Non, ce n'est pas un "élément régulateur", c'est tout simplement une énergie renouvelable. Quant à la transition, je ne comprends pas bien : on a déjà des énergies renouvelables, on en aura davantage, je ne vois pas où il y a une "transition".
Probablement mais il faut quand même avouer qu'avec un titre comme celui-là "business" et "fumigène" associés tous les 2 il y avait tous les ingrédients pour que cela parte sur l'économie.
Et même avec un titre moins accrocheur et plus technique, le but c'est quoi prouver que l'on sait faire de l'électricité avec du vent ?
Oui on sait faire et après ?
Invariablement on va chercher la place la mieux adaptée qui lui conviendrait dans notre production nationale d'électricité, et pour quelles raisons.
Il y a quand même bien un moment où l'on doit mettre en regard le surdimentionnement du parc avec son aspect économique.
Maintenant non je ne suis pas d'accord pour payer plus cher mon électricité quand on fait des cadeaux aux autres.
Certains ménages dans ce pays sont tellement ric-rac que c'est même inenvisageable pour ceux qui comptent à l'euro près en fin de mois.
Par contre je ne suis pas d'accord avec toi sur ton analyse mais là c'est encore de l'économie et donc HS
Quand je dis transition, je parle de sortir du nucléaire d'ici 30 ans.
Le WWF et Greenpeace, chacun de leur côté, ont proposé un projet pour la France avec une dépendance énergétique de 0% sur le nucléaire.
Cela se traduit par l'utilisation des énergies renouvelables, mais aussi sur une modification profonde de nos habitudes de consommation énergétique.
Je vais d'ailleurs à une conférence ce soir à science po', tenu par un certain David Uzzell, professeur anglais qui explique comment agir sur l'aspect psychologique du peuple pour passer d'une opinion à l'action, c-a-d modifier les habitudes de consommation, pour de vrai et pas que dans les propos.
On verra s'il a la réponse.
Pour ceux que cela intéresse :
http://www.iddri.org/Activites/Semin...haviour-Change
-une modification profonde, c'est combien de TWh?Cela se traduit par l'utilisation des énergies renouvelables, mais aussi sur une modification profonde de nos habitudes de consommation énergétique
-une modification profonde veut elle dire une consommation moindre mais selon les besoins de l'utilisateur (c.a.d je consomme moins mais j'ai toujours de l'élect quand j'ai besoin) ou moindre et imposée (c.a.d qu'on ne peut pas toujours consommer ce qu'on voudrait à l'instant t)?
il faut se rappeler qu'il y a déjà des consommations extrêmement variables dans la population humaine, de presque zéro énergie fossile pour les plus pauvres, à des centaines de fois la puissance humaine pour les plus riches.
Il y a donc une ambiguité fondamentale quand on dit "changer notre consommation". Changer quoi ? la consommation pour un niveau donné, ou la consommation totale , qui dépend de la répartition des richesses ?
en réalité il n'y a rien qui montre qu'on change fondamentalement le niveau de consommation pour un niveau de richesse donné. On peut se donner bonne conscience en mettant des ampoules basse consommation, en achetant une voiture hybride, ou en compensant son CO2 quand on part en vacances, mais l'essentiel est inchangé : quand on est riche, on consomme simplement parce que si on a cherché à gagner de l'argent, en général, c'est pour le dépenser : et les riches ont "simplement" des maisons plus grandes, plus de gadgets électriques, souvent 2 voitures au moins, partent en vacances loin, enfin bref ils profitent de l'argent qu'ils ont cherché à gagner - sinon pourquoi gagner de l'argent ?
la croissance de la consommation d'énergie est simplement due à l'élevation générale du niveau de vie , c'est à dire au fait que de plus en plus de gens accèdent à ce niveau de consommation - à niveau de richesse égale, les riches chinois consomment comme les riches français et américains. La différence est simplement qu'il y en a une proportion moins grande en Chine, qui est en train de croitre.
Il n'y a rien qui indique qu'on sache faire décroitre sensiblement la consommation d'énergie pour une richesse donnée, à part des aménagements marginaux dont je parlais. Ce qui signifie que la diminution absolue significative ne pourra probablement se faire que par le phénomène inverse de la croissance : augmenter le nombre de pauvres et diminuer celui des riches, ce qui en bon français s'appelle une récession.
wizz : je n'ai pas les documents sous la main pour te dire.
En tout cas, ils avaient pris en compte dans leurs calculs la croissance démographique...
De toute façon, qu'on le veuille ou non, on va devoir changer nos habitudes de consommation à un moment donné.
Les moyens de productions d'énergie renouvelables sont là, il ne reste plus qu'à les mettre en place pour remplacer lentement le pétrole et le nucléaire.
Peut-être qu'avec le temps, les scientifiques trouveront des moyens de maximiser le rendement du photovoltaïque et de l'éolien (notamment avec la nouvelle idée des cerf-volant).
cerf-volant : http://www.courrierinternational.com...le-cerf-volant
et
http://videos.tf1.fr/jt-we/quand-le-...e-6071143.html
gillesh38 : tu oublies que la décroissance existe et il n'est pas question de pauvreté mais d'arriver un état de "sobriété heureuse" comme le dit si bien Pierre Rabhi que je vous invite à découvrir si vous ne connaissez pas encore.
Pierre Rabhi : http://www.terre.tv/fr/1627_reinvent...c-pierre-rabhi
Concernant la consommation des chinois et leurs émissions CO2 :
J'ai assisté à la conférence tenu par David Uzzell. Pendant sa présentation, il soulève un point important qu'il ne faut pas oublier avant de sataniser nos amis de l'Empire du Milieu.
Il montre un graphique d'une étude menée sur la consommation et les émissions de CO2 en Angleterre.
La consommation ne cesse de croître, alors que les émissions elles, baissent.
Ceci ne s'explique pas par de bonnes pratiques chez les Britanniques, mais par l'importation de plus en plus de bien de Chine et autres pays asiatiques.
Du coup, les pays Européen "exportent" leurs empreintes carbone en sous-traitant et en important les produits dans les pays émergents.
Bien sûr, le fait qu'ils s'enrichissent les poussent à vouloir adopter le même train de vie que nous, pays "développé", mais on se rend bien compte que c'est impossible et que nous sommes nous même dans une impasse suite à l'adoption d'un mauvais développement au cours du siècle passé...
tu mets les mots que tu veux, appelle ça sobriété heureuse ou pauvreté joyeuse, moi ça m'est égal. Dans tous les cas , c'est moins de consommation et donc de pouvoir d'achat.
Maintenant j'ai une question : quel que soit la consommation que tu vises, si elle est quelque part entre les plus pauvres (Tchad, Somalie), et les plus riches (USA, emirats arabes), alors il y a probablement déjà un certain nombre de pays qui doivent deja y etre à peu près.
Donc : quels pays comparerais tu à cet état de "sobriété heureuse", du point de vue de leur consommation? sont-ils DEJA heureux? et sinon, pourquoi?
Je pense que tu n'as pas saisi ce qu'est la sobriété heureuse.
Tu n'as de toute évidence pas écouté ou lu ce que dis Pierre Rabhi.
Ce n'est pas un pays qui va être en sobriété heureuse.
C'est l'individu. Consommer juste ce qu'il faut et pas plus.
Une fois que chacun devient responsable et moins con, peut-être que le pays en entier peut adopter cette façon de pensé (avec des hommes politique qui partagent les même idées).
A quoi ça sert de manger et de consommer à outrance comme les pays riche, à part finir obèse et puiser les ressources d'autres pays pour un train de vie qui ne durera pas plus d'un siècle?
Après moi le déluge...
Pour toi, ne pas consommer à outrance, c'est être pauvre.
Ok.
Et? Es-tu prêt à massacrer un peuple ou ton voisin pour continuer à consommer comme tu le fais?
Tu demandes des exemples concret, alors que je te parle d'un état d'esprit pour essayer de vivre en harmonie avec la nature (ou ce qu'il en reste) et les autres humains, qui ont perdus la tête depuis qu'ils se sont aperçut qu'il étaient des homo économicus...
Les pays qui sont entre les pays pauvre et riche n'y sont pas volontairement. Ils visent les pays riches, en pensant qu'ils seront heureux en ayant le même train de vie qu'un américain ou un français.
Or on voit bien que même avec tous les éléments réunis dans nos contrées, les gens ne sont pas content.
Ils mangent pourtant à leur faims, ont de l'eau potable qui sort du robinet, ont des voitures, des télé, des pc....
Mais le capitalisme nous pousse à toujours plus consommer pour ne pas s'écrouler sur lui même. Et dans un monde où les ressources sont finies, il faut être fou pour croire que la croissance et donc la consommation peuvent être infinies...
Alors commençons déjà par se réguler dans notre consommation énergétique...?
Désolé pour la tirade qui peut paraître décousu, mais il y a trop d'éléments à prendre en compte pour répondre...
Cette affirmation part du principe que consommer juste ce qu'il faut pour être heureux est la même chose (égal) que consommer juste ce qu'il faut pour faire des "économies" (ou "moins", ou "mieux", etc ...) mais ça demande a être démontré.
C'est une théorie qui ne résiste pas à la pratique...Il n'y a rien qui indique qu'on sache faire décroitre sensiblement la consommation d'énergie pour une richesse donnée, à part des aménagements marginaux dont je parlais. Ce qui signifie que la diminution absolue significative ne pourra probablement se faire que par le phénomène inverse de la croissance : augmenter le nombre de pauvres et diminuer celui des riches, ce qui en bon français s'appelle une récession. .
Quand tu dis ça tu montres simplement que tu ne connais pas l'effet Rosenfeld...
http://ag.ca.gov/globalwarming/image...feld_small.jpg
En Californie qui n'est pas connu pour être un des endroits des Etats Unis les plus désertés par les riches (bien au contraire), la consommation d'énergie par habitant est moitié moins que dans le reste des Etats Unis et elle est resté stable depuis les années 70...
Keep it in the Ground !
Est ce que tu t’inclus dans ceux qui consomment "juste ce qu'il faut" ou fait tu partie des irresponsables ?
Le juste ce qu'il faut n'est pas une valeur absolue, avec 1 millions d'habitant chacun pourrait avoir 3 jet privé, avec 50 milliards c'est un bol de riz par jour et une couverture.
Dan
Donc ils ne dépensent par leur argent ou le dépensent ailleurs ?
ben oui mais quel que soit la notion de bonheur ou non que tu mets autour, à la fin, il y a quand même bien une consommation énergétique à la fin ! donc consommer "juste ce qu'il faut", c'est combien ?Ce n'est pas un pays qui va être en sobriété heureuse.
C'est l'individu. Consommer juste ce qu'il faut et pas plus.
Une fois que chacun devient responsable et moins con, peut-être que le pays en entier peut adopter cette façon de pensé (avec des hommes politique qui partagent les même idées)....
Désolé pour la tirade qui peut paraître décousu, mais il y a trop d'éléments à prendre en compte pour répondre...
et si tu n'as pas de réponse, comment sais tu alors que ça correspondra forcément à ce que la planète peut supporter, et encore plus, supporter pour une très longue durée ?
je disais "faire décroitre sensiblement la consommation énergétique", ce qui n'est pas tout à fait pareil que stabiliser. De plus faire une analyse sérieuse, ça demande deEn Californie qui n'est pas connu pour être un des endroits des Etats Unis les plus désertés par les riches (bien au contraire), la consommation d'énergie par habitant est moitié moins que dans le reste des Etats Unis et elle est resté stable depuis les années 70...
* ne pas confondre "électricité" (comme sur ton graphique) et "consommation énergétique totale"
* tenir compte des choses comme le climat (un californien va avoir moins besoin de se chauffer qu'un habitant de Chicago...)
* tenir compte de la présence ou non d'industries lourdes très consommatrice d'énergie
etc, etc...
mais si tu veux prendre la Californie comme modèle : alors dis moi combien la Terre consommerait de ressources agricoles, minières, énergétiques, avec la consommation par habitant de la Californie, multipliée par 9 milliards d'habitants ?
Je vous invite à prendre les statistiques de la croissance d'une part, celle de la mortalité violente d'autre part (guerres interétatiques, conflits internes, actes de malfaisance), cela depuis deux siècles, et à m'expliquer la nature de la corrélation observée. Il y a un moment où il faut quand même revenir au principe de réalité. Aujourd'hui contrairement à hier, quand on convoite un bien quelconque, on a recours au commerce plutôt qu'à l'agression. C'est vrai pour les individus comme pour les Etats. Et c'est une bonne chose pour les humains. Il y a encore trop de conflits dans le monde, mais il y en a beaucoup moins que pendant la guerre froide, et les époques antérieures. Et les pays les plus pauvres sont en moyenne plus violents que les pays les plus riches, de sorte que s'ils produisaient et consommaient plus, et participaient ainsi davantage à l'horrible croissance économique, il y a de bonnes chances qu'ils massacrent un peu moins leurs voisins ou les peuples à côté.
(Il faut chercher SIPRI Stockholm International Peace Research Institute pour trouver les bases de données).
Stop, on est totalement hors sujet !
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Depuis que j'ai pris connaissance du site de RTE je suis depuis un peu plus d'un mois la production d'électricité en France par les différents moyens de production.
J'aurais aimé un récapitulatif journalier mais je ne l'ai pas trouvé ce qui est un peu difficile pour comparer la production éolienne entre le jour le plus faste et celui le moins faste.
Le 6 juin une Bérézina pour la production éolienne.
il y a pour ce mois et demi de comparaison accessible un facteur 5 entre la production du jour le plus faste et celui le moins faste et cela pour une production repartie sur l'ensemble du territoire français.
Je ne sais pas si des écarts supérieurs ont été constaté sur les mois précédents je ne le pense pas c'est quand même en été que l'on risque de rencontrer le plus des journées de pétole de vent.
d'autre part les jours sans vent il faut faire tourner un peu les éoliennes pour des raisons techniques roulements paliers.Avons nous une idée de ce que représente cette consommation pour raison technique en pourcentage de sa production ?
Peut-on savoir d'où vient cette affirmation?
Une machine peu facilement rester quelques jours à l'arrêt (en tout cas celles sur lesquelles j'ai bossé).
Si vraiment c'était vrai sur certaines machines, c'est vraiment pas grand chose (d'autant qu'il s'agirait juste de faire un peu bouger de temps en temps).Avons nous une idée de ce que représente cette consommation pour raison technique en pourcentage de sa production ?
Par contre la consommation de l'équipement au repos n'est pas nulle, comme pour toutes les centrales d'ailleurs, mais si ça fait 1% de la puissance produite moyenne, c'est déjà beaucoup...
Jusqu'ici tout va bien...
Bonjour Moinsdewatt.
Désolé je rentre juste de quelque jours de vacances et prends connaissance de ton post.
Alors ce qui me semble de mémoire ce n'est pas de l'avoir vu sur un site.
Il devait s'agir d'un post d'un acteur du forum, quand je l'avais lu, cela m'avait un peu interpellé, mais trouvais une explication plausible au fait de voir que parfois sur un parc d'éoliennes sans vent il s'en trouvait toujours une qui tournait.
En tous cas cette affirmation" non remise en doute par personne lorsqu'elle fut édictée" me convenait mieux que celle qui consistait à dire qu' EDF faisait parfois tourner ses éoliennes à l'envers en leur fournissant du courant pour rassurer les gens devant un taux d'utilisation un peu faible" un petit coup de pub ou d'intox".
Dès que j'ai un peu de temps je recherche sur les différents posts d'énergie alternative du forum celui qui mentionnait ce fait.
Bon je n'ai pas encore retrouvé le dernier post en question qui n'avait pas fait débat.
J'ai retrouvé celui-ci qui en parlait mais avec plus de contestation.
http://forums.futura-sciences.com/en...e-de-vent.html
Par contre après recherches aucun sites ( sérieux ) ne parlent de cette façon de procéder pour préserver les paliers et roulements des éoliènnes.Bon je n'ai pas encore retrouvé le dernier post en question qui n'avait pas fait débat.
J'ai retrouvé celui-ci qui en parlait mais avec plus de contestation.
http://forums.futura-sciences.com/en...e-de-vent.html
Il fut pas si longtemps que ça, lorsqu'on disait que la Terre est immobile, et que le Soleil tournait autour de la Terre, cette affirmation n'avait pas été remise en doute non plus (de toute façon, il était préférable de ne pas remettre cette affirmation en doute à cette époque...)Il devait s'agir d'un post d'un acteur du forum, quand je l'avais lu, cela m'avait un peu interpellé, mais trouvais une explication plausible au fait de voir que parfois sur un parc d'éoliennes sans vent il s'en trouvait toujours une qui tournait.
En tous cas cette affirmation" non remise en doute par personne lorsqu'elle fut édictée" me convenait mieux que celle qui consistait à dire qu' EDF faisait parfois tourner ses éoliennes à l'envers en leur fournissant du courant pour rassurer les gens devant un taux d'utilisation un peu faible" un petit coup de pub ou d'intox".
Maintenant, si c'est pour rassurer les gens devant un taux de fonctionnement si faible, alors pourquoi ne faire fonctionner qu'une seule éolienne et laisser les autres à l'arrêt???? Les gens ont des yeux, et pourront voir que sur les 10-50 éoliennes du parc, 1 seul tourne très très lentement, et les 49 autres sont totalement à l'arrêt...
Hors sujet, mais similaire, je pourrais donner et argumenter comme il faut en faveur du moteur à eau ainsi que du complot économico-poilitique des pétroliers. Et si personne ne contredit, alors est ce que ça devient automatiquement de la vérité pour autant???
Reprennons cette unique éolienne dont on fait tourner
Tu prends une voiture (moteur coupé):
-sur le plat, elle restera immobile
-sur une forte pente, dès que tu lacheras les freins, elle partira seule
-sur une faible pente d'un certain seuil, tu relaches les freins et la voiture restera immobile. MAIS si jamais tu lui donnes une petite impulsion, alors elle partira pour de bon
Il en est de même pour les éoliennes. Selon leur caractéristiques, une éolienne peut tourner par exemple à 5m/s...mais que pour démarrer, il lui faut un vent de 8m/s.
Donc s'il y a un vent de 10m, ou de 15 ou 20m/s, alors l'éolienne démarrera toute seule
Mais si le vent est n'a pas encore dépassé les 8m/s, alors l'éolienne ne démarrera pas
En revanche, si le vent était à 10m/s, puis diminue jusqu'à 5m/s, alors l'éolienne continuera de tourner seule et produira un peu d'énergie
Sur le parc des éoliennes, les différents anémomètres mesurent la vitesse du vent
-si les mesures donnent 2-3m/s, alors autant tout laisser à l'arrêt
-en revanche, si les données montrent que le vent dépassent souvent les 5m/s, alors il pourrait être intéressant de donner un coup de pouce pour la lancer, et qu'elle continuera seule par la suite. Et si jamais ça se confirme, alors on pourrait donner une impulsion aux autres éoliennes...
Pas besoin de coup de pouce, il suffit de desserrer le frein.
Le vent n'est pas le même d'une machine à l'autre.
Comme la décision est prise en local, il suffit qu'une machine ait un poil plus de vent (ou un anémomètre optimiste) pour qu'elle se lance toute seule.
Il y a aussi des procédures internes aux éoliennes qui nécessitent le relâchement du frein, par exemple juste pour vérifier le fonctionnement de l'hydraulique. Là encore, ce sont des procédures qui se déclenchent localement et automatiquement.
Jusqu'ici tout va bien...
Sur le site RTE voila ce que donne la production française journalière pour l'éolien.
Une Bérézina, pas que pour le Progress russe.
On nous dit qu'il y a toujours du vent quelque part certes, mais vraiment un peu !
Mais avec la production du 19 août et celle du 15 Août , quelle aurait du être la puissance installée pour fournir en éolien ne serait-ce que 30% de notre énergie électrique ?
Avec de telles journées avec très peu de vent ce qui n'est pas exceptionnel sur quel pourcentage d'éolien dans notre production peut-on réellement compter ?
Le 30% avancé par certains est-il encore tenable ?
http://www.rte-france.com/fr/develop...mixEnergetique
Le but n'est pas de produire en permanence 30% d'éolien, mais le faire en moyenne annuelle n'est pas déconnant, même si un jour ou 2 par an, il n'y a aucune production sur tout le territoire.
Il a déjà été dit en long, en large et en travers qu'il est impossible d'avoir une production constante et stable d'éolien, mais qu'il y a d'autres sources qui peuvent prendre le relais, et cela d'autant plus facilement qu'il y a des prévisions météorologiques.
Jusqu'ici tout va bien...
le solaire est plus esthetique
Dernière modification par JPL ; 03/09/2011 à 14h29. Motif: Correction de smiley
Bah oui, mais tu utilises quoi quand il n'y a pas de vent la nuit?Le but n'est pas de produire en permanence 30% d'éolien, mais le faire en moyenne annuelle n'est pas déconnant, même si un jour ou 2 par an, il n'y a aucune production sur tout le territoire.
Il a déjà été dit en long, en large et en travers qu'il est impossible d'avoir une production constante et stable d'éolien, mais qu'il y a d'autres sources qui peuvent prendre le relais, et cela d'autant plus facilement qu'il y a des prévisions météorologiques.
Si c'est du combustible fossile, c'est pas génial
Si c'est du nucléaire, ça veut dire avoir construit les réacteurs, donc fait la plupart des investissements => autant ne pas avoir installé les éoliennes
Supposons que la France consomme 100 unités d'énergie électrique par seconde, et qu'en moyenne 25 soient éoliens, 25 solaire, 25 hydraulique et 25 nucléaire, avec la capacité maximum de l'hydraulique à 35. Imaginons que dans le pire des cas, l'éolien tombe à 5 de production. Si c'est la nuit, le nucléaire va devoir fournir 60 unités d’électricité, ça impose d'avoir 60 unités de production nucléaire d'installé, quasiment autant que sans l'éolien.
L'autre solution c'est d'installer 125 unités d'éolien en moyenne, pour que ça produise dans le pire des cas 25 unités. Cela revient à avoir un parc éolien largement surdimensionné :/
"Surdimensionné" pour l'éolien n'a pas vraiment de sens en fait. J'utilisais aussi ce terme avant, mais il est assez mal adapté dans la mesure où on parle de Wc installé et non pas de W. En fait, à mon avis, l'éolien doit être considéré comme une énergie qu'on utilise quand elle est là, un genre de bonus.
De cette manière, l'éolien n'est jamais surdimensionné: il permet d'éviter de faire appel à de l'hydraulique ou du thermique (fossile ou non) quand le vent souffle. Tant mieux !
Dans un parc comme celui de la France, l'intérêt est plus faible puisqu'on utilise peu de thermique fossile. Mais si on souhaite réduire la part de nucléaire (pour diverses raisons objectives ou subjectives), ça peut être efficace.
Exemple: 50% de nucléaire, 10% d'hydro et pour le reste, on installe 40% de thermique et autant de solaire/éolien qu'on veut. Et si on arrive à n'utiliser le thermique qu'à 25%, ou moins de son nominal (donc 30% d'éolien/solaire) tant mieux !
Evidemment, ça se traduira par une hausse du prix de l'électricité. Mais pourquoi pas ?
Le "truc" c'est que ce qu'il faut produire avec du gaz et du charbon c'est le "négatif" de la courbe de production de l'éolien.
Si l'on prend la production Allemande des plus gros fournisseurs on obtiens quelque chose qui ressemble à ça :
Production_eolienne_allemagne_1_mois.jpg
(données brutes provenant de http://www.transparency.eex.com)
remarque: les fournisseurs sont répartis sur tout le territoire, c'est à l'échelle du pays que l'on observe les creux dans la production
Les creux sont compensés par le gaz, le charbon, mais aussi le commerce avec les voisins : les allemands ont prévus d'augmenter sérieusement leur capacité d'interconnexion, cela permet de délester ses problèmes d'intermittence chez les voisins(il faut juste que les voisins ne prennent pas aussi le pari de l'éolien...)
Et ce n'est pas juste une nuit sans vent qui peut poser problème, mais plutôt des semaines.
La production a aussi de fortes variations à l'échelle de l'année. Voici un autre graphique avec des valeurs moyennes sur la journée et la semaine:
production_eolien_allemagne_courbe_moyennee.jpg
La courbe en bleu (moyenne sur 7 jours) permet de voir comment évolue la production moyenne pendant l'année.
Donc bon, installer plein d'éolien implique d'installer (et d'utiliser en temps normal) beaucoup d'autres moyens de production