Yves, est-ce qu'on sait pourquoi les britanniques n'ont pas utilisé AZ pour les boosters?
Quel pourcentage de la population y a eu droit?
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Yves, est-ce qu'on sait pourquoi les britanniques n'ont pas utilisé AZ pour les boosters?
Quel pourcentage de la population y a eu droit?
bon manifestement le bug a été corrigé ...
après quand je vois ça
je me demande quel sera le critère pour déclarer que l'épidémie de "covid grave" est finie et que c'est devenu une maladie respiratoire parmi d'autres, en levant les restrictions scolaires et les pass.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Quand la vague d'Omicron sera terminée ?
Pour le moment elle n'a pas atteint son pic. La baisse du nombre d'admissions en réa est uniquement due à la baisse rapide du nombre de cas de Delta et au fait qu'avec Omicron le pourcentage de patients hospitalisés qui doivent être admis en réa est nettement plus faible qu'avec Delta. Mais le nombre d'admissions à l'hôpital augmente encore (et aujourd'hui 80 à 85% sont dues à Omicron), et le nombre de décès va certainement repartir un peu à la hausse.
La croissance de l'incidence d'Omicron n'est plus exponentielle, même en tenant compte de la sous-estimation du nombre d'infections qui s'est accentuée depuis début janvier (ce qu'on voit bien en comparant la courbe des admissions à l'hôpital avec celle des cas confirmés une semaine plus tôt).
Mais elle va se poursuivre encore un peu, jusqu'à ce que l'immunité collective fasse retomber Reff en-dessous de 1 - avec les mesures de freinage actuelles (pass sanitaire qui a quand-même pour effet de limiter la présence des non-vaccinés dans les lieux où le risque de contamination est le plus élevé; télétravail pour pas mal de gens; protocole sanitaire dans les écoles, même s'il a été allégé et est contourné par certains parents; gestes barrière et masque obligatoire dans les lieux publics clos).
Sans elles il faudrait que quelques millions de personnes en plus soient infectées par Omicron(*) pour que le seuil soit atteint; cela arriverait assez rapidement, mais au prix d'une augmentation des nombres quotidiens d'hospitalisations et de décès déjà élevés. Tu vas sans-doute me répondre à juste titre que ces hospitalisations et décès auront lieu de toute façon même si un peu plus tard, puisqu'on n'aura fait qu'aplanir la vague sans stopper la circulation d'Omicron. Mais au moins pour les hospitalisations (même s'il y en a moins en réa) c'est indispensable de ralentir leur augmentation vu l'état actuel des hôpitaux.
(*) Actuellement on en est certainement au total à plus de 10 millions, pour environ 4 millions de cas confirmés. On en sera à près de 20 millions dans huit ou dix jours. Et on en sera aussi à 30 millions de vaccinés avec rappel, en grande majorité depuis moins de deux mois, mieux protégés contre l'infection par Omicron. Mais ça laissera environ 25% de la population encore susceptibles d'être infectés par Omicron.
Mais c'est une affaire de semaines. On y verra plus clair dès février et cela pourrait permettre le retour à une vie normale en mars (après les vacances scolaires ?). Et effectivement, le pass vaccinal, les protocoles sanitaires contraignants dans les écoles, etc. n'auront plus lieu d'être. Au moins jusqu'au début de la prochaine vague...
Car ensuite il faudra surveiller les prochains variants et s'assurer qu'ils ne causent pas plus de cas graves qu'Omicron, avant de pouvoir considérer que le Covid "est devenu une maladie respiratoire parmi d'autres", ne nécessitant pas d'autres mesures que celles qu'on prend contre la grippe. Ce n'est sans-doute qu'après l'hiver 2022-2023 qu'on en aura la certitude, si entre-temps on n'a pas subi une vague épidémique plus sévère que celle d'Omicron.
Oui mais si je citais l'Espagne, c'est parce que les critères ne sont pas que scientifiques mais aussi sociaux et politiques. Par exemple, les Pays-Bas ont des restrictions nettement plus élevées que les pays voisins en ce moment sans raison claire.
Donc si l'Espagne réussit, les autres pays auront une certaine pression pour suivre.
D'accord, je m'en doutais un peu, mais je préférais avoir un avis : merci donc.Oui mais si je citais l'Espagne, c'est parce que les critères ne sont pas que scientifiques mais aussi sociaux et politiques. Par exemple, les Pays-Bas ont des restrictions nettement plus élevées que les pays voisins en ce moment sans raison claire.
Donc si l'Espagne réussit, les autres pays auront une certaine pression pour suivre.
Je me demande s'il y a / aura un son de cloche venant de l'OMS. Normalement c'est eux qui déclarent le statut de pandémie. Et ont-ils déjà prévu des règles disant "quand on en sera là xxx, ce ne sera plus une pandémie, et quand dans un pays donné on en sera là yyy, ce ne sera plus une épidémie" ? A charge bien sûr d'un pays donné de voir comment adapter/lever les restrictions.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
ben le fait de considérer que c'est une maladie comme les autres ne nécessitant pas de tests et de contraintes particulières ne signifie pas qu'il n'y a pas d'épidémie : toutes les maladies saisonnières (grippes, gastro, bronchiolites ) qui reviennent toutes les années sont dans ce cas !
On n'a jamais fait de campagnes de tests sur les porteurs de virus de la grippe par exemple. On se contente des déclarations des médecins (qui sont très probablement très sous évaluées) et d'estimer des surmortalités à la louche en corrélant la surmortalité toutes causes avec les nombres de déclarations. Et les gens ne viennent pas travailler ou à l'école non pas parce qu'ils sont "testés positifs" mais simplement quand et parce qu'ils sont trop malades pour venir bosser.
la question de savoir si la covid est rangée dans ces maladies ne devrait pas être conditionnée à un seuil de circulation, juste au fait que les pics épidémiques sont supportables par les systèmes de soins. Ce qui pour moi semble être déjà le cas pour la vague omicron (et même delta puisqu'on a réussi à passer le pic sans saturation des services).
Ca revient à reconnaitre officiellement que malgré sa couverture incomplète et une protection pas absolue, la campagne de vaccination a quand même atteint son but, qui était simplement de pouvoir revivre normalement avec le virus.
Dernière modification par Archi3 ; 19/01/2022 à 09h36.
"La pandémie de Covid-19 "est loin d'être terminée", selon l'OMS
AVERTISSEMENT - La perspective d'une fin de pandémie est évoquée par plusieurs observateurs depuis le début de l'année. Le patron de l'OMS, lui, appelle à la plus grande prudence, contre d'autres variants."
https://www.lci.fr/sante/covid-19-om...s-2207577.html
Dernière modification par GBo ; 19/01/2022 à 09h45.
D'accord, merci, pour avoir la fin mais même les critères il faudra attendre. Info utile.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Jusque-là je suis d'accord. Mais...
... comme je l'expliquais, la vague d'omicron n'est supportable actuellement que parce que, en plus de la couverture vaccinale, un certain nombre de mesures préventives (qu'on n'applique pas contre la grippe...) sont encore en vigueur, passe sanitaire, protocole sanitaire dans les écoles (même si on peut penser qu'il ne sert pas à grand-chose et met inutilement la pression sur les enseignants en même temps que sur les enfants), mesures barrière dont le port du masque dans les lieux publics clos. C'est difficile de chiffrer leur impact, mais il n'est pas négligeable.Ce qui pour moi semble être déjà le cas pour la vague omicron (et même delta puisqu'on a réussi à passer le pic sans saturation des services).
Sans ces mesures on aurait (eu) affaire à une croissance plus rapide, probablement insoutenable par les hôpitaux.
On peut raisonnablement espérer que cela ne soit plus le cas lors de la prochaine vague (et du prochain variant), car l'immunité de la population (au moins contre le risque de cas grave) aura été renforcée de la vague actuelle, et que ça suffise à éviter une nouvelle vague épidémique sérieuse (en termes d'impact sur le système de soins et de décès) avant l'automne prochain même si le prochain variant échappe encore partiellement à l'immunité (condition sine qua non pour qu'il se propage dans des populations dont quasiment 100% seront vaccinés ou immunisés par une infection précédente, ou les deux).
Quant à ce qui se passera durant l'hiver 2022-2023, ça dépendra des caractéristiques du variant qui circulera : si en plus d'échapper à l'immunité contre l'infection il est plus dangereux qu'omicron(*), on sera peut-être à nouveau obligé d'appliquer des mesures de prévention en complément de la vaccination, à moins que d'ici-là on dispose de nouvelles formules des vaccins, adaptées à ce futur variant, et qu'une grande partie de la population (au moins les vulnérables) continue d'adhérer à la vaccination. Mais ce n'est qu'un "si", et il n'y a pas de raison que ça nous empêche de vivre normalement en attendant d'en savoir plus.
(*) A priori rien dans l'évolution du virus ne l'interdit (ça ne lui procure pas d'avantage mais ça n'est pas non plus un inconvénient pour sa propagation tant qu'elle est largement le fait d'hôtes asymptomatiques ou peu symptomatiques). Et il me semble qu'aucun virologue n'affirme qu'il est sûr que c'est impossible - même si certains estiment que c'est peu probable. D'ailleurs ce n'est pas pour rien que les souches virales de la grippe sont surveillées comme le lait sur le feu : on sait qu'on n'est pas à l'abri d'une mutation qui rendrait l'une d'elles plus dangereuse. C'est plutôt l'analogie avec les autres coronavirus endémiques qui semble rendre certains spécialistes plus optimistes, puisque, contrairement au virus de la grippe, aucun d'entre eux ne s'est montré particulièrement dangereux malgré toutes les mutations qu'ils ont connues depuis qu'on les a identifiés.
Ou l'aura atteint à la fin de la vague d'omicron, qui aura servi de rappel ou de primo-vaccination à la moitié de la population... Car pour le moment on n'en est pas encore à "revivre normalement avec le virus". Mais on n'en est plus très loin - si le critère est le taux d'occupation des lits de réa ou plus généralement des services Covid des hôpitaux, mi-février ça devrait être en nette amélioration.Ca revient à reconnaitre officiellement que malgré sa couverture incomplète et une protection pas absolue, la campagne de vaccination a quand même atteint son but, qui était simplement de pouvoir revivre normalement avec le virus.
Entendu à la radio, experts Belges et européens : omicron est peut-être une bonne chose car extrêmement contagieux tout en étant moins grave. Donc ton pronostique n'est pas irraisonnable. Mais, bon, on verra. Manquerait plus qu'il y ait un nouveau variant insensibles aux vaccins actuels. Ce serait la cata. Croisons les doigts de pied.Ou l'aura atteint à la fin de la vague d'omicron, qui aura servi de rappel ou de primo-vaccination à la moitié de la population... Car pour le moment on n'en est pas encore à "revivre normalement avec le virus". Mais on n'en est plus très loin - si le critère est le taux d'occupation des lits de réa ou plus généralement des services Covid des hôpitaux, mi-février ça devrait être en nette amélioration.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
euh ça me parait une position de principe difficilement prouvable par des faits. En tout cas ça n'a clairement pas permis de stopper la croissance de l'omicron. Du delta oui, peut-être , et encore ça peut etre surtout l'effet des contaminations omicron (à la fois par l'immunisation directement apportée et par le fait que les isolements/tests de cas contacts permettent aussi de contrôler la propagation du delta).Jusque-là je suis d'accord. Mais...
... comme je l'expliquais, la vague d'omicron n'est supportable actuellement que parce que, en plus de la couverture vaccinale, un certain nombre de mesures préventives (qu'on n'applique pas contre la grippe...) sont encore en vigueur, passe sanitaire, protocole sanitaire dans les écoles (même si on peut penser qu'il ne sert pas à grand-chose et met inutilement la pression sur les enseignants en même temps que sur les enfants), mesures barrière dont le port du masque dans les lieux publics clos. C'est difficile de chiffrer leur impact, mais il n'est pas négligeable.
bah là aussi c'est pas évident, surtout que la croissance des soins intensifs semble quasi nulle, donc en accélérant zéro on a ... toujours zéro .Sans ces mesures on aurait (eu) affaire à une croissance plus rapide, probablement insoutenable par les hôpitaux.
Ce n'est pas une position de principe. Même si chaque mesure prise séparément n'impacte que de 10 ou 20% le nombre de reproduction, quand il y en a plusieurs en vigueur l'effet peut être significatif. Si, contrairement à celle de Delta, cela ne suffit pas à stopper la croissance d'Omicron, c'est simplement parce que la population susceptible d'être infectée par Omicron est beaucoup plus importante que celle encore susceptible d'être infectée par Delta.
On était arrivé à un plateau de l'incidence de Delta avant la mi-décembre, alors que l'incidence d'Omicron était encore très faible. Ce n'était donc dû qu'à l'immunité acquise contre Delta et aux mesures en vigueur à l'époque (et l'incidence de Delta a d'ailleurs un peu augmenté durant les fêtes de fin d'année, malgré Omicron).Du delta oui, peut-être , et encore ça peut etre surtout l'effet des contaminations omicron (à la fois par l'immunisation directement apportée et par le fait que les isolements/tests de cas contacts permettent aussi de contrôler la propagation du delta).
Depuis, c'est effectivement l'effet combiné du grand nombre d'infections par Omicron (15 à 20% de la population mi-janvier, en attendant la suite) et de la campagne de rappel (plus de 20% de la population l'ont reçu depuis mi-décembre) qui a fait plonger le nombre de reproduction de Delta.
ça c'est surtout un effet de la baisse de l'incidence de Delta. A vue de nez, Omicron envoie 4 fois moins d'infectés à l'hôpital, et envoie 2 fois moins d'hospitalisés en réa que Delta. Mais aujourd'hui il y a 20 fois moins de cas de Delta que d'Omicron, donc l'augmentation de l'incidence d'Omicron risque de faire (un peu) repartir le nombre d'admissions en soins intensifs à la hausse. En tout cas elle ne va plus beaucoup baisser tant qu'on n'aura pas dépassé le pic du nombre de cas.bah là aussi c'est pas évident, surtout que la croissance des soins intensifs semble quasi nulle, donc en accélérant zéro on a ... toujours zéro .
Pour ce qui est du nombre d'admissions à l'hôpital, n'oublions pas que les chiffres sont surévalués. Si vous êtes hospitalisé pour une jambe cassée, et que vous êtes testé PCR+ alors que vous êtes asymptomatique, vous serez quand même comptabilisé dans les hospitalisés covid. Et comme il y a beaucoup plus qu'avant de contaminés asymptomatiques depuis qu'omicron est dominant, cela fausse complètement les statistiques.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Un peu, mais pas complètement :Pour ce qui est du nombre d'admissions à l'hôpital, n'oublions pas que les chiffres sont surévalués. Si vous êtes hospitalisé pour une jambe cassée, et que vous êtes testé PCR+ alors que vous êtes asymptomatique, vous serez quand même comptabilisé dans les hospitalisés covid. Et comme il y a beaucoup plus qu'avant de contaminés asymptomatiques depuis qu'omicron est dominant, cela fausse complètement les statistiques.
Même si cela concerne 20% des patients hospitalisés avec un PCR+ ça ne change pas l'ordre de grandeur (ça ne conduit à surestimer que de 20% le risque d'hospitalisation en cas d'infection par Omicron). Et encore moins pour les patients en réa.Depuis le début – ou presque – de la publication, par les autorités sanitaires, des données hospitalières liées à l’épidémie, la question s’est donc posée de savoir, parmi les personnes «étiquetées» Covid-19, lesquelles étaient réellement hospitalisées en raison du virus et lesquelles, tout en étant positives au Sars-Cov-2, étaient prises en charge pour un autre motif, mais comptabilisées comme patient Covid.
A compter de ce début d’année 2022, cette statistique figure dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France (SPF). La part des patients Covid-19 pris en charge pour une autre raison se monte ainsi, pour la semaine du 3 au 9 janvier, à 20 % pour les hospitalisations et à 8 % pour les soins critiques (5 % pour les réanimations). Ces proportions sont encore plus importantes pour les jeunes. Parmi les 20-39 ans, elles atteignent 44 % pour les hospitalisations et 18 % pour les soins critiques, et parmi les 30-39 ans, 40 % pour les hospitalisations et 13 % pour les soins critiques.
(source)
D'autre part, du point de vue des hôpitaux, le problème reste le même : les patients PCR+, même avec une jambe cassée et sans symptômes de Covid, doivent être isolés dans un service spécialisé Covid, avec la logistique que ça entraîne.
En fait le critère est en train de se dessiner tout seul : explosion phénoménale des contaminations avec une relative stagnation des entrées hospitalières.Envoyé par Deedee81D'accord, merci, pour avoir la fin mais même les critères il faudra attendre.
Le système encaisse le choc, vu que ce virus devient clairement moins dangereux (surtout grâce à la vaccination + baisse de virulence d'Omicron).
C'est ça le but : éviter l'embolie des services hospitaliers. Si on commence à y arriver correctement lors de pics de contamination aussi intenses que celui qu'on est en train de vivre (qui est même inédit), alors "ils" vont pouvoir réfléchir à l'assouplissement progressif des contraintes sanitaires.
A un moment ou l'autre, on va avoir une comparaison sans équivoque entre le nombre des nouveaux infectés covid et ceux qui entrent en soins intensifs suffisamment positive pour adoucir les mesures (malgré le lag de 4 ou 6 jours entre les deux).
Certainement dans une petite poignée de semaines en France, je dirais 3 a 6.
Mais Delta n'est toujours pas mort, et il faut le surveiller de près.
Bonjour,
Je ne vois pas clairement en quoi ce serait la cata. Je ne me permets pas ici de contredire ton propos, je veux au contraire en trouver la substance. Pour cela, peut-être essayer de poser un exemple n'ayant pas eu lieu, mais une analyse serait représentative des conséquences du cas de figure que tu présentes : omicron est sensible aux vaccins, mais s'il ne l'avait pas été, on se retrouverait aujourd'hui dans la situation que tu exposes comme possiblement à venir. Serions-nous alors, maintenant, dans la cata, est-il possible de la décrire ?
Merci.
Il me semble que Omicron est très peu sensible aux vaccins justement... Sur tous les cas que je connais (une quinzaine je pense depuis décembre), un seul était non-vacciné.
La vie trouve toujours un chemin
Là, tu parles de la transmission. Pour ce qui est des formes graves, la protection est toujours efficace. Ce qui manque, c'est un vrai vaccin, qui bloque la transmission.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Définition très personnelle de "vrai vaccin" et fausse. Voir par exemple : https://www.lindependant.fr/2021/11/...as-9961509.php
Moi aussi, du moins un seul >11 ans (dans mon entourage proche tous les enfants plus jeunes ont été infectés). Mais ça ne veut rien dire : c'est le seul >11 ans non-vacciné que je connaisse...
Si je raisonnais comme toi je dirais que, soumis au même risque, 100% des non-vaccinés sont contaminés alors que "seulement" 70% des vaccinés le sont.
Et je pourrais même en rajouter en disant que 50% des vaccinés contaminés n'ont eu aucun symptôme, alors que tous les non-vaccinés (enfants compris) en ont eu.
Faudrait préciser ce qui est confirmé, parce que la phrase à laquelle tu réponds ("Omicron est très peu sensible aux vaccins") est ambigüe.
Parles-tu de l'inefficacité des vaccins contre l'infection ? (combien de mois après la 2e dose ? ou après la 3e dose ?)
Ou de l'inefficacité des vaccins contre le risque de cas grave ?
D'où te vient cette certitude ?on on aurait besoin d'un vaccin plus efficace, mais ça viendra.
Le vaccin ralentit très peu la progression de omicron. Je n'ai pas de certitude sur le fait qu'on mette au point un vaccin plus efficace. Mais c'est une constante que les médicaments sont peu à peu améliorés et ça devrait être le cas des vaccins covid.
que ce soit confirmé ou pas, faudra m'expliquer comment on déduit que le vaccin ne fonctionne pas sur omicron à partir des données suivantes :C'est EXACTEMENT comme cela que les antivax ont conclu que ça ne servrait à rien de se vacciner en constatant seulement qu'il y avait plus de vaccinés en réa, en valeur absolue. Donc non, je ne laisse pas passer.Sur tous les cas que je connais (une quinzaine je pense depuis décembre), un seul était non-vacciné.
La vie trouve toujours un chemin
Le Royaume-Uni vient de décider pour la semaine prochaine la fin du pass vaccinal, la fin du port du masque dans les commerces et la fin du télétravail. Quant à l'Espagne, elle a décidé qu'à l'avenir la covid serait traitée comme une simple grippe. Visiblement, omicron ne fait plus très peur.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Assez peu : l'efficacité contre l'infection, déjà moins élevée qu'avec delta, baisse (très) rapidement après la 2e dose, mais moins après la 3e dose (et elle est apparemment meilleure avec Moderna qu'avec Pfizer - question de dosage ?).
En France 50% des >11 ans ont reçu leur rappel dans les deux derniers mois et ont actuellement un risque réduit de 60 à 70% d'être infectés (symptomatiques) par omicron. Accessoirement, leur risque d'être hospitalisé est réduit de 90% par rapport aux non-vaccinés, et de plus de 60% par rapport aux vaccinés depuis plus de 6 mois sans rappel.
Je préfère ne pas essayer d'imaginer ce à quoi ressemblerait la vague d'omicron sans cela. Même si le risque de cas grave est 3 à 4 fois plus faible avec omicron qu'avec delta, 300000 cas confirmés par jour (sur probablement 1 million d'infectés) dont "seulement" 0,6 à 0,7% finissent à l'hôpital, ça fait déjà 2000 admissions à l'hôpital par jour. Sans la vaccination et le rappel on en serait probablement au double, plus que lors du pic de la première vague. De plus, même si l'efficacité contre l'infection par omicron est modeste, sans elle la progression aurait été plus rapide et le pic plus élevé (ou de nouvelles restrictions, confinement etc., auraient dû être imposées).
Alors c'est bien de rester objectif au sujet de l'efficacité des vaccins, en particulier contre de nouveaux variants, mais sans pour autant donner de grain à moudre aux antivax. Car, même face à omicron, les vaccins font encore très bien ce qu'on leur demande en priorité (éviter les cas graves) et assez bien ce qui est pourtant beaucoup moins évident dans le cas des virus respiratoires (éviter les infections), comme l'explique le lien donné par pm42.
Et pourtant on parle de vaccins qui ont été conçus à partir de la souche historique, dont omicron est plus éloigné que le sont les variants du virus de la grippe par rapport au souches choisies chaque année par l'OMS pour servir de base à l'élaboration du vaccin.