Ils pourront peut-être le faire quand tu leur auras communiqué surface, volume et composition bactérienne des lacs et marigots de par le monde
Pas de panique, DonPanic: un lien vers la publication d'origine.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Puisque Cendres nous a donné le lien vers l'article
on peut y lire ceci
However, the limited availability of data sets (both globally and per system type) hampers accurate predictions about the relative and absolute increase of this important GHG emission pathway.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Merci beaucoup, j'ai pu tout capturer et utilisé le traducteur google, je lis le français 5 à 6 fois plus vite que l'anglais.Pas de panique, DonPanic: un lien vers la publication d'origine.
Les émissions de méthane d'origine anthropique (direct ou indirectes) représentent environ 70% du total . Parmi les émissions naturelles , la plus grosse part (22% du total ) est due aux émissions des zones humides. C'est sur cette part là que jouent les 6% d'augmentation de l'ébullition par degré dont parle l'article cité.
Au pire ça ne fait que 1% de CH4 en plus par degré dirait certain. : rire:
Le fait important, c'est que ça met en évidence une rétroaction positive de plus.
Des rétroactions, il y en a en pagaille, toute la question est de les quantifier ne serait ce que pour retenir celles qui sont du premier ordre.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
voila , c'est pour ça que je posais la question ... mais les 22% de zones humides, j'imagine que c'est loin d'être seulement l'arctique, j'aurais plutot pensé que les zones chaudes étaient bien plus actives pour la méthanogenèse non ?
Concernant les modifications climatiques, ce ne sont pas les constantes de forçage qui sont intéressantes, ce sont les variables. Elles sont bien plus fortes en régions septentrionales qu'en régions équatoriales.
J'avais mal lu le résumé, ça ne correspond pas qu'a l'Arctique mais aux émissions de bulles de méthane dans l'eau libre (marais je suppose) dans le monde entier. Sauf que en fait ce ne sont pas les émissions naturelles qui ont été mesurées, mais le résultat d'une expérience d'un container de 1000 litres censé représenter le milieu naturel et dans lequel on a fait varier la température. Et ce n'est une augmentation que d'un des processus d'une des sources de méthane. Mais bon en l'absence de toute quantification de ce que ça représente au niveau mondial en réalité, c'est quand meme difficile de savoir quelle importance réelle lui donner. D'ailleurs il n'y a aucune raison que l'augmentation soit toujours du meme pourcentage quelle que soit la température moyenne, donc ça n'a aucun sens de prendre la moyenne d'un phénomène non linéaire sur tout le globe, il me semble ...
Ils ne l'ont pas fait .
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Non mais la présentation dans sciencedaily peut etre un peu trompeuse
on voit que l'expérience a été conduit à partir de la température "normale" au Pays bas et que le pourcentage a été calculé pour une élévation de 4°C autour de cette tempérarure. Mais si les émissions ne sont pas linéaires par rapport à la température (et a priori pas de raison qu'elles le soient), on ne peut pas transformer ça simplement en un effet sur l'augmentation global de 1°C, qui elle n'est pas homogène . Par exemple pour prendre un exemple totalement simplifié mais pour illustration, imaginons qu'il n'y ait que deux régions sur la Terre, de surfaces égales, une chaude et une froide, et que la région chaude représente 80 % des émissions et la froide 20 %, mais que ce soit la froide qui se réchauffe plus (mettons de 2°C et la chaude de 0°C) : l'augmentation globale est bien de 1°C mais les émissions n'auront augmenté que de 12 % de 20 % soit 2,4 % ...Four tanks had a 'normal' Dutch climate, and in four other tanks the average temperature was 4 degrees Celsius higher. That led to 50percent higher emission of methane bubbles. The biologists predict that a temperature rise of 1 degree Celsius leads to 6-20 percent higher emission of methane bubbles, which in turn leads to additional greenhouse gases in the atmosphere and to an additional temperature increase.
bon bref ça explique effectivement la prudence des auteurs pour convertir ça en résultat global. Mais en ordre de grandeur comme tu rappelles les émissions dues aux zones humides représentent 22 % des émissions de méthane qui ne contribue qu'à 15 % de l'effet de serre, soit environ 4 % du total des GES; et ça ne concerne que l'ébullition qui n'est qu'un des processus , c'est peut etre donc un processus autour de 2% du total des GES. Donc si la rétroaction ne concerne que 6 % de ce 2 % , ça me parait en tout état de cause absolument négligeable par rapport à toutes les autres ...
PS : je présente par avance mes excuses à ceux qui pensent que chercher à mettre des chiffres derrière des informations plutot vagues est du pinaillage .
Oui mais ... qui a fait tout un fromage à partir d'un abstract qu'il avait mal lu ?
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Au fait, il semble que la dépendance en température ait plutôt tendance à augmenter avec la température ...c'est pas linéaire en effet
Je pense aussi qu'on n'est pas là dans une rétroaction comparable à celle de la vapeur d'eau mais pour qui tente de modéliser les émissions de méthane, c'est évidemment une chose à prendre en compte ....et il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un plat.The exponential nature of the empirical relationships in Fig. 1 points out that the absolute effects of warming on ebullition are largest in warmer areas and during the warmest months. Exponential increases in methanogenesis rates have been found up to temperatures of 40 °C10.
Mais, une fois de plus, c'est une rétroaction positive.
Dernière modification par yves25 ; 25/11/2017 à 10h45.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Façons diverses de raisonner, tu mets des chiffres, d'autres mettent ça
oui si c'est exponentiel, c'est la variation relative qui est la même pour un ∆T donné, donc c'est normal que la variation absolue soit plus grande quand l'émission est plus grande.
En revanche comme j'ai montré par un petit calcul simplissime, si le ∆T n'est pas le même partout, la variation relative sera plus faible si le ∆T est plus fort là où il fait plus froid (ce qui semble etre le cas), et plus forte dans le cas inverse.
oui .. de l'ordre de 0,1 %, sur une quantité qui en elle-même mal connue par un facteur 3. C'est juste pour le remettre dans la bonne perspective.Je pense aussi qu'on n'est pas là dans une rétroaction comparable à celle de la vapeur d'eau mais pour qui tente de modéliser les émissions de méthane, c'est évidemment une chose à prendre en compte ....et il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un plat.
Mais, une fois de plus, c'est une rétroaction positive.
https://www.sciencedaily.com/release...1123095405.htm
Donc deux conséquences possibles,
les suies volcaniques salopent les glaciers, augmentant leur albédo et accélérant leur fonte, rétroaction positive
les cendres volcaniques provoquent une baisse des températures de surface, rétroaction négative, enfin une!
pourquoi le sujet n'est plus le même ?
L'article auquel tu fais référence concerne l'impact du réchauffement sur le volcanisme . Le mécanisme serait tout bêtement que le couvercle pèserait moins lourd.https://www.sciencedaily.com/release...1123095405.htm
Donc deux conséquences possibles,
les suies volcaniques salopent les glaciers, augmentant leur albédo et accélérant leur fonte, rétroaction positive
les cendres volcaniques provoquent une baisse des températures de surface, rétroaction négative, enfin une!
Juste ou pas, j'en sais rien, TK est beaucoup plus qualifié que moi pour ça.as the glaciers melted volcanic eruptions increased due to subsequent changes in surface pressure.
Quant aux conséquences: en premier lieu, il faut bien avoir en tête que les cendres , ça pèse lourd et que ça ne s'élève donc pas très haut ...pas dans la stratosphère.
Du coup, elles sont lessivées par les pluies en qq semaines ou qq mois tout au plus.
Le SO2 qui est émis lors de certaines éruptions , peut lui atteindre la strato et perdurer bien davantage , de l'ordre de 1 an ou plus.
Correction: les suies diminuent l'albédo
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
https://www.sciencedaily.com/release...1123095405.htm
Donc deux conséquences possibles,
les suies volcaniques salopent les glaciers, augmentant leur albédo et accélérant leur fonte, rétroaction positive
les cendres volcaniques provoquent une baisse des températures de surface, rétroaction négative, enfin une!
Il ne s'agit pas de rétroactions mais de forçages.
Enfin tu le sais, mais c'est pour quelques autres...
D'ailleurs une rétroaction positive, lorsqu'il y a un forçage négatif, amplifie le refroidissement induit par ce forçage.
Dernière modification par meteor31bis ; 27/11/2017 à 17h44.
Pan sur le bec, j'ai zappé !
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Quoique ... non !
Dans lesprit de l'article cité il sagit bel et bien de rétroaction. Le rechauffement provoque la fonte des glaciers ce qui diminue la pression sur les volcans et provoque des éruptions qui à leur tour provoquent une diminution de l'albedo des glaciers. Cest bien une rétroaction. Dompanic a raison ! et tu as tort
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
C'est quoi, un forçage négatif ?
Chez mon cybernéticien traitant perso, un forçage s'appelle un effecteur, son action sur le système étudié est positive par définition ou n'est pas.
L'effecteur, c'est l'augmentation des températures qui agit sur le système, le système répond par un effet qui est l'augmentation du volcanisme, laquelle peut avoir pour conséquence un refroidissement,
n'y a-t-il pas rétroaction négative sur l'effecteur ?
Faut supposer une fonte rapide et massive
Tant que les dimensions ne deviennent pas sub-millimétriques, auquel cas le poids ne compte pratiquement pas, c'est le cas de nombre de poussières atmosphériques qui flottent dans l'air ainsi que les cristaux de glace des nuages de haute altitudeEnvoyé par yves25Quant aux conséquences: en premier lieu, il faut bien avoir en tête que les cendres , ça pèse lourd et que ça ne s'élève donc pas très haut ...pas dans la stratosphère.
Yaisse SœurEnvoyé par yves25Correction: les suies diminuent l'albédo .
Deep ocean bacteria discovered to play large role in carbon capture
Découverte du grand rôle joué dans la séquestration du Carbone par les bactéries des grands fonds.
Story Source: materials provided by Bigelow Laboratory for Ocean Sciences.
Note: Content may be edited for style and length.
dont acte
BrutDeTraducGougueule
AMHA, je suis bien persuadé que d'éventuelles réponses bactériennes aux variations environnementales peut être très vives, vu la capacité bactérienne de prolifération,
que ce n'est pratiquement pas possible de les intégrer aux modèles climatiques, ça fait parti de mes doutes concernant toute prévision climatique à long terme.
Chez mon climatologue préféré un forçage peut être négatif, dans les rapports du GIEC aussi d'ailleurs.
Encore un zappage d'Yves, quoique...
Par exemple les aérosols soufrés provoquent un forçage négatif qui s'exprime avec une valeur moins quelque chose, en math c'est du négatif çà...
C'est une histoire de bilan TOA, on compte toujours en plus ce qui rentre et en moins ce qui sort.
Sinon j'aurais du lire l'article, je n'ai regardé que tes commentaires, et il faut avouer qu'on parle rarement des volcans comme d'une rétroaction, je suis donc, du moins à mes yeux, partiellement excusable.
Ci joint un graphique indiquant qu'il y a, c'est incroyable, des forçages négatifs:
source IPCC 2007.
Il faut ajouter qu'il y a deux sortes de rétroactions.
Les rétroactions rapides notamment celle de la vapeur d'eau et d'autres beaucoup plus lentes qui concernent d'ailleurs souvent les inlandsis ou le cycle du carbone (un peu moins lente celle là)
Concernant les inlandsis qui fondent et libèreraient les volcans d'Islande ou de l'Antarctique, ouais, pourquoi pas.
Ce serait vachement bien que l'Islande et l'Antarctique crachent, dans la strato, des aérosols sulfatés à pleins tuyaux.
Dernière modification par meteor31bis ; 28/11/2017 à 19h45.
A peine excusable
Et puis non, c'est direct le fond du lac avec une grosse pierre
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
owiii , avec plein de fluor en plus !
En étant objectif, toi aussi tu t'es bien planté
Donc si un savant comme toi se plante, je suis donc excusable et pas qu'un peu mon neveu!
Mais toi, malin comme pas un, après, t'as lu l'article, moi pas, j'avais malheureusement autre chose à faire.
Tu as du te dire qu'un DonPanic, qui ne connait pas les forçages négatifs, ne pouvait pas raconter que des bêtises.
Dernière modification par meteor31bis ; 28/11/2017 à 19h57.