Je viens de lire çà..pour bien dormir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_noir#cite_note-10 (numéro 11)
..ce qui sous-entend que l'objet s'arrête complètement...(pour la terre)
J'ai l'impression que plus on avance et moins on en sait...
Bonsoir,
J'aurais bien aimer vous aider, mais je ne suis pas un expert en RG.
Je pense que vous tournez un peu en rond car vous essayer de comprendre des choses sans utiliser les outils mathématiques de la RG et j'ai l'intime conviction qu'il y a des limites dans le langage qualitatif. En tous cas force est de constater que vous avez les uns et les autres une très bonne culture sur le sujet.
Je constate également que votre discussion (toi et Eugène) est chaleureuse et que vous prenez beaucoup de plaisirs et c'est presque l'essentiel.
Bonne continuation.
J'ai peur que sur ce sujet pointu (c'est le cas de le dire!) même si nous étions des experts en RG nous ne serions guère avancés, ainsi que l'ont reconnu d'illustres acteurs parfois cités dans ce fil.
Je crois que c'est un domaine où, même sans aller jusqu'à la singularité (donc dès l'horizon) la gravité quantique doit commencer à chambouler les règles et à faire glisser ou sauter les lignes sur les diagrammes!
Or comme une théorie confirmée tarde à venir...
Bonjour,Hors contrairement à ce que j'ai pu lire, il n'y a pas d'erreur "d'étourderie" concernant les 2/3Rs, c'est bien 2/3Rs et pas 3/2Rs :
Je cite : Passé l'horizon, sous 2/3 rs il est encore plus paradoxal de constater que les effets centrifuges s'inversent.
On est bien en dessous de l'horizon non ?
Donc, soit le site est faux, soit il est vrai (ce que je pense) [...]
Alors, où est l'erreur ?
Je fais mes excuses à Gloubi, c'est lui qui avait raison, j'arrive mieux à me concentrer sur un document imprimé et un stabilo-boss, ce que j'ai fait hier soir :
Il y a en fait 2 erreurs sur le site :
- ce n'est effectivement pas 2/3Rs mais 3/2 Rs, j'ai raté une occasion de m'abstenir dans la précipitation...
- la deuxième erreur c'est la confusion entre Rs et la sphère de photons : ils auraient dû dire "en dessous de la sphère de photons", pas en dessous de Rs (on est bien au dessus de Rs).
Néanmoins, après rectification de ces données, ce lien est très instructif, tout le monde a droit à l'erreur, y compris les auteurs du site, c'est tout de même un grand travail, d'ailleurs j'en viens à ceci :
Le gros problème est là :Bonsoir,
J'aurais bien aimer vous aider, mais je ne suis pas un expert en RG.
Je pense que vous tournez un peu en rond car vous essayer de comprendre des choses sans utiliser les outils mathématiques de la RG et j'ai l'intime conviction qu'il y a des limites dans le langage qualitatif.
Effectivement, la relativité générale est un "monstre mathématique" pour qui il ne règne aucune ambigüité dans la description d'un trou noir (en faisant abstraction de la singularité qu'elle avoue ne pas pouvoir décrire correctement).
C'est lorsque qu'on essaie de "traduire" en langage "courant" que naissent des ambigüités et des erreurs d'interprétation.
Malheureusement, nous-autres humains avons "besoin" de ce langage courant pour "comprendre".
Il n'est pas étonnant alors que même des gens très "calés" puissent commettre des erreurs en traduisant ce que nous disent les mathématiques en bon Français.
(c'est le cas sur certains sites, ce qui n'enlève rien à leur qualité de par les réflexions qu'ils suscitent).
D'ailleurs, concernant le "paradoxe apparent " de la force centrifuge (déroutant au premier abord comme l'a cité Deedee), çà devient clair si on comprend bien le "message" de la RG (j'y reviendrai plus loin) (1)
Tu n'es peut-être pas expert en RG, Mariposa, mais tout étant "relatif" , j'ai eu suffisamment de discussions avec toi pour savoir que de "notre point de vue", tu t'y connais quand même vachement... (en tout cas plus que moi )
Voilà encore un exemple qui "en français" soulève de nouveau des ambigüités, (même s'il provient d'une source crédible) et qui semble contradictoire avec la démonstration de Gilgamesh concernant la "finitude" de l'absorption de matière puisque nos observations et nos modèles confirment bien que des trous noirs stellaires "ont eu le temps" d'avaler suffisamment de matière pour devenir des trous noirs galactiques...Je viens de lire çà..pour bien dormir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_noir#cite_note-10 (numéro 11)
..ce qui sous-entend que l'objet s'arrête complètement...(pour la terre)
Je n'ai pas plus de connaissances que toi dans ce domaine.
J'ignorais comme toi l'existence des 2 horizons pour les trous noirs chargés et les trous noirs en rotation.
Je l'ai découvert sur le site de nrumanio que j'ai mis en lien.
L'horizon n'est pas élargi : il y en a bien 2 distincts
(1) Concernant cet effet surprenant avec la force centrifuge, en y réfléchissant, çà parait logique :
Prenons un manège :
A l'intérieur d'une nacelle, la force centrifuge nous attire vers l'extérieur, pourquoi ?
Cette force nous attire vers la "ligne droite" (située à l'extérieur), c.à.d. la trajectoire que prendrait la nacelle si elle se détachait (mouvement rectiligne d'un objet abandonné à lui-même) OU celle d'un rayon lumineux qui serait tangent à la nacelle, car la lumière "voyage en ligne droite" (c'est là qu'il faut faire attention)
En effet, pour la lumière, la ligne droite c'est quoi : les géodésiques de l'espace-temps !
Maintenant reprenons le trou noir :
Cette sphère de photons (à 3/2Rs) représente le trajet des photons sur une géodésique courbée au point de former un cercle.
Hors, la lumière doit être considérée comme allant en ligne droite (au sens où elle suit la géodésique courbe s'en s'en écarter).
De notre point de vue, elle tourne, mais en fait il faut comprendre qu'elle va en ligne droite dans "son espace déformé" !
Maintenant, descendons sous la sphère de photons :
Que font les géodésiques ?
Elles convergent en spirales de plus en plus serrées vers le centre donc :
Que va-t-il se passer si je vais "vite" sous la sphère de photons ?
Je suis soumis à une force centrifuge, ok.
Or, en reprenant l'exemple du manège, la force centrifuge nous attire vers la ligne droite sauf qu'ici, c'est quoi la ligne droite ?
Eh bien c'est la géodésique en forme de spirale qui converge vers le trou noir !
Nous sommes donc attiré (comme dans le manège) par cette "ligne droite" (qui nous apparaît comme une spirale), en fait la géodésique donc le chemin que prend un rayon lumineux sous la sphère de photons.
On pourrait presque résumer que la force centrifuge, c'est celle qui nous attire vers la trajectoire "logique" d'un rayon lumineux là où nous sommes.
La lumière est une sorte de référentiel "absolu" qui nous "dessine" l'espace temps tel qu'il est à l'endroit où nous nous trouvons !
En Français c'est plus clair mais sa prend 30 lignes
En math, je suppose que çà s'écrit sur une ligne mais on n'y pige rien, (en tout cas moi j'ai du mal !)
Maintenant, certains m'ont déjà dit que la force centrifuge "n'est pas une force" et qu'elle n'existe pas (au sens qu'on lui donne en MQ), et ils n'auront peut-être pas tort, après tout, qu'est ce qui n'est pas une illusion à notre niveau ?
La lumière est peut-être la seule réalité, le seul absolu qui engendre des illusions telles que espace, temps, énergie, masse, force...
En tout cas je suis persuadé d'une chose, c'est qu'une théorie qui sera capable de décrire absolument tout ce qui se passe dans un trou noir sans laisser de place au moindre point d'interrogation aura réussi son "examen suprême" pour décrire tout le reste de l'Univers.
Après tout, l'horizon de l'Univers observable ne se comporte t-il pas exactement de la même façon que l'horizon d'un trou noir ?
(effet doppler, temps (apparemment) gelé, inaccessibilité des galaxies nous fuyant à V>C....)
Tous les secrets de l'Univers sont là-dedans, c'est pourquoi je ne cache pas mon intérêt pour les trous noirs en général et pour les hypothétiques singularités nues en particulier...
D'ailleurs, sur un autre Topic, je me suis intéressé au fameux cylindre de Tipler qui me pose de grandes difficultés, (c'est rien de le dire !) donc si çà intéresse quelqu'un, je n'ai toujours pas de réponses à cette heure :
http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post3004914 (8)
http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post3007130 (9)
Merci d'avance pour votre patience...
Re,
un déssin c'est pas mal non plus
(tiré de "pour la science" dossier les trous noirs, art de M.Abramowicz)
Cordialement,
Bonjour,
je persiste à nuancer fortement cette affirmation, qui pour moi n'est pas dans l'esprit de la RG. Ils ont peut-être eu le temps d'attirer beaucoup de matière vers eux, très près de l'horizon, mais c'est tout ce que nous pouvons dire sans entrer dans la métaphysique.
Moi, je trouve ça très bien exprimé, et je pense que ça valait 30 lignes. Si cet effort était fait plus souvent, bien des problèmes se dissiperaient vite.On pourrait presque résumer que la force centrifuge, c'est celle qui nous attire vers la trajectoire "logique" d'un rayon lumineux là où nous sommes.
(quoique "naturelle" ne semble plus adapté que "logique"...)
Ca a été l'objet d'un fil récent, très prometteur, qui malheureusement, me semble être tombé dans un trouAprès tout, l'horizon de l'Univers observable ne se comporte t-il pas exactement de la même façon que l'horizon d'un trou noir ?
(effet doppler, temps (apparemment) gelé, inaccessibilité des galaxies nous fuyant à V>C....)
Round 22:
Si la matière "restait" sur l'horizon, on aurait en un temps infini, une quantité de photons émis qui tend aussi vers l'infini (donc une énergie qui tend vers l'infini). Or il s'avère que la luminosité de la matière (et l'énergie des photons) qui tombe vers le trou noir tend très vite vers 0, ce qui veut dire qu'en un temps infini on a une quantité finie de photons (et d'énergie) qui sont émis...
Si on résonne en newtonien, et qu'on envoie un truc dans le trou noir, passé l'horizon on ne le verra plus d'un coup, puisque la lumière ne peut plus sortir.
C'est la même chose en RG sauf que les derniers photons émis juste avant l'horizon vont s'éparpiller sur un temps infini avant de nous parvenir, à cause de la courbure de l'espace-temps...
Donc non la matière ne s'aglutine pas sur l'horizon, ça se verrait sinon!!
Pourtant la RG nous affirme que nous ne pouvons pas le voir!
Que cela soit, c'est possible, mais en aucun cas nous ne pouvons le voir (si l'on croit à la RG)!
De plus, j'avoue ne pas bien comprendre ta façon de passer des hypothèses à la conclusion.
Bonjour,
Je n’aurai probablement pas de réponse à ma question, mais qu’est ce que j’ai appris, dans les grandes lignes bien sûr.
Cet horizon me donne l’impression, que ce serait comme une limite à notre univers. En tout cas, c’est une limite à notre entendement.
Plus l’on se rapproche du TN, plus l’espace-temps se déforme, et comme cette gravitation nous joue des tours au niveau optique, pourrions-nous pas envisager que la singularité ne soit pas au centre (au centre de quoi d’ailleurs), mais quelle soit « étalée » sur cet horizon dans un espace infiniment contracté (ou dilaté) avec T=0 ?
On envisage bien que la matière soit avalée par une singularité, pourquoi pas par l’horizon, l’horizon, tout comme la singularité étant comme une limite à notre univers.
Question de non-astrophysicien !
Je veux bien croire que je suis pénible, mais si j'insiste c'est que ça me paraît très important.
Et tout d'abord, que sait-on du comportement d'un photon qui réussirait à passer sous la sphère de photons (à 1.5*Rs) ? Cette sphère elle-même est déjà un problème observationnel. Comment parler de ce qu'on pourrait voir en-dessous?
On ne le voit pas non plus s'agglutiner, c'est ça que je veux dire. Donc si l'objet disparaît (et c'est ce qui est observé parce qu'il n'y a pas QUE dilatation du temps), c'est comme en newtonien, il est passé derrière l'horizon, il a disparu quoi!
Et comme les trous noirs ne sont pas lumineux, c'est que la matière ne reste pas sur l'horizon sinon on la verrait (prends 106 masse solaire, compressé sur l'horizon, ça doit se voir)...
C'est exactement cette idée de non-astrophysicien dont j'essaie de débattre ici, même si ce n'est pas moi qui en ai eu l'idée initialement.
Puisque le mystère intérieur nous échappera à tout jamais, une bonne démarche physicienne est de se concentrer sur ce qui est testable, à savoir l'extérieur de l'horizon.
Il y a tant de choses que nous ne comprenons pas, déjà à l'extérieur et sans faire appel à des infinis.
Ca dépend à quelle distance elle est de l'horizon. Et depuis que cette histoire de sphère de photons a été portée à ma connaissance, je suis encore plus perplexe sur notre capacité à "voir" quelque chose même à un horizon et demi.
Et ça dépend aussi de qu'est-ce que veut dire "compressée" dans ce cas-là. Peut-elle passe-t-elle dans une autre dimension, peut-être y-a-t-il une transition de phase qui la fait passer dans un état inconnu, peut-être se transforme-t-elle en énergie, peut-être est-elle transformée en quelque chose de quantique, comment savoir?
(suite)
en somme tu me dis qu'il n'y a pas accumulation sur l'horizon. Ce qui veut dire qu'au moment (pour nous) où un morceau de matière tombe dessus, ceux tombés dix mille ans avant sont déjà entrés (pour nous). Or la RG nous dit que (pour nous) ni l'un ni l'autre n'ont fini d'entrer. Nous devons donc bien voir quelque chose (si c'est visible) qui ressemble à une accumulation.
Le truc qui est tombé dix mille ans avant est invisible depuis belle lurette, donc pour nous il n'est plus visible (on peut dire qu'il a fini par rentrer) donc aucune accumulation en vue!(suite)
en somme tu me dis qu'il n'y a pas accumulation sur l'horizon. Ce qui veut dire qu'au moment (pour nous) où un morceau de matière tombe dessus, ceux tombés dix mille ans avant sont déjà entrés. Or la RG nous dit que (pour nous) ni l'un ni l'autre n'ont fini d'entrer. Nous devons donc bien voir quelque chose (si c'est visible) qui ressemble à une accumulation.
Je comprends mieux ta façon de penser. Donc, pour toi, devenir invisible signifie avoir fini d'entrer.
Je m'empresse de réaffirmer que je ne vois aucun lien entre les deux.
Nous avons juste deux éléments: un objet qui disparaît, et, derrière, un objet qui défie toutes nos conceptions usuelles de l'espace et du temps.
Ca me semble pour le moins osé de faire des affirmations comme l'objet se trouve maintenant derrière ou l'objet a terminé sa phase de pénétration !
Sinon, je peux dire aussi qu'une particule virtuelle est bien réelle tout le temps, mais que la plupart du temps, elle est "derrière" une espèce de singularité ce qui fait qu'on ne la voit pas!
Je crois que l'erreur est dans la phrase elle-même: que veut dire "il y a dix mille ans"? Dix mille ans pour qui?
C'est nous l'observateur. C'est pas l'objet. L'objet est tombé le jour où il est tombé, si jamais il est tombé. Mais dire "il y a dix mille ans" n'a pas de sens en RG
@Gloubi
Je te défie de trouver une expérience (de pensée bien sûr) donnant un sens clair à ces dix mille ans!
(à moins d'admettre -ce qui est une option- que la RG cesse de faire des prédictions correctes quand on est à un pouillème de l'horizon.
Bon j'y vais de ma petite betise.....si il y a une singularité, elle est située dans le futur de l'objet traversant l'horizon, sans localisation spatiale...donc elle est partout une fois passée l'horizon.....ce qui ne l'empeche (la singularité) nullement d'etre au centre du TN...
Quand un objet passe cette barrière fictive (l'horizon), l'observateur exterieur "voit" la matière ralentir et s'étaler sur l'horizon, mais pour l'objet lui meme, il continue inéxorablement sa chute, à moins que la RG soit caduc arrivé sur l'horizon, ce qui ne semble pas etre le cas, puisqu'il n'y a aucune modification des lois physiques jusqu'a la singularité(si elle existe ..)(suite)
en somme tu me dis qu'il n'y a pas accumulation sur l'horizon. Ce qui veut dire qu'au moment (pour nous) où un morceau de matière tombe dessus, ceux tombés dix mille ans avant sont déjà entrés (pour nous). Or la RG nous dit que (pour nous) ni l'un ni l'autre n'ont fini d'entrer. Nous devons donc bien voir quelque chose (si c'est visible) qui ressemble à une accumulation.
si il y avait accumulation des objets(leurs images) sur l'horizon, l'information serait accèssible...est-ce le cas? il semblerait que non.(le paradoxe de l'information est-il encore un paradoxe??)
Cordialement,
la sphère de photons n'est pas l'horizon : en dessous, il n'y a pas d'orbite circulaire possible, mais ça ne veut pas dire que le photon ne peut pas s'échapper : un photon émis suffisamment radialement vers l'extérieur peut encore aller à l'infini, et de même pour un point matériel ayant assez d'énergie. Mais si tu fais croitre progressivement l'angle avec le rayon vecteur dirigé vers l'extérieur , la trajectoire s'incurve et finit par rencontrer l'horizon sans passer par une séparatrice circulaire, alors qu'au delà il existe des solutions circulaires (mais elles sont instables entre 1,5 et 3 Rs). La sphère de photons est la sphère où la vitesse "képlerienne" atteint c.Je veux bien croire que je suis pénible, mais si j'insiste c'est que ça me paraît très important.
Et tout d'abord, que sait-on du comportement d'un photon qui réussirait à passer sous la sphère de photons (à 1.5*Rs) ? Cette sphère elle-même est déjà un problème observationnel. Comment parler de ce qu'on pourrait voir en-dessous?
C'est vrai que c'est un phénomène qu'on ne peut pas "voir" par définition (je parle des photons qui passent sous la sphère de photons, pas de ton insistance )
Ben, ce qu'on observe pas, on n'a pas trop le choix, faut faire confiance à cette bonne vieille relativité générale puisqu'elle le prédit
J'avais fait allusion à une contraction des longueurs dans un post moins récent, je crois qu'elle existe comme en RR, (je n'en suis pas tout-à-fait sûr) mais on n'en parle jamais...si cette contraction a lieu dans le sens où le "trajet" restant se contracte pour tendre vers zéro, çà pourrait aider à comprendre conceptuellement aussi pourquoi la matière tombe en un temps fini pour nous, dans une zone ou le temps se dilate...
Pour l'instant oui...
Mais il n'est pas dit que le mystère intérieur nous échappera à tout jamais...
Il faut mettre "à nu" cette singularité...
Il est vrai qu'on étudie presque tout le temps de trou noir de Schwarschild, (statique) pourtant en y réfléchissant, dans la réalité, ce sont bien des trous noirs de Kerr qui doivent dominer l'Univers, que leur rotation soit moyenne, rapide ou extrême, c'est forcément des trous noirs en rotation qu'on observe non ? (on les imagine mal "statiques", tous les astres ont un moment cinétique différent de zéro, car c'est statistiquement peu probable...)
Je me trompe peut-être, mais ne serions-nous pas plus proche de la réalité des trous noirs que nous observons, si nous étudiions plutôt le modèle de Kerr ?
Bon d'accord, betatron va me dire que c'est déjà assez compliqué comme çà
Mais nnnnoon...
C'est peut-être tant une bêtise que ça....Bon j'y vais de ma petite betise.....si il y a une singularité, elle est située dans le futur de l'objet traversant l'horizon, sans localisation spatiale...donc elle est partout une fois passée l'horizon.....ce qui ne l'empeche (la singularité) nullement d'etre au centre du TN...
Bien sur que l'objet continue inexorablement sa chute! Toute la question est de savoir vers quoi.Quand un objet passe cette barrière fictive (l'horizon), l'observateur exterieur "voit" la matière ralentir et s'étaler sur l'horizon, mais pour l'objet lui meme, il continue inéxorablement sa chute, à moins que la RG soit caduc arrivé sur l'horizon, ce qui ne semble pas etre le cas, puisqu'il n'y a aucune modification des lois physiques jusqu'a la singularité(si elle existe ..)
Tout ce dont on est sûr, c'est que ce "quelque chose", pour autant qu'il "existe" réellement, existe dans notre futur très éloigné, autant dire infini.
Donc à la rigueur on peut dire que l'objet tombe en un temps (fini pour lui) vers quelque chose qui n'existe pas encore (pour nous).
Quel est le temps qui a le plus de sens physique?
Que signifie ce temps fini pour l'objet? Mettons qu'il dispose d'un chronomètre. Celui-ci continue à s'incrémenter normalement. OK.
Mais que valent ces "secondes" pour un corps qui est passé (ou s'apprête à passer) dans une partie de l'univers à laquelle nous ne comprenons rien?
C'est vrai qu'il faut toujours préciser le référentiel mais je pense que tout le monde a compris qu'on parlait de nos 10000 ans à nousJe crois que l'erreur est dans la phrase elle-même: que veut dire "il y a dix mille ans"? Dix mille ans pour qui?
C'est nous l'observateur. C'est pas l'objet. L'objet est tombé le jour où il est tombé, si jamais il est tombé. Mais dire "il y a dix mille ans" n'a pas de sens en RG
Espérons que hlbnet n'a pas lu çà, sinon il va nous péter une pile, ne lui dites rien !
Attends c'est toi qui me parles de dix mille avant, je ne fais que reprendre tes mots et tu essaies de me contredire. Tu n'aurais pas un peu l'esprit de contradiction? Ou tu cherches vraiment la petite bête?Je crois que l'erreur est dans la phrase elle-même: que veut dire "il y a dix mille ans"? Dix mille ans pour qui?
C'est nous l'observateur. C'est pas l'objet. L'objet est tombé le jour où il est tombé, si jamais il est tombé. Mais dire "il y a dix mille ans" n'a pas de sens en RG
En somme ton raisonnement il n'a pas de sens: tu pars d'une hypothèse (d'une théorie), tu trouves des conséquences, et l'interprétation de ces conséquences te font remettre en cause ton hypothèse de départ. En clair ça n'a aucun intérêt....
C'est peu comme si tu dis que la Terre est ronde (l'hypothèse), donc tu as la conséquence qu'il y a un horizon. En partant du fait qu'il y a un horizon tu en déduis que la Terre est plate. Mais tu peux pas faire ça, ou alors tu fais une autre hypothèse de départ.
Pour revenir à nos moutons, si tu veux décrire un trou noir par la relativité générale, et utiliser le fait qu'on a une dilatation du temps infini aux abords de l'horizon, il ne faut pas dire après que la matière reste coincée à l'horizon puisque du coup tu n'a plus de trou noir!! Tu comprends?
Mais justement, ce n'est pas ce qu'elle prédit! Je suis bien d'accord pour lui faire confiance (encore qu'à un pouillème... bon, j'ai rien dit).
Mais si je la comprend bien, elle nous dit justement que nous, nous ne pourrons jamais faire la moindre observation qui atteste une quelconque traversée de l'horizon.
Comme je m'évertue à le dire, je crois que celui qui traverse physiquement l'horizon va voir les choses aller très vite, mais on est incapable de dire quelles sont ces choses, justement. Aussi bien c'est le néant, ou l'illumination infinie. C'est une autre physique. Dans ce contexte qu'est-ce que ce "très vite" peut bien signifier encore pour lui? Que signifie de parler de la "vitesse" d'un phénomène si le phénomène échappe à notre entendement? C'est un peu comme chercher la différence entre un pigeon....
D'une part il est plus simple, mais tu le reconnais toi-même, statistiquement, il doit y en avoir quelques uns. Admettons que nous nous intéressons justement à l'un d'entre eux.Je me trompe peut-être, mais ne serions-nous pas plus proche de la réalité des trous noirs que nous observons, si nous étudiions plutôt le modèle de Kerr ?
Bon d'accord, betatron va me dire que c'est déjà assez compliqué comme çà
Mais nnnnoon...
Je reviens à mon idée de départ, il y a quelque chose que j’ai manifestement loupé, Plus la matière chute, plus son temps propre, pour nous, diminue.
Cette matière devrait donc chuter de plus en plus lentement pour nous, et j’en reviens à cette idée, que toute la matière, ne se concentrerait pas, mais tapisserait l’intérieur de l’horizon sans jamais atteindre la singularité. De plus elle le tapisserait dans un espace de plus en plus contracté.
Désolé si j’ai loupé quelque chose
Meuh non!
J'ai employé ces dix mille ans juste pour illustrer de façon claire ce que toi tu voulais me faire comprendre.
Pour moi, aucun objet n'est jamais tombé dans un TN, ni il y a dix mille ans, ni aujourd'hui!
Sauf que ce n'est pas du tout pareil. Dire que le TN a un horizon n'implique en rien qu'il y ait quelque chose au centre.C'est peu comme si tu dis que la Terre est ronde (l'hypothèse), donc tu as la conséquence qu'il y a un horizon. En partant du fait qu'il y a un horizon tu en déduis que la Terre est plate. Mais tu peux pas faire ça, ou alors tu fais une autre hypothèse de départ.
Pour ce que nous en savons, au centre il n'y a rien, just eune singularité mathématique qui est le point d'interrogation et le cri d'agonie de la RG.
Mais si le TN, c'est précisément ça et rien d'autre? De la matière coincée sur un horizon parce qu'au delà quelque chose coince? C'est interdit par le Coran, ou quoi?il ne faut pas dire après que la matière reste coincée à l'horizon puisque du coup tu n'a plus de trou noir!! Tu comprends?