Je ne crois pas avoir écrit qu'il n'existait pas de reconstruction des températures : tous les modèles GCM le font pour se rétrovalider et il suffit de lire un rapport GIEC pour le constater.
Je disais plus précisément à DonPanic :
Reconstruire une température et des forçages, c'est une chose. Attribuer un poids exact à un forçage dans l'évolution des températures, c'est autre chose.Montre-moi donc les études quantifiant cette part anthropique dans le réchauffement 1750-2005. Tu n'en trouveras pas.
Et j'ai précisé en te répondant : on trouve au mieux des comparaisons intermodèles, sur un nb limité de modèles et avec un nb limité de variables comparées, qui donnent des estimations de ce genre. Je ne prête pas une grande solidité à ces évaluations provisoires pour les raisons énoncées plus haut.
Une autre manière de raisonner. Dire que les GES ont représenté x% de la hausse des T au XXe siècle se calcule en dernier ressort avec la sensibilité climatique 2xCO2 de chaque modèle (qui varie d'un facteur 2 à 3), plus exactement avec la réponse transitoire (pas la valeur à l'équilibre) au doublement. A partir du moment où cette réponse transitoire varie (ce qui est le cas), la part des GES au XXe est au mieux une fourchette. Et une fourchette d'autant moins précise que l'on n'est pas d'accord sur la valeur du forçage négatif direct et indirect des aérosols (ce qui est le cas), sur la valeur du forçage solaire (ce qui est le cas), sur la bonne prise en compte de tous les forçages (ce qui est le cas) et, en dernier ressort, sur la variabilité naturelle du climat. Donc, quand tu me dis que l'on sait très bien que les GES représentent 70-80% du réchauffement constaté (depuis quand ?), j'ai de sérieux doutes.
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