
Non, c'est l'ascenseur qui est statistiquement le moyen de transportle plus sûr.Cliquez pour affichervertical
PS Peut-être qu'il y aura bientôt un ascenseur horizontal entre Europe et Amérique du Nord si le projet Hyperloop est concrétisé.
Et comment gère-t-on le problème dans les sondes qu'on evnoie vers Jupiter ou Vénus? Elles doivent prendre une sacré dose de rayons cosmiques. C'est uniquement la redondance qui permet de corriger les modifications de bits intempestives?
Le pilote du vol Qantas 72, un A330 qui avait piqué du nez à cause d'un problème logiciel, se montre sceptique quant à l'explication par les SEU:
https://travelweekly.com.au/qantas-p...0-malfunction/
Les pilotes, surtout ceux qui sont considérés comme des héros parce qu'ils ont sauvé un vol d'un problème technique potentiellement désastreux, sont souvent considérés dans les média comme des figures d'autorité en matière d'aviation. Mais je me pose tout de même la question: quelles sont ses compétences précises en matière de logiciel critique?
On utilise des processeurs rad hard, des protections de la mémoire, du logiciel redondant. C'est plutôt effectif. En effet, les grands échecs de sondes planétaires jusqu'à présent sont plutôt attribuables à des bugs logiciels, à des problèmes de propulsion ou à des erreurs opérationnelles, et pas aux rayons cosmiques. En voici quelques-uns:
- Mariner 1: sonde vénusienne qui a perdu sa trajectoire et a été détruite. Probablement un bug dû à une erreur dans la spécification: une notation erronée aurait remplacé une valeur lissée d'une dérivée par une valeur instantanée
- Kosmos 167: un aterriseur vénusien russe, n'a pas pu quitter l'orbite terrestre à cause d'un propulseur défectueux
- Mars Polar Lander; une sonde de la NASA qui devait se poser près du pôle nord. Le logiciel a coupé trop tôt les rétrofusées. Erreur de specs logiciels et tests insuffisants.
- Mars Climate Orbiter: erreur opérationnelle stupide, les contrôleurs ont envoyé les données d'orbites et de poussée en unités impériales à une sonde qui était programmée dans les unités métriques. La mise en orbite a échoué, la sonde s'est écrasée. Le responsable ultime de l'échec est donc la Révolution Française.
- Mangalayaan, une sonde indienne (ISRO) qui devait se mettre en orbite autour de Mars. Il semble qu'une éclipse trop longue n'a pas permis de recharger certaines batteries à temps, causant la perte de la sonde. Erreur opérationnelle ou matériel défectueux ou encore erreur de spécification?
Dernière modification par ThM55 ; 02/12/2025 à 12h27.
Je dois tout de même préciser que la mission de la sonde indienne était tout de même un succès remarquable, car elle est restée opérationnelle bien plus longtemps que ce qui était prévu au départ et a permis de nombreuses observations. Sa fin était malgré cela inattendue.
Dernière modification par ThM55 ; 02/12/2025 à 12h37.
Une autre mission de l'ISRO, Chandrayaan 2 en 2019, a échoué pendant la phase finale de l'alunissage. La sonde a dévié de sa trajectoire et s'est écrasé. L'ISRO a attribué l'erreur à un "software glitch" mais n'a pas publié le rapport d'analyse. On ne sait donc pas si la cause est un bug ou un problème lié aux rayons cosmiques. Je considère toujours que le bug est plus probable.
Plus probable qu'une particule sans doute.
Surtout si les Indiens font comme les autres: sous-traiter chez les pauvres . . .![]()
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
Bonjour
j'ai obtenu qqs info et en gros cela corrobore ce qui est publié un probleme soft (monitoring) + hard(bit flip) .
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
