PS On voit dans ce que j'ai dit plus haut peut-être poindre un rapport entre expansion et flèche du temps.
L'expansion serait précisément ce qui m'empêche, même si je vais à la vitesse de la lumière, de remonter dans le passé.
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PS On voit dans ce que j'ai dit plus haut peut-être poindre un rapport entre expansion et flèche du temps.
L'expansion serait précisément ce qui m'empêche, même si je vais à la vitesse de la lumière, de remonter dans le passé.
salut,Bonjour Gloubis,
Je commence à avoir un début de réponse.
Si je vais dans ton sens, quand on prend l’exemple d’un observateur tournant autour d’un trou noir et « voyant » une matière « avalée » pendant un temps infini, ce phénomène serait-il du, à ce que plus la matière descend, plus les photons parcourent un trajet important, donnant l’impression que cette matière nous semble être de plus en plus figée.
Pour reprendre ton exemple où l’on voit toujours une étoile éteinte, on verrait donc toujours cette matière, qui est en fait déjà avalée, mais dont les photons parcourent un trajet, de plus en plus extrêmement long, pour nous arriver.
pour mettre des formules, il me semble qu'il faut dans ta formulation définir la période de rotation de ton astre/satellite, en fonction de sa masse, tournant autour du trou noir pour que sa force centrifuge équilibre la force gravitationnnelle du trou noir et qu'il reste en orbite autour pour continuer à obsever indéfiniment le trou noir. je laisse les spécialistes poser les formules et faire les calculs.
cordialement
Salut,
je viens de tomber sur ça: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3362
C'est a un rapport étroit avec ce que je dis, sauf que c'est encore plus déroutant! Qu'en pensez-vous?
salutSalut,
je viens de tomber sur ça: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3362
C'est a un rapport étroit avec ce que je dis, sauf que c'est encore plus déroutant! Qu'en pensez-vous?
j'aime beaucoup la partie de vulgarisation sur La théorie de Maldacena. c'est exactement ton idée de gant retourné et de notion intérieur /extérieur dans ce fil http://forums.futura-sciences.com/as...trou-noir.html
cordialement
Egalemnt ceci: http://www.larecherche.fr/content/re...ticle?id=24818
Concernant Susskind, je ne crois pas qu'on puisse dire qu'il s'agit d'un rigolo, puisqu'il a gagné son pari contre Hawking!
Il est troublant de voir à quel point cette vision holographique donne tout son sens à la surface du TN comme objet physique fondamental.
Il est troublant aussi de voir le rapport avec un autre fil récent ("fuite des galaxies = trou noir inversé") (oups, messages croisés, excuse-moi xxxxxxxx)
Non, pas de satellite en rotation, ça ne ferait que compliquer les choses. Juste une poussée radiale pour équilibrer le champ. Ma fusée monte ou descend selon la poussée, mais peut aussi descendre plus vite que la chute libre (poussée vers le haut dans ce cas)salut,
pour mettre des formules, il me semble qu'il faut dans ta formulation définir la période de rotation de ton astre/satellite, en fonction de sa masse, tournant autour du trou noir pour que sa force centrifuge équilibre la force gravitationnnelle du trou noir et qu'il reste en orbite autour pour continuer à obsever indéfiniment le trou noir. je laisse les spécialistes poser les formules et faire les calculs.
en termes de formules mathématique cela se traduit parsalut
j'aime beaucoup la partie de vulgarisation sur La théorie de Maldacena. c'est exactement ton idée de gant retourné et de notion intérieur /extérieur dans ce fil http://forums.futura-sciences.com/as...trou-noir.html
cordialement
qui est d'une précision mathématique exacte.
oui mais à ce moment là tu réduis l'espace à une seule dimension linéaire, non ? le satelite va te permettre de voir ce qu'il se passe dans un espace 3 D, et c'est important à mon avis dans un espace-temps 4D
As-tu bien compris l'expérience de pensée que je propose:
ce que je veux, ce n'est pas "voir", c'est ramener un objet.
Plus j'en lis là-dessus, plus je trouve mon idée compatible avec le principe holographique faible de Maldacena.
Je n'ai pas examiné en détails tout ce qui a été dit, j'ai souvent survolé. Je regarderai en détail avec plaisir si tu m'indiques les numéros de post ou si tu fais des liens vers eux.
pour le peu que je comprenne , les lois physiques t'empêcheront de ramener ton objet si il a passé l'horizon d'un trou noir. après en termes d'expérience de pensée, il faut voir comment elle est posée et voir quelle formulation mathématique on peut en tirer.
par contre fouiner du coté de l'holographie pour comprendre des phénomènes cosmologiques me semble très intéréssant et plein de sens. j'essaye de me documenter en ce sens en ce moment. et Maldacena n'est pas n'importe qu pour avoir proposé une théorie qui a convaincu Hawking qu'il avait comis une erreur.
cordialement
Pas besoin de remonter bien loin: c'est #385 et suivants (mais c'est développé sous différents aspects bien avant).
ben justement, le débat porte sur la signification physique du "temps où il passe l'horizon"... moi je prétends que pour nous ce temps n'arrive jamais.pour le peu que je comprenne , les lois physiques t'empêcheront de ramener ton objet si il a passé l'horizon d'un trou noir
Sauf erreur de ma part une telle mission de sauvetage, implique qu'on te pousse un peu (beaucoup) pour que tu nous sois ramené. au passage ça semble possible tant que tu n'a pas atteint à la singularité du trou noir, (R=0 sur ce graphiqe envoyé par Glouscrapule : http://www.planetastronomy.com/speci...09/gourgo4.jpg) sinon ton espace temps va avoir une drole d'allure.Me revoilou.
J'avais donc raison, ce n'est pas une hypothèse, tu parles plutôt d'un raisonnement.
Mais je n'ai pas à le démonter.
D'abords parce que ce n'est pas un raisonnement. C'est juste une description, une façon très simple de présenter les choses à quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de TN auparavant et qui ne peut pas d'un seul coup s'imaginer toutes les implications de la Relativité.
Ensuite, parce que, d'un certain point de vue, c'est correct.
Je ne crois pas avoir jamais dit autre chose: si je suis le morceau de matière qui s'approche trop près du TN, bien sûr que je vais très vite me rendre compte de ma folie, ça ne va pas durer un temps infini!
Si tu veux bien admettre une seconde que ce ne sont pas que des mots, je vais essayer de l'expliquer mieux.
En fait, l'idée est double, et repose sur la notion de référentiel physique.
Pour moi, en train de tomber, qu'est-ce que le ça ci-dessus signifie?
Qu'il va se passer des choses, c'est sûr! Mais quoi, c'est impossible de le savoir. Si tu veux, appelle ça "entrer dans le TN". Mais peut-être qu'aucun des mots que nous avons ne convient pour décrire ce qui va arriver. Alors à quoi bon se faire un film bidon?
A l'opposé, il y a le référentiel lointain (à quelques encâblures de l'horizon, c'est déjà assez lointain). C'est celui de notre expérience quotidienne. C'est celui où les mots ont encore leur sens habituel. C'est celui où les humains font de la physique et ont le temps d'en tirer des prédictions.
C'est aussi celui où la Relativité affirme que le corps n'est pas encore tombé et n'est pas près de tomber.
Le critère de "réalité", qui aide à comprendre ce que signifie vraiment la relativité du temps, il faut une expérience de pensée pour le définir.
Il consiste à dire que nous, Terriens, pouvons à tout moment envoyer une mission de sauvetage, afin de récupérer l'objet aussi près qu'il soit de l'horizon, et de le ramener sur Terre sain et sauf (si l'objet c'était moi, merci de vous grouiller un peu quand même! ).
Si cette opération de sauvetage est possible, au moins en théorie, à n'importe quelle date, alors dire que l'objet n'était pas encore tombé est une vision absolument réaliste, d'accord?
Sommes-nous d'accord que ceci constitue un test de réalité parfait?
Moi je parle de ramener ou pas. Je ne parle pas de photons. Les photons, personne ne sait ce que c'est.
tu envisages une poussée linéaire. je préfère une vitesse de libération orbitale.
on va dire que devant la masse du trou noir tu n'es qu'une infime particule.
on va utiliser la formule que Gilgamesh a donné ici
sauf que pour s'adapter à ta distance à la singularité du trou noir (de masse), on va considèrer la fréquence de ta rotation orbitale (qui va avantageusement remplacer ). en fait ta période de rotation orbitale est plus pratique.Il me semble qu'il y a une façon relativement simple de déterminer la limite où l'expansion l'emporte sur la gravitation.
La vitesse du "flot de Hubble" à la distance R est
La vitesse de chute d'une particule-test sur une masse située dans la sphère de rayon R est :
On égale les deux vitesses pour :
a+
on va donc avoir :
d'où
soit
pour que tu sois en orbite stable dans un premier temps
reste à déterminer l'accélération correspondante. là vue qu'il a des dérivées secondes et des intégrales je passe la main car je vais dire une anerie si je m'avance
cordialement
Tu as raison d'insister sur ce concept de "temps au moment où".
En RG la notion de "en même temps" est souvent plus délicate qu'en RR. Et un terme tel "en même temps" pour un observateur extérieur et un événement sur l'horizon (ou sous) n'a tout simplement aucun sens physique.
Tout au plus peut-on parler d'échange de signaux (la RG est hautement locale, c'est même The Incarnation des théories locales, où tout se passe de proche en proche).
Et il se fait que si un corps tombe vers l'horizon, pour un observateur extérieur, il arrive un stade où il ne pourra plus jamais rattraer ce corps. Même s'il envoie un rayon lumineux vers lui, celui-ci atteindra le corps trop tard.
Le calcul n'est pas difficile mais faites l'exercice de manière encore plus facile : en traçant les trajectoires du corps et des rayons lumineux dans un diagramme de Minkowski ou un diagramme de Kruskal-Szekeres.
On peut donc dire qu'arrivé ce moment, pour l'observateur extérieur, il y a coupure causale avec le corps. Pour l'observateur, tout se passe comme si le corps avait franchi l'horizon.
Bonne fin de journée et bon week end, peut-être à dimanche sinon à mardi,
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
bonjour,
je vous livre un exercice de numérologie dont j'ai le secret et dont j'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur pour la suite de vos développements sur cette formule :
M =masse de l'univers
t = temps de planck
soit en fait le nombre entier 20, compte tenu des incertutides sur les valeurs de G, M et t.
cordialement,
Bonjour,
@ betatron : N'ayant pas eu de confirmation que "ma présentation de ton idée" était en adéquation avec "ton idée" ni d'avis sur les conclusions que j'ai ensuite apportées, (mis à part la contribution massive de l'énergie à satisfaire les besoins du trou noir-casino ) j'en déduis que tu n'es pas convaincu (surtout en lisant tous les posts qui ont suivi )
Mon raisonnement se basait justement sur l'hypothèse que tu admettais bien ceci (dont j'ai la réponse affirmative maintenant )
Si tu admets ceci, pourquoi voudrais-tu donc que se forme une coquille (pour toi qui tombe) ? Avoue que de "ton point de vue", cela n'a aucun sens, non ?
La réalité d'un phénomène est celle qui est mesurée dans le temps propre (1) (çà a été répété plusieurs fois), car dans d'autres référentiels, les "observations" de cette unique réalité sont différentes (j'avais même un peu "caricaturé" ces observations en parlant d'illusions)
Alors d'abord je trouve l'ensemble du contenu très intéressant sur le plan "quantique".Salut,
je viens de tomber sur ça: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3362
C'est a un rapport étroit avec ce que je dis, sauf que c'est encore plus déroutant! Qu'en pensez-vous?
Cette idée de projection "holographique", je la trouve séduisante et çà me rassure un peu sur la conception "personnelle" que je me fais d'une "particule". (nous en avions débattu sur le topic du paradoxe EPR, où j'avais brièvement fait analogie entre "particule non mesurée - cylindre 3D" (superpositions d'état) et particule mesurée - cercle 2D ou rectangle 2D...(mesure d'un état défini)
Autant dire que les idées présentées sur ce lien y compris celle de la représentation de l'horizon de l'Univers observable comme si nous étions à l'intérieur d'un trou noir sont, à mon avis un enjeu majeur pour la compréhension de la Physique et il faut bien rendre hommage aux talentueux chercheurs qui ont eu toutes ces idées.
Par contre, dans tout ce que j'ai lu, il y "une" chose, une toute petite chose avec laquelle je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout d'accord car c'est en contradiction avec ceci :
(1) La réalité d'un phénomène est celle qui est mesurée dans le temps propre ce qui est en totale opposition avec ceci (extrait du lien) :
Les lois de la physique exigent que les deux histoires soient vraies, pourtant elles se contredisent l’une l’autre. Alors, où est l'éléphant, à l'intérieur ou à l'extérieur ?
Je ne mets pas en doute le reste du contenu (information conservée, évaporation du trou noir, principe holographique..) car je serais bien prétentieux de vouloir rivaliser avec Malcadena
Mais sur ce point précis, je ne peux pas être d'accord avec cette phrase, et je suis convaincu que personne ici ne l'est...
(ou alors il faut revenir en arrière et corriger ce qui a été dit aux tous débuts)
Une seule histoire est vraie : l'éléphant est à l'intérieur (il le sait, et il est le seul à le savoir)
L'histoire de Alice (observatrice éloignée) est une "observation".
Alice n'est pas dans le temps propre de l'éléphant et ne peut pas porter un jugement "objectif" sur la "réalité du phénomène".
Maintenant, c'est assez déroutant sur un autre point :
Si effectivement tout se passe comme si nous étions à l'intérieur du trou noir, cela veut dire que nous finirons par nous "évaporer" ce qui est en phase avec le modèle cosmologique actuel, (expansion exponentielle) dans lequel nous savons que la matière elle même n'est pas éternelle (tous les noyaux sont instables et passeront d'abord par le stade du noyau le plus stable (le fer), les protons eux-même sont instables..etc, et il semble que l'Univers ne sera plus un jour qu'un "bain de photons"...(totalement évaporé)
Donc, si nous voulons savoir ce qui se passe à l'intérieur d'un trou noir, il faut regarder autour de nous
Et si nous voulons savoir ce qui se passe à l'extérieur (près de l'horizon), essayons d'imaginer ce qui pourrait bien se passer au delà de notre univers observable...
C'est impossible (la force centrifuge est inversée si près de l'horizon)
De plus, les lois de la mécanique quantique interdisent la "photocopie" quantique.Les lois de la physique exigent que les deux histoires soient vraies, pourtant elles se contredisent l’une l’autre. Alors, où est l'éléphant, à l'intérieur ou à l'extérieur ?
Donc, l'éléphant ne peut pas être "photocopié"
Je suis d'accord avec Eugene1918. Le fait meme d'observer n'est pas objectif puisqu'on se sert des photons, particules qui se promènent dans l'espace-temps. Alors forcément on arrive à des contradictions...
Si le soleil disparait d'un coup, 5 min plus tard le soleil existe toujours pour nous, mais pour quelqu'un sur Mercure, le soleil n'existe plus. Alors ça veut dire quoi? Que le soleil il est à la fois présent et disparu?
Et en plus si on se met à mélanger avec le quantique on va pas s'en sortir...
Sinon il y aun truc qui est faux:
De tels horizons sont plus communs que l’on pourrait croire. Tout objet en accélération - la Terre, le Système Solaire, la Voie Lactée - produit un horizon.
Il faut une accélération uniforme et constante sur un temps infini, pour qu'un horizon apparaisse. La voie lactée, la Terre etc ne sont pas dans un tel cas de figure!!
Dernière modification par xxxxxxxx ; 21/05/2010 à 17h50.
Bonjour,
mais je n'ai dit ça nulle part! je sais que c'est long parce que j'ai été prolixe, mais il faudrait que tu relises tout ce que j'ai écrit... au moins la seconde moitié du fil!
En résumé: le point de vue de celui qui tombe ne m'intéresse pas. Je voudrais qu'on puisse parler du TN en tant qu'objet (quasi-statique). Donc on ne peut le faire qu'en se plaçant à l'extérieur. Si tu y entres, tu n'auras sans doute même pas le temps de faire de la physique!
Ce que le paradigme de la membrane dit, c'est que voir le TN comme une coquille est du moins une approximation calculatoire valide pour résoudre certains problèmes.
Ce que la conjecture de Maldacena semble dire (dans sa version faible), c'est qu'il n'y rien à l'intérieur, et que toutes les propriétés du TN sont en quelque sorte "imprimées" à sa surface (qui est, coïncidence?, proportionnelle à l'entropie).
Certes le principe holographique semble infiniment plus compliqué à comprendre que mon image naïve, mais on retrouve cette idée de membrane!
Ajoutons à ça un "principe d'économie", tout à fait personnel, mais qui guide mes réflexions depuis longtemps, et qui pourrait s'exprimer ainsi: "pourquoi est-ce que l'univers se fatiguerait à faire exister inutilement des objets qui ne peuvent pas être observés?"
Et là, c'est vrai qu'on empiète un peu sur le quantique.
Je crois que cette difficulté est là pour nous rappeler que sommes plus ici dans la relativité pure, mais dans la gravitation quantique, qui doit tenir un peu des deux. Et qu'il y ait "superposition de réalités" ne m'étonnerait pas!Une seule histoire est vraie : l'éléphant est à l'intérieur (il le sait, et il est le seul à le savoir)
L'histoire de Alice (observatrice éloignée) est une "observation".
Alice n'est pas dans le temps propre de l'éléphant et ne peut pas porter un jugement "objectif" sur la "réalité du phénomène".
[U]
On a toujours tendance à oublier que lorsqu'Einstein a écrit ses équations du champ, la MQ n'existait même pas encore!
Voir ce que j'ai répondu ci-dessus à Eugene1918.Je suis d'accord avec Eugene1918. Le fait meme d'observer n'est pas objectif puisqu'on se sert des photons, particules qui se promènent dans l'espace-temps. Alors forcément on arrive à des contradictions...
Si le soleil disparait d'un coup, 5 min plus tard le soleil existe toujours pour nous, mais pour quelqu'un sur Mercure, le soleil n'existe plus. Alors ça veut dire quoi? Que le soleil il est à la fois présent et disparu?
Et en plus si on se met à mélanger avec le quantique on va pas s'en sortir...
L'histoire de la lumière Soleil, je la comprends parfaitement depuis le lycée, si c'était aussi simple il n'y aurait pas de débat!
Mais il faut peut-être admettre qu'on est à la confrontation entre relativité et quantique, je vois que ça te désole, mais c'est peut-être ainsi! Et dans ce cas, parler de réalité ou d'observation prend un sens tout à fait différent. La Relativité est une théorie "réaliste", la Phy Q l'est déjà beaucoup moins et ici elle semble intervenir énormément.
Et j'ai toujours pensé que si la Relativité peut avoir la double casquette d'être à la fois réaliste et dérangeante (jumeaux de Langevin par ex.), c'est sûrement parce que ses "conditions aux limites" ne sont pas si réalistes que ça, elles! (par conditions aux limites, je veux dire les limites de l'univers, du temps, la source quantique de toute énergie, etc...)
En tout cas, tout cela m'a permis d'apprendre que les clés de la compréhension de l'univers ne viendront peut-être pas seulement du LHC ou des grand détecteurs d'ondes gravitationnelles, mais du petit GEO600, qui a peut-être déjà mesuré l'équivalent quantique du CMB!
Voici ce qu'en dit Susskind:
N'est-ce pas un peu ce que je dis depuis le début? (tomber dans le TN, c'est une autre expérience, et peut-être même une autre Physique)"Ce que nous avons découvert est que l’on ne peut pas parler de ce qui est derrière l'horizon ET de ce qui est devant l'horizon", indique Susskind. "La mécanique quantique oblige toujours de substituer le mot ET par le mot OU. La lumière est une onde OU la lumière est une particule, selon l'expérience que l’on réalise. Un électron possède une position OU il possède une impulsion, selon ce que l’on mesure. La même chose se produit avec les trous noirs. SOIT on décrit la matière qui est tombée dans de trou noir en se considérant derrière l'horizon, SOIT on la décrit en termes de rayonnement de Hawking qui en sort".
Bonjour,
Si l’on « voit » toujours cette image de l’éléphant, il y a des photons, certes un peu bizarres, qui sortent du trou noir. Je croyais que la lumière ne pouvait pas sortir d’un TN.
Moi qui croyais avec tout compris des trous noirs (hormis deux ou trois détails).
Moi qui croyais avoir tout compris des trou noirs (hormis deux ou trois détails).
Strictement parlant, il n'est pas dit qu'on la voit.
Je trouve d'ailleurs que c'est assez mal expliqué, cette histoire de vaporisation. Peut-être veulent-ils dire des millions d'années après, parce que c'est sûr, quand l'éléphant s'approche du TN, on ne voit plus rien de lui. D'une autre côté, on "voit" toujours le rayonnement Hawking du TN, mais savoir à quel moment ce qu'on voit contient l'information holographique de l'éléphant, ça je ne saurais le dire.
Si je veux être cohérent avec tout ce que j'ai dit plus haut, ou bien on ne voit jamais réellement cette information, ou bien on la voit tout le temps (c-à-d même avant que l'éléphant ait quitté la Terre, donc comme si le TN savait à l'avance ce qui va venir vers lui; mais là, ça va trop dans le spéculatif pour moi! )
Oui, ça ressemble à l'objet le plus simple de l'univers (juste 3 nombres pour le caractériser) et c'est sans doute un des plus complexes si on veut comprendre sa nature.Moi qui croyais avoir tout compris des trous noirs (hormis deux ou trois détails).
En tout cas, ça dissuade de se le représenter comme un simple "astre", même hyper-compact! En fait, c'est plutôt comme une extrémité de l'univers, comme une sorte de corne?
Serait-il possible de dire, que derrière l’horizon, la « réalité » n’a pas la même définition, pour nous modestes terriens ?
Pourrait-on parler d’une autre dimension ?, d’un autre « état » ?, je ne sais pas quel terme employer.
Je ne sais pas davantage. On est en plein brouillard.
Il y a deux solutions, mais qui reviennent à peu près au même pour nous:
-ou il y a une autre réalité derrière (ou un autre univers, ou je ne sais quoi)
-ou il n'y a rien derrière (l'horizon est un des "bouts" de l'univers) et tout le mystère de ce qu'il y a comprendre est dans la membrane elle-même (perso, je penche pour ça)
Malheureusement, je crains qu'on ne puisse en dire guère plus, tout ce qu'on peut faire, c'est lire tout ce qu'on trouve sur ces questions et essayer de suivre l'aventure mathématique... de loin!