N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Le panache et le nombre de volcans découverts ne sont d'intérêt dans ce sujet que s'ils montrent des signes accrus d'activité, lesquels pourraient se substituer aux activités humaines pour justifier des pertes glaciaires récentes en Antarctique.Scientificamerican n'est qu'une référence réchauffiste, le panache est ancien mais la chaleur est là, une autre actu d'il y a quelques semaines faisait référence à 91 volcans "découverts" au même endroit, 91 volcans de plus de 50 millions d'années, d'après leurs écrits c'est aussi un record mondial.
et pour rappel:Envoyé par a new NASA study"(...) Bien que la source de chaleur ne constitue pas une menace nouvelle ou croissante pour la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental (...)"
Et pour un accès à l'abstract: https://www.nature.com/articles/s41558-017-0009-5
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Passer de 0.05°C à 0.112°C/décade, ça veut quand même dire que l'évaluation initiale se plantait pas mal et donc qu'il y a une incertitude très importante sur des données issues pourtant d'une période récente (1998-2012).
Je n'ai pas vu si dans l'étude ils regardaient ce que ça impliquait sur l'incertitude des valeurs des années "historiques" (XIXème et XXème siècle) où la couverture était encore moins bonne.
C'est sur la période 1998-2012 qu'il y a polémique "pause-pas pause", les évaluations des périodes précédentes étant supposées généralement acceptées.Passer de 0.05°C à 0.112°C/décade, ça veut quand même dire que l'évaluation initiale se plantait pas mal et donc qu'il y a une incertitude très importante sur des données issues pourtant d'une période récente (1998-2012).
Je n'ai pas vu si dans l'étude ils regardaient ce que ça impliquait sur l'incertitude des valeurs des années "historiques" (XIXème et XXème siècle) où la couverture était encore moins bonne.
A part ça, je continue à être étonné qu'on donne toujours imperturbablement des valeurs de température ou de pente, sans les accompagner de barres d'incertitude ...
Ça veut dire que la faune climatosceptique ne s'était pas emparée des mesures globales de températures éditées par la NASA et la NOAA avant 1998 pour proclamer une pause du réchauffement.
Je ne te demande pas une barre d'incertitude pour la température de gel du vin dans un tonneau sous Louis XIV la température à 2~3°C près me suffira
Oui, enfin, il n'y a pas que les sceptiques qui ont parlé de "hiatus".
Lire un peu la littérature à ce sujet.
On a déjà dit 50000 fois, au moins, que la pause non seulement pouvait s'expliquer mais qu'elle ne concernait que la surface et par voie de conséquence, la troposphère.
Par exemple l'océan profond, pendant la pause, a continué à se réchauffer.
La pause s'est également manifestée, comme dit plus haut, dans la troposphère.
Exemple UAH, qui tient compte des régions polaires, fournit des données dont on peut tirer le graphique ci dessous, il s'agit des anomalies mensuelles de 1998 à 2013.
Dernière modification par meteor31bis ; 23/11/2017 à 13h44.
A l'époque, la pause m'avait semblé absolument naturelle, liée au cycle solaire, en supposant un délai dans la réponse du système climatiqueOui, enfin, il n'y a pas que les sceptiques qui ont parlé de "hiatus".
Lire un peu la littérature à ce sujet.
On a déjà dit 50000 fois, au moins, que la pause non seulement pouvait s'expliquer mais qu'elle ne concernait que la surface et par voie de conséquence, la troposphère.
je pense que si tu compares 2 valeurs différant de 0.06 °C/décennie, les accompagner de barres d'incertitude n'est pas superflu, quand on prétend faire de la science "sérieuse" et pas des effets médiatiques. Surtout que quand il s'agit de tracer des régressions linéaires, on sait parfaitement l'évaluer.
http://www.ysbl.york.ac.uk/~cowtan/a...end/trend.html
En partie oui.A l'époque, la pause m'avait semblé absolument naturelle, liée au cycle solaire, en supposant un délai dans la réponse du système climatique
Pièce jointe 354659
On peut estimer à 2 ans le retard par rapport au cycle.
Il y a aussi les oscillations climatiques.
Par exemple la PDO était en "descente".
L'ENSO était, après l'épisode très chaud de 1998, en phase plutôt Niña majoritaire.
Certains ont évoqué du forçage volcanique un peu plus costaud.
Bref, tout cela en même temps a abouti à un ralentissement de l'augmentation de température de surface.
Le terme "hiatus" étant impropre car il sous-entendait qu'un truc bizarre se passait au niveau climatique, truc qui aurait finalement prouvé que le RC était une construction de l'esprit ou qu'il n'était pas aussi fort qu'on pouvait le penser car après tout les modèles laissent cette possibilité d'un RC faible.
Hélas, le RC est reparti de plus belle, par l'intermédiaire d'une poussée chaude très importante à partir de 2015.
D'une manière générale, on n'a droit qu'à des communications fortement résumées, reprises par les médias sous responsabilité de journalistes "scientifiques" patentés ou autoproclamés.je pense que si tu compares 2 valeurs différant de 0.06 °C/décennie, les accompagner de barres d'incertitude n'est pas superflu, quand on prétend faire de la science "sérieuse" et pas des effets médiatiques. Surtout que quand il s'agit de tracer des régressions linéaires, on sait parfaitement l'évaluer.
http://www.ysbl.york.ac.uk/~cowtan/a...end/trend.html
L'abstract de Nature n'a pas été écrit ni revu par des journalistes ...
Bon je suppose que Archi a accès à l'article. Qu'attend t il donc pour en faire une critique sur le fond ?
Par exemple en vérifiant la validité des donnees utilisées ou la methode d' interpolation ? Le plus normal pour un scientifique serait de rédiger un commentaire et de le soumettre à Nature Climate Change.
A tout le moins pourrait il nous épargner les critiques les plus superficielles et par exemple essayer de comprendre pourquoi ces auteurs arrivent à un effet de l'amplification arctique beaucoup plus grand que ne l'avait obtenu Cowtan et Way ?
Comme le remarque meteor on a déjà eu droit à de nombreuses explications. Le plus probable est que toutes jouent un rôle plus ou moins important. Cet article semble donner aux regions Arctiques un rôle tout à fait considérable , étonnant quand on sait qu'ily a eu aussi un rôle important des variations du stockage océanique.
Ca ce sont des questions sans doute un peu moins superficielles.
Les auteurs disent que les données satellite filtrent les effets locaux mais on peut se demander si leur interpolation spatiale est optimale.
Ca aussi ça se discute mais on ne va pas continuer les petites phrases assassines du degré zéro de l'analyse scientifique, si ?
Les petites phrases qui ne demandent pas plus de deux decondes à rédiger........
Dernière modification par yves25 ; 23/11/2017 à 23h26.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Bah je n'ai lu que l'abstract et je ne suis pas compétent pour juger d'un travail scientifique de climatologues, je ne vois pas pourquoi tu me sommes de le faire. Je dis que je suis juste étonné que dans l'abstract, (comme dans la plupart des articles traitant de données climatiques), on ne mette pas les barres d'erreurs, ce qui n'est pas quand meme du degré zéro quand le point de discussion est précisément une comparaison entre deux estimations : c'est meme plutot essentiel !
Si la différence vient d'une méconnaissance de l'Arctique, et peut avoir un tel effet, normalement cette méconnaissance devrait aussi etre incluse dans les données antérieures et apparaitre comme des incertitudes (qui n'apparaissent jamais non plus dans les reconstructions de température du XXE siècle d'ailleurs ) , y compris pour avant 1998 , non ?
###################
Dernière modification par mh34 ; 24/11/2017 à 10h51. Motif: inutilement désobligeant
DOnc c'est "j'ai pas lu l'article, j'y connais rien mais je critique mais c'est pas parce que j'ai rien à dire ..etc.. "
Lis donc l'article ... par exemple:
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
J'ai juste dit qu'il n'y avait pas d'incertitude dans l'abstract, c'est juste factuel. Je ne vais pas discuter du contenu d'un article payant sur un forum public, je ne suis meme pas sur que ce soit légal du point de vue copyright si j'y avais accès de le mettre en public !
Maintenant les figures que tu montres ne sont pas très claires : les barres d'erreurs sont bien inférieures à celles qui sont données par un calculateur de trend
http://www.ysbl.york.ac.uk/~cowtan/a...end/trend.html
et il est noté "The errors indicate the range of the two reconstructed trends relative to their means"
si il s'agit comme je le comprend de l'écart entre les trends calculées par deux méthodes, ce n'est pas du tout pareil que l'erreur statistique associée à la variance des données, qui sont données par le calculateur de trend sur UNE méthode !! les différentes méthodes peuvent donner des valeurs voisines du trend, ce n'est pas du tout pareil que l'incertitude statistique sur cette valeur, il me semble.
C'est le graphique du dessous que Yves aurait du citer.
@Archi
Le graphique du dessous montre que l'incertitude sur la trend décennale est +/- 0.07°C à 90% (environ, ça n'est jamais écrit il faut le faire à l'oeil)
Ton lien indique +/- 0.165 °C à 95%
Notons que l'utilisation de l'intervalle à 90% permet de dire que la trend est significative... mais à 95% (plus courant puisque c'est 2sigmas) elle ne le serait plus.
Bref, tout dépend en plus du seuil de significativité que l'on veut utiliser.
Il n'y a pas d'estimation pour les trend décennales passées.
Dernière modification par BioBen ; 24/11/2017 à 12h45.
Merci pour ces précisions, Ben. De toutes façons ce n'est pas vraiment un souci de calculer les barres d'erreurs sur un trend , quoi qu'en présence de données autocorrélées, il faut faire attention. Je trouvais juste dommage que ce n'était pas spécifié dans l'abstract, qu'on puisse se rendre compte justement du caractère significatif du trend, et de la correction.
Sinon si je fais une estimation avec les graphiques montrés par Yves, on voit qu'une correction sur l'Arctique de 0,068 °C/décennie (en passant de 0,687 à 0,755) donne finalement une correction de 0,026 °C sur les températures globales (0,112- 0,086) : cela semble montrer que l'Arctique contribue à 26/68 = 38 % de la montée globale ? mais alors la pente de 0,755 de l'Arctique devrait contribuer à une pente globale de 0,755 * 38 % = 0,286 °C/décennie , supérieure à la valeur observée de 0,112 !! est ce à dire que le reste du globe à part l'Arctique se serait globalement refroidi ? ou y a-t-il une erreur dans le raisonnement ?
Faut l'encadrer ça. J'ai failli m’étouffer avec mon café en lisant ça.et je ne suis pas compétent pour juger d'un travail scientifique de climatologues
si tu penses que s'intéresser aux barres d'erreur, c'est du pinaillage, c'est ton choix ....tu as deja enseigné des sciences expérimentales ?
dommage qu'ils n'aient pas donné les quantités absolues jusqu'à la fin de la phrase, ça aurait permis d'évaluer la contribution totale à la rétroaction ... mais bon probablement c'est aussi du pinaillage.The biologists predict that a temperature rise of 1 degree Celsius leads to 6-20 percent higher emission of methane bubbles, which in turn leads to additional greenhouse gases in the atmosphere and to an additional temperature increase.