Le film "Une vérité qui dérange" - Page 2
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Le film "Une vérité qui dérange"



  1. #31
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film


    ------

    Citation Envoyé par muller.charles Voir le message
    Par exemple : la situation climatique a toujours préoccupé l'homme, à l'échelle locale et régionale.
    D'accord , commençons comme ça pour ajouter que l'augmentation de l'effet de serre due aux GES revient à dire qu'on a augmenté le chauffage de 1,5% sur l'ensemble de la planète (24h sur 24) et que si les émissions de GES continuent au rythme actuel, on doublera ce chiffre d'ici la fin du siècle

    On s'arrête là?

    A chacun de voir si c'est ou non négligeable, c'est ça qu'il faut dire ou il faut aussi nier ces 1,5%?

    -----
    Dernière modification par yves25 ; 12/10/2006 à 22h04.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  2. #32
    invite7c28ea1c

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Bande annonce du film et extraits vidéos :

    http://www.criseclimatique.fr

    @+

  3. #33
    invite7c28ea1c

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Impossible de me connecter avec mon pseudo Tenacatita...J'ai du ouvrir un autre compte (Tennacatita) pour règler ce problème technique.

    Allo Docteur FS, il y a une solution ?

  4. #34
    invite78d2ef62

    Re : Climat, Allègre et Huet

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Ta façon de poser les questions est .....comment dire?..... surprenante.
    Cette augmentation du niveau de la mer de 6m ne peut provenir que d'une seule cause: la décharge brutale des glaciers du Groenland et/ou de l'Antartique Ouest (à l'échelle du mouvement des glaciers) . La calotte de l'Antarctique Ouest est bloquée par une barrière de glace permanente (la barrière de Ross si je ne me trompe). Celle ci présente un risque d'instabilité. Il en est un peu de même pour certains glaciers du Groenland mais pas pour la calotte elle même.
    Le rapport du GIEC que tu as certainement à ta disposition considère cette hypothèse comme fort improbable au 21e siècle mais ne l'exclue pas totalement.
    PS: le plus probable reste une augmentation du niveau de la mer de l'ordre de 60 à 90 cm.
    Je me doutais que la hausse potentielle provenait des régions que tu décris, mais je me demandais simplement si le chiffre de 6 mètres dont on parlait ici fait référence à une étude précise. En l'occurrence, je pensais au travail récent (printemps dernier) d'Otto-Bliesner et Overpeck, dans Science je crois, mais je ne voyais pas trop comment Al Gore aurait eu le temps de l'intégrer dans ses conférences et encore moins le docu. qui a dû être filmé en 2005.

    Il me semble pour une fois utile de rappeler les prévisions du GIEC, auxquelles je ne souscris pas souvent, mais qui me paraissent quand même plus sérieuses que celles d'Al Gore. On peut aussi parler longuement de ce que serait le monde avec 6, 8 ou 12°C de plus, si le seul plaisir de la discussion est en jeu.

  5. #35
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    D'accord , commençons comme ça pour ajouter que l'augmentation de l'effet de serre due aux GES revient à dire qu'on a augmenté le chauffage de 1,5% sur l'ensemble de la planète (24h sur 24) et que si les émissions de GES continuent au rythme actuel, on doublera ce chiffre d'ici la fin du siècle
    On s'arrête là?
    A chacun de voir si c'est ou non négligeable, c'est ça qu'il faut dire ou il faut aussi nier ces 1,5%?
    Non, ne nous arrêtons pas là, c'est un bon début. Il faudrait préciser un peu mieux à quoi correspondent ces 1,5% de hausse, car ce n'est pas très clair. Tu parles d'un "chauffage", donc je suppose qu'il s'agit de l'excédent radiatif spécifique des GES traduit en potentiel thermique surface-atmosphère. Ce que je saisis mal, c'est 1,5% de quoi et par rapport à quoi ? Un doublement CO2, cela fait env. +3,7W/m2 et env. +1°C hors rétroaction, de mémoire.

  6. #36
    DonPanic

    Re : "Une vérité qui dérange", le film


    Citation Envoyé par muller.charles
    Par exemple : la situation climatique a toujours préoccupé l'homme, à l'échelle locale et régionale.
    On est en 2006, il serait temps d'adopter une vue globale, telle qu'on l'a grâce aux réseaux d'observation du globe.
    Tout d'abord, une piste à ta réflexion, tu vois une maquette de la Terre de 1m de diamètre, je t'invite seulement à calculer ce que représentent en épaisseur les 10~15 km d'atmosphère, les 4 km d'eau océanique et quelques kilomères d'épaisseur de calottes glaciaires où se jouent l'essentiel de la régulation des phénomènes climatiques, en proportions de la maquette, t'as la calculette de ton ordi pour ça et m'en donner le résultat. Si tu ne tiens compte de l'extrême finesse de cette couche atmosphèrique, du peu de quantité d'eau que représentent les 4 km d'eau océanique, ça risque fort d'aboutir à un dialogue de sourds, on ne voit pas la même planète.

    Citation Envoyé par muller.charles
    Sinon, énumère-moi les catastrophes réelles survenues entre 1750 et 2005 que l'on peut attribuer de manière certaine ou même très probable ou même probable au réchauffement climatique anthropique.
    (Je parle d'une catastrophe, pas d'un papillon dont l'aire de réparition grimpe de 50 km au Nord).
    Une remarque, l'ère massivement industrielle ne démarre pas en 1750.
    Catastrophe pour qui et quoi ? Qu'il ait toujours eu des évènements sur Terre qualifiés de catastrophes est évident.
    Le blanchiment des coraux est indubitablement dû au réchauffement, là des études au Mote Marine Laboratory, NOAA, ont corrélé élévation de température au blanchiment.
    http://isurus.mote.org/Keys/bleaching.phtml

    Il y a la canicule 2003 sans aucune espèce d'équivalent relaté dans les chroniques historiques. L'attribuerais-tu au seul hasard ?
    on est resté bien francofrançais dans la polémique de la non réactivité des responsables politiques sans trop remarquer que ç'a été près de 50000 victimes européennes dans la zone concernée.

    Citation Envoyé par muller.charles
    Je te signale que la malaria sévissait en Angleterre en plein petit âge glaciaire.
    Oui les moustiques, il n'y a pas que des espèces tropicales, les toudras sibériennes et canadiennes en sont infestées l'été à en rendre fous les rennes.
    Et d'après toi, qu'est-ce qui fait varier les aires de reproduction de moustiques ?
    (avant le DDT )
    La malaria se propage à la fois par les moustiques qui deviennent vecteurs en même temps que leurs proies par piqures ultérieures contaminantes, la propagation des maladies transmises par les moustiques ne relève pas des seuls moustiques.

  7. #37
    CHRISLEBLAY

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Juste un mot pour dire que je pense que ça vaut le coup d'aller voir ce documentaire car c'est bien fait et neutre. De plus J'ai vu dans une vidéo de Al Gore en Australie qu'il présente dans ce documentaire "pas le plus mauvais scénario" mais quelque chose de median.
    Bref il faut agir.
    Moi ce qui m'a le plus choqué c'est la corrélation entre concentration CO2 et augmentation de la température.
    Si vous voulez voir un tas de commentaires voir ce lien sur cinémamontréal:
    http://www.cinemamontreal.com/aw/crv...i_derange.html

    Christophe

  8. #38
    DonPanic

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par CHRISLEBLAY
    Moi ce qui m'a le plus choqué c'est la corrélation entre concentration CO2 et température
    Elle est inscrite dans les carottes glaciaires

    Résultats de l'analyse du delta-18O de la glace et de la composition des bulles de gaz contenus dans les carottes de Vostok, depuis 400 000 ans.
    Document transmis par Jean-Marc BARNOLA, Laboratoire de Glaciologie de Grenoble, CNRS

    Au fait, tout à gauche, ce sont les valeurs présentes
    Dernière modification par DonPanic ; 13/10/2006 à 01h25.

  9. #39
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par DonPanic Voir le message

    On est en 2006, il serait temps d'adopter une vue globale, telle qu'on l'a grâce aux réseaux d'observation du globe.
    Oui, volontiers. Les progrès des mesures sont réels, pas pour autant qu'il y a unanimité. Vois les débats sur l'irradiance (ACRIM), sur la troposphère (RSS / UAH), etc. La "vue globale" des satellites a créé autant de débats qu'elle n'en a résolu. Et c'est tant mieux. Il faut encore un peu de patience pour calibrer tout cela.

    Si tu ne tiens compte de l'extrême finesse de cette couche atmosphèrique, du peu de quantité d'eau que représentent les 4 km d'eau océanique, ça risque fort d'aboutir à un dialogue de sourds, on ne voit pas la même planète.
    Je dirai l'inverse. Les modèles ont par exemple du mal à tenir compte de l'énorme couche que représentent les océans et leur comportement thermique à moyen et long termes, au-delà de la couche limite surface / atmosphère.

    Le blanchiment des coraux est indubitablement dû au réchauffement, là des études au Mote Marine Laboratory, NOAA, ont corrélé élévation de température au blanchiment.
    Ce n'est pas une catastrophe et c'est lié au "El Nino du siècle" 1998, la plupart sont en train de se régénérer dans les zones concernées. Les coraux sont des organismes à forte variabilité génétique et à reproduction relativement rapide (Hughes 2004). Contrairement à ce que l'on entend ici ou là, les coraux ne sont absolument pas des "fossiles vivants" à l'incroyable longévité : chez la plupart des espèces de ces vastes colonies, les individus atteignent la maturité sexuelle en 3 à 5 ans et meurent à 20 ans. Ce qui est un profil idéal pour une adaptation rapide à un milieu changeant.

    Leur histoire évolutive est anciene : le genre Scléractiniaires, par exemple, s'est développé entre l'Eocène et le Miocène (entre 55 et 5,3 Ma), la plupart des autres au Pliocène (5,3-1,8 Ma). Ces périodes ont connu des variations importantes (quoique plus lentes en général) de températures et niveaux de la mer. Les études ont pour le moment concernées surtout la réponse des coraux à la température, puisque le blanchissement par expulsion des zooxanthelles est considéré comme la principale menace. Elles ont montré que chaque espèce diffère dans la capacité à résister à la privation de carbone hétérotrophe, certaines ayant assez de réserves métaboliques propres pour survivre plusieurs semaines en privation totale et hausse forte des T (jusqu'à 30°C), puis entrer en résilience par la suite.
    Une recherche parue en avril dernier dans Nature (Grottoli 2006) a montré que plusieurs espèces peuvent s'adapter sans grand problème à un surcroît de chaleur grâce notamment à ces mécanismes hétérotrophiques favorables de métabolisation du carbone. Un hypothétique réchauffement global des eaux de mers (au-delà et en plus de l'actuelle variabilité naturelle forte, qui provoque des blanchissements de toute façon selon les cycles Niño/niña) amènerait sans doute une modification des espèces dominantes, et non une disparition des récifs coralliens. Eh oui, la vie évolue, c'est sa principale caractéristique.

    Quant à la "grande barrière" citée comme symbole et soi-disant menacée, c'est sans doute le récif le mieux en forme de la planète (de mémoire, il a déjà récupéré 80% à 90% du blanchissement El Nino 98). Ce qui n'est hélas pas le cas du tout de petites zones enclavées en rivages, où la pression de l'homme ne s'exerce pas par le biais du climat (plutôt rejet de déchets organiques et polluants, avec prolifération d'algues de surface).

    Il y a la canicule 2003 sans aucune espèce d'équivalent relaté dans les chroniques historiques. L'attribuerais-tu au seul hasard ?
    on est resté bien francofrançais dans la polémique de la non réactivité des responsables politiques sans trop remarquer que ç'a été près de 50000 victimes européennes dans la zone concernée.
    L'attribuerais-tu au réchauffement climatique ? Stott 2005 a suggéré que les canicules pourraient se reproduire, mais prudemment rappelé avant tout que lier un événement unique à une tendance longue est impossible.
    Une information épidémiologique : dans l'HN, il y a beaucoup plus de surmortalité cumulée à cause des hivers froids (pathologies cardiaques, infections broncho, chutes). Un hiver très rude en France peut facilement faire + 10.000 morts par rapport à la normale, ce fut le cas au début des années 1980. Donc fais le calcul sur la tendance aux hivers plus chauds et son bénéfice pour la santé publique...
    Sinon sur la canicule 2003, l'anomalie de sous-mortalité de l'année suivante a été supérieure à l'anomalie de surmortalité caniculaire. C'est triste comme une statistique d'épidémio. pour le gens dont la famille a souffert (c'est mon cas), mais c'est la réalité.

    Oui les moustiques, il n'y a pas que des espèces tropicales, les toudras sibériennes et canadiennes en sont infestées l'été à en rendre fous les rennes.
    Et d'après toi, qu'est-ce qui fait varier les aires de reproduction de moustiques ?
    (avant le DDT )
    Avant tout l'humidité, sur le plan local (qui est très mal modélisée globalement et pas du tout localement en rapport au RC). Sinon, sur une plus large échelle, ce que je t'ai déjà dit : le transport des larves avec les biens humains.

  10. #40
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par DonPanic Voir le message
    Résultats de l'analyse du delta-18O de la glace et de la composition des bulles de gaz contenus dans les carottes de Vostok, depuis 400 000 ans.
    Document transmis par Jean-Marc BARNOLA, Laboratoire de Glaciologie de Grenoble, CNRS

    Au fait, tout à gauche, ce sont les valeurs présentes
    Belle image des fluctuations solaires et des variations GES qu'elle induit (en général, 400 à 800 ans après le début de la hausse des températures, c'est-à-dire comme rétroaction et non comme cause directe du réchauffement).

    Ce serait intéressant de faire la même courbe sur les 1000 dernières années, en rapport avec les différents modèles de températures. Pas l'impression que le CO2 et le CH4 aient beaucoup bougé entre 1000 et 1800. Ou bien de voir ce qui se passe pour ces gaz entre 10.000 et 4000 BP, là où il a pas mal de fluctuations rapides et sans doute au moins un optimum chaud. As-tu des courbes montrant des variations GES aussi nettes et importantes ?

  11. #41
    invité576543
    Invité

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par muller.charles Voir le message
    des variations GES qu'elle induit (en général, 400 à 800 ans après le début de la hausse des températures, c'est-à-dire comme rétroaction et non comme cause directe du réchauffement).
    Bonjour,

    Acceptes-tu l'idée que, toutes choses égales par ailleurs, une augmentation du CO2 atmosphérique résulte en une augmentation de température au sol? Et acceptes-tu l'idée que ce lien causal existe pour toute température jusqu'à, disons, 480 °C (la témpérature au sol de Vénus)? Acceptes-tu que l'effet apparaisse avec un délai en heures ou en jours?

    Si oui, la causalité inverse que tu postules crée une boucle de rétroaction positive, ce qui implique un emballement de la témpérature à moins qu'un autre phénomène l'arrête. Cet autre phénomène doit agir avec un temps caractéristique en heures ou en jours.

    Quel est cet autre phénomène dans ton scénario?

    Cordialement,

  12. #42
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par muller.charles Voir le message
    Non, ne nous arrêtons pas là, c'est un bon début. Il faudrait préciser un peu mieux à quoi correspondent ces 1,5% de hausse, car ce n'est pas très clair. Tu parles d'un "chauffage", donc je suppose qu'il s'agit de l'excédent radiatif spécifique des GES traduit en potentiel thermique surface-atmosphère.
    Certainement pas traduit en potentiel thermique: quand je me chauffe , je ne me fournis pas des degrés mais des Joules. Ce qui arrive après dépend de tas de paramètres externes au radiateur.
    Ce que je saisis mal, c'est 1,5% de quoi et par rapport à quoi ? Un doublement CO2, cela fait env. +3,7W/m2 et env. +1°C hors rétroaction, de mémoire.

    C'est le B A BA ...qui commande tout.

    Le forçage dû aux GES est actuellement de 3,5 W/m2 environ (moitié CO2, moitié CH4, N2O, CFCs etc)
    La constante solaire est de 1360 W/m2 sur un disque de rayon R face au soleil (surface pi R^2), et à répartir sur une sphère (surface 4 pi R^2), l'énergie apportée par le soleil est donc de 1360/4 en moyenne.
    La Terre en réfléchit 30%, l'énergie solaire absorbée est donc de 243 W/m2.
    3,5/243 =1,44%

    Je ne parle pas de rétroaction: la définition d'un forçage exclue les rétroactions. (voir dossier incertitudes du climat paru ce mois ci)

    PS: les détails parce que tous les lecteurs de ce forum ne sont pas forcément pointus sur ce sujet.
    Dernière modification par yves25 ; 13/10/2006 à 09h53.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  13. #43
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par muller.charles Voir le message
    Belle image des fluctuations solaires et des variations GES qu'elle induit (en général, 400 à 800 ans après le début de la hausse des températures, c'est-à-dire comme rétroaction et non comme cause directe du réchauffement).

    Ce serait intéressant de faire la même courbe sur les 1000 dernières années, en rapport avec les différents modèles de températures. Pas l'impression que le CO2 et le CH4 aient beaucoup bougé entre 1000 et 1800. Ou bien de voir ce qui se passe pour ces gaz entre 10.000 et 4000 BP, là où il a pas mal de fluctuations rapides et sans doute au moins un optimum chaud. As-tu des courbes montrant des variations GES aussi nettes et importantes ?
    Dans le cas des glaciations, il s'agit de rétroactions positives, il faut donc un délai entre le forçage astronomque par l'ensoleillement et la variation de CO2. Quand on présente ces courbes comme un argument en faveur de l'influence antropique dans le réchauffement, on se goure.

    Par contre, elles illustrent l'effet amplificateur joué par le CO2 mais c'est autre chose.

    Autrement dit, il est inutile de chercher les corrélations entre des fluctuations du CO2 et celles de la température sur ce dernier millénaire, ça n'a évidemment aucun sens. Je précise que je parle bien des fluctuations et non pas des tendances.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  14. #44
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Pour le blanchiment des coraux, je cite Claude Allègre sur France Inter cette semaine: le danger, ce n'est pas le réchauffement mais l'acidification de l'océan ....dû à l'absorption du CO2 par l'océan.....

    Ce n'est pas tant les coraux qui m'embêtent le plus, c'est la boucle que ça risque de déclencher: dissolution des carbonates, enrichissement de l'océan en CO2. Celui ci se réchauffant , sa capacité d'absorption du CO2 diminue aussi , il évacue donc davantage de CO2 vers l'atmosphère qui s'enrichit donc plus rapidement en CO2....comme si ça suffisait pas!

    Je signale que les océans chaud sont émetteurs net de CO2 et que , pour le moment, les océans froids l'emportent de 2 à 3 GT d'équivalent carbone.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  15. #45
    DonPanic

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par muller.charles
    Oui, volontiers. Les progrès des mesures sont réels, pas pour autant qu'il y a unanimité. Vois les débats sur l'irradiance (ACRIM), sur la troposphère (RSS / UAH), etc. La "vue globale" des satellites a créé autant de débats qu'elle n'en a résolu. Et c'est tant mieux. Il faut encore un peu de patience pour calibrer tout cela.
    Il y a unaminité sur les mesures contrairement à ce qu'affirment les négationnistes il s'agits de faits, les résultats des mesures sont tous convergents, la seule incertitude réside dans les variables de rétroactions du système et les temps de réponse et dans les fourchettes des prévisions.
    Il y a quelque chose d'absolument d'évident, c'est que la cybernétique climatique globale est la suivant: le réchauffement atténue les différences de température tropiques-pôles, et lorsque les courants d'échanges thermiques sont à minima entre tropiques et pôles, les différences de température réaugmentent du fait qu'à minima, y a moins d'échanges thermiques, les zones polaires se réfrigèrent de nouveau, à ce moment-là, cette phase correspond à une ère glaciaire, à l'examen des données lues dans les fossilisations.


    Citation Envoyé par muller.charles
    Je dirai l'inverse. Les modèles ont par exemple du mal à tenir compte de l'énorme couche que représentent les océans et leur comportement thermique à moyen et long termes, au-delà de la couche limite surface / atmosphère.
    Enormes couches à ton point de vue, je t'ai demandé le rapport de dimensions, où est ton calcul ? Cela te dérange-t-il à ce point, un simple rapport de proportions ?
    une atmosphère qui ne pèse pas 1 kg par cm², et tu confonds complexité du système et masses mises en jeu, celles des océans parait considérable, il n'empêche que:
    Citation Envoyé par B. Voituriez
    Le contenu thermique des 3000 premiers mètres de l'océan a augmenté de 14.5 .10*22 joules entre 1955 et 1998 soit une augmentation moyenne de la température de 0.037°C. Si tout ce surplus de chaleur se retrouvait dans l'atmosphère la température de cette dernière augmenterait d'une quarantaine de degrés! Cette augmentation ne s'est pas faite de manière continue. Il y a là aussi des variations pluriannuelles. Ainsi dans l'Atlantique nord il y a eu diminution entre~1965 et 1970 puis autour de1985. La diminution observée depuis 2003 rentre sans doute dans ce cadre de variabilité sans remettre en cause la tendance à long terme


    Citation Envoyé par muller.charles
    Ce n'est pas une catastrophe et c'est lié au "El Nino du siècle" 1998, la plupart sont en train de se régénérer dans les zones concernées. Les coraux sont des organismes à forte variabilité génétique et à reproduction relativement rapide (Hughes 2004). Contrairement à ce que l'on entend ici ou là, les coraux ne sont absolument pas des "fossiles vivants" à l'incroyable longévité : chez la plupart des espèces de ces vastes colonies, les individus atteignent la maturité sexuelle en 3 à 5 ans et meurent à 20 ans. Ce qui est un profil idéal pour une adaptation rapide à un milieu changeant.
    Ce que disent untel ou untel à propos de "fossiles vivants", je m'en contrefiche, inutile de mentionner des bêtises, la bêtise des uns de n'a jamais constitué un argument à l'encontre des observations.
    Ce que tu me cites, "El nino" est un truc microcyclique dans un système où nous en sommes à une crête de courbe, ceci est un fait, l'autre fait est que l'homme surajoute ses effets à ce système.

    Citation Envoyé par muller.charles
    Une recherche parue en avril dernier dans Nature (Grottoli 2006) a montré que plusieurs espèces peuvent s'adapter sans grand problème à un surcroît de chaleur grâce notamment à ces mécanismes hétérotrophiques favorables de métabolisation du carbone. Un hypothétique réchauffement global des eaux de mers (au-delà et en plus de l'actuelle variabilité naturelle forte, qui provoque des blanchissements de toute façon selon les cycles Niño/niña) amènerait sans doute une modification des espèces dominantes, et non une disparition des récifs coralliens. Eh oui, la vie évolue, c'est sa principale caractéristique.
    Que des espèces soient adaptables, c'est évident, mais c'est tout un écosystème qui doit être "transféré" en même temps, tous les organismes de ce système n'ont pas les mêmes caractéristiques adaptatives

    Citation Envoyé par muller.charles
    L*'attribuerais-tu (*la canicule meurtrière de 2003) au réchauffement climatique ? Stott 2005 a suggéré que les canicules pourraient se reproduire, mais prudemment rappelé avant tout que lier un événement unique à une tendance longue est impossible.
    Une information épidémiologique : dans l'HN, il y a beaucoup plus de surmortalité cumulée à cause des hivers froids (pathologies cardiaques, infections broncho, chutes). Un hiver très rude en France peut facilement faire + 10.000 morts par rapport à la normale, ce fut le cas au début des années 1980. Donc fais le calcul sur la tendance aux hivers plus chauds et son bénéfice pour la santé publique...
    Sinon sur la canicule 2003, l'anomalie de sous-mortalité de l'année suivante a été supérieure à l'anomalie de surmortalité caniculaire. C'est triste comme une statistique d'épidémio. pour le gens dont la famille a souffert (c'est mon cas), mais c'est la réalité.
    Les hivers rudes, beaucoup sont historiquement connus, archivés, aucune canicule de l'ampleur de 2003.
    On parlait canicules, tu demandes 1 exemple de catastrophe lié au réchauffement, il t'es donné, et tu te mets à parler des pathologies du froid...c'est ce que j'appelle botter en touche

    Citation Envoyé par muller.charles
    Avant tout l'humidité, sur le plan local (qui est très mal modélisée globalement et pas du tout localement en rapport au RC). Sinon, sur une plus large échelle, ce que je t'ai déjà dit : le transport des larves avec les biens humains.
    Ah, un bon petit ensoleillement où un recul des précipitations, ça ne fait pas reculer les zones humides? ça ne réduit pas les zones reproductives des moustiques ?
    C'est comme ça qu'on s'y prend si on veut les éliminer, on draine le zone, voir la plantation de la forêt des landes a sévèrement réduit la zone reproductive des moustiques landais qui infestaient auparavant lesdites landes

  16. #46
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par DonPanic Voir le message
    Il y a quelque chose d'absolument d'évident, c'est que la cybernétique climatique globale est la suivant: le réchauffement atténue les différences de température tropiques-pôles, et lorsque les courants d'échanges thermiques sont à minima entre tropiques et pôles, les différences de température réaugmentent du fait qu'à minima, y a moins d'échanges thermiques, les zones polaires se réfrigèrent de nouveau, à ce moment-là, cette phase correspond à une ère glaciaire, à l'examen des données lues dans les fossilisations.
    Ce n'est pas bien clair: de quelle échelle des fluctuations parles tu?


    Les hivers rudes, beaucoup sont historiquement connus, archivés, aucune canicule de l'ampleur de 2003.
    On parlait canicules, tu demandes 1 exemple de catastrophe lié au réchauffement, il t'es donné, et tu te mets à parler des pathologies du froid...c'est ce que j'appelle botter en touche
    Ce qu'on peut dire avec certitude, c'est que la fréquence et l'intensité des épisodes caniculaires va augmenter avec le réchauffement, par contre, il n'est pas possible d'attribuer celle de 2003 ni aucune autre en particulier au RC en cours . Vrai aussi pour l'épisode caniculaire de juillet 2006 ...suivi par un mos d'aout pas mal dans son genre!

    C'est bien le pb: la variabilié climatique est considérable, on ne peut pas regarder les détails, ça n'a pas de sens: il faut regarder les tendances.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  17. #47
    invité576543
    Invité

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Pour le blanchiment des coraux, je cite Claude Allègre sur France Inter cette semaine: le danger, ce n'est pas le réchauffement mais l'acidification de l'océan ....dû à l'absorption du CO2 par l'océan.....

    Ce n'est pas tant les coraux qui m'embêtent le plus, c'est la boucle que ça risque de déclencher: dissolution des carbonates, enrichissement de l'océan en CO2.
    Je ne comprend pas l'articulation entre les deux paragraphes. La dissolution des carbonates n'a rien à voir avec le blanchiment des coraux. La masse de squelette de coraux morts est très largement supérieure à celle des vivants. Le sort des vivants ne changera que de manière négligeable la quantité de carbonate re-dissous, non?

    Cordialement,

  18. #48
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par DonPanic Voir le message
    Il y a unaminité sur les mesures contrairement à ce qu'affirment les négationnistes il s'agits de faits, les résultats des mesures sont tous convergents, la seule incertitude réside dans les variables de rétroactions du système et les temps de réponse et dans les fourchettes des prévisions.
    Au lieu de m'insulter (négationniste est une insulte sans rapport avec le climat, jusqu'à nouvel ordre, lis donc la définition du dictionnaire), consulte un peu la littérature scientifique. Prétendre que les mesures satellitaires des variations d'irradiance, de nébulosité, de température strao. et tropo., de niveau des océans, etc. ne donnent pas lieu à des débats importants de calibrage depuis quinze dont un certain nb ne sont pas résolus à ce jour est un mensonge pur et simple.

    Le contenu thermique des 3000 premiers mètres de l'océan a augmenté de 14.5 .10*22 joules entre 1955 et 1998 soit une augmentation moyenne de la température de 0.037°C. Si tout ce surplus de chaleur se retrouvait dans l'atmosphère la température de cette dernière augmenterait d'une quarantaine de degrés!
    Cette citation de B. Voituriez indique en effet très bien l'importance des quantités en jeu dans les masses océaniques. Sinon, je ne comprends pas le calcul que tu me demandes ni sa finalité.

    t historiquement connus, archivés, aucune canicule de l'ampleur de 2003.
    On parlait canicules, tu demandes 1 exemple de catastrophe lié au réchauffement, il t'es donné, et tu te mets à parler des pathologies du froid...c'est ce que j'appelle botter en touche
    Pour la seconde fois, tu ne peux pas définir un événement unique et local (la canicule 2003) comme une conséquence du réchauffement. Mais continue de le faire si tu le souhaites, tu manques visiblement de catastrophes réelles à imputer au RC.

    Ah, un bon petit ensoleillement où un recul des précipitations, ça ne fait pas reculer les zones humides? ça ne réduit pas les zones reproductives des moustiques ?
    C'est comme ça qu'on s'y prend si on veut les éliminer, on draine le zone, voir la plantation de la forêt des landes a sévèrement réduit la zone reproductive des moustiques landais qui infestaient auparavant lesdites landes
    Je te réponds : humidité. Et tu me dis : non, c'est l'humidité.

  19. #49
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Dans le cas des glaciations, il s'agit de rétroactions positives, il faut donc un délai entre le forçage astronomque par l'ensoleillement et la variation de CO2. Quand on présente ces courbes comme un argument en faveur de l'influence antropique dans le réchauffement, on se goure.
    Par contre, elles illustrent l'effet amplificateur joué par le CO2 mais c'est autre chose.
    Autrement dit, il est inutile de chercher les corrélations entre des fluctuations du CO2 et celles de la température sur ce dernier millénaire, ça n'a évidemment aucun sens. Je précise que je parle bien des fluctuations et non pas des tendances.
    Bien d'accord avec toi. Sur le dernier paragraphe, je précise : il me paraît assez important de connaître les évolutions des T au cours des climats passés du Holocène, qui est à conditions à peu près similaires avec le présent hors GES anthropiques, car cela permet d'estimer la variabilité naturelle du climat, notamment sa réponse aux forçages solaires / volcaniques. Mais pour estimer la sensibilité au CO2 de manière empirique, il faut en effet prendre des époques différentes, plus contrastées, comme le dernier maximum glaciaire et le pré-industriel par exemple.

  20. #50
    invité576543
    Invité

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    "négationniste" n'est dans aucun des dictionnaires

    C'est un néologisme récent, que n'importe qui peut affubler d'un sens, en attendant que ça se stabilise et s'officialise. Proposition:

    "Qui nie l'existence de quelque chose, en contradiction avec l'avis des experts"

    Cordialement,

  21. #51
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Le forçage dû aux GES est actuellement de 3,5 W/m2 environ (moitié CO2, moitié CH4, N2O, CFCs etc)
    La constante solaire est de 1360 W/m2 sur un disque de rayon R face au soleil (surface pi R^2), et à répartir sur une sphère (surface 4 pi R^2), l'énergie apportée par le soleil est donc de 1360/4 en moyenne.
    La Terre en réfléchit 30%, l'énergie solaire absorbée est donc de 243 W/m2.
    3,5/243 =1,44%
    OK, je comprends mieux le chiffre, les 1,5% se réfèrent donc au forçage tous GES confondus rapporté à l'énergie solaire entrant au sommet de l'atmosphère. Dans les discussions du RC (dans l'approche commune des gens), c'est plutôt la sensibilité climatique à ce forçage qui importe, mais c'est en effet un autre débat.

  22. #52
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Je ne comprend pas l'articulation entre les deux paragraphes. La dissolution des carbonates n'a rien à voir avec le blanchiment des coraux. La masse de squelette de coraux morts est très largement supérieure à celle des vivants. Le sort des vivants ne changera que de manière négligeable la quantité de carbonate re-dissous, non?

    Cordialement,
    Qu'ils soient vivants ou morts importe peu: leur squelette est carbinaté. Ca ne concerne pas que les coraux d'ailleurs mais absolument tout ce qui a un squelette ou une coque carbonatée.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  23. #53
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    "négationniste" n'est dans aucun des dictionnaires

    C'est un néologisme récent, que n'importe qui peut affubler d'un sens, en attendant que ça se stabilise et s'officialise.

    Cordialement,
    Dans mon Larousse 2003 papier, la définition est assez claire : "doctrine qui nie la réalité du génocide des Juifs par les nazis". C'est en général en ce sens qu'on l'emploie.

  24. #54
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par muller.charles Voir le message
    BMais pour estimer la sensibilité au CO2 de manière empirique, il faut en effet prendre des époques différentes, plus contrastées, comme le dernier maximum glaciaire et le pré-industriel par exemple.

    Précisons: si on fait ça , il faut discriminer entre les différents forçages: ensoleillement, CO2, albédo, aérosols. Si c'était facile, on connaîtrait avec précision la sensibilité du climat. Quand on essaie de le faire on trouve grosso modo les valeurs habituelles mais on imagine les difficultés et donc les incertitudes....ce qui te permet ensuite de contester
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  25. #55
    invité576543
    Invité

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Il y a plein de gens qui feraient mieux de lire le Larousse 2003 alors

    http://www.imprescriptible.us/negationnisme.php

    http://www.liberation.fr/actualite/p.../210197.FR.php

    Les journalistes font-ils le sens des mots, ou doivent-ils être astreints à respecter le dictionnaire?

    Cordialement,

  26. #56
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par muller.charles Voir le message
    OK, je comprends mieux le chiffre, les 1,5% se réfèrent donc au forçage tous GES confondus rapporté à l'énergie solaire entrant au sommet de l'atmosphère. Dans les discussions du RC (dans l'approche commune des gens), c'est plutôt la sensibilité climatique à ce forçage qui importe, mais c'est en effet un autre débat.


    Oui c'est un facteur de confusion.....dont les médias sont essentiellement responsables: on prend soin de distinguer forçage et réponse: c'est le seul moyen de travailler proprement et ce que veulent les médias c'est des degrés.

    D'ailleurs, je trouve que cette notion de forçage est bien mal comprise alors qu'elle est assez simple et qu'en la précisant comme je le fais, tout le monde comprend: j'ai poussé les radiateurs .

    Les rétroactions, en particulier celle des nuages sont particulièrement complexes mais chacun sait que s'il met un pull de plus , il finira par avoir plus chaud.

    Ce qui m'amène à la question que posait mmy: est ce dans la rétroaction nuageuse que tu espères trouver la source du refroidissement qui va compenser ce pull de plus?
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  27. #57
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Pour ce qui concerne le terme "nègationniste" ...
    Je veux bien ne pas l'employer mais qu'on me donne un autre terme que "sceptique" pour désigner ceux qui disent systématiquement non .

    Et puis, qui emploie systématiquement le terme alarmiste ...même en parlant du GIEC?

    Cette guéguerre n'est pas scientifique, elle est idéologique: il me semble qu'il y a des gens qui ont décidé que leur façon de penser l'emporterait toujours sur les accumulations de présomptions et sur les raisonnements logiques.

    Qu'il y ait des exagérations réellement alarmistes n'y change rien.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  28. #58
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Acceptes-tu l'idée que, toutes choses égales par ailleurs, une augmentation du CO2 atmosphérique résulte en une augmentation de température au sol?
    En surface et basse atmosphère, oui. Il faut ensuite voir la hausse rapportée aux conditions réelles : si tu rajoutes 1ppm sur Terre, je doute que cela soit perceptible en terme de température par un instrument de mesure actuel, même le plus perfectionné.


    Et acceptes-tu l'idée que ce lien causal existe pour toute température jusqu'à, disons, 480 °C (la témpérature au sol de Vénus)?
    Je ne comprends pas trop : il faudrait que tous les océans disparaissent et que l'atmosphère change totalement de composition pour arriver à ces ordres de grandeur.

    Acceptes-tu que l'effet apparaisse avec un délai en heures ou en jours?
    Ma foi, le CO2 émis qui n'est pas piégé en surface doit effectivement commencer à encombrer sa fenêtre d'absorption IR dans l'atmosphère, d'abord au-dessus de la zone directe d'émission (les dômes urbains et industriels par exemple).

    Si oui, la causalité inverse que tu postules crée une boucle de rétroaction positive, ce qui implique un emballement de la témpérature à moins qu'un autre phénomène l'arrête. Cet autre phénomène doit agir avec un temps caractéristique en heures ou en jours.
    Quel est cet autre phénomène dans ton scénario?
    Là, je ne saisis pas trop où tu veux en venir. Nous parlions des tendances longues des glaciaires / interglaciaires rapportées par Vostok, soit en millier d'années, pas de ce qui se passe en une heure ou une journée. A l'échelle de l'heure ou de la journée, il suffit d'une émission forte d'aérosol ou d'une moindre insolation de surface ou de n'importe quel flux sensible lié à l'activité humaine dans une ville ou d'un flux méridien sur une zone tempérée, etc. pour obtenir une variation de température supérieure (dans un sens ou dans l'autre) à celle impliquée par le CO2.

  29. #59
    invite78d2ef62

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Pour ce qui concerne le terme "nègationniste" ...
    Je veux bien ne pas l'employer mais qu'on me donne un autre terme que "sceptique" pour désigner ceux qui disent systématiquement non .
    .
    Je ne dis pas systématiquement "non".

  30. #60
    yves25
    Modérateur

    Re : "Une vérité qui dérange", le film

    Citation Envoyé par muller.charles Voir le message
    Je ne dis pas systématiquement "non".
    Tu n'étais pas le plus concerné.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

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