En fait, concernant le controle de la volonté des machines..
Le vrai problème qui va se poser est la programmation d'un but (qui devra être au niveau des couches inférieurs, c'est à dire du code qui détermine l'évolution du cablage et non du cablage)...
Un exemple on fait un robot doté d'un circuit de traitement de l'information issu des sens, la vue, l'ouie..
A partir de ces circuits le robot va intégrer des objets comme l'homme, son comportement etc... si le robot fonctionne selon un modéle de cablage souple et totalement modulable , comme l'homme, alors le concepte "homme" (et donc éventuelle atteinte envers l'homme) en lui même ne sera identifié dans son cablage que comme un objet acquis, un concepte nécessairement construit par son expérience sensorielle.
Comment identifier le moment ou le robot devient agressif envers l'homme ??
On pourrait imaginer de construire des robots avec un moteur perceptif pré-établie, comme un point de base de son fonctionnement. Si on fait ça : soit le modéle de base est figé, et alors le robot ne sera pas forcément capable d'intégrer de nouvelles situations perceptives, ce qui finalement est trés restictif pour son comportement (mais pas forcément)... (en plus il pourrait devenir schizophréne notre robot, au point de produire spontanément un deuxiéme concepte perceptif de l'homme... non soumis au contrôle), soit on le laisse souple, et donc susceptible d'être modifié durant la vie du robot par son expérience et donc ses motivations, le tout étant donc faillible.
Une autre solution consiste à intégrer un genre de "sur-moi", un systéme plus primitif de reconnaissance (soit par un capteur simple ou une télécommande) qui controle et inhibe l'intégralité du cablage du robot, et donc le comportement du robot qui irait dans le sens de l'agressivité. C'est une solution (à mon avis la meilleurs dans le controle). ça ferait à l'excés des robots en quelque sorte des esclaves de l'homme..
D'ailleurs il suffirait alors d'un seul robot sans ce systéme (qu'un homme s'empresserait de construire) , qui s'identifierait aux autres nécessairement et qui s'amuserait à les "libérer"... en déconnectant le systéme de controle...
Finalement je pense que le probléme du controle des robots et comme la rencontre avec une civilisation extra terrestre : il faudrait plutot oeuvrer vers la diplomatie que vers la soumission, qui par définition est toujours perfectible.
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