauter" la fusion et de "voguer" de suite vers l'antimatière sachant que certains des problèmes technologiques sont similaires dans ces 2 filières même si ils sont plus ardus pour l'antimatière.
Salut Damon
Je sait quel son les danger de l'anti-matière.
Tu dit que la fusion nucléaire est alternative acceptable en attendant, cela est peut-être possible mais comme dans le cas de la fission nucléaire, il y aura des déchets.
Cordialement
bonjour
Je doute que dans notre vie nous voyons la réalisation d'un "réacteur d'antimatière", surtout qu'il me semble que se serai plus un stockage d'énergie qu'un générateur d'énergie. De plus je ne suis pas sur de voir le fonctionnement d'un réacteur de fission, on parle de ce réacteur depuis 50 ans et il la réalisation ce fait toujours attendre.
- - - " Tu dit que la fusion nucléaire est alternative acceptable en attendant, cela est peut-être possible mais comme dans le cas de la fission nucléaire, il y aura des déchets. "- - -
Oui mais seule la centrale elle-même sera un déchet, qui plus est gérable à echelle humaine (dechet radioactif d'une d'urée de vie d'un siècle à peu près)
certaines parties, les moins exposées, seront donc clean en moins de cinquante an...en gros c'est gérable à echelle humaine
ça n'a donc rien à voir avec la fission
Salut a tous
Mes connaissance en physique, même si elles son lacunaire, me disent que durant la fusion de la matière fissible, probablement un mélange d'uranium et de plutonium, ses 2 élémemnt continuent leurs désintégration naturelle, cela émmetera des radiations.
Quel serait se niveau de radiation?
Je vous remerci d'avance pour l'info.
Cordialement
" durant la fusion de la matière fissible, probablement un mélange d'uranium et de plutonium, "
oulah pas le plutonium malheureux !
Non précisément, il s'agit de Deutérium, élément extrêmement léger, qui après fusion, ne laissera aucun élément radioactif.
c'est le coeur (le Tore) de la centrale elle-meme, ainsi que probalement l'équivalent d'un circuit primaire de refroidissement, pièces fortement soumises aux radiations émises par la fusion...qui seront devenues redioatives avec le temps. mais une radioacttivité superficielle et peu durable.
Probablement qu'un sarcophage posé sur le coeur pendant une cinquantaine d'années constituera leur décontamination
Salut
Je connait le deuterium, c'est un isotope de l'hydrogène (atome d'hydrogège dont ont a ajouté un neutron).
Qu'est ce qui induira la fosion? un laser ou un arc électique?
Cordialement
Plutôt Un plasma Hyper-chaud
éloigné des parois par un puissant champ magnétique.
La température à atteindre est tellement énorme que l'amorçage puis le maintient de la fusion est très rare
Je crois que le record est détenu en France par Tore supra (4 minutes quand même je crois) mais c'est des vieux souvenirs dont je ne suis pas sûr
C'est pourquoi d'ailleurs les centrales à fusion sont si sûres "intrinsèquement"
parceque dès que ça "refroidit" à peine tout s'arrète instantanément
Re salut
Doit je comprendre que l'élévationt de la température ce fait par copmréssion?
J'ai quelques connaissances de la physique du plasma(atomes totalement déstructurés et n'ayant plus de lien entres les proton, les neutrons et les électrons).
Peut tu confirmé mon hypotèse SVP.
Cordialement
Slu
Nan, le chauffage du plasma se fait en y injectant du courant,
ça chauffe par effet Joule
Salut
S'est donc bien un arc électrique qui chauffe le deuterium, d'après toi quel serait le andement d'une tel centrale?
Cordialement
Voilà comment le JET chauffe son plasma:Envoyé par wolkyS'est donc bien un arc électrique qui chauffe le deuterium
Certains au long de ce fil ou au cours d'autres on laissé entendre qu'EDF fait tout pour promouvoir ces centrales nuclèaire et essaye d'empècher le dévelloppement de sources d'énergies alternatives Je tient a rappeller qu'EDF achète directement à perte l'énergie provenant des éoliennes et des petites installations hydrauliques, à peu près a 10X le cout du marché. Dans les autres pays, c'est l'état ou les collectivités locales qui subventionnent ces achats Cela pose d'ailleurs un petit problème pour une privatisation complète car aucun energétitien indépendant n'accepterait sans contrepartie une telle charge.Envoyé par citationComme tout conducteur électrique, le plasma est directement chauffé par l'effet Joule du courant qui le traverse. Deux méthodes de chauffage auxiliaires complètent cette action : l'injection à grande vitesse d'atomes neutres de deutérium et l'absorption par le plasma d'ondes hautes fréquences (25 à 55 MHz). La puissance de chauffage totale installée sur le JET est de 40 MW (40 megawatts)
Science & Vie N°891, Décembre 91, page 26
EDF a toujours fait ou financé des recherches pour dévelloper d'autres sources d'énergies. Cela lui est imposé par son statut qui lui impose d'oeuvrer pour permettre aux français d'accéder à moindre frais à l'électricité. Dans les années 80, elle a construit et financé sur ces fonds propres une centrale solaire. Aujourd'hui, elle améliore les cellules photovoltaïque, voir article sur Futura ce qui devrait ravir beaucoups de ces détracteurs.
citation: Aujourd'hui, elle améliore les cellules photovoltaïque, voir article sur Futura ce qui devrait ravir beaucoups de ces détracteurs.
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ce n'aurai pas été annoncé ici j'aurais cru à un canulard .je suis ravi bien sûr, vu le resultat realisé en 3 ans(et non 50) et avec la portion congrue . j'espere que d'autres projets de ce type sont en court.
C'est justement parce que EDF est obligé de racheter à perte l'énergie d'origine renouvelable qu'elle fait tout pour freiner celles-ci (sauf pour les sites isolés, car là, c'est rentable pour elle de ne pas tirer des kilomètres de fils pour quelques maisons).Certains au long de ce fil ou au cours d'autres on laissé entendre qu'EDF fait tout pour promouvoir ces centrales nuclèaire et essaye d'empècher le dévelloppement de sources d'énergies alternatives Je tient a rappeller qu'EDF achète directement à perte l'énergie provenant des éoliennes et des petites installations hydrauliques, à peu près a 10X le cout du marché.
Je trouve normal que EDF fait tout pour empécher le développement des énergies renouvelables, sinon ca serait très anti-économique. Il faut supprimer l'obligation d'achat, si on veut que les énergies renouveables se développent plus... tant pis si le client "forcé" disparait.Envoyé par CécileC'est justement parce que EDF est obligé de racheter à perte l'énergie d'origine renouvelable qu'elle fait tout pour freiner celles-ci (sauf pour les sites isolés, car là, c'est rentable pour elle de ne pas tirer des kilomètres de fils pour quelques maisons).
Que l'on aide les secteurs émergents est une bonne chose, mais cela doit se faire par des subventions légales et non par une obligation d'achat. La comission européenne reproche à EDF de bénéficier d'une garantis de l'état français pour ces prêts. Elle prétend qu'il s'agit d'une concurrence déloyale vis à vis des autres énergéticiens. Seuls problèmes, c'est qu'EDF est le seul énergéticiens qui sur le territoire français est astreint à racheter de l'électricité à des tarifs très loin des prix du marché. EDF est le seul énergéticien en France qui continuer de fournir les clients insolvables (après avoir fait les démarches chez l'assistante sociale).
Sauf erreur de ma part, EDF rachète l'électricité sous obligation d'achat à environ 0,30 € le kWh. Depuis 3 ans, le prix de l'électricité sur le marché de gros est d'environ 0,025 € le kWh. EDF (ainsi que l'usager) perd donc en moyenne 0,275 € par kWh d'énergie renouvelable, cela devrait être pris en charge par l'état et la collectivité. Il n'est normalement pas du ressort d'une entreprise de faire vivre des concurrents potentiels. Le tarif de l'obligation d'achat est tellement interressant qu'il freine toute amélioration des éoliennes française (pourquoi augmenter la productivité lorsque de toute façons c'est rentable?). La construction et la mise en service de nombreuses éoliennes sont bloqués par des recours devant la justice d'associations de riverains opposés aux nuisances réelles ou supposées de ces installation (ces associations utilisent la méthode de guérilla administrative habituellement utilisée par les écolos).
NB: le prix instantané sur le marché de gros a atteint 2€ par kWh en aoüt 2000 à la bourse d'Amsterdam. Et le prix (toujours sur le marché de gros) du kWh nucléaire est d'environ 0,01 € par kWh.
j'ai pas bien compris les chiffres,ci-dessus mais c'est pas grave.
citation:
La construction et la mise en service de nombreuses éoliennes sont bloqués par des recours devant la justice d'associations de riverains opposés aux nuisances réelles ou supposées de ces installation
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merci de faire la difference
ici en suisse les magazins coop ont instorés la vente de courant "naturel" et le surcout n'est pas si enorme que çà, pas 10fois plus!!! (+27.5%)! et je vois mal la coop vendre à perte ,en plus coop reinvesti une partie. voir les prix ci dessous:
http://www.coop.ch/oekostrom/beispiele-fr.htm
en surfant sur le site de l'edf je n'est pas trouvé les prix de production ni de vente(c'est çà la transparence?) le seul truc que j'ai vu est que l'edf s'engage pour le particulier a acheter le courant photovoltaïque au prix qu'elle vend.
si la difference avec le nucléaire est SI enorme ,le benefice doit l'être aussi non? les 16 % non nucléaire arriverait-il a manger tous les benefices??
On est bien d'accord.Que l'on aide les secteurs émergents est une bonne chose, mais cela doit se faire par des subventions légales et non par une obligation d'achat
pour le photovoltaïque, c'est 0,15 euros, sauf en Corse et dans les Dom-tom où c'est 0,30 euros. Ce n'est pas du tout attractif. En Allemagne, c'est 0,50 euros.Sauf erreur de ma part, EDF rachète l'électricité sous obligation d'achat à environ 0,30 € le kWh.
Pour l'éolien, il me semble que c'est plus compliqué, car ça dépend du vent moyen et de la puissance prévue.
Les prix que j'ai cité sont les prix sur le marché "Spot", c'est le marché libre de gros, sur lequels peuvent se fournir les grandes sociètés de distribution et les grands clients éligibles. A charge pour elles de payer ensuite aux réseaux traversés le prix du transport.
Si l'on prend par exemple l'italie, le jour ou elle a eu son black-out, elle se fournissait sur ce marché pour environ 6000 mW. L'électricité était à ce moment là essentiellement fourni par des centrales nucléaire et de l'hydraulique au fil de l'eau et devait donc être inférieure à 2 centimes €, les centrales italiennes qui fournissent de l'électricité plus chères étaient donc à l'arrêt. Elles auraient dues être en "réserve tournante", c'est à dire au minimum technique (environ à 10% de charge) et prêtes à débiter, elles ne l'étaient pas et l'italie à connu 25h de black-out.
Si l'on achetait aux petits producteurs, l'électricité au prix du marché (non pas au prix ou on vend l'électricité aux clients) ils devraient en moyenne recevoir 2,5 centimes € du kW et non pas 0,15 ou 0,30 €. Le reste, c'est EDF qui le paye.
Cette expérience a déjà été faite en Allemagne (j'ai connaissance du Bade-Wurtenberg, je ne sais pas si d'autres landers on aussi éssayé). Elle a été abandonné car même dans une région ou plus de 15% de la population vote écologique, il n'y a pas eu 15% de clients prêts a acheter un peu plus cher de l'électricité garantie "non-nucléaire", il n'y en a pas eu 5%, si ce que l'on m'as rapporté est exact. C'est d'ailleurs aussi bien pour l'effet de serre, car il se serait agi principalement d'électricité issue de la combustion de combustibles fossiles.Envoyé par dteuzici en suisse les magazins coop ont instaurés la vente de courant "naturel" et le surcout n'est pas si enorme que çà
Aujourd'hui, on parle de libéraliser entiérement le marché de l'électricité pour 2007. Si l'Europe va au bout de sa logique, il ne devrait plus y avoir d'aides pour les producteurs indépendants (ni les autres d'ailleurs) à cette date.
Si il y avait eu beaucoup de petit producteur independant (eolien, solaire, ...) cela n'aurai pas contribué a diminuer le black-out?Envoyé par NarduccioElles auraient dues être en "réserve tournante", c'est à dire au minimum technique (environ à 10% de charge) et prêtes à débiter, elles ne l'étaient pas et l'italie à connu 25h de black-out.
En Suisse, si ma memoire est bonne, pour de l'electricité hydrolique, la "romande energie" est tenue de racheter le courant 0.16ct (suisse) le kW.Envoyé par NarduccioSi l'on achetait aux petits producteurs, l'électricité au prix du marché (non pas au prix ou on vend l'électricité aux clients) ils devraient en moyenne recevoir 2,5 centimes € du kW et non pas 0,15 ou 0,30 €. Le reste, c'est EDF qui le paye.
elle est vendu 0.22ct. il y a encore un peu de benefice
Mdr, ca n'as rien a voir comme comparaisson. Ils ne sont pas bete les ecolo. payé pour une energie de type "combustion de combustibles fossiles". ca va contre leur logique.Envoyé par NarduccioCette expérience a déjà été faite en Allemagne (j'ai connaissance du Bade-Wurtenberg, je ne sais pas si d'autres landers on aussi éssayé). Elle a été abandonné car même dans une région ou plus de 15% de la population vote écologique, il n'y a pas eu 15% de clients prêts a acheter un peu plus cher de l'électricité garantie "non-nucléaire", il n'y en a pas eu 5%, si ce que l'on m'as rapporté est exact. C'est d'ailleurs aussi bien pour l'effet de serre, car il se serait agi principalement d'électricité issue de la combustion de combustibles fossiles.
L'electricité de la coop est etierement hydrolique. Ca c'est plus ecologique!
C'est pas gagné. C'est encore les gros prod qui vont s'en mettre plein la poche au detriment des petits consommateurs. Raison de plus pour donner tres vite un coup de main au particulier!Aujourd'hui, on parle de libéraliser entiérement le marché de l'électricité pour 2007. Si l'Europe va au bout de sa logique, il ne devrait plus y avoir d'aides pour les producteurs indépendants (ni les autres d'ailleurs) à cette date.
PS: profiter de d'aller sur http://forums.futura-sciences.com/viewtopic.php?t=5309 pour avoir une idée des prix de l'elecrticité dans les differants pays.
Bonjour à tous,
Ce que les défenseurs du nucléaire oublient fréquemment, c'est que l'énergie est un problème qui déborde largement des frontières, entre autre à cause de celui des gaz à effets de serre.
Que l'électricité nucléaire représente à peine 10% de la production mondiale et qu'à ce rythme, globalement faible) dans 50 ans il n'y aura plus de combustible.
(Je vous laisse faire le calcul des réserves en carburant si la production mondiale passait à 80% comme en France)
Continuer à utiliser le nucléaire équivaut donc bel et bien à partir pour un long trajet (en zone désertique) en roulant sur la réserve, c'est la panne de carburant garantie.
En ce qui concerne la fusion, elle ne constitue qu'un vague espoir et la solution ne viendra pas avec ITER (beaucoup trop coûteux à mon sens) mais après encore de nombreux autres essais de ce type, autrement dit après encore quelques dizaines de milliards d'Euro d'investissement, je pense donc qu'à moyen terme (20-80 ans) c'est uniquement dans le renouvelable que ce trouve la solution, sans compter que la fusion, c'est encore centraliser un peu plus la production, donc augmenter le gaspillage (effet Joule) et ce type de réacteur n'aurait sa place que pour fournir de très grandes villes, villes qui ne constituent pas la majorité de la population, sans parler du renouveau de l'attrait des zones rurales comme lieu d'habitation.
Damon
Un EeePc ça change la vie !
Bonjour
Le réacteur de type EPR n'apportera guère d'avantages par rapport aux réacteursde type PWR actuels puisque celui ci ne produira que 10 % d'énergie supplémentaire.
En revanche, sa durée de vie sera plus longue et portée à 60 ans contre 40.
Quant aux impératifs de rentabilé optimale, il devra se construire au minimum, à une échelle de 10 unités (base 10) pour fournir de l'électricité au prix constaté de nos jours p/kilowatt.
Autre problème, il sera "moxé". Donc le "combustible" nucléaire sera plus radioactif que dans les réacteurs de dernière génération.
Pourquoi dans ces conditions, ne pas promouvoir en base 1 (donc au stade expérimental sur une durée de 30 ans pour obtenir une technologie exploitable fiable au stade industriel), un super réacteur de type ITER, à fusion de noyeux légers d'hydrogène (2H), dégagant pour un seul réacteur une quantité d'énergie beaucoup plus importante, tout en conservant pednant ce temps, les caratéristiques du parc actuel ?
L'économie réalisée au détriment du projet EPR, servirait à financer et à même à accélérer le projet futuriste ITER, quant à lui, nettement plus performant et moins polluant, compte tenu que ce dernier ne dégage pas de gaz à effet de serre par exemple ?
Toutefois, tous les avantages engendrent leur contrepartie d'inconvénients. Il y aura un risque de catastrophe sismique sur le site abritant le projet ITER en question, selon les physiciens, ingénieurs et autres spécialistes de l'industrie du nucléaire.
Cependant, l'hydrogène existe en quantité infinie dans l'univers et c'est donc, par définition une énergie renouvelable.
Quoi qu'il advienne, je pense qu'il sera difficile de sortir rapidement du nucléaire tel que le connaissons aujourd'hui notamment en France.
Cordialement. Pierre.
Envoyé par CécilePeut-être, mais pas forcément maintenant.
L'EPR n'a pratiquement aucun avantage sur les réacteurs actuels, il produit pratiquement autant de déchets et possède les mêmes rendements.
Et le mélange économies + énergies renouvelables ne peut probablement pas remplacer tout notre parc nucléaire, mais peut remplacer les centrales les plus obsolètes qui fermeront les premières.
D'ici là, on aura peut-être progressé sur les réacteurs, notamment ceux dits de "génération IV", produisant moins de déchets.
Je ne dis pas qu'il faut arrêter le nucléaire. Je dis qu'il n'y a aucune urgence à prendre maintenant une décision qui nous engage pour 70 ans et plus, alors que d'autres solutions existent.
Bonsoir
AVENIR ET EQUATION :
1 m3 d'eau dans un réacteur de type ITER peut produire 34 grammes de deuterieum. Et 34 g de deuterium sont = à 300.000,00 litres d'hydrocarbure...
Cordialement. Pierre.
Envoyé par DamonBonjour à tous,
Ce que les défenseurs du nucléaire oublient fréquemment, c'est que l'énergie est un problème qui déborde largement des frontières, entre autre à cause de celui des gaz à effets de serre.
Que l'électricité nucléaire représente à peine 10% de la production mondiale et qu'à ce rythme, globalement faible) dans 50 ans il n'y aura plus de combustible.
(Je vous laisse faire le calcul des réserves en carburant si la production mondiale passait à 80% comme en France)
Continuer à utiliser le nucléaire équivaut donc bel et bien à partir pour un long trajet (en zone désertique) en roulant sur la réserve, c'est la panne de carburant garantie.
En ce qui concerne la fusion, elle ne constitue qu'un vague espoir et la solution ne viendra pas avec ITER (beaucoup trop coûteux à mon sens) mais après encore de nombreux autres essais de ce type, autrement dit après encore quelques dizaines de milliards d'Euro d'investissement, je pense donc qu'à moyen terme (20-80 ans) c'est uniquement dans le renouvelable que ce trouve la solution, sans compter que la fusion, c'est encore centraliser un peu plus la production, donc augmenter le gaspillage (effet Joule) et ce type de réacteur n'aurait sa place que pour fournir de très grandes villes, villes qui ne constituent pas la majorité de la population, sans parler du renouveau de l'attrait des zones rurales comme lieu d'habitation.
Damon
Bonsoir,
Avec quelles garanties concernant la fourniture d'électricité pour le consommateur.1 m3 d'eau dans un réacteur de type ITER peut produire 34 grammes de deuterieum. Et 34 g de deuterium sont = à 300.000,00 litres d'hydrocarbure...
En 30 ans on est passé de 4 secondes de fusion contrôlée à 4 minutes, personnellement ça ne me dit rien de me brancher sur une centrale qui fonctionne 4 minutes toutes les quelques semaines.
Et c'est maintenant que nous avons besoins d'électricité, en ce moment même (alors que je rédige ce message sur un ordinateur en consommant).
Pas dans un délais tout à fait imprévisible d'une fusion nucléaire contrôlée en permettant l'exploitation.
Damon
Un EeePc ça change la vie !
Bonjour
Voici, par le biais d'une déclaration d'un responsable français du projet de la fusion contrôlée, (déclaration enregistrée sous la forme d'un article), quelques éléments de réponse à cette question cruciale qu'est la garantie de fournir de l'électricité aux consommateurs. Où l'on s'aperçoit qu'il n'est pas exclue qu'un réacteur de type ITER (actuellement à un stade expérimental), puisse fonctionner dans quelques dizaines d'années, de façon continue. Car dans ce domaine , la recherche concernant le projet de fusion sur terre ne cesse de progresser grâce aux chercheurs du monde entier.
Cordialement et bonne lecture.
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Par Michel Chatelier, adjoint au chef du département de recherche
de fusion contrôlée (CEA-Cadarache).
Sources de l'article : Cité des Sciences et de l'Industrie.
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Comment peut-on être sûr que nous sommes capables de faire fonctionner un réacteur à fusion sur Terre ?
“Aujourd’hui même, on ne peut pas affirmer qu’on en est sûr. On n’en est pas sûr. Pourquoi ? Et bien parce que la fusion met en jeu un certain nombre de mécanismes scientifiques, de physique, et exige le développement d’un certain nombre de technologies qui n’ont pas, aujourd’hui, encore abouti.
C’est donc l’objet d’une recherche. D’une recherche à deux facettes, une facette scientifique et une facette technologique. Puis viendra, si ces deux étapes sont franchies, l’insertion dans le panorama énergétique, c’est-à-dire la réalisation de réacteurs.
La question scientifique était : depuis un certain nombre d’années, est-on capable de construire un piège magnétique qui permette d’atteindre les températures nécessaires à la fusion ?
La réponse a été apportée en mettant ensemble toutes les données de nombreuses machines qui ont été construites dans le monde entier, de tailles différentes, de formes différentes, de paramètres différents. Et, à faire une étude à la fois statistique et théorique de ces données, pour les placer sur ce que l’on appelle une loi d’échelle.
Cette loi d’échelle permet de dire quelles doivent être les caractéristiques d’un appareil pour que l’on puisse passer d’une machine produisant peu de puissance comme nous savons les faire aujourd’hui, à une machine produisant beaucoup de puissance. Et nous aboutissons à un dessin de machine : ITER.
La réponse, c’est : si vous construisez suffisamment grand, alors très probablement vous pouvez obtenir les bonnes températures pour faire des réactions de fusion en quantité suffisante pour que la puissance dégagée par les réactions de fusion compense très largement la puissance que vous consommez pour chauffer le plasma. C’est le premier défi. Et ce défi ou cette question devra être démontré dans ITER d’ici une quinzaine d’années, typiquement. […]
Le deuxième défi, c’est si vous êtes capable de faire de la puissance de fusion, il faut être capable de développer les technologies qui permettront de le faire sur des durées très longues, voire continûment.
Donc des champs magnétiques à l’aide de supra-conducteurs. Et puis un extracteur de la puissance, c’est-à-dire une structure solide que l’on mettra à la surface du plasma, qui permettra de collecter, par un jeu de circulation d’eau dans cette paroi, de collecter tous les mégawatts qui seront émis par fusion par le plasma.
Ce sont des technologies difficiles à mettre en œuvre mais qui progressent considérablement depuis plusieurs dizaines d’années, encore aujourd’hui, et probablement encore demain, c’est le sens même de la recherche. Ce sont deux technologies que j’ai citées mais il y en a d’autres. […]
Toutes ces composantes de technologie sont bien connues, elles existent. Il y a même un certain nombre de calculs et de démonstrations qui en prouvent la possibilité. Mais à nouveau comme dans le cas d’ITER, il faudra en démontrer la réalité sur un dispositif en vraie grandeur.“
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Envoyé par DamonBonsoir,
Avec quelles garanties concernant la fourniture d'électricité pour le consommateur.1 m3 d'eau dans un réacteur de type ITER peut produire 34 grammes de deuterium. Et 34 g de deuterium sont = à 300.000,00 litres d'hydrocarbure...
En 30 ans on est passé de 4 secondes de fusion contrôlée à 4 minutes, personnellement ça ne me dit rien de me brancher sur une centrale qui fonctionne 4 minutes toutes les quelques semaines.
Et c'est maintenant que nous avons besoins d'électricité, en ce moment même (alors que je rédige ce message sur un ordinateur en consommant).
Pas dans un délais tout à fait imprévisible d'une fusion nucléaire contrôlée en permettant l'exploitation.
Damon