ce que je veux dire, un sarcophage en plus est inutile, il est préférable d'investir dans une enceinte, déja en place en cas d'accident
Dans l'EPR il y a également des recombineurs passif d’hydrogène à demeure dans l'enceinte.Bonjour.
L'EPR semble prendre en compte la migration du corium vers le bas dans le confinement, mais dans l'affaire en cours, les dégâts viennent des explosions d'hydrogène, de la moindre tenue en température des passages divers entre la cuve du réacteur et le reste de la centrale (câble, mécanisme de contrôle, tubes, vannes).
Le corium c'est peut être le truc ultime, mais on voit bien que c'est bien avant sa migration que l'enceinte est percée.
@+
Mais l'enceinte ou les enceintes, les recombineurs, la collecte et le refroidissement du corium, ne sont que des palliatifs à une situation d’échec. Mais pour un industriel il est et reste impératif de préserver l'outil, par des lignes successives de défende en profondeur quitte à l'y contraindre par les textes.
L'industriel applique une réglementation et c'est là que nous devons agir.
Comme je le dit très (trop) souvent il faut une opposition forte et éclairé, donc financée, qui impose l'évolution de la réglementation.
Fukushima nous montre les limites de la notion de ''critère de défaillance unique'' mise à mal par la nature il faut imposer la prise en compte des défaillances multiples ce qui n'est pas le cas actuellement.
il y a un problème thermodynamique simple : même arrêtée , une centrale continue à émettre des mégawatts (ce qui n'existe pas avec n'importe quel autre système qui peuvent subir des accidents, mais s'arrêtent totalement après), juste par la radioactivité rémanente. C'est de la physique fondamentale et on n'y pourra jamais rien.
Donc, il faut évacuer ces mégawatts vers l'exterieur dans un milieu suffisamment grand pour que la hausse de température soit gérable, et ne conduise pas à la fusion du coeur - ce qui n'est pas le cas avec la convection naturelle, là encore c'est de la physique incontournable.
Et il faut autant que possible éviter d'évacuer en même temps les radionuclides et polluer l'environnement. Donc il faut un système d'évacuation de la chaleur qui ne fasse pas fuir la matière - bref un circuit fermé avec échangeur de chaleur. Vous pourrez retourner le problème dans tous les sens, vous n'y échapperez pas. Et ça demande une circulation forcée dans tous les cas.
Il faut donc un système de circulation fermée dont la redondance soit telle qu'il ait une fiabilité quasi-absolue, quelles que soient les circonstances. Est ce que ça existe ? manifestement, on l'a pas encore trouvé.
Mais ici on s'est contenté d'un risque décennal et l'accident était certain.
Combien de Tsunamis d'ampleur similaire susceptibles de noyer une centrale en bord de mer ont eu lieu au 20 ème siècle sur le pacifique ?
Étant encore pas trop vieux né en 1963 j'en ai déjà 3 en 40 depuis le premier que je me souvienne ou j'avais acheté le coffret Bangladesh.
Combien de centrales nucléaires sont installées sur les bords du pacifique ?
Bon d'accord on a eu du bol que le Bangladesh et l' Indonésie n'ait pas de centrales, mais les probas sont là le risque n'était pas centennal mais bien décennal.
Et avec trois réacteurs même si ce n'est pas le loto complet c'est déjà quine.
Une Turbine à gaz ou des diesiels sur camions pouvant être acheminés par la route en quelques heures et prévus pour un raccordement à la centrale sans avoir à faire du bricolage auraient-ils suffit sinon à sauver l'outil du moins à empêcher les rejets et la catastrophe.
Si oui, quel surcoût cela représente t-il dans le prix de la construction et de démantélement de la centrale ?
Moins de 1% certainement !
Négliger un risque décénnnal pour moins de 1% de surcoût, y a pas à dire le nucléaire c'est vraiment définitivement pas pour le privé, mais bien pour un monopole d'état.
Bonjour.
En 1970 (et 1991), ce n'est pas un tsunami qui a frappé le Pakistan oriental (Bangladesh), c'est une marée de tempête concomitante à un cyclone.depuis le premier que je me souvienne ou j'avais acheté le coffret Bangladesh.
Le risque n'a pas été négligé, il a été sous estimé et il continu de surprendre par sa taille, 500km2 inondés (dont 100km2 d'agglomération), dernière mesure, 29,6 m dans une baie au nord.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonsoir,
Bien que d'accord je ne pense pas que cela soit suffisant, il faut aussi que le personnel soit vraiment formé et concerné, or l'habitude, la routine, les procédures qui prévoient tout sauf l'imprévisible, font que quelquefois la catastrophe arrive aussi.Négliger un risque décennal pour moins de 1% de surcoût, y a pas à dire le nucléaire c'est vraiment définitivement pas pour le privé, mais bien pour un monopole d'état.
Le problème du nucléaire (mais ce n'est pas le seul domaine) c'est de maintenir des équipes au "top" pendant plusieurs décennies.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Un tsunami similaire avant eu lieu il y a un siècle environ au même endroit.Bonjour.
En 1970 (et 1991), ce n'est pas un tsunami qui a frappé le Pakistan oriental (Bangladesh), c'est une marée de tempête concomitante à un cyclone.
Le risque n'a pas été négligé, il a été sous estimé et il continu de surprendre par sa taille, 500km2 inondés (dont 100km2 d'agglomération), dernière mesure, 29,6 m dans une baie au nord.
@+
En considérant que le risque soit centennal, à mon avis il est quelque part entre décénnal et centennal, et en estimant la durée de vie d'une centrale nucléaire à 5O ans on tolère le risque d'une catastrophe majeure à 1/2.
D'ou tout l'intérêt de faire des audits réguliers par des organismes totalement indépendants comme la CRIIRAD ou d'autres financés par par une taxe 1% à la charge du producteur nucléaire qui la reportera sur notre facture.Bonsoir,
Bien que d'accord je ne pense pas que cela soit suffisant, il faut aussi que le personnel soit vraiment formé et concerné, or l'habitude, la routine, les procédures qui prévoient tout sauf l'imprévisible, font que quelquefois la catastrophe arrive aussi.
Le problème du nucléaire (mais ce n'est pas le seul domaine) c'est de maintenir des équipes au "top" pendant plusieurs décennies.
JR
Je ne pense pas que l'on puisse répondre à cette question, en effet si les bâtiments ont bien résisté au séisme, on ne sait pas trop si toutes les installations intérieures ont parfaitement tenu.Une Turbine à gaz ou des diesiels sur camions pouvant être acheminés par la route en quelques heures et prévus pour un raccordement à la centrale sans avoir à faire du bricolage auraient-ils suffit sinon à sauver l'outil du moins à empêcher les rejets et la catastrophe.
Ce n'est pas parce que la carcasse du bâtiment est intègre que cela veut dire que tous les matériels qui sont à l'intérieur sont intègres.
Dans une centrale il n'y a pas que des murs en béton armé, il y a aussi une multitude de tuyaux et d'appareils en tout genre, important pour la sureté, et si le séisme est plus fort que prévu, on peut avoir un doute sur la tenue de tout çà.
Quand un accident grave arrive, et que l'on sait pourquoi il est arrivé, on peut imaginer une parade simple et efficace qui ne coute pas trop cher, mais le problème c'est qu'avant l'accident on n'a pas forcément une boule de cristal dans les mains et si on veut tout prévoir, ce n'est pas évident.
C'est bien pour cela que je pose la question. Il ne me semble avoir vu sur aucun forum la réponse à cette question.Je ne pense pas que l'on puisse répondre à cette question, en effet si les bâtiments ont bien résisté au séisme, on ne sait pas trop si toutes les installations intérieures ont parfaitement tenu.
Ce n'est pas parce que la carcasse du bâtiment est intègre que cela veut dire que tous les matériels qui sont à l'intérieur sont intègres.
Dans une centrale il n'y a pas que des murs en béton armé, il y a aussi une multitude de tuyaux et d'appareils en tout genre, important pour la sûreté, et si le séisme est plus fort que prévu, on peut avoir un doute sur la tenue de tout çà.
Quand un accident grave arrive, et que l'on sait pourquoi il est arrivé, on peut imaginer une parade simple et efficace qui ne coûte pas trop cher, mais le problème c'est qu'avant l'accident on n'a pas forcément une boule de cristal dans les mains et si on veut tout prévoir, ce n'est pas évident.
Qu'en était-il de l'intégrité physique de la centrale après le tremblement de terre et avant le tsunami ?
Dans les 2 cas la réponse a apporter au niveau sécurité n'est pas la même.
Il me semble qu'une autre centrale( Onagawa) située dans un rayon similaire de l'épicentre ait résisté au tremblement de terre n'ayant pas été victime du tsunami.
concernant la prévision du tsunami, l'hypothèse avait été émise par plusieurs géologues, sans pour autant remporter un consensus, les divergences de point de vue ont surtout eut lieux sur l'importance des séismes anciens.
il est certes facile de tirer les conséquences de ces hésitations après coup, mais le problème est de les prendre en compte avant, et peu de monde s'était prononcé la dessus.
il me semble pas que la criirad soit un modèle d'indépendanceEnvoyé par arbanais83D'ou tout l'intérêt de faire des audits réguliers par des organismes totalement indépendants comme la CRIIRAD
cela dit, j'y suis aussi favorable, il faut bien reconnaître que les opposants ont le don de mettre en relief les petits problèmes qui peuvent passer inaperçu en temps normal.
je pense que cela peut améliorer la sécurité.
Re
Le problème c'est que comme pour les médicaments les vrais experts ont souvent une double casquette, c'est le drame avec la technologie seuls ceux qui pratiquent tous les jours sont réellement compétents et ceux qui pratiquent sont donc ceux qui sont censés être contrôlés et ceux qui devraient pratiquer le contrôle.
C'est à mon avis un vrai casse tête.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Au moins ils ne sont pas susceptibles d'être taxés de connivence avec le lobby nucléaire et cela me va très bien pour ma sécurité.concernant la prévision du tsunami, l'hypothèse avait été émise par plusieurs géologues, sans pour autant remporter un consensus, les divergences de point de vue ont surtout eut lieux sur l'importance des séismes anciens.
il est certes facile de tirer les conséquences de ces hésitations après coup, mais le problème est de les prendre en compte avant, et peu de monde s'était prononcé la dessus.
il me semble pas que la criirad soit un modèle d'indépendance
cela dit, j'y suis aussi favorable, il faut bien reconnaître que les opposants ont le don de mettre en relief les petits problèmes qui peuvent passer inaperçu en temps normal.
je pense que cela peut améliorer la sécurité.
En plus ce sont les seuls compétents, ils ont été les seuls à prédire que le nuage de Tchernobyl ne s'arrêterait pas à nos frontière comme la pauvre Brigitte Simoneta une spécialiste météo s'évertuait à nous le faire croire.
A ce titre ils ont tiré leur légitimité à faire partie des audits indépendants de nos centrales.
Maintenant on peut peut-être trouver un juste milieu.
Et si contrôler 57 réacteurs nucléaires français ça n'occupe pas à plein temps un organisme de contrôle indépendant pour avoir le qualificatif de professionnalisme c'est à désespérer.
Non il n'ont rien prédit du tout sur le nuage de Tchernobyl pour la simple raison que la CRIIRAD a été créée après l'accident de la centrale Ukrainienne et le passage du nuage.En plus ce sont les seuls compétents, ils ont été les seuls à prédire que le nuage de Tchernobyl ne s'arrêterait pas à nos frontière
Bonsoir.
C'est un problème français, le jeu des chaises musicales entre les membres des promotions de nos "grandes écoles" y est pour beaucoup, il n'y a pas que les médicaments, il y a aussi les avions, l'autorité, LA compagnie aérienne et le bureau d'enquête, et c'est ausi valable pour tout un tas d'autres domaines.Le problème c'est que comme pour les médicaments les vrais experts ont souvent une double casquette, c'est le drame avec la technologie seuls ceux qui pratiquent tous les jours sont réellement compétents et ceux qui pratiquent sont donc ceux qui sont censés être contrôlés et ceux qui devraient pratiquer le contrôle.
C'est à mon avis un vrai casse tête.
J'ai fait parti "d'une commission indépendante" chargée de contrôle régalien, cela reste en partie de la littérature et tant que tout va bien tout le monde est content, sauf celui qui sait où sont les écarts importants, jugée "acceptables" par mieux payé que lui....
En partie vrai, mais "suffit" d'être curieux, "inimpressionnable" et pragmatique, et on trouve toujours le rat crevé dans un système.c'est le drame avec la technologie seuls ceux qui pratiquent tous les jours sont réellement compétents
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Exact mais si tu regardes qui l'a crée, c'est bien ceux qui démentaient la version officielle.
Je corrige sur la forme pas sur le fond même si le label a bien eu lieu après comme tu le dis.
Ces calculs de probabilité de risque me laissent rêveur. Si chaque centrale est exposée à un risque millénaire et qu'il y a 500 unités nucléaires dans le monde, ca doit en faire une qui saute tous les deux ans ????
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
C'est un peu lassant de voir ce zombie ressortir à intervalle régulier. Aucune autorité dans le domaine nucléaire n'a prédit que le nuage s'arrêterait aux frontières, au contraire, mais qu'importe la vérité devant une "belle" histoire justifiant ses parti-pris?
Cela me fait penser irrésistiblement à l'équation de Drake: on multiplie allègrement des probabilités sur lesquelles pèsent d'énormes incertitudes. Les conséquences ici étant plus gaves (quoiqu'un débarquement extraterrestre...), est-il imaginable que le coût de prévention du risque pèse beaucoup plus lourd dans la balance que la probabilité du risque?
Black swan, "fat tails", etc.
Bonne nuit
Dernière modification par Linn ; 02/04/2011 à 08h28. Motif: fusion de messages consécutifs du même auteur
A bon je dois avoir la mémoire très courte, ou bien la désinformation fonctionne toujours très bien.
Il ne faut pas gratter beaucoup pour retrouver les documents d'époque cautionné par de soit disant "grand professeur" et spécialiste météo.
Pour le problème principal, je n'arrive toujours pas à trouver un lien sur l'intégrité de la centrale entre le tremblement de terre et le tsunami, il me semble qu'il s'est passé une demi-heure au moins.
Cela a quand même du laisser le temps de faire un premier bilan des dégats.
faut pas oublier que, à la fin, on doit quand même équilibrer avantages et inconvénients. Pour conclure que le nucléaire n'est finalement pas intéressant, il n'y a pas besoin qu'il arrive forcément un accident majeur. Il suffit que la somme des efforts faits pour l'éviter, ou pour faire face à ses conséquences, annihile les avantages potentiels qu'on lui trouve.
Les soviétiques ont payé très cher Tchernobyl - c'est probablement un des facteurs significatifs ayant précipité la chute de l'Empire. La région de Fukushima sera certainement sinistrée -certes le tsunami l'aurait sinistrée de toutes façons mais il n'est pas exclus que l'accident nucléaire la rende invivable pour des décennies. En regard, quel gain a été obtenu ? Qu'est ce que les russes auraient perdu en ne construisant pas de centrales nucléaires et en se contentant de faire des centrales à gaz ?
Tiens je ne l'avais pas interprété comme cela.
Je pensais qu'il y avait un risque sur mille que la centrale soit affectée par un accident majeur pendant les 50 ans de sa durée de vie.
Donc sur 1000 réacteurs 1 connaitra un accident un majeur dans sa vie.
Depuis que l'on s'est lancé dans le nucléaire civil, 50 ans environ nous en sommes déjà à 5 réacteurs pour 3 accidents majeurs différents.
Ce n'est pas ce qui est écrit (calculé).Je pensais qu'il y avait un risque sur mille que la centrale soit affectée par un accident majeur pendant les 50 ans de sa durée de vie.
Donc sur 1000 réacteurs 1 connaitra un accident un majeur dans sa vie.
Depuis que l'on s'est lancé dans le nucléaire civil, 50 ans environ nous en sommes déjà à 5 réacteurs pour 3 accidents majeurs différents.
Le raisonnement se base sur un risque "millénaire", pas sur 50 ans ; il faut donc rapporter cette probabilité sur 1000 ans et pas sur 50.
Donc soit un événement "certain" tous les 1000 ans veut dire un risque sur 1000 tous les ans, par centrale exposée à ce risque.
Sur 50 ans, le risque "millénaire" donne un risque sur 20 de le subir pour chaque centrale exposée (donc 50 centrales (par ex, sur 40 centrales exposées à ce risque pendant 50 ans de leur vie, 2 seront détruites).
Ensuite, ce n'est qu'un calcul probabiliste ; sur 1000 centrales exposées à un risque millénaire (pour lesquelles elle ne sont pas protégées), on s'attend qu'elles soient toutes détruites au bout de 1000 ans. Il n'est pas calculé ici la répartition dans le temps : c.a.d. si elles sont toutes détruites la première ou la dernière année (au bout de 999 ans) ou si une centrale casse tous les ans.
Et d'ailleurs ils n'ont pas fini de payer.
A vot' bon cœur m'sieurs dames
Je suis également complètement l'avis de Gilles : les bénéfices du nucléaire compensent ils les inconvénients ?
Les chiffres donnés par l'Agence Internationale de l'Energie indiquent que le nucléaire couvrent environ 6 ou 7 % des besoins en énergie primaire au niveau de la planète. Je conteste ces chiffres car ils sont basés sur le fait qu'un kWh d'énergie électrique nucléaire remplace 3 kWh d'énergie primaire fossile du fait du rendement de conversion thermodynamique qui est considéré égale à 33 % par pure convention. 1 MWh nucléaire = 0.26 Tep
Il y a cependant 2 petites remarques à faire :
- ce rendement de conversion est en réalité plutôt proche de 60 % pour les centrales à gaz récentes et de 40 à 45 % pour des centrales charbon. Et il y également des usages comme le chauffage pour lequel le rendement de conversion est nettement plus élevé, sans parler de la cogénération qui n'est pas vraiment envisageable pour le nucléaire.
- pour les énergies renouvelables électrogènes comme l'hydroélectricité, l'éolien le PV etc... on n'applique pas cette règle de 1 MWh électrique = 3 MWh primaire fossile, 1 MWh = 0.086 Tep. 2 poids, 2 mesures
http://www.statistiques.developpemen..._cle28513f.pdf
Donc au final le nucléaire couvre plutôt entre 2.5 et 4 % des besoins en énergie, la fourchette est large car il faut savoir exactement ce que le nucléaire remplace pour le déterminer.
Maintenant est il possible d'envisager une augmentation significative de la production énergétique nucléaire au niveau mondial ? On multiplie le nombre de réacteurs par 5, par 10 ? comment fait on alors avec les ressources en uranium (ou en thorium) ?
Il y a la surgénération, qui marche bien actuellement mais uniquement sur des prototypes, rien à l'échelle industrielle. On parle beaucoup de cette filière qui serait à la fois une solution au problème de l'approvisionnement en uranium et à l'élimination des déchets HAVL (Haute Activité Vie Longue), mais on oublie le plus souvent de dire que c'est une activité industrielle essentiellement basée sur le plutonium, on consomme du plutonium (qu'il faut avoir en stocke au départ) et on en produit simultanément.
Donc c'est super, mais je souhaite bon courage aux technocrates pour convaincre les populations...
Il est certain que l'on pourrait redouter l'effet de la double casquette, mais quand on voit les Autorités de Sûreté Françaises différer le redémarrage d'un réacteur de 6 mois pour défaut de sûreté du fait que la centrale n'a pas programmé la mise à niveau au cours de l'arrêt de maintenance... Cela rassure un peu...Le problème c'est que comme pour les médicaments les vrais experts ont souvent une double casquette, c'est le drame avec la technologie seuls ceux qui pratiquent tous les jours sont réellement compétents et ceux qui pratiquent sont donc ceux qui sont censés être contrôlés et ceux qui devraient pratiquer le contrôle.
J'ai eu affaire à eux, réunion à 21h00, pour un problème de sûreté, ce sont des sacrés pointures, ils n'ont pas mis longtemps pour cerner le problème et le résoudre...
Ils ne faut pas oublier qu'au-dessus d'eux, c'est le Gouvernement directement et certains élus ont déjà eu un peu peur de par le passé...
La CRIIRAD n'a aucun droit d'audit sur les centrales nucléaires...D'ou tout l'intérêt de faire des audits réguliers par des organismes totalement indépendants comme la CRIIRAD ou d'autres financés par par une taxe 1% à la charge du producteur nucléaire qui la reportera sur notre facture.
Quand on ne connaît pas à quel point, la sécurité et la sûreté font partie intégrante de la gestion d'une centrale nucléaire, il vaut mieux ne rien dire...Et si contrôler 57 réacteurs nucléaires français ça n'occupe pas à plein temps un organisme de contrôle indépendant pour avoir le qualificatif de professionnalisme c'est à désespérer.
Pratiquement chaque action corrective (maintenance, remplacement, etc) fait l'objet de Plan Qualité dont la sûreté représente 40 à 50 % des points de surveillance...
Même un pauvre peintre a droit à son plan qualité...
Je ne parlerais pas de l'assurance qualité des entreprises et d'EDF qui sont d'autres garde-fous...
Quand une maintenance d'un appareil qui dans le temps durait 4 h, aujourd'hui, c'est pratiquement 16 h qui sont nécessaires en amont et en aval de la prestation...
Idem pour la formation des intervenants EDF ou extérieurs, les formations et qualifications sont nécessaires à tous niveaux... Pour certaines interventions complexes, celles-ci sont réalisés grandeur nature en centre d'essai pour valider les intervenants et les machines...
En fait, on ne va pas travailler dans une centrale comme dans l'usine d'à côté...
je pencherai pour la première proposition, bien que la désinformation fonctionne toujours, mais pas forcement dans le sens généralement admis
effectivement, il ne faut pas gratter beaucoup, vu que les archives de l'ina sont disponibles.Il ne faut pas gratter beaucoup pour retrouver les documents d'époque cautionné par de soit disant "grand professeur" et spécialiste météo.
sinon, le wiki est aussi informatif sur cet événement : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cons%C3...obyl_en_France
on peut reprocher à pellerin de ne pas avoir été un bon communicant (ce n'était pas franchement son rôle), mais certainement pas d'avoir caché sciemment des informations
aucun scientifique sérieux ne va déclarer une situation d'urgence pour 1 msievert de plus...
politiquement, et vu la peur irrationnelle que suscite les radiations, il est vrai que des mesures auraient dû être prisent pour rassurer le peuple, même si elles ne servaient absolument à rien.
(à contrario, ce type de mesure a semé la panique chez nos voisins allemands, des femmes se sont fait avorter.....)
Dans le REP français le matériel IPS (important pour la sûreté) est qualifié ''K1'' cela signifie qu'il est capable d'assurer sa fonction après :C'est bien pour cela que je pose la question. Il ne me semble avoir vu sur aucun forum la réponse à cette question.
Qu'en était-il de l'intégrité physique de la centrale après le tremblement de terre et avant le tsunami ?
Dans les 2 cas la réponse a apporter au niveau sécurité n'est pas la même.
Il me semble qu'une autre centrale( Onagawa) située dans un rayon similaire de l'épicentre ait résisté au tremblement de terre n'ayant pas été victime du tsunami.
- le séisme majoré (5 fois plus fort que le plus fort séisme historiquement vraisemblable ),
- 5bar et 130°C dans l'enceinte de confinement (c'est valeur correspondent à la vaporisation TOTALE de l'eau du circuit primaire),
- une irradiation de plusieurs dizaine de gray (le sievert étant la dose reçu par l'homme).
Cette qualification est étendue au système non IPS mais qui risquent de devenir ''agresseur'' de matériel IPS
Cette qualification impose, une maintenance spécifique, et une pérennité dans la fabrication, eDF a pris des ''actions'' chez les fournisseurs de matériel IPS ou bien stocke les pièces de rechange pour plusieurs années.
Pour remplacer un matériel K1 obsolescent, il faut refaire toute la qualification et obtenir l'aval de la DRIRE (le gendarme).
La cerise sur le macdo c'est qu'il est impossible d'initier soi même ce remplacement, il faut déclarer un événement significatif pour la sûreté (ESS) auprès du gendarme.
Exemple*:
Les mesures de débit d'un des circuits de secours qui injectent de l'eau dans le cœur deviennent imprécise du fait de leur age (20% au lieu de 10), je désire les rénover et mettre des mesures ultrasoniques au lieu de diaphragme déprimogéne. Je dois déclarer l'écart pour tous le parc, l'événement est classé niveau 1, ce qui ne va pas manquer de faire la une de la presse, pensez donc ''tout le parc electronuclaire français a un grave défaut sur un système de sauvegarde du cœur'' j'attends l'injonction du gendarme et enfin 10 ans plus tard le remplacement est possible.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin...ous_filDMA.HtmJapon. Une fissure découverte sur le réacteur n° 2 de la centrale Fukushima
Une fissure a été découverte ce samedi, à la centrale nucléaire japonaise Fukushima-Daiichi, sur une structure en béton du réacteur n° 2. De l’eau radioactive s’écoule en mer.
Une injection de béton pour colmater la brèche
Selon la Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur de la centrale, la radioactivité mesurée à cet endroit est de 1 000 milliSieverts par heure.
L’Agence de sûreté nucléaire et industrielle du Japon (Nisa) a indiqué de son côté que l’opérateur de la centrale s’apprêtait à injecter du béton pour colmater la fuite.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé dans un communiqué qu’elle allait dépêcher deux experts sur place. Ils devraient être opérationnels à partir de lundi.
La cause de la radioactivité mesurée dans la mer ?
Cette fissure pourrait être à l’origine des récentes radioactivités mesurées au large de la côte nord-est du Japon où se trouve la centrale accidentée. On ignore en revanche si l’eau contaminée provient du réacteur lui-même. De même, l’importance de la fuite - et donc la quantité d’eau radioactive rejetée en mer - reste à déterminer.
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