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Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
C'est ce que je signalais merci
J'ai vu des avis (surement autorisés ) mais je n'ai pas bien vu en quoi c'était du "fact checking" mais c'est surement une question de vocabulaire ...
C'est aussi une question de lecture...entre écrire "type fact checking" comme le dit Yves, et dire que c'est du fact checking, il y a une grosse différence...qui fait que en français, Yves n'affirme pas qu'il s'agisse de fact checking, mais que le style y est. C'est comme ça que j'ai interprété ses écrits avant de lire l'article.
Une fois de plus, s'il y a plein de commentaires à faire, visiblement plus sur des tournures de phrases que sur le contenu scientifique, concernant cette actualité, merci de le faire sur un fil dédié. Et au cas, où, pas besoin de me lancer par MP là-dessus.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Dans le même esprit que le papier de Nature cité plus haut sur les quasi résonnances et les ondes planétaires
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/1...ampaign=buffer
Cette fois , c'est une variabilité décennale qui semble n'apparaître qu'avec le réchauffement
L'abstract dit que cette variabilité commence à être observée au XVIII et et au XIXe siècle et est pleinement observée après 1950 : elle pourrait donc plutot être associée à la sortie (a priori naturelle ) du petit âge glaciaire non ?
Dernière modification par Archi3 ; 04/04/2017 à 07h39.
L'abstract dit ceci
1 Ce qui me semble signifier que la température de surface de la mer dans la région des Aléoutiennes croît effectivement dpuis 1665.Reconstructed sea surface temperatures (SSTs) derived from Mg/Ca measurements in nine encrusting coralline algal skeletons from the Aleutian archipelago in the northernmost Pacific Ocean reveal an overall increase in SST from 1665 to 2007. In the Aleutian SST reconstruction, decadal-scale variability is a transient feature present during the 1700s and early 1800s and then fully emerging post-1950. SSTs vary coherently with available instrument records of cyclone variance and vacillate in and out of coherence with multi-centennial Pacific Northwest drought reconstructions as a response to SST-driven alterations of storm tracks reaching North America. These results indicate that an influence of decadal-scale variability on the North Pacific storm tracks only became apparent during the mid-20th century. Furthermore, what has been assumed as natural variability in the North Pacific, based on 20th century instrumental data, is not consistent with the long-term natural variability evident in reconstructed SSTs pre-dating the anthropogenic influence.
Mais que l'influence sur le rail des perturbations (atmosphériques donc) ne devient apparent que vers la moitié du 20e siècle
2 Dans le cas présent, peu importe la cause du réchauffement. Ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est que , comme pour le papier de Nature dont il était question plus haut, on commence à identifier (à confirmer évidemment) des mécanismes par lesquels le réchauffement climatique modifie des caractéristiques prédominantes du temps météoroloigique . La cause du réchauffement ne joue évidemment pas.
C'est évidemment très difficile parce que les détails de la circulation atmosphérique dépendent de beaucoup de paramètres certains influencés par le réchauffement dans un sens ou dans l'autre et d'autres pas du tout . La question est la même que pour tous les événements météorologiques dont bien sûr les événements extrêmes (ex les cyclones) . Identifier la signature du réchauffement par une approche purement statistique n'est pas pertinente . Les modèles ( pas seulement des modèles climatiques mais des modèles de processus) permettent d'identifier les mécanismes par l'intermédiaire desquels cette influence du RC peut s'exercer. Ensuite, on sait déjà beaucoup mieux ce qu'il faut chercher.
Dernière modification par yves25 ; 04/04/2017 à 12h20.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Ceci dit comme on dit souvent, coïncidence n'est pas causalité, et l'article ne semble pas donner d'explications évidente pour l'augmentation de variabilité décennale. Est ce que cette augmentation est visible dans les simulations ?
Une hypothèse "par jeu" : imaginons que l'activité solaire joue sur la variabilité décennale (qui pourrait devenir plus importante quand le nombre de taches dépasse 100 par an par exemple), via des phénomènes complexes encore non identifiés (c'est juste un exemple de principe bien sur pas une théorie)
ca collerait aussi plutot bien aux observations... Après il se pourrait que les SST soient aussi causalement liées aux taches solaires, ou que ce soit juste une coïncidence... difficile il me semble de conclure à ce stade.
Bof ! Ca marche plus très bien après 1950 justement alors que c'est précisément à partir de là que l'influence sur les perturbations semble émerger.
Tu peux toujours y ajouter un time lag .
Ouais mais tu ne fais qu'apporter de l'eau à mon moulin
Identifier la signature du réchauffement par une approche purement statistique n'est pas pertinent .
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Sans moulins, un coup de jet et d'histoires anthropogéniques: https://www.nature.com/articles/srep45242
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c'est le même que celui qui a déjà été signalé par Yves au #778 ...
Il a continué à faire très chaud en mars, à peine 0,15 °C de moins qu'en 2016 bien qu'El Nino n'y soit pour rien.
Données GISS comme les autres fois, anomalies par rapport à 1951 - 1980
février 2017 01,10 °C mars 2017: 01,12 mars 2016: 1,28
Ca fait de mars 2017, le deuxième mois le plus chaud
Dernière modification par yves25 ; 15/04/2017 à 10h34.
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tuveus dire sans doute 10 fois plus, 1,12 °C en mars contre 1,28°C en mars 2016 ?
de façon un peu étonnante, les chiffres pour UAH (satellites ) montrent une nette chute, 0,19°C en mars 2017 contre 0,73°C en mars 2016 (la ligne de base n'est pas la même, c'est 1980-2010). Pourquoi cette différence ?
Oui, merci . J'ai corrigé.
En effet forte différence avec les mesures satellite. Ce n'est pas la première fois , voir la figure jointe.
Les mesures satellite ne sont sans doute pas la meilleure référence mais cette différence de comportement est quasi certainement bien au delà de questions instrumentales
On sait qu'on ne mesure pas la même chose et on sait qu'on n'a pas le même échantillonnage spatial.
Le fait que Hadley CRU soit assez nettement plus froid que GISS tend à incriminer un peu les données des hautes latitudes puisqu'elles ne sont pas du tout traitées de la même façon.
La cause la plus importante est sans doute à chercher du côté des températures au dessus des océans. Avec les mesures satellite on a une homogénéité apparente des mesures continent et océan. je dis bien apparent parce que le traitement de la contribution de la surface ne peut pas être identique mais avec les données de surface, là on a un traitement totalement différent puisque sur les continents c'est la température de l'air et sur les océans c'est la température de surface de l'eau, c'est pourquoi d'ailleurs on appelle ça un indice composite.
Reste la question de l'échantillonnage et reste bien sûr le fait que la mesure satellite, c'est pas du tout la température à 2m mais la température moyenne des 1000 à 2000 premiers mètres.
Ca fait beaucoup de raisons de différences
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j'ai quelques questions (note aux modérateurs :je les mets ici, si vous voyez un endroit où elles seraient mieux placées, n'hésitez pas à déplacer), suite à un article sorti dernièrement donnant une possible teneur à 2000 ppm de CO2 à l'horizon du 23ème siècle.
Que donnent les modèles comme température à une teneur de 2000 ppm de CO2?
Pour l'ensemble des énergies carbonées fossiles, j'ai lu parfois qu'on pourrait monter jusqu'à 5000 ppm de CO2 si on utilisait tout. Est-ce que vos confirmez cette valeur? Dans ce cas, à quelle température arrive-ton?
Autre question : A partir de quelle température on commence à trouver de l'eau suffisamment haut dans l'atmosphère pour commencer un processus de dissociation, ce qui aurait pour conséquence une déperdition de l'eau dans l'espace?
Cette question a fait l'objet d'une actu de Futura et une discussion ici
Pour ce qui est du réchauffement qui pourrait s'en suivre, la figure jointe est extraite de l'AR5
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Yves, sais tu comment ces courbes ont été calculées ? je suis étonné que la concentration en CO2 reste asymptotiquement constante alors qu'on dit qu'il est absorbé avec une constante de 100 ans ...
je pense que j'ai trouvé la réponse : ces scénarios sont des "extended concentrations pathways" (c'est à dire les RCP extrapolés après 2100), décrits ici :
http://link.springer.com/article/10....584-011-0156-z
en fait il n'y a aucun modèle précis de production et d'absorption après 2100, de ce que je comprends : les auteurs décrivent eux même comme ça les extensions :
donc aucune justification précise, ce sont des scénarios "what if" (qu'est ce qui se passerait si ...) avec des règles simples. Les règles simples sont décrites pour le scénario 8.5 :It should be noted that these extensions do not represent fully consistent scenarios, but are simple ‘what-if’ thought experiments that represent the underlying ideas behind each RCP, which are produced for the purposes of providing a common set of input data for long-term model comparison projects. The rules used for the extension of emissions and/or concentrations of the RCPs are shown in Table 3. No explicit assumptions relating to population or economic development have been made for these stylized ‘what-if’ extensions.
si je comprends bien, ils ont donc imaginés qu'après une forte croissance jusqu'en 2100 (qui conduirait déjà à bruler bien plus que les réserves prouvées), la consommation resterait constante jusqu'en 2250, et qu'après , c'est la concentration en CO2 qui reste constante (la consommation se débrouillant comme il faut pour compenser exactement l'absorption, mais ils n'étudient pas comment, c'est juste une hypothèse ad hoc).RCP8.5
ECP8.5
Constant emissions after 2100, followed by a smooth transition to stabilized concentrations after 2250 achieved by linear adjustment of emissions after 2150.b
D'abord, un coup de Groenland: http://www.arctic.noaa.gov/Report-Ca...land-Ice-Sheet
Puis un aperçu d'autre chose: https://www.nature.com/articles/ncomms14845
Puis on donne dans les tourbillons: https://www.sciencedaily.com/release...0106162952.htm
Bonne lecture.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
En lisant l'article relatif à la fonte des glaces au Groenland, je me demandais si l'on pouvait estimer à partir de quelle quantité l'eau douce déversée dans l'océan pourrait entraver la circulation du Gulf Stream ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
C'est toujours en cours de traitement:
http://www.accuweather.com/en/weathe...rn-us/52869594
http://forums.infoclimat.fr/f/topic/...-groenlandais/
http://www.realclimate.org/index.php...tic-cold-blob/
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le 2e article est le même que celui ayant fait une actu, c'est un doublon (actu assez incorrectement rédigée par ailleurs car l'article ne dit pas qu'on va vers 2000 ppm, il dit que si on atteignait 2000 ppm, le forçage serait supérieur à celui d'il y a 400 millions d'année). Quant au 3e, il reconnait que l'augmentation des tornades n'est pas forcément imputable au RC ...Puis un aperçu d'autre chose: https://www.nature.com/articles/ncomms14845
Puis on donne dans les tourbillons: https://www.sciencedaily.com/release...0106162952.htm
Dernière modification par Cendres ; 20/04/2017 à 17h18.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
du coup y a-t-il une raison pour le présenter dans ce fil et pas sur un fil dédié spécifiquement aux tornades, par exemple dans "catastrophes naturelles" ?
Oui, dans la mesure où tout le texte fait référence au Réchauffement...c'est écrit à plusieurs reprises en toutes lettres. Et l'intérêt pour moi est justement que cela oblige à se poser la question par rapport aux études précédentes. Le fil "Réchauffement climatique dernière news", c'est consacré au réchauffement climatique, point.
Un article plus à sa place dans catastrophes naturelles serait celui-ci, par exemple: http://www.keraunos.org/actualites/f...-comte-auxerre
Ou celui-ci: http://www.keraunos.org/actualites/f...oire-montereau
Et dans les deux cas, on ne fait pas référence au réchauffement climatique, mais à des supercellules LT.
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D'ailleurs il ne disent pas qu'ils ont prouvé que l'augmentation des événements à activité tornadique n'avait pas de lien avec le réchauffement climatique. Ils disent qu'à l'heure actuelle ils n'ont pas trouvé de lien direct. La nuance n'est quand même pas pareil. Ce qu'ils ont prouvé c'est que l'augmentation des épisodes à tornades était conduit non par une augmentation de la CAPE (l'essence à orage violent tornadique ou non d'ailleurs), mais par l'augmentation de l'hélicité relative (qui est l'ingrédient indispensable).Oui, dans la mesure où tout le texte fait référence au Réchauffement...c'est écrit à plusieurs reprises en toutes lettres. Et l'intérêt pour moi est justement que cela oblige à se poser la question par rapport aux études précédentes. Le fil "Réchauffement climatique dernière news", c'est consacré au réchauffement climatique, point.
Franchement même si leur étude avait démontré le contraire, à savoir une augmentation de la CAPE, il aurait été bien prématuré de toute façon de faire un lien direct avec le RC. Comme toujours vouloir démontrer un lien direct entre RC et épiphénomène météorologique est osé, car les manifestations météorologiques sont multifactoriels.
Si on se rend compte que le RC change la configuration régionale des vents à tel endroit et que cela influe d'une manière ou d'une autre sur l'hélicité relative, ça reviendra au même en définitive, mais très difficile (voir impossible) à prouver (c'est un exemple fictif je précise). C'est comme avec les cyclones qui sont dépendant des anomalies régionales de la température de l'eau, lesquels vont dépendre d'une multitude de facteurs (dont une partie avec le RC). Un vrai sac de nœud, tout ce qui relève des conséquences du RC (groupe II).
Bref en définitive, rien de nouveau sous la comète (mais article intéressant quand même, on va pas se priver )
Surtout que cela offre de nouvelles pistes de réflexion; à noter que l'on ne parle là que des outbreaks états-uniens...
Après, si on veut discuter plus en détail de l'article, on peut comme le suggère Archi3 de le mettre aussi en Catastrophes naturelles.
Dernière modification par Cendres ; 20/04/2017 à 18h16.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
juste pour donner une indication : quand on parle de 400 millions d'années, il faut avoir en tête que c'est l'époque où la vie a colonisé la terre ferme, et où les arbres sont apparus (entre 500 et 400 Man)
Autre illustration: http://forums.futura-sciences.com/ge...ml#post5886601
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