N'y aurait il pas un peu de mauvaise foi là dedans ?
La discussion cout/bénéfice ne peut pas être rigoureuse, elle est politique: opinion contre opinion. C'est donc un sujet à discuter ailleurs et c'est ce que je soulignais.
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N'y aurait il pas un peu de mauvaise foi là dedans ?
La discussion cout/bénéfice ne peut pas être rigoureuse, elle est politique: opinion contre opinion. C'est donc un sujet à discuter ailleurs et c'est ce que je soulignais.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Quant à tourner en rond, de la part de celui qui ressort toujours le même argument, ça ne manque pas de saveur
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comment ça? l'analyse cout bénéfice est un standard dans la prise de décisions publiques, par exemple pour les campagnes de vaccinations, elle repose sur des chiffres et des données, elle n'est pas "politique" ! après les politiques font ce qu'ils veulent avec, en tenant compte d'autres critères si ils veulent, mais la démarche scientifique n'est pas politique elle (ou ne devrait pas l'être).
Donc où est l'analyse des coûts que ça présenterait de réduire les fossiles de 5% par an comme ce qu'on a connu pendant l'année précédente ? Ca s'est pas fait sans douleur !
(1) ça s'est fait et rien ne s'est écroulé ce qu'on pourrait interpréter comme "après tout, c'est faisable surtout si on planifie le rythme de ces réductions"
(2) cite moi donc des analyse cout/bénéfice avec un horizon à 100 ans . Elles n'ont aucun sens . Quand j'avais 20 ans, le taux d'inflation était de 10 % annuel , il est 1de l'ordre de 1%. Parier sur un taux ou un autre est une question qui n'a plus rien de scientifique , on prend ce qui nous arrange et on conclue tout et son contraire. Pour prendre une comparaison , c'est un peu comme si on ne connaissait pas la vitesse de la lumière, ça serait bien embêtant, certain parieraient pour 100 000 km/sec (Stiglitz) d'autres pour 1 000 000 Km/sec (Nordhaus) avec en plus aucun moyen de vérifier
On peut probablement faire l'analyse des coûts de la réduction (encore que ...) mais quid de l'analyse des bénéfices ?Donc où est l'analyse des coûts que ça présenterait de réduire les fossiles de 5% par an
Dernière modification par yves25 ; 04/08/2021 à 11h04.
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QQ dixièmes de degré... voir la vague de chaleur dans la région de Vancouver par exemple : 49,6°C à plus de 4 sigmas de la moyenneMais ça, ça ne dit pas grand chose ni sur l'amplitude réelle de l'effet (ça fait quoi de battre un record de quelques dixièmes de °C exactement ?
et
sourceLooking into the future, in a world with 2°C of global warming (0.8°C warmer than today which at current emission levels would be reached as early as the 2040s), this event would have been another degree hotter. An event like this – currently estimated to occur only once every 1000 years, would occur roughly every 5 to 10 years in that future world with 2°C of global warming
et quant à dire que ce n'est que qq dixièmes de degré sans importance, il faut le dire aux habitants de Lytton
et j'en rajoute une autre par rapport aux nouvelles apportées par Cendre:
https://www.theguardian.com/world/20...dented-burning
avec un pb majeur: compte tenu de ce que le sol de ces régions est très riche en tourbe, il n'est pas impossible que le feu couve pendant l'hiver pour reprendre au printemps
Tu l'incorpores ça comment dans ton analyse de coût ? qu'est ce qui est pris en considération ? On se limite aux frais engagés pour lutter contre les incendies? On inclut les pertes environnementales ? (ce qu'on ne fait jamais que je sache puisque on ne sait pas les estimer)
Et ça serait rigoureux, ça ?
Donc en définitive même l'analyse de coût est politique
Dernière modification par yves25 ; 04/08/2021 à 11h28.
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Donc tu es en train d'argumenter Yves que les accords climatiques ne sont que politiques, et pas fondés sur une analyse coût-bénéfice argumentée scientifiquement.
On dit donc la même chose en fait.
C'est donc pas étonnant qu'ils ne soient pas vraiment suivi d'effets significatifs....
c'est exactement du même niveau que de dire "va dire à la famille de quelqu'un qui est mort d'effets secondaires du vaccin que ça n'a pas d'importance".
On joue sur la corde du cas particulier et de l'affectif, pas de l'analyse globale et rationnelle.
Quel est l'impact GLOBAL des vagues de chaleur (ou plus précisément, du fait d'avoir eu quelques dixièmes de °C de plus lors des vagues de chaleur, pusique des vagues de chaleur il y en avait déjà avant, on n'a pas attendu le RC) sur l'humanité ? et quel serait l'impact GLOBAL de faire décroitre les fossiles de 5 % par an sur l'humanité ?
c'est ça la question "scientifique" à poser, pas de jouer sur l'émotion sur des fluctuations statistiques qui arrivent toujours de toutes façons.
Cesse donc d'agiter cette analyse coût/bénéfices , elle n'a aucun sens dans ce contexte.
Par exemple, les coûts environnementaux ne sont jamais pris en compte. L'environnement est gratuit dans ce système économique, ce n'est pas un choix scientifique , c'est un choix politique.
Le rôle des scientifiques est d'évaluer les risques , pas les coûts qui leur sont liés ni celui des mesures techniquement faisables pour les diminuer.
Heureusement.
Ensuite, si je pose ma casquette de scientifique et que je prends celle de citoyen, je peux essayer de faire des choix cohérents avec les risques que j'ai évalués (enfin..il y a pas mal de temps que je ne le fais plus) , je peux aussi essayer d'établir une hiérarchie entre différents pbs et, par exemple, mettre au premier plan ce qui relève de la biodiversité ou même de mes envies de m'envoyer dans l'espace mais en réalité aucun de ces choix ne relève réellement d'une analyse cout/bénéfice rigoureuse
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Non, ce n'est pas comparable au vaccin parce que dans le cas du vaccin, on sait déjà quels sont les effets positifs et les effets négatifs, on en est à plusieurs milliards de vaccinés
Le virus va très vite et n'a pratiquement pas d'inertie, le climat c'est lent.
le réchauffement, c'est précisément pas la moyenne qui compte, ce sont les extrêmes parce que l'habitabilité de la planète ce qui la limite, ce sont précisément ces extrêmesQuel est l'impact GLOBAL des vagues de chaleur (ou plus précisément, du fait d'avoir eu quelques dixièmes de °C de plus lors des vagues de chaleur, pusique des vagues de chaleur il y en avait déjà avant, on n'a pas attendu le RC) sur l'humanité ?
Sinon, que la température moyenne gagne 1°C ne dit pas grand chose.
Si des régions deviennent inhabitables ne serait ce que quelques semaines par an, elle le seront toute l'année, Cet impact global, tu ne peux l'estimer qu'en prenant en compte toutes les implications de ces 50°C par exemple: santé, production agricole, eau, incendies, impacts sur la vue animale et végétale , migrations animales et humaines et conséquences
Or, on sait que les événements extrêmes augmentent en fréquence et en intensité , plus vite même que ce que prévoyaient les modèles qui prévoyaient bien ces augmentations parce que là encore, c'est de la physique toute bête: 7% de vapeur d'eau possible en plus par dégré de réchauffement et une atmosphère plus riche en vapeur d'eau est plus dynamique En Fait l'augmentation observée est plus faible mais elle est bien là. S'y ajoute une modification de la circulation générale impliquée par la diminution du gradient de température pôle équateur. Il faut donc s'attendre à ce que pulvériser les records d'extrêmitude (!!!) devienne la norme
On est en train de foncer en territoire inconnu, les yeux fermés pour la plupart d'entre nous et pour beaucoup parce qu'on refuse de les ouvrir ou parce qu'on ne sait pas comment faire autrement (et ça , je peux bien le comprendre !)
Dernière modification par yves25 ; 04/08/2021 à 12h09.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Désolé Yves, je ne comprends pas ta position, tu commences par dire que l'analyse coût-bénéfice n'est pas pertinente, avant de développer des tas d'éléments qui relèvent de l'analyse coût bénéfice ... (dire qu'elle est mal faite , ce n'est pas du tout pareil de dire qu'elle est non pertinente !)
si tes arguments ne relèvent pas d'une comparaison entre coûts et bénéfices de réduire la consommation de fossiles, ils relèvent de quoi alors ? comment peux tu arriver à des conclusions sur ce qu'il faut faire si tu ne fais pas cette analyse ?
pour les vaccins, elle a été faite, justement , c'est pour ça que c'est différent. Je te dis que prendre des décisions sans analyse coût-bénéfice, ça aurait été pareil que lancer une campagne de vaccination sans avoir fait des tests avant, juste sur l'argument que "'la maladie est grave donc il faut agir".
Ce n'est pas comme ça qu'on a fait, bien naturellement, et bien heureusement. Et je ne vois pas de problèmes sociétaux où on peut avoir la certitude qu'il faut agir d'une certaine façon, sans avoir d'éléments scientifiques pour l'affirmer (et donc une analyse cout bénéfice à l'appui).
je ne cesse de dire que cette analyse n'est tout simplement pas scientifique et que explicitement (via le taux d'actuarisation) et implicitement (via la prise en charge ou non des impacts enironnementaux et de la valeur qui leur est accordée) elle est totalement politique . Ces choix sont déterminants et ils sont idéologiques
Est ce que j'ai dit qu'il fallait réduire les émissions coûte que coûte ?
Où ai je dit ça?
Par contre j'ai dit que si on voulait réduire le réchauffement et limiter ses impacts négatifs alors il n'y avait pas d'autre solution
mais libre à toi de ne pas t'en occuper
Ce que je dis aussi, c'est qu'il faut tout de suite s'adapter (ou essayer) à un monde dans lequel il y aura beaucoup plus d'événements extrêmes , pour certains (de plus en plus) incompatibles avec ..disons la vie que l'on a vécu ces dernières décennies
Là encore, on peut se fermer les yeux et se fracasser sur les réalités au lieu d'essayer de limiter les dégâts
Dernière modification par yves25 ; 04/08/2021 à 12h59.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Non l'analyse cout/benefice n'est pas pertinente.
On ne va pas là ou c'est le plus facile mais là où on souhaite aller, même si ca doit nous en couter.
On ne se laisse pas juste guider par le courant, c'est justement parce qu'il n'y a personne à la barre qu'on est dans cette situation.
En allant toujours vers le plus facile on se retrouve dans un minimum local et quand il faut remonter la pente ... ben c'est mort.
Surtout une analyse cout/benefice à court/moyen terme pour un problème ayant des impacts d'extrêmement long terme (genre +1000 ans), c'est doublement débile.
Mais des analyses de couts ca se fait quand même chez les assureurs, je pense que c'est ce que tu cherches.
Et il faut bien être conscient que ca n'est qu'une vision très partielle du sujet, le champ des chiffrages est subjectif.
https://www.hyperassur.com/assurance...nt-climatique/
donc les données scientifiques sont insuffisantes pour justifier les décisions politiques. C'est quand meme un scoop que tu nous sors là ...je ne cesse de dire que cette analyse n'est tout simplement pas scientifique et que explicitement (via le taux d'actuarisation) et implicitement (via la prise en charge ou non des impacts enironnementaux et de la valeur qui leur est accordée) elle est totalement politique . Ces choix sont déterminants et ils sont idéologiques
il me semble qu'il y a quand meme un truc qui s'appelle "accords de Paris" qui non seulement dit ça, mais prétend aussi que ça découle rigoureusement de données scientifiques ?Est ce que j'ai dit qu'il fallait réduire les émissions coûte que coûte ?
Où ai je dit ça?
ou bien j'aurais mal compris tout ce qu'on a raconté à son sujet ?
si c'est ça ton critère déterminant, je pense que réduire les fossiles de 5 % par an est aussi incompatible avec la vie qu'on a vécu ces dernières décennies. Donc là encore, ça revient quand même à comparer les deux et à voir lequel des deux est le plus gênant... c'est à dire un genre d'analyse coût bénéfice quoi ...
Ce que je dis aussi, c'est qu'il faut tout de suite s'adapter (ou essayer) à un monde dans lequel il y aura beaucoup plus d'événements extrêmes , pour certains (de plus en plus) incompatibles avec ..disons la vie que l'on a vécu ces dernières décennies
encore une fois, je ne vois pas comment on peut affirmer qu'il faut absolument faire quelque chose si il n'y a pas d'analyse coût bénéfice derrière (et quand on dit analyse "cout bénéfice" , ce n'est pas forcément financier et en terme de PIB : on peut très bien chiffrer un coût en vies humaines ou en qualité de vie. C'est ce qui se passe pour les vaccins par exemple, ce n'est pas une analyse financière mais une analyse des conséquences en terme de santé).Non l'analyse cout/benefice n'est pas pertinente.
On ne va pas là ou c'est le plus facile mais là où on souhaite aller, même si ca doit nous en couter.
On ne se laisse pas juste guider par le courant, c'est justement parce qu'il n'y a personne à la barre qu'on est dans cette situation.
En allant toujours vers le plus facile on se retrouve dans un minimum local et quand il faut remonter la pente ... ben c'est mort.
Surtout une analyse cout/benefice à court/moyen terme pour un problème ayant des impacts d'extrêmement long terme (genre +1000 ans), c'est doublement débile.
L'important est quand meme de s'assurer que les inconvénients ne l'emportent pas sur les avantages, et ça c'est indépendant de la durée sur laquelle tu la fais. Pour le moment en tout cas, le monde agit comme si le cout du CO2 etait négligeable devant la richesse apportée par les fossiles, et je ne vois pas tres bien comment on peut démontrer que c'est faux.
Donc tu choisis ton critère, le terme et tout ce qui pourrait être subjectif, tu fais ton analyse sur des données disponibles partielles et on obtient un choix politique.encore une fois, je ne vois pas comment on peut affirmer qu'il faut absolument faire quelque chose si il n'y a pas d'analyse coût bénéfice derrière (et quand on dit analyse "cout bénéfice" , ce n'est pas forcément financier et en terme de PIB : on peut très bien chiffrer un coût en vies humaines ou en qualité de vie. C'est ce qui se passe pour les vaccins par exemple, ce n'est pas une analyse financière mais une analyse des conséquences en terme de santé).
Je te dis juste que le critère financier à court terme, à priori c'est plutôt nul, nul dans le sens "presque le pire". Mais c'est mon avis.
Non, absolument pas.
Un choix pour optimiser un critère donné peut être le meilleur à court terme mais le pire à long terme.
Donc il ne faut pas voir que le financier et le PIB mais tu ramènes quand même toujours ça à la richesse.
Je te remet un lien :
https://www.latribune.fr/entreprises...ce-883941.html
Va leur dire que le carbone relaché est gratuit.
Passer par les marchés c'est de l'idéologie.
Comment des guignols dans une salle de marché pourrait chiffrer cela.
Dans un sens les assureurs seraient mieux placés, sauf que même eux n'ont qu'une vision très réduite du problème.
Ne t'en fais pas, les assureurs prennent ça très au sérieux et depuis le tout début (les années 70)
Mais ils ont obligatoirement ce pb d'actuarisation.
Le pb de ces discussions, c'est que les tenants des analyse coût/bénéfice raisonnent dans un cadre qu'ils considèrent comme immuable et qui l'est peut être mais ce n'est pas une certitude scientifique en tout cas.
Dans ce cadre immuable, la Terre est une source infinie dans laquelle chacun peut puiser comme il l'entend et un puits sans fond où chacun peut déverser ses déchets
Or, on sait que physiquement ce n'est pas le cas et qu'on atteint les limites du système
La particularité du RC, c'est qu'il remet en cause les fondements même de ce cadre , d'où l'incapacité à raisonner et le retour continuel vers ces critères qui ne sont plus pertinents.
Dernière modification par yves25 ; 04/08/2021 à 16h40.
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parfaite mauvaise foi ou incapacité à comprendre ?
Les données scientifiques permettent d'évaluer les risques (par exemple en 2100) , pas de les chiffrer en millions de dollars actuels .
Plus exactement, les aléas, parce que le risque dépend de l'exposition (quelle sera t elle en 2100 ?) et de la vulnérabilité
Dernière modification par yves25 ; 04/08/2021 à 16h39.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
je viens de dire exactement le contraire, que "coût-bénéfice" ne voulait pas forcément dire financier , et je n'ai pas parlé de PIB jusque là. J'ai donné l'exemple du vaccin vs covid où c'est évidemment pas un problème (ou pas que un problème) de PIB.
N'empêche que si tu ne veux pas parler de PIB, il faut quand même préciser alors quel critère du prends (par exemple le nombre de morts ou de séquelles de la maladie pour les vaccins). Sur quel critère alors tu penses que supprimer des fossiles a moins de conséquences que celles du RC ?
Je ne suis pas opposé à la conclusion qu'il faudrait effectivement mieux supprimer les fossiles, je dis juste que ça doit être justifié, et que pour être justifié, il faut au moins avoir une estimation des conséquences de supprimer les fossiles (pas forcément sur le plan financier mais sur les critères qu'on prend en compte). Et je ne vois pas bien où ce facteur est pris en compte.
Et encore une fois, manifestement je ne suis pas le seul à ne pas voir , puisque de facto, le comportement du monde entier après la crise covid a été de de chercher à retourner aussi vite que possible à la situation pré-covid. Il y a sûrement quelques bonnes raisons à ça quelque part non ?
Qui est ce qui cause là ? ABC ou Archi ?
Par ailleurs, le sujet de la discussion est derniere news et comme d'hab, tu te débrouilles pour ramener systématiquement la même question sur le tapis
alors que je ne cesse de répéter que ce qu'on discute ici, ce n'est pas cette question là
Tout ce que tu fais ici, c'est dénigrer systématiquement toute nouvelle concernant le RC et ça avec un seul et même argument qui est grosso modo: tout ça , c'est pas grave, on s'en fout et on ne devrait même pas en parler .
tes prochains messages que ce soit sous le pseudo Archi ou sous celui de ABC, seront effacés sauf si tu as qq nouvelle scientifique à nous communiquer
Dernière modification par yves25 ; 04/08/2021 à 17h57.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
désolé j'ai effectivement "triché" pour pouvoir m'exprimer sur certains sujets.. et je me suis moi même pris les pieds dans ma combine. Vous pouvez supprimer le compte ABC et je ne posterai plus sur ce fil, promis.
Mais quand meme pour une dernière fois : faire une analyse cout bénéfice ne veut pas dire minimiser un des couts, ça veut dire en faire une analyse rationnelle. On a par exemple arrêté des essais de thérapies géniques parce qu'elles avaient des conséquences graves, voire mortelles. Ca ne veut pas dire que la maladie qu'on voulait soigner n'était pas grave, ça veut dire que le remède était pire que le mal. C'est peut etre psychologiquement difficile à admettre qu'on a un problème sans bonne solution, mais la réalité est comme ça, elle n'est pas toujours facile à admettre ...
D'une façon générale, les obsessions de certains intervenants sont telles qu'elles découragent d'autres éventuels participants et censurent, de fait, toute discussion sur certains sujets
J'en suis moi même un exemple puisque j'ai cessé d'alimenter cette discussion ci. Pour parler clair: j'en avais ras le bol de toujours lire les mêmes réactions
Je vais quand même essayer de me relancer
je signale donc cet article paru en juin 2021 et qui prévoit que sous l'effet du RC, l'augmentation de la teneur en eau de l'atmosphère et le ralentissement de la circulation atmosphérique dû à l'amplification arctique pourraient provoquer des pluies intenses en Europe de l'Ouest
Rappel: les inondations en Allemagne et en Belgique les 14 et 15 juillet
https://www.lemonde.fr/international...8946_3210.html
Dernière modification par yves25 ; 05/08/2021 à 09h43.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Salut Yves,
tu n'aurais pas oublié de mettre le lien vers l'article ?
Vu de l’extèrieur, je dois dire que tu parais tout aussi obsédé par les bouleversements climatiques d’origine anthropique…D'une façon générale, les obsessions de certains intervenants sont telles qu'elles découragent d'autres éventuels participants et censurent, de fait, toute discussion sur certains sujets
J'en suis moi même un exemple puisque j'ai cessé d'alimenter cette discussion ci. Pour parler clair: j'en avais ras le bol de toujours lire les mêmes réactions
…en tout cas, poser la problèmatique du cout-bénéfice comme le fait ABC me semble révéler d’une démarche plutot rationnelle (même si l’on est bien d’accord que c’est un peu hors sujet).
Le GIEC, que l’on peut accuser de bien des choses mais certainement pas de climato-scepticisme , dans son rapport AR5-WG1 (page 112] ne semble pas constater d’augmentation des innondations, alors même qu’il en prévoyait il y 30 ans (entendu sur France Culture mais pas je n’ai pas été vérifier):Je vais quand même essayer de me relancer
je signale donc cet article paru en juin 2021 et qui prévoit que sous l'effet du RC, l'augmentation de la teneur en eau de l'atmosphère et le ralentissement de la circulation atmosphérique dû à l'amplification arctique pourraient provoquer des pluies intenses en Europe de l'Ouest
Rappel: les inondations en Allemagne et en Belgique les 14 et 15 juillet
https://www.lemonde.fr/international...8946_3210.html
“Floods and Droughts There continues to be a lack of evidence and thus low confidence regarding the sign of trend in the magnitude and/or frequency of floods on a global scale over the instrumental record. There is high confidence that past floods larger than those recorded since 1900 have occurred during the past five centuries in northern and central Europe, western Mediterranean region, and eastern Asia. There is medium confidence that modern large floods are comparable to or surpass historical floods in magnitude and/or frequency in the Near East, India and central North America. {2.6.2, 5.5.5}”
Il me semble que ces évènements récents pourraient tout aussi bien relever de la météorologie que du climat…
Ca devrait quand même être clair: je n'aborde jamais la question de la réduction des émissions autrement que sous l'aspect de "si on veut ci , alors il faut obligatoirement ça"
cad celui de la mise en cohérence des moyens avec les objectifs
A chacun de définir ses priorités
Pour certains, la priorité c'est la croissance économique avant tout pour des tas de bonnes et de mauvaises raisons
pour d'autres ça ne l'est pas.
Mais ça, ce n'est pas une question à débattre ici parce que je le répète c'est opinion contre opinion et ça n'a rien de scientifique.
Par contre, oui, je suis obsédé par le problème scientifique du RC. Ca a été mon boulot pendant 40 ans, j'ai donc eu le temps de comprendre comment ça marche et quelles en sont les implications mais je ne me mêle pas ici de ce qui concerne les choix de société et si il en paraît autrement, c'est parce que je suis contraint d'essayer de remettre la discussion sur ses rails .
Combien de fois une news sur la rétroaction des nuages ou sur la fonte de l'inlandsis a dérapé en deux ou trois messages max vers le "cout exorbitant " des réductions d'émission alors qu'il n'en était même pas question dans la new ?
Les opinions sont respectables en général mais ce qui ne va pas c'est de se réfugier derrière une rationalité de façade comme par exemple ce fameux rapport cout /bénéfice
Cite moi donc des exemples d'estimation de ce fameux rapport avec un horizon de 100 ans
L'AR5 que tu cites est paru en 2013, depuis, il y a eu du travail d'effectué et des moyens qui ont été développése GIEC, que l’on peut accuser de bien des choses mais certainement pas de climato-scepticisme , dans son rapport AR5-WG1 (page 112] ne semble pas constater d’augmentation des innondations, alors même qu’il en prévoyait il y 30 ans (entendu sur France Culture mais pas je n’ai pas été vérifier):
“Floods and Droughts There continues to be a lack of evidence and thus low confidence regarding the sign of trend in the magnitude and/or frequency of floods on a global scale over the instrumental record. There is high confidence that past floods larger than those recorded since 1900 have occurred during the past five centuries in northern and central Europe, western Mediterranean region, and eastern Asia. There is medium confidence that modern large floods are comparable to or surpass historical floods in magnitude and/or frequency in the Near East, India and central North America. {2.6.2, 5.5.5}”
Il me semble que ces évènements récents pourraient tout aussi bien relever de la météorologie que du climat…
Entre autres, on peut maintenant faire tourner des modèles régionaux à petite échelle sur des tas de de cas différant par quelques détails comme ceux qui correspondent à un état de l'atmosphère et un état très voisin . C'est ce qu'on fait en météo quand on change in peu les données initiales et qu'in finit par donner une probabilité de 2, 3 ou 4/5. On a maintenant les moyens de faire ça et de montrer ou non que la situation météo et les pluies diluviennes et prolongées qui ont provoqué ces inondations n'auraient pas pu avoir lieu dans le climat des années 50. C'est en cours mais ces inondations se sont telescopées avec le dôme de chaleur en Colombie Britannique, les vagues de chaleur en Sibérie, en Scandinavie, en Carélie en Europe du SE ...
Dernière modification par yves25 ; 05/08/2021 à 19h23.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Il est tentant de mettre sur le dos du RC tous les évènements extrêmes (même les vagues de froid ) qu'on constate ces dernières années.
Mais citer telle ou telle étude qui va dans ce sens, ne me semble pas très convenable, bien qu'allant dans le sens du topic et d'ailleurs c'est surtout la considérer comme la vérité vraie parce que la dernière parue qui n'est pas convenable.
C'est bien pourquoi les rapports du GIEC sont importants.
On peut apprécier, ou pas, cet organisme mais, au moins, il fait des compilations de milliers d'études en essayant d'en faire la synthèse.
Pour revenir au cas tragique des inondations en Allemagne, il y a eu un précédent, voire plus intense, en...1613.
Il s'agit du déluge de Thuringe dont un lien en anglais indique qu'un total de 203mm était tombé en 10H.
Soit quelque chose de tout à fait comparable, même supérieur, à ce qui s'est passé récemment, puisque d'après MF les cumuls on atteint jusqu'à 182mm du 13 au 15 juillet 2021.
Après chacun croît ce qu'il veut et, attitude bien humaine même chez les scientifiques de profession, citera telle ou telle étude qui va dans son sens.
Perso j'attendrai le rapport du GIEC pour essayer de me faire une idée plus objective.
Dernière modification par meteor31bis ; 05/08/2021 à 20h45.
Plus près en distance, plus loin dans le temps et à peu près au même date (correction du calendrier de 1582 non prise en compte), 24 juillet 1342, 200 km à l'est de l'Ahr du 14 juillet 2021Pour revenir au cas tragique des inondations en Allemagne, il y a eu un précédent, voire plus intense, en...1613.
Il s'agit du déluge de Thuringe
Une case de calcul de modèle climatique.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Il s'agit dans cette rubrique des dernières news, donc les nouvelles publications sont parfaitement dans le sujet. Il se trouve que celle ci résonne avec des évènements que la publi annonce.
Vous sur-interpretez.
On pourrait sans doute discuter de la qualité des informations historiques cad de témoignages comparees aux observations actuelles mais je n'en suis pas capable. J'en resterai donc là
Le rapport du GIEC qui sort lundi ne prend certainement pas en compte les inondations de juillet et peut être pas non plus cette publication qui paraît bien après la date limite mais peut être était elle acceptée pour publication à la date susdite
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Cela ne remet pas en cause ce que j'ai écrit plus haut.
Concernant les observations du passé des évènements pluvieux, il y a d'assez bonnes observations et mesures des crues.
Par exemple, en ce qui concerne la Garonne, il n'y a pas eu, récemment, de crues semblables à celle de 1875:
https://www.lagaronne.com/etude/les-...a-garonne.html
"La crue du 23 juin 1875 : de type océanique pyrénéenne, elle a été l’une des plus importantes jamais relevées sur la Garonne en amont d’Agen. À Toulouse, le débit durant cette crue a atteint environ 7000 m³/s, soit 36 fois le débit moyen annuel, et s’est traduit par une hauteur d’eau de 8,32 mètres à l’échelle limnimétrique du Pont Neuf. Dans la ville de Toulouse, elle a été à l’origine de la rupture d’une digue au niveau du quartier de Saint-Cyprien, l’inondation engendrée causant de nombreux décès."
A l'échelle de la région sud-ouest française en tout cas, je n'ai pas constaté de recrudescence des évènements pluvieux intenses, bien au contraire.
Mais si on a pas le droit de contester ou plutôt de s'interroger sur les "news" et surtout sur les rapprochés même pas subliminaux avec des éléments récents, faut le dire, on s'abstiendra de venir poster et on laissera le taulier soliloquer
Dernière modification par meteor31bis ; 06/08/2021 à 15h01.
Toujours les mêmes biais qui ressortent, les mêmes types d'interventions pseudo-sceptique. Vu la qualité de vos arguments, sans parler des tricheries via double compte plus haut, je comprends que Yves en ait ras le plat de nouilles.Cela ne remet pas en cause ce que j'ai écrit plus haut.
Concernant les observations du passé des évènements pluvieux, il y a d'assez bonnes observations et mesures des crues.
Par exemple, en ce qui concerne la Garonne, il n'y a pas eu, récemment, de crues semblables à celle de 1875:
https://www.lagaronne.com/etude/les-...a-garonne.html
"La crue du 23 juin 1875 : de type océanique pyrénéenne, elle a été l’une des plus importantes jamais relevées sur la Garonne en amont d’Agen. À Toulouse, le débit durant cette crue a atteint environ 7000 m³/s, soit 36 fois le débit moyen annuel, et s’est traduit par une hauteur d’eau de 8,32 mètres à l’échelle limnimétrique du Pont Neuf. Dans la ville de Toulouse, elle a été à l’origine de la rupture d’une digue au niveau du quartier de Saint-Cyprien, l’inondation engendrée causant de nombreux décès."
A l'échelle de la région sud-ouest française en tout cas, je n'ai pas constaté de recrudescence des évènements pluvieux intenses, bien au contraire.
Mais si on a pas le droit de contester ou plutôt de s'interroger sur les "news" et surtout sur les rapprochés même pas subliminaux avec des éléments récents, faut le dire, on s'abstiendra de venir poster et on laissera le taulier soliloquer
C'est la mémoire de poulet de la pseudo science du climat qui introduit les biais, la présence des plaines inondables, devrait pourtant la questionner sur la permanence des événements.
D'autres ont cru que la Terre avait 4000 ans, maintenant c'est la mémoire climatique qui ne dépasse pas le siècle et demi.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César