Bonjour à tous.
Il y a quelques temps j’ai répondu, sur le présent forum, à un post qui traitait d’un problème sur un ampli de marque France Electronique type FE international 2500 (ampli des années 70)
Je venais d’en récupérer un. J’étais en train de le restaurer, et j’étais tombé sur le post en recherchant un schéma sur internet.
En l’absence de schéma tout fait, (celui qui figurait dans la discussion étant illisible et en partie faux) j’avais fait un relevé partiel de composants et du CI, et j’avais établi le schéma de la platine principale (notamment l’alim), que voici :
schema lolo.jpg
De ce schéma, j’en avais déduit le fonctionnement particulier de l’interrupteur « Marche/arrêt ».
Il est composé de 2 interrupteurs qui fonctionnent en opposition : Quand l’un est ouvert, l’autre est fermé.
Lorsqu’on mettait l’ampli en marche, le contact se faisait sur le 220 volts et alimentait l’ampli – Il se coupait entre le fils rouge et le fil marron.
Lorsqu’ion arrêtait l’ampli, le contact se coupait sur le 220 volts, l’ampli n’était plus alimenté – Le contact se faisait entre le fil rouge et le fils marron, les condensateurs de filtrage se déchargeaient via la 47 ohms ½ w (R101).
Pas étonnant que si vous alimentez l’ampli et essayez de décharger les condos de filtrage en même temps, R101 s’envole en fumée... Puisque notre ½ watt devra supporter 58 watts !!!
Voici la photo de l’interrupteur qui était monté sur mon ampli FE international 2500.
Inter.jpg
L’interrupteur de mon ampli était HS, et ce que je redoutais à l’époque s’est avéré vrai... Impossible de trouver un interrupteur similaire (à un prix raisonnable, bien sûr... )
Outre la particularité ci dessus, l’interrupteur coupe la tension secteur à un certain ampérage (comme tous les inters d’ampli), Il se fixe sur l’arrière de la face avant et pour finir, il reçoit un petit bouton rond.
Comme je ne trouvais rien qui pouvait correspondre, je décidais de me rabattre sur un inter double normal, comme celui ci :
inter face.jpg
Tout correspondait, sauf que les 2 circuits interrupteurs fonctionnaient ensembles.
Il fallait donc que j’adapte l’inter en ajoutant un montage, avec ce cahier des charges :
- Le montage doit tenir sur l’interrupteur. Donc petit, avec peu de composants.
- Le montage ne doit utiliser que les 4 fils qui vont à l’inter d’origine.
- Le montage doit être fiable dans son fonctionnement et dans le temps.
Ma première idée était d’inverser l’interrupteur, à l’aide d’un transistor, comme le montre le schéma suivant.
schema circuit 1.jpg
En fermant l’interrupteur la base était mise au potentiel de l’émetteur, ce qui bloquait le transistor (T correspond alors à un interrupteur ouvert)
En ouvrant l’interrupteur, la base devenait positive par rapport à l’émetteur. Le transistor était conducteur (T correspond alors à un interrupteur fermé)
J’avais dans mes tiroirs un BD 179 qui pouvait me rendre ce service. (NPN - Ic : 3 A / Vce : 80 volts / gain entre 30 et 40).
Le seul calcul à faire était celui de la résistance de base. En fait c’était plus un compromis qu’un calcul.
Il faut que Rb soit assez basse pour que Ic soit maximum lorsque le transistor conduit, et en même temps qu’elle reste assez haute pour que le courant soit minimum lorsque le transistor est bloqué. On parle ici en kilo-ohms.
J’ai opté pour 4.7 K pour mes essais. Ca limite Ic lors de la conduction, mais ça limite aussi et surtout le courant, lors du blocage de T.
Après un premier montage en l’air, les essais étaient concluants : Ca marchait.
Le montage en l’air ne faisait pas très pro, et surtout il était fragile et très peu rigide.
En l air sur inter.jpg
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