Bonjour
En s'intéressant aux seules coordonnées r et t, la métrique de Schwarzschild s'écrit :
ds² = (1 - rs/r)dt² - dr²/(1 - rs/r) où rs désigne le rayon de Schwarzschild
En direction radiale, la métrique spatiale (de cette métrique stationnaire) s'écrit :
dl² = dr²/(1- rs/r) cf. Landau et Lifchitz, théorie des champs, §84 distances et intervalles de temps
(pas de complications car, dans la métrique de Schwarzschild, il n'y a ni termes dt dr, ni termes dt dthêta, ni termes dt dphi)
Réalisons un plongement isométrique dans un espace Euclidien possédant une dimension w d'espace supplémentaire
(en passant sous silence les termes en dthêta et dphi qui ne posent pas de problème)
dl² = dw²+dr² = dr²/(1- rs/r), soit dr² (rs/r)/(1-rs/r) = dw² soit encore
dw = dr/(r/rs -1)^0,5 et donc w = 2 rs (r/rs -1)^0,5
Le plongement isométrique de la tranche de simultanéité dans notre espace euclidien à 4 dimensions est donc (sauf erreur quelque part) un paraboloïde de révolution autour de l'axe w (la quatrième dimension spatiale fictive servant au plongement)
r = rs [1+ w²/(2rs)²]
Notre tranche de simultanéité, projection de ce paraboloïde dans l'espace à 3 dimensions, est vide en dessous de la sphère de Schwarzschild.
Est-ce que prolonger ce paraboloïde par symétrie autour de l'hyperplan w = 0 (et donc considérer qu'il n'y a pas d'espace sous la sphère de Schwarzschild) pourrait se voir donner un sens physique compatible avec la RG ou, au contraire, y a-t-il totale incompatibilité de la topologie correspondante avec ce que l'on pense savoir à ce jour ?
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