J'ai pas déjà vu ça dans "Ghost in the Shell" )
-----
J'ai pas déjà vu ça dans "Ghost in the Shell" )
Ils l'ont repompé d'un film dont j'ai oublié le nom.
bien vu Attila!
Ca me donne envie d'ajouter en bon philosophe que le concept d'intelligence renvoie bien à d'autres concepts mais il n'est pas dit qu'il renvoie à quelque chose de positif, de concret. L'"intelligence" va de pair avec le "vivant", autre mystère éternel! Tant qu'on sera dans l'incapacité de définir ou de - je cite Pi-r2- transcrire "en terme de structure de données" le vivant, inutile de se creuser le ciboulot sur ses fonctions magiques : adaptation, invention, apprentissage, intelligence, etc. Et quand on y arrivera, comme d'habitude, on sera surpris et un nouveau paradygme riche de futures découvertes s'offrira à nous, il faudra observer cette "intelligence" et l'étudier pour pouvoir la contrôler. Mais tant qu'on se buttera à séparer ce qu'on appelle "matière" et "esprit" on est pas prêt d'avancer... Mesdames et Messieurs les informaticiens, cherchez au-delà des concepts pré-établlis pleins de contradiction, ouvrez votre esprit et cultivez le à coup de Nietszche et de Sartre si vous voulez créer l'IA.
"Intelligence artificielle"... Exactement comme pour "télé-réalité", on vous fait avaler n'importe quelle contradiction dans les termes et personne ne bronche!
Si, moi je bronche justement quant j'entend parler d'IA dans les produit comme Aibo ou les tamagoshi. Et c'est pas les informaticien qui peuvent aider dans le domaine, parce qu'ils sont coincé dans leurs antagonisme OpenSource ou propriétaire. Non, a mon avis, la réponse viendra d'un biologiste associé a un philosophe et un informaticien.Envoyé par mycelium"Intelligence artificielle"... Exactement comme pour "télé-réalité", on vous fait avaler n'importe quelle contradiction dans les termes et personne ne bronche!
Mais j'adore la citation de Ghost in the Shell.
"Non ! Toutes ces affirmations sont absurdes ! Tu veux nous faire croire que tu es vivant ?" Et vous, pouvez-vous me fournir la preuve que vous existez ? Alors que ni la science ni la philosophie n'ont pu définir la vie ?
C'est un peu comme ca que je vois l'internet aujourd'hui, une entité en gestation. l'IA deviendra I toute seul, avec le temps. Nous ne pouvons que crée le A. Voila ou l'IA nous amene, a revoir nos valeur sur ce qu'est la vie et l'intelligence.
enfin qq1 avec qui je suis d'acord.Envoyé par uinet_propanel'IA deviendra I toute seul, avec le temps. Nous ne pouvons que crée le A. Voila ou l'IA nous amene, a revoir nos valeur sur ce qu'est la vie et l'intelligence.
Perso, je ne crois pas qu'une IA puisse naitre "toute seule", meme d'un "systeme" aussi vaste qu'internet.
A supposer que les différentes base de données ("memoires") soit interconnectées, a supposer qu'il y ait la dedans assez d'elements pour avoir les bases d'un savoir, il manque encore ce que j'appelerais une volonté, sans aller jusqu'à une conscience.
A la rigueur, un systeme expert, qui poursuit des buts variés, pourrait faire office de "volonté"
Ensuite, que cette entité ait conscience d'elle meme, c'est vraiment autre chose. Car pour l'instant, à ma connaissance, cette volonté ne lui est pas propre, mais imposée au plus bas niveau
(ne me dite pas que vous non plus n'avez pas de libre arbitre: in fine, vous avez toujours la créativité, l'imaginaire -- vous pouvez vous fixer vos propres objectifs -- ce qu'on appellerais IA actuellement n'a qu'un ensemble d'actions possibles)
Mais peut etre en créant une base d'apprentissage de la volonté, et en la lachant sur le net, on aura un jour un "ghost" in the net...
Après une phase off ou mon hardware s'est mis à planter, parcouru par une vague de dépolarisation électrique, je reviens.
Pour répondre en vrac, justement Bber, c'est l'absence de but ou de volonté qui peut permettre l'émergence d'une IA. La vie biologique est apparue spontanément et sans but. Tant que l'on crée des programmes avec unbut, on les contrôle. Ce contrôle bloque leur développement d'une manière ou d'une autre...
Pour Uinet, le biologiste-philosophe-informaticien, c'est tout moi ça
Pour mycelium, pour moi l'intelligence est plus une dynamique qu'un état, c'est ainsi que je comprends ton analogie avec le vivant. Effectivement l'intelligence doit être vivante (c'est à dire évolutive) pour être intelligente. Figé=bête. Ceci dit, elle peut être artificielle ET vivante...
Pour être précis sur les notions d'automates, d'automates programmables et d'ordinateur:
un automate est un mécanisme qui reproduit différents mouvements mais toujours les mêmes (petites poupées animées à Noel)
Un automate programmable est un automate dont la séquence de mouvement peut être changée à l'arrêt.Un ordinateur est un automate programmable qui commande un automate programmable. Le logiciel peut être modifié en marche en temps réel par interaction avec l'environnement.
Cela devient beaucoup plus clair avec des schémas hardware.
alors on est plutôt des logiciels que des automates avec ta définition.
Mais si tu place qq chose qui bloque l'automate, il agit différeent, l'environnement agit sur lui. Un automate selon toi, c'est un logiciel dans un monde isolé, non?
Non, je vois plus la définition au niveau de la conception de la machine. Mais ta remarque sur l'interaction avec l'environnement est très intéressante, car en effet, l'automate peut "interagir" avec l'environnement.
Bonjour, j'ai pris du retard dans la discussion
Tu oublies au moins une chose : l'apport sans doute énorme de l'interaction avec l'environnement. La perception, les interactions sociales par exemple. Rien ne prouve que l'intelligence soit possible sans cela. Un homme ayant grandi en isolation sensorielle totale peut-îl être intelligent ?Argument n°1: quelle que soit la nature de l'intelligence humaine, elle est tout entière inclue de manière potentielle dans l'oeuf monocelllulaire qui est à notre origine. Il est probable qu'elle soit codée dans l'ADN qui est le support stable et contrôlable, plutôt que dans la soupe moléculaire environnante. L'ADN humain fait 3 milliards de paires de bases soit 600 Mo environ. Dans ces 600 Mo tout doit être codé (notre chimie, notre morphologie précise...), donc la définition de l'intelligence tient sur un fragment de ceci. Ce fragment est sans doute assez petit.
Qu'appelles-tu intégrité au juste ? Un individu peut survivre et conserver de l'intelligence avec un demi-cerveau. Quant à l'analogie qui te semble impressionnante, tout est question de point de vue, car pour ma part je ne suis pas si impressionné. Tu fais référence je suppose au modèle de McCulloch et Pitts (1943). Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une simplification énorme par rapport à la réalité. Si par "analogie", tu veux dire que les deux systèmes sont capables d'effectuer des "calculs", alors d'accord. Mais nous n'avons aucune preuve que la nature de ces calculs soit la même.Argument n°2: l'intelligence nécessite l'intégrité du cerveau. L'analogie entre le cerveau et un circuit électronique est assez impressionnante. Même si le cerveau possède des propriétés particulières, ces propriétés peuvent toutes être modélisées simplement par un programme software.
Enfin ta dernière phrase n'est qu'une conviction personnelle, étayée par aucune donnée objective. Nous avons observé il est vrai la reproduction de pas mal de traits de la cognition humaine par des systèmes artificiels, je pense en particulier aux réseaux de neurones formels. Mais personne actuellement dans ce milieu n'irait affirmer que toutes les propriétés du cerveau sont reproduites par de tels modèles.
D'une part ceci est une conviction personnelle (je suppose que tu as observé la façon dont tu penses). Il faut savoir que l'auto-observation en science cognitives est rarement une attitude valable. Il existe des dizaines de contre-arguments potentiels à ton affirmation selon laquelle ta pensée est linéaire. Ceci dit, je ne vois pas vraiment ce que cela apporte à ton argumentation.Argument n°3: même si je sais que mon cerveau a une architecture massivement parallèle, ma pensée, elle, est unique, linéaire et prend les questions l'une après l'autre, comme le fait le gestionnaire de tache de windows.
Peut-être. En quoi cela atteste-t-il qu'une intelligence artificielle est possible ?Argument n°4: on peut construire un ordinateur aussi complexe soit il à partir d'un seul composant électronique.
Et tu en es où, actuellement ?Ce principe d'analogie m'a conduit à créer un langage qui ne contient qu'une seule instruction. Jusque là je n'ai pas rencontré d'obstacle.
Même remarque que l'argument 4.Argument n°5 (postulat non démontré): il est possible de réduire tout programme informatique à une séquence linéaire séquentielles d'une seule "instruction" répétée.
Tu fais comme tu veux, mais je pense que si tu veux vraiment t'attaquer à ce problème, il ne peut que t'être bénéfique de lire ce genre de travaux théoriques. Ne serait-ce parce que cela pourrait t'amener à te poser plus précisément la question de la nature de l'intelligence et t'éviter probablement certains écueils.Je n'ai pas le temps de lire la démonstration de Penrose mais je sais qu'il est difficile de trouver la faille de certains raisonnements, au même titre qu'il est difficile de prévoir un bug dans un programme.
Là je suis d'accord, mais je ne pense pas qu'on puisse aller bien loin avec ce constat.Pour le moment, il n'as pas été prouvé que le support, et je parle QUE du support, electronique ne pouvais pas faire ce que faisait le support neurologique.
Donc pour toi la capacité d'apprendre est une condition suffisante pour témoigner d'une intelligence ? Je ne suis pas d'accord, c'est purement spéculatif.Les ordi actuellement ont des capacité qui sont semblable a celle d'une bacterie, mais en plus, il sont capable d'avoir une intelligence minimum parce qu'ils peuvent apprendre.
Faux. ton IA aussi est hardcodée (microprocesseur). Tu pars du postulat que le niveau d'abstraction fondamental de ton IB (celui qui fait émerger l'intelligence) est le code et que le niveau fondamental du cerveau est le neurone. Et tu en déduis que ton IA possède un niveau d'abstraction supérieur à celui du cerveau. C'est une convition personnelle, rien de plus. La nature des représentations internes du cerveau est encore loin (très loin) d'être complètement connue. Comme simple exemple, la pondération des connections neuronales permet de reconfigurer complètement le système, de la même façon qu'un programme classique qui serait capable de se modifier lui-même.J'irais plus loin en disant qu'une IA est plus fiable qu'une IB, parce qu'une IA a un code virtuelle, alors qu'une IB est hardcoder.
Conviction personnelle, qui me laisse penser que les science cognitives et le connexionnisme ne sont pas ton domaine car je ne crois pas sinon que tu te risquerais à affirmer cela. Renseigne-toi un peu, s'il te plait.De plus, les ordi sont capable d'emuler le cerveau humain, grace aux réseau de neurones.
La suite de ton message parle de comportements réflexes élémentaires, que l'on retrouve même chez une limace qui ne possède que quelques neurones. Je pense qu'il est abusif de parler d'intelligence pour des comportements aussi primitifs. Je repose donc ma question : quel est ton critère pour évaluer l'intelligence de ton système ?
Sur ta réponse à l'argument n°1 nous sommes d'accord. C'est une question de définition du mot intelligence. Je ne dispose pas d'autre mot pour qualifier l'objet que je cherche qui est celui qui permet l'interaction avec l'environnement qui est lui même nécessaire au développement du résultat que l'on qualifie d'intelligence.
Intégrité, une manière de dire qu'il y a bien une nécessité d'un support. Un demi cerveau suffit, mais si on choisit bien les "morceaux" enlevés, on casse l'intelligence.
Pour ce qui est de l'analogie de circuit, je faisais en fait allusion à une convergence de structure. Je t'accorde qu'il ne s'agit pas d'un argument solide, juste une manière de se forger une intuition.
L'argument 3 n'est pas une CONVICTION personnelle mais une observation personnelle. Elle a la même valeur qu'une observation que je peux faire sur une expérience scientifique, sauf que pour la partager, je dois demander aux autres d'expérimenter sur eux mêmes. Ce que cela apporte à mon argumentation c'est que le fil de ma pensée est "simple" et imitable par un programme informatique. Cela vient peut être du fait que je suis limité...
Je ne connais pas de fonction du cerveau qui ne soit pas imitable par une portion de code. Si tu as des exemples, nous pourrons les étudier.
Enfin pour lire les études des autres, justement non. En lisant ce que les autres pensent on sclérose sa pensée. Je préfère choisir ma voie, même si il s'agit d'une impasse. Nous sommes assez nombreux pour que l'inutilité de mon loisir ne cause de tort à personne. Quant aux écueils à éviter, tous tombent dans les pièges les plus simples et les plus évidents. Compliquer avec des grandes phrases dans des gros livre ne fait pas beaucoup avancer les choses.
Pour le où j'en suis actuellement (attention je fais cela en loisir, je suis très occupé par ailleurs, je ne suis pas chercheur en IA, je n'ai aucune "respectabilité" d'aucune sorte) j'ai crée ce langage et je n'ai pas encore démontré qu'il était universel. L'interpréteur de ce langage est écrit dans ce langage (baptisé PLUSSI pour l'instant) à l'instar de ce qui avait été fait pour le LISP. Ce langage permettra d'exprimer n'importe quelle idée ou structure de données sous forme séquentielle de série d'instructions (comme en LISP ou en lambda calcul mais sans parenthèse et sans complications).
Bonjour à toutes et tous,
Résumons nous, le terme artificiel paraît clair : issu de la main de l'homme.
Pour ce qui est de l'intelligence c'est un autre problème, la faculté à traiter un grand nombre de données dans un laps de temps réduit ? La possibilité de filtrer des informations au travers d'une propre logique ? Une capacité de prise de décision sans intervenants externes ?
En somme, pour artificiel, la définition parait simple : "issu de notre main", mais quand est il pour l'intelligence ?
Je suis justement rigoureusement incapable de définir précisément l'intelligence (et pitié ne me sortez pas la définition du dictionnaire) et c'est pourquoi je compte arriver à cette définition en la construisant pas à pas à partir de rien. Au pire j'aurai au moins (comme ce qu'à réussi à faire l'IA jusqu'à maintenant) des définitions de plus en plus précise de ce qu'elle n'est pas. Quand le concept sera bien encerclé, on devrait y voir plus clair. Mais on a déjà vu un problème de définition ci dessus: l'intelligence est elle un état ou un potentiel ?
Bonsoir pi-r2,
Ta technique d'encerclement progressive du terme d'intelligence paraît sage, mais les plus grands philosophes s'y sont cassé et la tête et les dents depuis l'origine. Le jour ou les machines nous poseront leur propre définition de ce terme alors peut être sera venu le temps de nous poser la question .
Oui mais la différence c'est que la philosophie batit sur du sable, et utilise des mots et des concepts qui sont eux mêmes mal définis. J'attaque la question avec la méthode de la fourmi, c'est à dire si possible sans intelligence.
Pour résumer pour toutes et tous les intervenants de ce fil : "quelle est leur définition de l'intelligence" ?
Pour certains on peut même envisager que le terme d'artificiel prète à contestation, mais je ne pense pas que ce soit le cas.
Euh, pi-r2
J'apprécie beaucoup ton approche originale mais peux tu m'éclairer sur ta notion de pensée des fourmis face a la pensée de philosophes ?
L'être humain se fait en général une trop haute opinion de lui même pour accepter que l'intelligence soit facilement explicable. Je n'ai compris que récemment que l'intelligence ne pouvait être QUE quelquechose de SIMPLE, c'est à dire réductible à peu de chose. En essayant "par le haut" de définir les algorithmes avec lesquels nous raisonnons nous introduisons tout de suite des complexités inutiles qui nous empêchent de voir les choses simples. Le cerveau humain n'est pas fait pour les concepts simples. Il fait très mal les additions, qui sont parmi les opérations les plus simple à programmer.
En prenant le contre pied de cette méthode traditionnelle de raisonnement, je pars d'en bas, d'un système pas intelligent pour construire progressivement des étapes qui me paraissent aller dans la direction de la compleixté croissante du système. La référence aux fourmis fait bien sûr un aux livres de Bernard Weber et au fameux casse tête que je n'ai pas trouvé alors. Quel déclic !
Je n'ai pas de définition de l'intelligence. Je pense que plutôt que d'attaquer le problème de front, il est plus raisonnable d'essayer de rechercher un critère, comme le test de Turing.Envoyé par LostinPour résumer pour toutes et tous les intervenants de ce fil : "quelle est leur définition de l'intelligence" ?
Un autre critère intéressant est celui dont j'ai déjà parlé, des robots mathématiciens de Penrose.
Avez-vous des idées de critères ?
Comme je l'ai précisé précédemment, nous pouvons considérer (mais ce n'est pas une condition sine qua non ou catégorique) un programme, un robot, un système non-biologique intelligent si l'on considère :
Dans une salle est enfermée une personne (en chair et en os) munie d'un écran et d'un clavier pour seul moyen de communication...
Dans une autre salle, le programme (ou ce que vous voulez d'autres).
Ces 2 salles sont connectées à une 3ème salle où il ya un Etre Humain qui ne sait pas dans quelle salle se trouve son homologue humain.
Ce dernier commnique lui aussi via un clavier et un écran avec les 2 salles.
S'il ne parvient pas, malgré les tentatives (questions pièges, humour, émotions, etc etc etc...), à deviner où se trouve l'autre Etre Humain, on peut dire que le programme ou le "robot" est considéré comme artificiellement intelligent.
Mais il faut définir là aussi le mot "intelligent", et ce, même pour l'Homme à son tour...
Pouvons-nous considérer l'Etre Humain comme intelligent ?
Un poulpe qui parvient à ouvrir grâce à ses tentacules un récipient fermé avec un bouchon, est-il plus "intelligent" qu'un chien Saint Bernard qui sauve la vie de quelqu'un ?
L'instinct a-t-il eu un lien avec l'intelligence dans ces 2 cas ?
L'intelligence, selon moi, est un acquis, un "don" que l'on a su maîtriser, apprivoiser ? Ce sont les difficultés au fil du temps et des millions d'années qui ont obligé l'Homo de devenir Sapiens Sapiens, et ses ancêtres ont certainement disposé des avantages de la langue (quel beau moyen de communication !).
Pour l'IA, je dis oui, en admettant que les "robots" atteindront (grâce à qui ?) notre niveau intellectuel, nos connaissances (bon, ça, c po trop dur avec un bon disque dur ) On ne pourra plus faire la différence (ou presque) entre l'Homme et la machine en respectant l'exemple du haut.
La frontière primordiale à franchir pour créer l'IA c'est la conscience, une Ame Electronique. Le programme, tentant de reproduire exactement ce qui se passe dans nos têtes, aura beau avoir tous les ingrédients indispensables, les dosages pour faire le "gâteau" ne sera pas chose aisée.
Le Programme saura-t-il qu'Il existe, Lui procurant un sentiment découlant de ce constat ?
Je crois que le temps nous en dira plus, et je reste optimiste quant à la magie des Sciences et de ses nombreux "miracles" (plus en tout cas que les miracles théologiques, mais ceci est une autre histoire).
Il n'y a même pas 20 ans, on ne pensait pas que l'on pourrait voir sur un téléphone (pas plus gros que la paume de la main) la vidéo de son interlocuteur en direct en 2004-2005 (c'était de la Science-Fiction).
Pour moi, la réponse est oui, peut-être pas dans 10, 20 ou 100 ans, mais qui sait ce que seront les technologies dans 200 ou 300 ans (et encore, je suis bien trop large).
___________________
L'éternité c'est long, surtout vers la fin. Woody Allen
Copieur, c'est le test de Turing !
Sinon mon avis est que l'intelligence artificielle n'existe que comme idée humaine et qu'elle est ontologiquement et ontogénétiquement impossible. Un ordinateur de pense pas, il calcul, la pensée ne se réduit pas à un calcul ou sinon à un calcul non calculable (boutade à la Penrose)
Bonne soirée
Ok, mais alors peux tu me dire ou tu as perçu la limite entre simplicité et complexité apparente ?
Personnelemment, n'ayant jamais réussi à définir clairement la notion d'intellig²ence (je me suis résolu par désolation à m'en remettre autant aux notions qui me donnent avantages sur mes semblables qu'a celles qui m'amènent à m'interroger).
Je suis perplexe car tu sembles à la fois nourrir l'humilité et la science infuse, je ne sais qu'en penser !!!
Admettons que le sens semble aller vers la complexité ( qui est une notion purement humaine et non véritablement vérifiable), la question du bien du plus grand nombre demeurera et perdurera.
La définition de l'intelligence reste et restera pour longtemps posée.
Oui, je l'avais déjà mis bien avant dans le fil pour le test, mais je me souvenais plus de Turing...Envoyé par FulcanelliCopieur, c'est le test de Turing !
Sinon mon avis est que l'intelligence artificielle n'existe que comme idée humaine et qu'elle est ontologiquement et ontogénétiquement impossible. Un ordinateur de pense pas, il calcul, la pensée ne se réduit pas à un calcul ou sinon à un calcul non calculable (boutade à la Penrose)
Bonne soirée
Bref, sait-on vraiment ce qui se passe dans nos têtes quand on pense ? Tu dis qu'un ordinateur ne pense pas, OK, avec les technologies actuelles. Les calculs peuvent prendre différentes formes.
Les ordinateurs quantiques promettent de nouvelles possibilités en comparaison avec les "petits" calculateurs de nos jours ! Sans parler des nanotechnologies...
Nous ne sommes aujourd'hui que les fourmis contemplant les feux d'artifices des Hommes...
____________________________
L'éternité c'est long, surtout vers la fin... Woody Allen
Non je n'ai pas de critère pour mesurer ou jauger l'intelligence. Quand j'aurai en face de moi une machine intelligente je saurai qu'elle est. je pense que ce sera sans doute sans l'exprimer le résultat du test de Turing que je lui aurai fait passer inconsciemment. Après tout, comment est ce que je sais que vous êtes intelligents ?
Fucanelli, tu as raison, il s'agit bien du test de Turing. Tu peux avoir ton avis et je le respecte bien que tu l'aies compris je ne suis pas d'accord. Je pense et je démontrerai que la pensée EST "réductible" en un calcul. Mais il faut bien voir que cela ne change RIEN (et ne peut rien changer d'ailleurs) à ce que nous sommes. Ce que cela va changer c'est la perception que l'on a de ce qu'est un calcul. Il faut donc voir que la pensée ne sera en rien réduite parce que reproduite par une machine. (bon, ceci dit les mots commençant par onto, je ne saisis pas leur sens...).
Si on y réfléchit vraiment, le fait qu'il soit possible qu'il y ait 1 système intelligent (humain par exemple) est une propriété fondamentale de l'univers.
Quant à l'impression que je donne, je pense que je me sens comme face à un problème de géométrie: je vois bien sur la figure, c'est évident et ça saute aux yeux. De là à trouver les mots pour le démontrer...
Alors la question est : "la pensée est elle quantifiable" ?. Comment la définir ? Est elle ératique et irraisonnée ou conduite par une logique prore ?
Donc en plus de définir l'intelligence il nous faut également cerner la pensée. Ca me parait théoriquement possible.
Si l'on enlevait ne serait-ce qu'un infime détail, l'once d'un événement négligeable, dans l'évolution et le développement de l'Etre Humain, nous ne serions certainement pas là où nous sommes (si si, la Théorie du Chaos, c'est ça, et j'y crois dur comme fer).Envoyé par LostinAlors la question est : "la pensée est elle quantifiable" ?. Comment la définir ? Est elle ératique et irraisonnée ou conduite par une logique prore ?
Donc en plus de définir l'intelligence il nous faut également cerner la pensée. Ca me parait théoriquement possible.
...mais en plus ou moins évolués, car l'Homo Sapiens Sapiens n'est en rien L'ETRE A PENSER ultime, le bon sens en action...
Où je veux en venir ? Si l'on retirait l'un des processus, aussi infime qu'il soit, participant avec des millions d'autres dans la tête de l'Etre Humain, afin d'y amener la conscience, peut-être que nous serions encore au niveau de Lucie (non, non, elle ne se posait pas de questions de conscience).
Je "pense" que la pensée et la vision globale de l'Intelligence sont indissociables. C'est justement le fait de se poser des questions qui définit la génèse de l'intelligence.
Les machines commenceront à devenir "intelligentes" lorsqu'elles se poseront des questions, par elles-mêmes, sans suivre un programme qu'on leur a inséré dans leurs entrailles électroniques, mais c'est pas gagné.
L'Homme a évolué car il est biologique, mais il doit se soumettre à des règles, à des limites physiques et mentales, et lorsqu'il s'est demandé comment faire du feu, il n'a pas suivi un programme, mais son instinct et un soupçon de "providence".
Alors, pourquoi l'Homme plutôt que les autres animaux, qui semblent avancer des espèces sortant du lot des bêtes, mais avec un retard notable et marquée par rapport à l'Homme ? Ce qui est sûr, c'est que si l'on replantait la graine de l'évolution, l'Homme ne réapparaitrait pas une seconde fois. Il a eu la chance, l'opportunité, de sortir la tête de la masse biologique...
Mais je ne comprends pas tellement la question "La pensée est-elle quantifiable ?"
____________________________
L'éternité c'est long, surtout vers la fin... Woody Allen
La pensée est elle quantifiable ?
En somme, quelle est la valeur de la pensée ? Peut on la quantifier ? Et dans quelle mesure ? Pour résumé sommairement : " Jusqu'ou la légitimité d'une question est elle "acceptable ?".
L'homme commence à penser quand il refuse les programmes pour penser que lui a inculqué ses ancêtres. Penser est un acte d'insurrection, de négativité
Autrement dit, je vois mal comment on peut apprendre à une machine à penser mieux que l'homme. Calculer oui et c'est pour cette raison qu'elle peut gagner aux échecs, parce qu'on lui a appris comment gagner mais pas penser, et que le jeu d'échec peut se programmer, pas l'existence dans le cosmos !
Ce que tu dis Fucanelli me permets de mieux cerner ta pensée. Ce qui pose problème n'est pas ta vision de la pensée mais ta notion de ce qu'est un programme. Tu vois cette notion comme un carcan. Tu vois un ordinateur comme un automate. C'est à cause de cela que tu semble t'opposer à ce que nous disons.
Je t'accorde qu'il est très difficile de concevoir qu'un programme informatique puisse faire quelquechose qui n'a pas été programmé, mais c'est vrai. Par contre je ne sais pas si une machine peut penser "mieux" que l'homme, je ne sais pas encore si on peut comparer une capcité de penser à une autre.