N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Le même contexte météorologique il y a 30ans, avec une circulation méridienne générant un flux de Sud sur l'Europe de l'Ouest et un flux de Nord sur l'Europe de l'Est, ne provoquait pas des températures aussi chaudes en flux de sud et aussi timorés en froid en flux de nord. La circulation atmosphérique actuelle, finalement très classique, est plus efficace a générer du chaud que du froid dans un contexte de réchauffement climatique.
Pièce jointe 392432
Et ça, je l'ai bien senti: https://actu.orange.fr/france/record...76cbb4e84.html
D'ailleurs: http://www.keraunos.org/actualites/f...e-d-air-france
Dernière modification par Cendres ; 25/07/2019 à 20h22.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Le 42,6° de Montsouris s’explique par l’effet îlot de chaleur urbain, lequel était bien plus faible à l’époque où la station a commencé à fonctionner. C’est d’ailleurs un parc très agréable Montsouris, juste à côté de la place Coluche elle même proche de la maison où il habitait, et la station est bien visible.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour,
On dit aujourd'hui que cela fait des années et même des dizaines d'années que des climatologues avertissent du danger du dérèglement climatique, mais que personne ne voulait les écouter, d'une certaine manière préférant "jouir sans entraves"...
Mais cela fait également des années et même des dizaines d'années que je lis des revues comme LR, PlS, S&A, S&V, et de mémoire, je ne garde pas le souvenir d'y avoir lu des articles particulièrement alarmants.
Le seul article concernant le climat que je garde en mémoire - ma mémoire n'est évidemment pas une référence -, est celui d'un chercheur qui annonçait une nouvelle ère glaciaire pour cause de considérations astronomiques.
Dernière modification par Mickey-l.ange ; 26/07/2019 à 08h45.
L'effet d'ilot de chaleur urbain a surtout un impact sur les températures nocturnes en fait et explique pourquoi les témpératures minimales ont peu baissé dans la nuit à Paris intramuros contrairement à la banlieue.Le 42,6° de Montsouris s’explique par l’effet îlot de chaleur urbain, lequel était bien plus faible à l’époque où la station a commencé à fonctionner. C’est d’ailleurs un parc très agréable Montsouris, juste à côté de la place Coluche elle même proche de la maison où il habitait, et la station est bien visible.
http://www.meteofrance.fr/documents/...Paris_2013.pdf
Pour la journée on voit pas de grosses différences, si ce n'est aucune. Après la valeur elle-même doit être validé pour voir si la station n'a pas subit un effet de surchauffe en effet. Ca ne serait tarder...
Il me semble pourtant que cela fait un certain temps que la station de référence pour Paris n’est plus Montsouris mais que c’est une station bien plus à l’extérieur. Le problème c’est que je ne me souviens plus où j’avais lu cela.
Pour Bordeaux c’est une station située au centre de météo régional à Mérignac non loin de l’aéroport.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Le document que tu donnes en lien insiste en effet sur l’impact nocturne mais il dit que l’ICU est fortement renforcé lors des canicules mais j’ai l’impression que dans ce paragraphe il parle bien de la journée. L’avantage de Montsouris c’est que la station est dans un parc, pas immense mais de belle taille, très végétalisé et avec un lac.
Dernière modification par JPL ; 26/07/2019 à 14h41.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
S'il y avait un effet de chaleur urbain pour la canicule alors on verrait des températures plus faibles autour de Paris :
https://www.infoclimat.fr/cartes/obs...de-france.html
Les 42.6 de Paris Montsouris sont tout à fait cohérent avec les valeurs tout autour de Paris. C'est d'ailleurs très homogène sur pratiquement tout le Nord et l'Est de la France.
En revanche l'ICU de nuit est très visible sur Paris avec la restitution de l'IR :
https://www.infoclimat.fr/cartes/obs...de-france.html
41.5 à Lille Lesquin (c'est l'aéroport) et 41,3 à Dunkerque, 40 en Belgique etc, c'est vrai que c'est très homogène . Apparemment moins d'effet local qu'en juin mais ce n'est qu'une impression, je n'ai pas vérifié dans le détail
Quant au rôle du RC: 2003 était une anomalie exceptionnelle , hors de toute statistique (voir figure pour la Suisse, Schar et al, 2005))
eh bien, les records de chaleur de 2003 sont battus
2003 ne reste champion qu'en terme de durée
Dernière modification par yves25 ; 26/07/2019 à 18h53.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Salut;
durée sur une seule canicule, non ?
cet été ( encore en cours ), j'ai l'impression qu'on subit de nombreuses vagues d'intensité plus ou moins fortes.
je ne sais pas ce que cela donnera si, à la fin de l'été , on additionne l'ensemble des épisodes.
Je trouve particulièrement savoureux de faire un petit retour en arrière dans cette discussion à propos du bulletin meteo de 2050
je cite mon premier message en réaction à la première citation
Une réaction au quart de tour à ce que je vois mais en quoi cette fiction est elle si irréaliste?Bon actuellement on est à 0,15 °C par décennie. D'ici 2050, ça fait autour de 0.5 °C de plus. Y-a-t-il des raisons pour que ça chauffe bien plus que ça ?
Il s'agit d'une canicule, cad un événement extrême. Tu ne penses quand même pas que l'augmentation de la température des événements extrêmes en France sera rigoureusement égale à celle de la moyenne globale quand même ????
En 2003 (cf la vidéo) on a eu des températures de l'ordre de 42 °C à Carpentras et même de 44 dans le Gard. Les températures de cette fiction ne sont pas plus élevées (43 à Nîmes).
Ce que tu pourrais contester c'est que l'on prévoit que le nombre de canicules va augmenter et qu'une canicule comme celle de 2003 sera beaucoup moins exceptionnelle mais en tout cas pas le réalisme de cette fiction.
Dernière modification par yves25 ; 26/07/2019 à 19h11.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Oui sur une seule canicule. Tu as raison, on n'est que fin juillet, on verra
Selon le dernier rapport du GIEC
Temperature extremes on land are projected to warm more than GMST (high confidence): extreme hot days in mid-latitudes
warm by up to about 3°C at global warming of 1.5°C and about 4°C at 2°C, and extreme cold nights in high latitudes warm
by up to about 4.5°C at 1.5°C and about 6°C at 2°C (high confidence). The number of hot days is projected to increase in
most land regions, with highest increases in the tropics (high confidence). {
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Pour cette canicule de fin juillet, le RC n'en est pas, a priori et si on considère l'effet de serre local, directement responsable.
C'est une situation synoptique très particulière engendrant une remontée puissante d'air tropical en direct du Sahara qui en est la cause première.
Cette remontée, moins gênée qu'en juin par un anticyclone septentrional, a entraîné, au nord de la France, sur le Bénélux et sur l'Allemagne de nouveaux records très loin des précédents.
Par exemple à Lille le record était de 37.6°C établi en 2018, le nouveau record est de 41.2°C, soit pas loin de 4°C de plus.
Le RC qui fait augmenter la température d'année en année de 0.05°C maximum dans cette région n'est pas responsable d'une augmentation 70 fois plus forte, évidemment.
Donc ceci résulte d'une situation des centres de pression, exceptionnelle.
Ceci étant dit il faudrait maintenant creuser l'hypothèse suivant laquelle le RC favoriserait ou non ce genre de situation.
Ce n'est pas impossible car l'affaiblissement considérable du froid en Arctique pourrait avoir comme effet des remontées chaudes plus fréquentes en Europe venant des tropiques.
Les modèles semblent d'ailleurs ne pas trouver impossible des maxi de température vers 2070, si on ne change rien, de l'ordre de 50°C.
Petite question : dans une émission vue récemment, quelqu'un prétendait que 1° de réchauffement global engendrait en moyenne 2,5° de réchauffement sur les continents, la différence étant compensée en grande partie par l'inertie thermique des océans. Est ce plausible ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Météor la situation synoptique n'avait absolument rien d'exceptionnel contrairement à ce que tu prétends. Regarde ce que j'ai écrit plus tôt. C'était même plutôt assez classique.
Une dépression sur l'atlantique et à l'avant un dôme anticyclonique sur la France (structure en Omega typique des coups de chaud), c'est une situation synoptique très classique. Le soucis c'est que ce genre de positionnement maintenant nous ramène des masses d'air chaudes à 20-30°C à 850 hpa venant des tropiques, alors qu'il y a 30ans la même situation générait une masse d'air à 15-25°C à 850 hpa venant des tropiques.
Cela donne ça aussi: https://actu.orange.fr/societe/envir...eef623d0f.html
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Ce n'est peut être pas si clair que ça quand même.
Comme dit Damien, la situation synoptique se présente assez souvent (plus exactement, ce nest pas rarissime) la différence majeure, c'est la température de la masse d'air. Pourquoi ces 5 a 10° de plus ? Probablement en partie parce que la trajectoire est encore plus directe et dans ce cas, quest ce qui cause cet omega "renforcé" ou "resserré" ? L'affaiblissement d gradient équateur pôle ? Les ondes quasi résonnantes ?
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Oui, j'ai été un peu rapide.Ce n'est peut être pas si clair que ça quand même.
Comme dit Damien, la situation synoptique se présente assez souvent (plus exactement, ce nest pas rarissime) la différence majeure, c'est la température de la masse d'air. Pourquoi ces 5 a 10° de plus ? Probablement en partie parce que la trajectoire est encore plus directe et dans ce cas, quest ce qui cause cet omega "renforcé" ou "resserré" ? L'affaiblissement d gradient équateur pôle ? Les ondes quasi résonnantes ?
Je croyais néanmoins avoir compris que le RC entraînait structurellement une baisse du gradient. ( tout le long de la ligne équateur/pôle ), et de manière concomitante un ralentissement de la circulation atmosphérique.
reste aussi la question de l'évolution des vents , et là j'avoue que ça dépasse de loin mes connaissances météo.
Ce n'est pas parce que des situations se ressemblent partiellement qu'elles sont identiques.Une dépression sur l'atlantique et à l'avant un dôme anticyclonique sur la France (structure en Omega typique des coups de chaud), c'est une situation synoptique très classique. Le soucis c'est que ce genre de positionnement maintenant nous ramène des masses d'air chaudes à 20-30°C à 850 hpa venant des tropiques, alors qu'il y a 30ans la même situation générait une masse d'air à 15-25°C à 850 hpa venant des tropiques.
Pourquoi donc cela nous ramène de l'air plus chaud que d'habitude?
C'est là dessus qu'il faudrait que tu te poses quelques questions et que tu réfléchisses un peu plus profondément.
Je pense que le GIEC y réfléchit suffisamment tous les 5ans non ?C'est là dessus qu'il faudrait que tu te poses quelques questions et que tu réfléchisses un peu plus profondément.
D'ailleurs il y a 2 questions à se poser, l'intensité des canicules (et là il me semble que lien direct avec le RC est assez évident, voir mon message #693 par ex) et la récurence de ce type de synoptique (omega) susceptible d'engendrer une canicule (et là le lien avec le RC est beaucoup moins évident).
Je pense que le GIEC y réfléchit suffisamment tous les 5ans non ?
D'ailleurs il y a 2 questions à se poser, l'intensité des canicules (et là il me semble que lien direct avec le RC est assez évident, voir mon message #693 par ex) et la récurence de ce type de synoptique (omega) susceptible d'engendrer une canicule (et là le lien avec le RC est beaucoup moins évident).
Ce que tu n'arrives pas à comprendre c'est que si on dépasse les températures record à ce point ce n'est pas du aux effets du RC sur la température en elle-même, mais sur la circulation atmosphérique.
Et donc, si la circulation atmosphérique change, cela veut dire que les situations synoptiques également.
Autrement dit encore ce n'est pas parce que la situation est classique sur l'Atlantique (présence d'une goutte froide bien placée) que, si on agrandit le champ, elle l'est également.
Yves dans son message 711 pose d'ailleurs les bonnes questions.
Dernière modification par meteor31bis ; 27/07/2019 à 16h52.
La seule chose sûre est que le gradient méridien diminue avec le RC ne serait-ce qu'à cause de la diminution de l'albédo dans les régions polaires, mais pas seulement.
Sinon pour aller de cet affaiblissement de gradient aux situations précises de circulation atmosphérique telles que décrites plus haut, là oui ce sont encore, stricto sensu, des hypothèses, toujours en cours de validation par les modèles.
Et le Nord de l'Europe morfle: https://actu.orange.fr/societe/envir...0001huJwz.html
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Sauf que la situation synoptique n'a rien d'originale. C'est sur la récurrence de telles situations que ta remarque me parait juste. Car en ce qui concerne l'intensité, c'est tout à fait conforme aux modélisations effectués par MF et Copernicus dans le cadre du RC, sachant que ces simulations ont été effectués en prenant en compte la situation de 2003. Je ne vois donc pas pourquoi vous êtes aussi prudent à trouver une relation avec le RC. On cherche à trouver des observations qui viennent confirmer les modèles. Et bien nous l'avons...Ce que tu n'arrives pas à comprendre c'est que si on dépasse les températures record à ce point ce n'est pas du aux effets du RC sur la température en elle-même, mais sur la circulation atmosphérique.
Et donc, si la circulation atmosphérique change, cela veut dire que les situations synoptiques également.
tu sembles quand même rejoindre ce qui est dit ailleurs.Ce que tu n'arrives pas à comprendre c'est que si on dépasse les températures record à ce point ce n'est pas du aux effets du RC sur la température en elle-même, mais sur la circulation atmosphérique.
Et donc, si la circulation atmosphérique change, cela veut dire que les situations synoptiques également.
car le RC aurait une influence sur la circulation atmosphérique justement ( le ralentissement est souvent évoqué ).
ceci dit, tu présentes cela comme une hypothèse non prouvée.
admettons sur le principe.
mais il est néanmoins difficile d'imaginer qu'il n'ait aucune influence, même si celle ci n'est pas clairement modélisée.