Dans les expérience LIGO et Virgo, on ne suppose aucun effet de l'OG sur la lumière elle même, mais uniquement sur la longueur de l'interféromètre, c'est à dire sur la distance entre deux miroirs non rigidement liés (le miroir du bout, dite masse d'épreuve, est libre de se balancer librement). C'est strictement que ça, la manip : une mesure de distance par interférométrie.
Je dirais comme toi que c'est à volume constant, mais quand une onde sonore parcours le corps, on peut bien considérer qu'il en est de même (les liquides corporelles étant incompressibles).Un autre, plus proche de la question dans ce fil, est que, sf erreur de ma part, la déformation de l'espace est à volume constant (on ne doit pas parler seulement de contraction, mais aussi de dilatation en perpendiculaire, non?). Doit y avoir des vibrations mécaniques de ce genre, mais ce n'est pas par exemple ce qui est obtenu avec une onde sonore, si? Si ce n'est pas, il n'est pas clair ce que nos capteurs ressentent. (C'est pourquoi j'ai comparé avec les effets de marées, qui sont à volume constant.)
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Mais plus généralement, cela m'agace de voir pontifier sur des phénomènes non observés (le ressenti...), alors que tout ce qu'on peut faire dans ce domaine c'est déduire de calculs mathématiques, sans aller justement à les présenter. Toujours le pb d'où mettre la limite de la vulgarisation, et nous ne sommes pas d'accord sur le sujet.
Et je ne suis pas d'accord, ce n'est pas une question de vulgarisation : les OG produisent une oscillation mécanique des corps traversés, c'est pas juste une image, c'est l'essence même du phénomène qui a permis leur détection. La première tentative historique, héroïque, de détection des OG par dans les années 60 par Joseph Weber consistait à essayer de mesurer la vibration de gros cylindres d’aluminium (barres résonantes). Voir photo ci dessous.
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