Bonjour à tous car c'est ma première intervention sur ce forum
J'ai relu récemment l'ouvrage de G. Greenstein paru en 87 sur les trous noirs et les pulsars. C'est dans cette lecture que j'ai découvert le concept d'étoile gelée défendu par l'école russe dans les années 60 (équipe Landau).
Cette lecture puis celles qui ont suivi sur le même sujet m'ont passionné. Mais j'avoue que j'ai du mal à comprendre les "paradoxes" temporels liés aux trous noirs.
Dans un scénario d'implosion qui finit en TN, le temps au voisinage de l'étoile vu par un obervateur éloigné se ralentit. Quand l'étoile atteint l'horizon et devient TN, le temps est arrêté. En toute logique, vu de loin, l'éffondrement va donc prendre un temps infini. L'étoile ne devient pas un TN, mais une étoile "gelée".
Je cite quelques lignes de l'ouvrage de Greenstein plus clair à ce sujet:
"Tant que nous restons sur Terre et que nous cherchons ces objets avec les telescopes, cette situation ne nous gène pas. Ce que nous cherchons, ce sont des étoiles gelées. Mais bien qu'une étoile gelée soit en principe différente d'un trou noir, il n'y a en pratique aucune différence entre les deux".
Etoile gelée, étoile figée, les trous noirs "définitifs" n'existeraient donc pas, ou tout au moins, leur statut de TNs définitifs serait rejeté dans un futur infini pour nous observateurs terrestres.
Alors que le caractère oclus du TN est parfaitement vulgarisé, le temps figée de l'étoile me semble moins débatus.
Cela soulève pourtant d'autres questions: par exemple, une étoile gelée à temps nul (ou un TN si l'on préfère) peut-il avoir un mouvement propre observable?
Bonsoir
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