Plutôt que de fermer ce sujet, ce serait mieux que chacun se reprenne non?Envoyé par yves25
Concernant l'explosion démographique en cours, causée par la programmation génétique des mammifères à se reproduire, est ce qu'on ne pourrait pas envisager que comme dans la nature, on finisse par arriver à un équilibre.
Si vous introduisez un couple de lapin sur une ile déserte, ils vont se multiplier rapidement en dévastant la flore, puis la population finira par se stabiliser.
Idem pour nous?
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins.
Re-,
C'est idem pour nous ...Il y a déjà eu des baisses drastiques de populations humaines dans le passé, à la suite d'épidémies surtout, rattrapées en 1-2 générations. La croissance de population actuelle est due au formidable développement économique du XXe siècle (diminution drastique de la mortalité infantile, énorme augmentation des "plus de 60 ans") et est quasiment terminée en Occident ... pour le moment.
Amitiés,
Jean
sans que certains ne donnent pas de coup de pouce pour qu'ils puissent garder intact leur confort de vie ?
Tous les lapins font ça et seuls certains humains se jetteront par la fenêtre pour mourir comme ilfaut.
Oui, mais encore faudrait il qu'on cesse d'enfoncer des portes ouvertes.
A moins que des évidences du genre,
après avoir tout bouffé, y reste plus rien alors on s'entretue pour bouffer les miettes puis on meut de faim et alors y a moins de monde
vous semblent nécessiter de longues démonstrations.
Dernière modification par yves25 ; 16/05/2014 à 15h19. Motif: horrible faute d'accord
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
moi ce qui ne me rassure pas du tout s'ils sont le produit de notre système de formation ; qu'ils ne soient pas capable de voir aussitot les évidences de certaines situations.
si on l'applique au dérèglement climatique ; ils seront en train encore de discuter , à pédaler dans le vide . avec 3 à 4 mètres d'eau au dessus d'eux ...
Disons plutôt qu'on n'est pas d'accords sur certains points, malgré vos "longues démonstrations".
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins.
Sujet très intéressant et qui montre, vu le nombre de réactions, que chacun s'interroge sur le devenir de notre civilisation. Il y a bien longtemps, j'ai lu le rapport Meadows (cité dans un commentaire ci-dessus) et dont on peut lire un résumé ici : http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html.
Cette équipe de chercheurs du MIT se posait la simple question : que devient le monde si le laisse croître librement. Bien sûr se trouve posée la question d'une croissance infinie dans un monde fini. Et on sait bien que physiquement cela n'a pas de sens. La croissance doit forcément avoir une limite. Sans préciser de date précise, l'équipe Meadows arrive à la conclusion, que même en étant très optimiste (réserves énergétiques et ressources naturelles hyper abondantes) on n'échappe pas à l'effondrement économique et des populations au cours du XXI siècle. Il y a toutefois une porte de sortie qui nécessite le contrôle strict du capital, de la démographie, de la pollution et de l'exploitation des ressources non renouvelables (ça fait beaucoup !). Bien évidemment ce rapport Meadows, à l'époque, est plus que controversé et jeté plus ou moins aux oubliettes. L'équipe en question sort une nouvelle étude au début des années 2000, et comme rien n'a été fait en ce qui concerne leurs recommandations une trentaine d'années plus tôt , leur scénario baptisé "as usual" se confirme. Une autre étude de 2008, faite par un chercheur Australien, Graham Turner, va exactement dans le même sens. Finalement, que la NASA annonce une fin proche de la civilisation (mais pas de l'humanité) n'a rien de nouveau.
À propos des réserves énergétiques, le site de Jean-marc Jancovici (spécialiste du domaine), http://www.manicore.com/, fournit de nombreuses données actualisées. Et malgré ce qu'on peut lire dans certains commentaires précédents, il y a de fortes chances pour que nous ayons atteint le pic pétrolier. Nous sommes sur un plateau avec une baisse inexorable de la production dans un futur proche et les découvertes récentes de nouveaux champs pétroliers ne changent rien au problème. Le gaz et le charbon suivront. Le fameux PIB reposant presque entièrement sur l'énergie, lorsque des contraintes apparaissent sur cette dernière, il n'est pas difficile d'en deviner quelques conséquences peu sympathiques (sur les salaires, retraites etc...). Il est maintenant très urgent de "décarboniser" volontairement nos économies (pour essayer de sauver en même temps l'avenir climatique de la planète) , en proposant d'autres solutions énergétiques, sinon c'est la nature qui nous y obligera mais dans des conditions beaucoup plus désagréables.
Bonjour Lansberg, Bonjour à toutes et à tous,
Je nuancerais un peu ... Que l'on ait atteint le "pic pétrolier" est possible, celui des hydrocarbones (pétrole + gaz de schistes + gaz + charbon + lignites ...) certainement pas ...
Que depuis les années 1960 du rapport Meadows on soit dans le "business as usual" est quasi-certain au niveau des politiques, beaucoup moins pour les chercheurs et les industriels. La recherche a fait de gigantesques progrès en électronique, en biotechs, en nanotechs, et des pans entiers d'industries totalement nouvelles ont émergé par exemple dans le domaine du traitement de l'eau, du recyclage des matières premières, des procédés de fabrication ... En fait, l'industrie a TOTALEMENT changé depuis 40 ans.
Reste évidemment à le traduire dans les FAITS. Pour cela [mode "hors charte" ON] une chose est très claire : le prix de l'énergie et des matières premières est encore BEAUCOUP TROP BAS pour que la plupart des investissements soient rentables ... [mode "hors charte" OFF]. La question est en fait de voir comment les solutions technologiques qui vont bien peuvent être mises en oeuvre, et pas qui ... N'oublions pas en outre que la "puissance de feu" de la recherche au niveau mondial est déjà à un niveau jamais vu (10 millions de chercheurs) et va encore DOUBLER d'ici 2020, avec des moyens de travail collaboratif totalement nouveaux dans l'Histoire ...
Amitiés,
Jean
Je suis tout a fait d'accord que l'industrie a bien changé en 40 ans. Mais dans les faits, cela n'a jusqu'à présent rien modifié sur la consommation énergétique mondiale, ni sur la prédation concernant les ressources non renouvelables et renouvelables. La consommation en charbon et en gaz augmente car cela reste possible pour l'instant, celle en pétrole stagne depuis longtemps car nous sommes aux limites de production (ou presque). Ces énergies fossiles sont le sang de nos économies et les contraintes d'approvisionnement auront fatalement des répercussions. On sait qu'augmenter le prix est une solution pour encourager le développement d'autres moyens, mais à attendre et à repousser sans cesse les échéances il est probable qu'on ne puisse que subir les événements.
On entend souvent dire que la science nous sauvera et que les chercheurs trouveront bien un moyen de résoudre tous nos problèmes énergétiques et climatiques. Alors, c'est une bonne nouvelle que leur nombre augmente à l'horizon 2020, mais il faudrait une feuille de route très claire à l'échelle de la planète pour orienter toute cette matière grise à trouver des solutions aux problèmes urgents. Mais sans vouloir être un sinistre pessimiste, avons nous encore assez de temps devant nous pour échapper aux sanctions que mère nature nous réserve ? Dans le doute il faut quand même tout faire pour que Meadows n'ai pas raison.
Bien cordialement.
Oui certainement avec le bémol de ce que tout cela ne s'accompagne nullement d une gestion économe de l'énergie mais surtout ça laisse l'image d'une course poursuite entre ce développement et l'épuisement des reseves. Alors on peut prendre des paris évidemment mais on voit bien que le risque est grand que la course soit perdue..surtout si on reste inconscient de cette course. Être conscient c est précisément dire et faire comprendre qu'il y a un vrai risque et que c'est pas tout cuit ni dans un sens ni dans l'autre
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Et les hydrates de méthane? Les japonais sont à la pointe de la recherche dans ce domaine et les ressources seraient prévues pour durer plusieurs centaines d'années.
On arrivera certainement à les exploiter, mais à quel prix?
Et surtout, si on arrive, cela permettra à l'expansion économique de continuer. Quelles seront les réactions de la Terre à cette expansion?[
Malheureusement, la plupart des dirigeants politiques ne voient pas plus loin que la prochaine échéance électorale et sont incapables de faire des choix drastiques sur la question de l'énergie.
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins.
Re-,
Tout ce que je peux dire de ma fenêtre (étroite ...) d'investisseur privé très tourné vers les PMI high tech, c'est que je vois passer de nombreux "porteurs de projets", comme on dit, qui sont dans "la bonne direction", dirons-nous.
Mais tout cela a des limites, et il faut surtout éviter les "phénomènes de mode" lancés par le politique du coin. A titre d'exemples, je citerai deux PMI, "Muses Mooville" qui fabrique des véhicules de livraison électriques "de ville" très spécifiques, et Enogia, qui produit des turbines de récupération pour les moteurs thermiques "attelés" à une installation de méthanisation agricole. Ou encore Montpellier Engeneering (Dunetec) qui produit des unités de dessalement d'eau de mer alimentées uniquement à l'énergie solaire ...
Tout cela repose sur des brevets, des savoir-faire et des capitaux. Il y a des centaines de PMI de ce type, mais c'est encore très insuffisant. Au-delà des discours de tréteaux des politiques, on est très loin d'une mobilisation organisée sur le sujet ...
Amitiés,
Jean
C'est un peu facile de toujours tout mettre sur le dos des politiques. Les politiques, ils font ce qu'on leur demande avec le plus d'insistance mais il arrive qu'ils se projettent quand même dans l'avenir (on peut penser ce qu'on veut du tout nucléaire français mais ça a été une décision qui gageait fortement l'avenir et pas une décision à 5 ans) . L'écotaxe est un exemple de tentative ...un peu ratée mais cependant si on veut rediriger les investissements, il me semble qu'il n'y a pas beaucoup de solutions, comme dit plus haut, il faut que l'énergie fossile devienne assez chère pour justifier des investissements dans de nouvelles filières (le pb c'est que je ne sais pas si ça peut être suffisant hormis la fusion ), si c'est cher because taxes, ça peut financer des investissements justement.
C'est très border line pour ce forum, Attention aux dérapages
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
L'équation à résoudre est plus que complexe. Il faudrait diviser par 3 les émissions de CO2 d'ici à 2050 pour limiter l'augmentation de la température moyenne à +2°C. Si on souhaite conserver un taux de croissance du PIB de 2% par an (because salaires, retraites etc) avec une population de 9 milliards d'habitants, cela suppose une décroissance de l'utilisation des énergies fossiles de 2,7 % par an sur 40 ans (si on avait commencé en 2010 !!) tout en faisant croître les renouvelables et le nucléaire de 5 % par an sur la même durée. Tout ça en supposant qu'on peut améliorer de façon significative l'efficacité énergétique de l'économie (moins d'énergie pour produire 1 dollar de PIB). A moins d'un plan Marshall, ça sera dur à tenir.
La question des hydrates de méthane cités plus haut, est un problème de plus. Les exploiter (à supposer que ce soit possible) augmentera à coup sûr les rejets de CO2 (pas terrible). D'autre part avec le réchauffement climatique on est à près certain que de grandes quantités de méthane seront libérées dans l'atmosphère renforçant davantage le réchauffement. Situation kafkaïenne.
Bonsoir,
http://www.canal-u.tv/video/cerimes/..._humaines.9530
Je vous recommande cette excellente vidéo-conférence de François Rodier, qui fait le point sur les aspects thermodynamiques de notre évolution.
Il y a un chapître consacré à un essai de prospective sur l'évolution de l'humanité.
Cordialement,
Re-,
Bah ! On sait "inverser des courbes", techniquement ... Par exemple, regardez le taux d'évolution des tués sur la route en France de 1973 (17 000) à 2013 (moins de 4 000) avec un trafic très augmenté. Ou encore, les émissions de polluants autres que le CO2 par les automobiles en France entre 1990 et 2013 ...
Tout cela est une question de volonté politique. Difficile à obtenir. Ne pas oublier que le gouvernement qui déciderait de diminuer drastiquement les consommations de pétrole et de gaz :
1) Déclencherait un élément de récession (les consommations d'hydrocarbures rentrent dans le PIB ...) ;
2) Se priverait de recettes fiscales liées à la TIPP ...
Ca fait réfléchir !
Amitiés,
Jean
À propos du 1) Sans restrictions, il suffit d'attendre un peu et ça se produira quand même, qu'on le veuille ou non. !!
et en 2) On peut faire confiance à nos énarques pour trouver des recettes ailleurs !!
Bien amicalement.
Bonjour,
ça me rappelle un sujet glissant sur l'humain champion toute catégories (connues) de la dissipation d'énergie dans un univers ouvert et hors équilibre
http://forums.futura-sciences.com/de...elligence.html
Un humain dissipe 10000 fois plus d'énergie par kg que le soleil (François Roddier)
Ah?
Bon...et on va en faire quoi? On essaie de récupérer l'énergie qu'on dissipe?
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
Bonjour Marie-Hélène
Mais oui !On devrait bien arriver à "récupérer" l'énergie du corps humain pour alimenter son "électronique embarquée ": les successeurs de CARMAT, l'outil de télécom avec l'Internet de demain, les micro-puces diverses de pré-diagnostic médical, ...
Le tout devrait représenter, in fine, une fraction de watt ... allez, soyons bon prince : 2 W à tout casser !
Amitiés,
Jean
P. S. : la première application connue est à ma connaissance la montre-bracelet automatique "traditionnelle - depuis quelques décennies !
Oui mais il faut que ce soit de l'énergie perdue de toutes façons, sinon il faudra nourrir un peu plus ce corps humain avec le rendement que l'on connait (moi pasLe tout devrait représenter, in fine, une fraction de watt ... allez, soyons bon prince : 2 W à tout casser !
plus l'énergie à dissiper est faible plus les systèmes maximisant la dissipation sont petit
Bonjour myoper, Re-,
Si mes souvenirs sont bons, la consommation moyenne d'un corps humain vivant, c'est 100 W (1 000 W en pointe), dont le cerveau 20-40 W ...Oui mais il faut que ce soit de l'énergie perdue de toutes façons, sinon il faudra nourrir un peu plus ce corps humain avec le rendement que l'on connait (moi pas
Amitiés,
Jean
Merci, vraiment excellent.
Quel dommage ce serait d'échouer emportés par nos instincts alors qu'on tient peut être la solution.
Bonjour à tous,
Le tout devrait représenter, in fine, une fraction de watt ... allez, soyons bon prince : 2 W à tout casser !
P. S. : la première application connue est à ma connaissance la montre-bracelet automatique "traditionnelle - depuis quelques décennies !
Sachant qu'un adulte dissipe environ 100 W d'énergie thermique pour une surface corporelle d'environ 2m2 on peut tabler sur 5 x10-3 W par cm2.
Pour quelques cm2 on peut déjà avoir l'heure !
Ceci dit quand on entasse 20 personnes dans une pièce on a l'équivalent d'un radiateur de 2 kW. C'est pas si mal.
Bien cordialement.
Bonjour,
Effectivement ça se tient.
Avec une photosphère solaire à 5777 K, un diamètre du Soleil de 1392020 km, et une masse solaire de 1,989 × 1030 kg j'obtiens approximativement 193,36 µW/kg pour le Soleil. Tandis qu'un homme de 70 kg a besoin de 2500 kcal par jour, soit une consommation d'environ 120 W, ce qui nous donne un facteur de ~8900 supérieur pour l'homme par rapport au Soleil.
Cordialement.
Bonjour Geb, Re-,
Certes ... Je suis juste perplexe sur l'exploitation technologique possible de cette info ?
Amitiés,
Jean
Par contre le fait que nos société soit un système dissipatif encore plus performant qu'un individu (rapport cyclone/petit tourbillon de jardin) est à considérer si nous ne voulons pas finir par épuiser l'énergie de notre environnement au point que la modification induite ne nous permette plus de nous adapter.
