Je propose une discussion visant à opposer les systèmes numériques aux systèmes analogiques; afin de mieux les définir, dans mon esprit en tout cas, et de convenir de leurs caractéristiques propres.
Ca peut être utile à une époque où le virtuel (numérique) se rapproche de plus en plus du réel (analogique).
Je commence:
-un système numérique (sn) se développe dans un ensemble de valeurs (nombres) ou d' éléments (objets) discrets. Personnellement, je pense qu' il s' agit forcément de nombres discrets pour qu' ensuite ils puissent être manipulés, ou traités, grâce aux opérations arithmétiques.
Disons qu 'il s' agit d' un sous-ensemble de Q.
-un système analogique (sa) se développe dans un ensemble "continu" tel que R, l' ensemble des réels, ou un intervalle de R.
-dans un sn, il y a un code ou convention que l'on "choisit". C.a.d une relation qui lie deux objets entre eux. Il vaut mieux que cette relation soit une bijection pour éviter les équivoques. Cette convention est l' une des lois ou règles du sn.
-dans un sa, les règles qui s' appliquent sont celles de la réalité physique et on ne les choisit pas.
-dans un sn, il y a un calculateur ou processeur ou organisateur, comme vous voulez, qui agence entre eux les objets numériques.
-dans un sa, y a t-il un organisateur qui génère les lois de la réalité?
-un sn, pour communiquer avec un sa, doit passer par une interface de discrétiation.
-proposition dont je ne suis pas sûr: un sn ne peut appréhender (comprendre ou lire ou prendre en considération) que ce pourquoi il a été conçu. C.a.d que d' une certaine façon, il possède déjà en lui tout l' "univers" observable pour lui.
-un sn, peut produire des propositions, images ou résultats, qui n' ont aucune existence ou véracité physique, réelle. C' est entre autre pourquoi, les humains produisent erreurs et mensonges.
Que pensez vous de ce que je viens de dire ?
Que pourriez vous dire encore ?
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