Bonsoir anis et bienvenue sur Futura Sciences.
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Bonsoir anis et bienvenue sur Futura Sciences.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
ah ben je sais encore lire, merci.Oui, mais ce n'était pas le propos initial de DonPanic, revois le contexte.
C'est l'occasion de signaler cet article de Stephens et al .
En fait, ce sont les flux réfléchis qui sont sensiblement les mêmes . C'est un peu moins vrai pour l'albédo puisque l'HS reçoit plus de rayonnement pendant l'été austral que l'HN pendant l'été boréal
sinon l'albédo c'est bien le rapport entre flux réfléchi et incident, non?
les deux hémisphères reçoivent, a priori, la même lumière incidente et si les flux réfléchis sont les mêmes les albédos sont les mêmes.
mais je sens que tu vas encore pinailler...
Sur un forum, on s'adresse aussi à des lecteurs éventuels tu le sais bien.
Parles tu de ma remarque sur le contexte ?
Tu as raison les albedos moyens au sommet de l'atmosphère sont beaucoup moins différents que les albedos de surface mais je pense que Donpanic pensait albedo de surface.
Pour le reste et puisque je pinaille
Non, ça ce n'est vrai qu'en moyenne.les deux hémisphères reçoivent, a priori, la même lumière incidente
Rappel: la distance Terre Soleil est minimum le 4 janvier et maximum le 4 juillet. La différence entre l'été boréal et l'été austral est de près de 100 W/m2 pour l'irradiance .
L albedo qui compte en réalité c'est l albedo instantané c'est pourquoi Stephens donne les flux réfléchis
Dernière modification par yves25 ; 27/02/2016 à 00h03.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Pinailler c'est quelquefois utile à condition de ne pas perdre l'essentiel en cours de route.
Donc je répète que l'essentiel de ma remarque est qu'il faut considérer le TOA et pas la surface si on veut voir telle ou telle influence radiative sur tel ou tel phénomène climatique.
Et l'étude de Stephens que tu cites nous apprend pas mal de choses sur un genre de régulation des flux radiatifs TOA.
C'est à fouiller en tout cas.
Le contexte?
Si j'ai bien compris c'est le comportement différencié des deux banquises.
Mais dans ce cas, comment peut-on évoquer, pour expliquer des phénomènes très rapides, des paramètres qui ne changent pas à cette échelle de temps?
A moins que je n'ai pas compris bien sûr...
Bien sûr que c'est le bilan TOA qui compte. Je me contentais de corriger un lapsus de Dompanic, je n'étais pas allé plus loin.
Ce n'est pas non plus perdre de vue l'essentiel que de dire que l'albédo moyen ne permet pas de bien saisir les différences de comportement des deux hémisphères
En particulier, puisque la planète reçoit plus d'énergie pendant l'été austral qu'est ce qu'il en advient?
Je n'ai pas le temps de vérifier maintenant mais d'après mes souvenirs le bilan radiatif est systématiquement positif en été austral et négatif en été boréal ce qui implique évidemment un stockage de l'énergie par l'océan
25 W/m2 sur la constante solaire, ce n'est pas rien puisque la Terre n'étant pas plate ça correspond en moyenne au double du forçage des GES .
Pierre Morel en avait déduit une valeur de la sensibilité transitoire mais 6 mois, c'est trop court puisque ça ne peut même pas impliquer la réponse de l'ENSO par exemple
Dernière modification par yves25 ; 27/02/2016 à 10h30.
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Ah ? ''les océans qui, eux, apparaissent noirs.'', vous devriez consulter un ophtalmo, probablement que vous traînez un petit problème aux yeux.
L'hiver 2015-2016 à l'échelle mondiale :
- surplus très anormal de chaleur de l'air au contact des océans tropicaux pacifiques et indiens
http://iridl.ldeo.columbia.edu/mapro...Anom_Loop.html
- surplus très anormal de chaleur dans les masses d'air tropicales
http://iridl.ldeo.columbia.edu/mapro...op_500hPa.html
- épisodes récurrents de très forte douceur sur les continents et banquises de l'hémisphère nord
http://iridl.ldeo.columbia.edu/mapro...Anom_Loop.html
Bonjour
Toi tu devrais apprendre a lire, dit cela au cnrs.
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doscl..._etape1_4.html
Ouais, toute cette chaleur perdue dans le cosmos, elle va manquer.surplus très anormal de chaleur de l'air
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
De manière à rendre cette dernière remarque un peu moins stupide.
Toute cette chaleur n'est pas perdue dans le cosmos, elle est dans l'atmosphère.
Si elle était perdue dans le cosmos, il n'y aurait évidemment plus de surplus dans l'atmosphère. Elle sera perdue dans le cosmos si elle permet d'augmenter suffisamment le rayonnement infrarouge sortant de l'atmosphère. Or, ce qui se passera, c'est qu'une partie sera effectivement rayonnée vers l'espace mais une partie sera restituée aux autres sous systèmes du climat (l'atmosphère ailleurs que dans les zones énumérées par cotissois, l'océan, la glace et même la biosphère)
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A l'échelle nationale, l'hiver 2015-2016 qui se termine aujourd'hui (en météo l'hiver dure du 1er décembre au 1er mars) est le plus doux depuis 1900, soit depuis le début des relevés, avec +2.5°C d'anomalie en moyenne (jusqu'à +3.5° dans l'Est de la France).
euh là je suis un peu perdu : combien de temps l'atmosphère est-elle capable de garder de la chaleur ? quelle quantité de chaleur a été emmagasinée et quel ∆T cela a-t-il produit ?
Relis depuis le message de Cotissois, ça sera sans doute un peu plus clair
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non pas tellement, surtout que Cotissois parle de "chaleur" alors qu'il montre des températures ...
je me suis farci un petit calcul de dos d'enveloppe : en prenant une sensibilité climatique de Charney de 0,75 °C/W.m^2, un excès de 0,2 °C sur l'année 2015 a entrainé un déséquilibre radiatif ( augmentation de la perte de chaleur de la Terre ) de 0.2/0.75 = 0,26 W/m2, le forçage radiatif des GES n'ayant pas sensiblement changé. Compte tenu de la surface de la Terre (5,14 e14 m^2, j'ai bien pris une Terre sphérique ) , on a donc une puissance émise de 1,37 e14 W, soit sur un an (3,17 e7 s), une énergie perdue de 4,35 e21 J.
A coté, l'atmosphère a une masse de 5,15e18 kg et une capacité calorifique de 5/2 * R / M = 2,5 *8,314 /0,029 = 716 J/kg/°C. Si toute la chaleur avait été stockée dans l'atmosphère, le réchauffement aurait du donc etre de 4,35 e21 /(716 *5,15e18) = 1,18 °C environ. Or il n'a até que de 0,2 °C, j'en conclus que 80 % de la chaleur a été émise dans l'espace et ne reviendra jamais.
On peut donc s'attendre lorsque El Niño sera terminé à ce que cette chaleur manquante reprovoque un refroidissement dans l'autre sens comparable en norme , ce qui est assez logique puisque si les flux entrants et émis s'équilibrent sur le long terme, tout réchauffement soudain conduisant à un déséquilibre instantané du bilan énergétique doit etre compensé par un déséquilibre dans l'autre sens complémentaire; manière de dire que si c'est la tendance à long terme qui compte, tout évènement "rapide" ne peut etre du qu'à des phénomènes de variabilité interne de haute fréquence et ne peut nullement être interprété comme une confirmation ou une infirmation de la tendance à long terme ...
Bonjour
Vous n'avez probablement pas saisi que la couleur que vous voyez sur cette photo est comme par hasard la même couleur que celle du ciel le jour
celle de l'atmosphère terrestre qui surmonte celle des terres et des mers,
et que ce n'est pas d'un ophtalmo dont vous avez besoin,
c'est de cours de physique, je vous conseille à toutes fins utiles d'étudier la composition de l'atmosphère et les interactions gaz et lumière.
Je suis ravi de te voir expliquer que le fameux hiatus ou l'arrêt du réchauffement en 98 dont nous bassinaient certains n'était en fait que de la variabilité de haute fréquence...ce qu'on n'arrêtait pas de dire .si c'est la tendance à long terme qui compte, tout évènement "rapide" ne peut etre du qu'à des phénomènes de variabilité interne de haute fréquence et ne peut nullement être interprété comme une confirmation ou une infirmation de la tendance à long terme ...
Quand je souligne les records de chaleur de 2015 ou de janvier (et probablement Février ) 2016, ce n'est pas pour dire que le réchauffement s'est accéléré, c'est pour dire que il n'y a jamais eu de pause du réchauffement et que ce n'était que de la variabilité.
Je vois que tu partages donc ce point de vue.
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Non, la capacité calorifique de l'air est de 1005 J/kg/K voir wiki par exemple mais ça ne change pas ton résultat. Par contre, tu utilises une sensibilité climatique à léquilibre pour parler d'un changement à l'échelle de l'année et ça c'est pas bon.A coté, l'atmosphère a une masse de 5,15e18 kg et une capacité calorifique de 5/2 * R / M = 2,5 *8,314 /0,029 = 716 J/kg/°C.
Ceci dit, ton raisonnement est cohérent avec le fait que plus de 90% de la chaleur gagnée par l'augmentation de l'effet de serre part dans l'océan et non pas dans l'atmosphère.
Pas de pb
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ah oui j'ai pris à volume constant alors qu'on est à pression constante, donc multiplier par 7/5 = 1,4.Non, la capacité calorifique de l'air est de 1005 J/kg/K voir wiki par exemple mais ça ne change pas ton résultat.
rien ne dit qu'on soit à l'équilibre mais il me semble que le taux de perte de chaleur peut etre calculé en considérant qu'il équilibrerait le forçage à l'équilibre non ?Par contre, tu utilises une sensibilité climatique à léquilibre pour parler d'un changement à l'échelle de l'année et ça c'est pas bon.
pas sur que ce soit vraiment lié car je n'ai pas du tout tenu compte des océans dans le calcul mais c'est peut etre le meme effet.Ceci dit, ton raisonnement est cohérent avec le fait que plus de 90% de la chaleur gagnée par l'augmentation de l'effet de serre part dans l'océan et non pas dans l'atmosphère.
Pas de pb
On n'est évidemment pas à l'équilibre ne serait ce que parce que une partie de cette chaleur est rendue par l'atmosphère à l'océan via le flux infrarouge descendant et aussi le mélange turbulent. Mais pour un calcul d'ordre de grandeur, c'est sans doute acceptable.rien ne dit qu'on soit à l'équilibre mais il me semble que le taux de perte de chaleur peut etre calculé en considérant qu'il équilibrerait le forçage à l'équilibre non ?
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Comme prévu, février 2016 explose les compteurs. Anomalie de +1,35 °C par rapport à la moyenne des années 51-80 soit plus de 1,5°C de plus qu'au début du 20e siècle.
J'espère qu'on ne va plus nous raconter d'histoires avec l'arrêt du réchauffement depuis 98...mais peut être le fera t on encore avec une nouvelle années de référence, 2016 par exemple !
Le réchauffement brutal associé à un très gros El Nino confirme ce qu'on a toujours dit: le réchauffement n'est évidemment pas linéaire en conséquence, il semble procéder par paliers parce qu'entre les gros coups de chaud, l'océan joue son rôle d'amortisseur, il stocke la plus grosse partie de la chaleur mais il la restitue par bouffées.
L'effet d'El Nino sur l'atmosphère est toujours décalé de quelques mois par rapport à l'océan tropical. On approche donc du maximum ou on y est. Ca devrait quand même se calmer dans les mois à venir.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
On peut toujours s'en sortir en invoquant les températures mesurées par satellite ...mais ça risque d'être plus dur à l'avenir: http://trailblazersblog.dallasnews.c...e-change.html/
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Comme dit J.Jouzel, ce pic haut favorise la communication.
Mais ce pic haut est évidemment très logique et peu surprenant.
J.P. van Ypersele l'écrit dans son livre : sur la base, on peut mélanger les déclarations du premier et du dernier rapport du GIEC sans que cela change quelque chose. On n'attend aucune surprise notable d'ici 2050.
Bonjour
L'étendue de glace dans l'Arctique a atteint un plancher record pour une deuxième année d'affilée, ont révélé lundi la NASA et un centre de recherche Américain.
Les données sont compilées par satellite depuis 37 ans.
« Je n'ai jamais vu un hiver si chaud et si fou en Arctique, a déclaré par courriel le directeur du centre Mark Serreze. La chaleur revenait sans cesse. »
Lire la suite :
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles...que-nasa.shtml
Courant mars, El Nino (océan tropical Pacifique) a baissé lentement mais les masses d'air tropicales ont regagné en chaleur.
On rappelle aussi que les océans (surface) de l'hémisphère nord sont au plus chaud, ceci depuis 2013, alors que justement l'anomalie froide s'est accentuée sur l'Atlantique nord central, ce qui est une évolution très particulière.
La conséquence de cette chaleur océanique sur les continents : trimestre Janvier-Février-Mars
http://iridl.ldeo.columbia.edu/mapro.../Seasonal.html
Les continents asiatiques et nord-américains subissent un réchauffement assez impressionnant avec de larges zones supérieures à +5°C / 1970-2000
A comparer avec El Nino de 1998 http://iridl.ldeo.columbia.edu/mapro...Jan-Mar%201998
En mars, ça ne s'est pas encore arrangé, le mois a été à peine moins chaud que février (1,65 °C au lieu de 1,69 °C.)
Le réchauffement se serait donc arrêté en février 2016 diraient certains !
La figure jointe représente l'évolution de l'anomalie annuelle calculée sur les 12 mois d'avril à mars.
Sur les 12 derniers mois donc, l'anomale est de 1,1 °C par rapport à la moyenne 1951-1980 (A titre de comparaison, pour les mêmes 12 mois en 98 lors du précédent très gros El Nino, l'anomalie était de 0,8°C ),
Mais si on se rapporte au début du 20e siècle (1881-1910), l'anomalie atteint 1,5°C . C'est dire que l'objectif des 1,5 °C est très très très ..peu probable
L'effet d'El Nino se fait sentir bien sûr mais c'est bien ce que nous répétions depuis des années: l'océan stocke la chaleur pendant les années La Nina mais il renvoie une partie (une partie seulement) de cette chaleur par bouffées pendant les El Nino.
Donc, il faut s'attendre à ce que l'anomalie mensuelle diminue dans les mois à venir d'autant qu'un épisode La Nina est prévu par la majorité des modèles mais le nouveau palier sera un cran au dessus du précédent comme si on on franchissait une marche à chaque El Nino mais qu'on ne redescendait plus après: un réchauffement à cliquets en qq sorte.
EDIT: il y a eu une confusion: il s'agit des seules températures continentales , si on tient compte des températures de surface de l'océan, les anomalies sont
mars 2016: 1,28°C
Février 2016: 1,34 °C
12 derniers mois: 0,96°C
12 mois correspondants de 1998: 0,58°C
par rapport au début du 20e siècle: 1,21 °C
L'objectif de 1,5°C est à peine moins inaccessible, les autres remarques restent tout à fait valables
La deuxième figure inclue les températures de surface des océans
Dernière modification par yves25 ; 17/04/2016 à 11h01. Motif: Corrections
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
En lien avec ça, ce papier: http://link.springer.com/article/10....382-016-3057-z
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
http://www.20minutes.fr/monde/182992...registre-mondeMétéo: Le mois de mars est le plus chaud jamais enregistré dans le monde
19 avril 2016
C’est une première en 137 ans de relevés. Le mois dernier a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré et le onzième mois consécutif au cours duquel un tel record a été battu.
La température moyenne mondiale à la surface de la planète en mars 2016 a été « la plus élevée pour un mois de mars dans les annales des statistiques sur la température mondiale de la NOAA », a précisé l’Agence américaine océanique et atmosphérique dans un rapport. Celle-ci effectue des relevés depuis 1880.
.....................
En avril, il a encore fait très chaud : 1,1°C de plus que la moyenne 1951-1980 mais moins qu'en mars (1,28) et surtout qu'en février (1,34) . Ca fait quand même de ce mois de 2016, le plus chaud de tous les mois d'avril.
L'anomalie des 12 derniers mois est de + 1°C toujours par rapport à 51-80, ce qui veut dire 1,25 °C plus chaud que la moyenne 1880 -1910. On n'est vraiment plus très loin des 2°C . Bien sûr, c'est El Nino qui fait exploser les compteurs mais les mêmes 12 mois de 98, l'anomalie (par rapport à 51 - 80) était de 0,57°C et cette année là aussi, c'était un très gros El Nino.
Au fait, le réchauffement s'était arrêté en 98 disaient certains ...ah mais oui bien sûr les données sont trafiquées
Au fait , la banquise ne va pas très bien : voir ici pour la banquise Arctique et ici pour la glace de mer des deux hémisphères
EL Nino est en voie de disparition et il y a 70% de chances que LA Nina démarre dans la deuxieme moitié de l'année (contre 20% neutre)
Dernière modification par yves25 ; 15/05/2016 à 19h30.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Ben oui, pourquoi les températures passées baissent elles ?ah mais oui bien sûr les données sont trafiquées
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César