J'ai dû mal m'exprimer ; il ne s'agit pas de porter un jugement sur les religions mais de dire qu'une des utilités de la science est de maintenir les religions dans leur rôle.Tu as tout à fait le droit d'avoir tes opinions sur la question, mais elles ne nous intéressent pas ici. Rappel de la charte du forum :
En fait, tout dépend de ce qu'on appelle utile.
Si dans "utile", on parle de l'aspect matériel, alors les applications des sciences ont eu de nombreux aspects utiles, mais aussi nuisibles.
Si par utile on considère tout ce qui nous aide à progresser humainement, alors il me semble évident que l'augmentation des connaissances est utile, au même titre que de nombreuses autres disciplines (arts, philosophie...).
Mais attention à ne pas réduire la connaissance aux seules connaissances scientifiques.
Tu te trompes : il y a des chercheurs fondamentaux dans toutes les disciplines, de même qu'il y a des chercheurs en maths appliquées. Et la MQ a été développée essentiellement par des physiciens (qui avaient certes de très bonnes connaissances en mathématiques).Envoyé par TitanicLa recherche dite « fondamentale » ne représente qu’une petite partie du travail des chercheurs, et souvent les chercheurs « fondamentaux » sont des Mathématiciens (exple la MQ ).
C'est très juste, il y a un choix personnel à faire : acquérir des connaissances quitte à devoir en subir les conséquences négatives, ou bien rester ignorant et continuer à vivre dans une situation relativement confortable, à laquelle on est habitué.Bien sûr que si, les gens raisonnables ont le choix... de ne pas chercher d'explication. Certains n'ont pas envie de comprendre
Une illustration : votre femme vous trompe, préférez vous l'apprendre quitte à voir votre mariage voler en éclats, ou vivre normalement sans jamais l'apprendre?
Je ne doute qu'on puisse répondre sans hésiter.
(à mon avis)Les sciences se sont développées car certains fanatiques ont fait le choix de comprendre le monde. Leurs résultats ont été plus ou moins médiatisés, certains s'en sont inspirés pour créer des objets pouvant améliorer leur niveau de vie, d'autres ont été jaloux... et aujourd’hui plus personne n'envisage d'abandonner le développement des sciences.
Je ne suis pas sûre que la question se pose comme ça. On peut aussi se dire : "je me fous de savoir pourquoi le ciel est bleu, quelles particules composent la matière, ou comment se reproduisent les plantes. Ce qui m'intéresse, c'est autre chose : la musique, l'histoire, les contacts humains, le sport, etc..., et c'est à ça que j'ai envie de passer du temps".
N'en déplaise à ceux qui aiment la science (et j'en fais partie), il y a d'autres activités tout aussi importantes dans le monde.
Bonjour.
En tout premier lieu, la recherche fondamentale est "utile" dans la mesure où elle permet à l'humanité d'assouvir sa soif de curiosité. Bien entendu, tout le monde ne possède pas cette curiosité rationnelle, cependant, je pense qu'elle fait partie, en quelques sortes, de l'instinct de l'Homme. Ce dernier, étant un être pensant, n'est pas en mesure de ne pas se questionner sur l'univers dans lequel il évolue et à fortiori des raisons (biologiques ou ...) de son existence.
Pour acquérir une réponse, les hommes ont choisis deux chemins, l'irrationel ("la réponse facile" puisque ne reposant sur aucun fait et aucune réflexion) et le rationel. Ce dernier est le plus difficile des chemins et je pense que c'est la raison d'être de l'autre. Ce "chemin rationel" n'est autre que la science. De nos jours et du fait de sa capacité à expliciter, en se basant sur des faits et des lois avérées, les choses qui font ce monde, la science est de plus en plus utile aux gens lorsque ceci cherche à comprendre un phénomène, quel qu'il soit.
En outre, la recherche du savoir peut certes améliorer notre niveau de vie, cependant, il sert aussi à assurer la survie de l'humanité et son emprise sur le monde. J'en viens toujours à la survie. Cette dernière étant un instinct primordiale de l'homme j'exprime le fait que la science est intrinsèque à la nature humaine et que, même si elle n'a pas d'utilité (ce qui n'est pas la question ici), elle continuera d'exister.Quoi qu'il en soit, c'est son savoir qui a permis à l'homme de survivre, de repousser ses prédateurs à l'ère de son ignorance, où le terme science (je ne parle pas en terme de langage mais de notion) n'avait aucune signification. La pensée ratinelle est apparue en Ionie, en grèce antique, mais cela n'a pas empêché les hommes d'utiliser des connaissances.
Cette recherche scientifique est, à long terme, d'une utilité primordiale à la survie de l'humanité. En effet, je pense que si l'on raisonne à l'échelle du millénaire, la terre ne pourra pas toujours subvenir à nos besoins et " la terre est le berceau de l'humanité, et un enfant ne reste pas éternellement dans son berceau".
Bien entendu, je partage aussi les idées selon lesquels la technologie nous est utile est que l'utilité est toute relative...
Bonjour.
En tout premier lieu, la recherche fondamentale est "utile" dans la mesure où elle permet à l'humanité d'assouvir sa soif de curiosité. Bien entendu, tout le monde ne possède pas cette curiosité rationnelle, cependant, je pense qu'elle fait partie, en quelques sortes, de l'instinct de l'Homme. Ce dernier, étant un être pensant, il n'est pas en mesure de ne pas se questionner sur l'univers dans lequel il évolue et à fortiori des raisons (biologiques ou philosophiques) de son existence.
Pour acquérir une réponse, les hommes ont choisis deux chemins, l'irrationel ("la réponse facile" puisque ne reposant sur aucun fait ) et le rationel. Ce dernier est le plus difficile des chemins et je pense que c'est la raison d'être de l'autre. Ce "chemin rationel" n'est autre que la science. De nos jours et du fait de sa capacité à expliciter, en se basant sur des faits et des lois avérées, les choses qui font ce monde, la science est de plus en plus utile aux gens lorsque ceci cherche à comprendre un phénomène, quel qu'il soit.
L'humanité possède des rêve à la démesur de l'ambition humaine. Aller sur Mars en est un. Elaborer un ordinateur quantique en est un. Du fait de sa volonté infaillible de développement, elle réalise (ou réalisera) ces rêves au moyen de la science ("la curiosité et le rêve sont tous deux des commencements d'un même phénomène, la science"). Pour cela aussi, la science à son utilité.
En outre, la recherche du savoir peut certes améliorer notre niveau de vie, cependant, il sert aussi à assurer la survie de l'humanité et son emprise sur le monde. J'en viens toujours à la survie. Cette dernière étant un instinct primordiale de l'homme j'exprime le fait que la science est intrinsèque à la nature humaine et que, même si elle n'a pas d'utilité (ce qui n'est pas vrai dans mon argumentation quelque peu partial du fait de ma passion de la science), elle continuera d'exister.Quoi qu'il en soit, c'est son savoir qui a permis à l'homme de survivre, de repousser ses prédateurs à l'ère de son ignorance, où le terme science (je ne parle pas en terme de langage mais de notion) n'avait aucune signification. La pensée ratinelle est apparue en Ionie, en grèce antique, mais cela n'a pas empêché les hommes d'utiliser des connaissances bien avant cette date.
Cette recherche scientifique est, à long terme, d'une utilité primordiale à la survie de l'humanité. En effet, je pense que si l'on raisonne à l'échelle du millénaire, la terre ne pourra pas toujours subvenir à nos besoins et " la terre est le berceau de l'humanité, et un enfant ne reste pas éternellement dans son berceau".
Bien entendu, je partage aussi les idées selon lesquels la technologie nous est utile est que l'utilité est toute relative...
Bonjour.
En tout premier lieu, la recherche fondamentale est "utile" dans la mesure où elle permet à l'humanité d'assouvir sa soif de curiosité. Bien entendu, tout le monde ne possède pas cette curiosité rationnelle, cependant, je pense qu'elle fait partie, en quelques sortes, de l'instinct de l'Homme. Ce dernier, étant un être pensant, n'est pas en mesure de ne pas se questionner sur l'univers dans lequel il évolue et à fortiori des raisons (biologiques ou ...) de son existence.
Pour acquérir une réponse, les hommes ont choisis deux chemins, l'irrationel ("la réponse facile" puisque ne reposant sur aucun fait et aucune réflexion) et le rationel. Ce dernier est le plus difficile des chemins et je pense que c'est la raison d'être de l'autre. Ce "chemin rationel" n'est autre que la science. De nos jours et du fait de sa capacité à expliciter, en se basant sur des faits et des lois avérées, les choses qui font ce monde, la science est de plus en plus utile aux gens lorsque ceci cherche à comprendre un phénomène, quel qu'il soit.
En outre, la recherche du savoir peut certes améliorer notre niveau de vie, cependant, il sert aussi à assurer la survie de l'humanité et son emprise sur le monde. J'en viens toujours à la survie. Cette dernière étant un instinct primordiale de l'homme j'exprime le fait que la science est intrinsèque à la nature humaine et que, même si elle n'a pas d'utilité (ce qui n'est pas la question ici), elle continuera d'exister.Quoi qu'il en soit, c'est son savoir qui a permis à l'homme de survivre, de repousser ses prédateurs à l'ère de son ignorance, où le terme science (je ne parle pas en terme de langage mais de notion) n'avait aucune signification. La pensée ratinelle est apparue en Ionie, en grèce antique, mais cela n'a pas empêché les hommes d'utiliser des connaissances.
Cette recherche scientifique est, à long terme, d'une utilité primordiale à la survie de l'humanité. En effet, je pense que si l'on raisonne à l'échelle du millénaire, la terre ne pourra pas toujours subvenir à nos besoins et " la terre est le berceau de l'humanité, et un enfant ne reste pas éternellement dans son berceau".
Bien entendu, je partage aussi les idées selon lesquels la technologie nous est utile est que l'utilité est toute relative...
Pas trop d'accord, c'est une interprétation des faits qui ne se fait pas à la méthode scientifique.Pour acquérir une réponse, les hommes ont choisis deux chemins, l'irrationel ("la réponse facile" puisque ne reposant sur aucun fait et aucune réflexion)
La philosophie fait appel à la réflexion et elle est souvent parti prenante dans le choix irrationnel.
Les sciences et technologies tenteront donc d'apporter des solutions aux problèmes qu'elles ont elles-mêmes créés (surpopulation, réchauffement climatique...). En effet, l'homme existe depuis des millions d'années, et n'a nullement eu besoin de la science pour survivre (je parle là à l'échelle de l'espèce, pas des individus).
affirmation gratuite. Qu'est-ce qui te dit que notre espèce n'aurait pas disparu sans la science? sans l'invention du feu par exemple?
Il est vrai que l'Homme a vécu des millions d'années sans se soucier de science, Cependant, il utilisait la technologie (une sorte de "savoir-faire) et possédait donc une maîtrise technologique, aussi primitive fut elle. Ainsi, avant l'apparition de la science, l'humanité fabriquait déjà des outils en silex,...
La science n'est-elle pas un ensemble de connaissance ? Si c'est le cas, l'on est en droit de qualifier ce savoir certes rudimentaire de science (primitive, si on veut).
Je suis tout de même d'accord pour affirmer que la technologie précède la science.
Maintenant, tout dépend de ce que l'on entend par le mot science, après tout, tout est relatif...
J'ai peut être un autre élément de réponse à apporter.
La science et, entre autre la recherche scientifique, peut être considérée comme utile dans le référentiel capitaliste et des grandes entreprises. En effet, l'innovation technologique, à l'ère de la mondialisation, permet un prodigieux gain monétaire.
La révolution industrielle et des transports (marquant la troisième phase de la mondialisation) manifeste, déjà au 19ème siècle, l'importance et le rôle stratégique des innovations (issus de la science !). De nos jours, toute les grandes entreprises et à fortiori les multinationales (entreprise présente dans plusieurs pays) et les transnationals (dont le chiffre d'affaire est supérieur à 500 millions de dollars) possèdent toutes un service consacré à la recherche et développement (R&D).
Prenons les Etats-Unis (la première puissance économique) pour illustrer le fait que la science soit d'une utilité primordiale aujourd'hui. Les E.U. possèderont, d'ici peu, deux mégalopoles! Ces dernières concentrent les pôles de hautes technologie . De surcroît, c'est aux E.U. que se situe la "silicon valley"(naissance de l'ordinateur personnel et des réseaux d'informations électronqiues, HP, Intel,...), qui possède la densité de chercheur et d'ingénieur la plus élevée au monde.
Considérons maintenant le Japon. Ce dernier base son économie et sa politique sur une extraordinaire maîtrise technologique et scientifique (terre-plein pour gagner de l'espace sur la mer, METI,..., MP3, téléphone portable, robots,...). Le Japon a même construit des cités scientifiques uniquement destinées à la recherche scientifique (cité de tsukuka à Tokyo).
L'énergie, dont nous avons besoin pour maintenir nos conditions de vie, nous développer économiquement, est issue, outre la technologie, de la science, de notre connaissance des réactions nucléaires,...
Certes, la science apporte des solution aux problèmes qu'elle a créée. Cependant, n'est-ce pas là, peut être, une motivation de la recherche, trouver une réponse à la question que souleva une précédente réponse (découverte).
Ainsi, dans notre économie-monde capitaliste, la science est cruciale au bon fonctionnement du système en place et possède donc son utilité y compris dans l'économie, la politique,...
Je trouve que cette discussion ne va nulle part. J'ai presente des arguments, qui n'ont apparemment pas ete bien recus et meme il a meme ete suggere que mon "argumentation est totalement infondée", mais j'ai malheureusement le sentiment de ne pas avoir ete compris.
La raison pour laquelle cette discussion ne peut aller nulle part quoi qu'il en soit, est qu'il y a une antinomie dans la these de depart : "l'utilite" est un critere certes sujet a debat, mais ontologiquement scientifique. L'utilite ne sort pas de nulle part. Ce critere n'a de sens que dans le cadre d'un certain modele de la societe. La subjectivite c'est l'adequation a ce modele. Un modele ne prenant en compte qu'un nombre fini de parametres, il y aura toujours des gens pour discuter sans fin de tel ou tel modele pour telle ou telle utilite. Mais la question porte sur la science dans son ensemble, non ?
Comment pouvez-vous discuter de la science en utilisant une methode scientifique ?
Une bonne facon de poser la question serait "Quelle est la valeur de la science ?" et ce n'est pas un hasard si Poincare l'a formulee ainsi.
Je pense que Melody02 nous a soumis un sujet de dissertation pose par son prof de philo, et je pense que son prof de philo a tendu un piege dans lequel cette discussion me semble tomber tout droit. Melody02, si tu n'as pas encore rendu ta copie, je te conseille fortement de ne pas tomber dans ce piege facile...
Ce n'est pas plutôt à la technique que tu fais référence ? La technique est le propre de l'homme. La technologie est une étude scientifique des techniques.Il est vrai que l'Homme a vécu des millions d'années sans se soucier de science, Cependant, il utilisait la technologie (une sorte de "savoir-faire) et possédait donc une maîtrise technologique, aussi primitive fut elle. Ainsi, avant l'apparition de la science, l'humanité fabriquait déjà des outils en silex,...
La science n'est-elle pas un ensemble de connaissance ? Si c'est le cas, l'on est en droit de qualifier ce savoir certes rudimentaire de science (primitive, si on veut).
Je suis tout de même d'accord pour affirmer que la technologie précède la science.
C'est la technique qui n’a cessé d’accompagner le développement de l’espèce humaine depuis ses origines les plus reculées. Sciences et techniques se sont longtemps développées chacune de leur côté.
Patrick
Nous n'avons visiblement pas la même définition de la science. L'invention du feu, ce n'est pas de la science. La science, c'est plus que découvrir une technique par hasard et la reproduire. C'est tenter de comprendre un phénomène, utiliser un raisonnement rationnel pour le faire, etc.
La science n'est vraiment apparue qu'à l'ère moderne. L'homme était déjà dispersé sur les 5 continents, et je ne vois pas ce qui aurait pu le faire disparaître. Donc je maintiens : jamais la science n'a eu la moindre utilité sur la survie de l'humanité.
peut-être que l'exemple du feu n'est pas très bon, mais tout-de-même, il me semble que rien ne permet d'affirmer qu'il ne s'agit que de reproduire un phénomène découvert par hasard. Qu'est-ce qui te dit qu'il n'y a pas eu appel à un raisonnement rationnel?
par ailleurs, l'affirmation que la science est apparue à l'ère moderne (quoi que ça signifie) est totalement gratuite. Les plus anciens textes connus font état de calculs et donc d'embryons de notions mathématiques, on peut donc supposer qu'une certaine science (au moins mathématique) existait avant l'écriture. Etait-ce 1000, 10000, ou 100000 ans avant l'écriture? on n'en sais rien.
On peut définir la science de différentes manières, et faire toutes les hypothèses possibles et imaginables sur la manière dont les préhistoriques raisonnaient. Il n'empêche qu'au vu des connaissances qu'on a sur la préhistoire, je reste quand même sceptique sur l'utilité qu'a eu la science pour notre survie !
Je pense que pour garder une certaine crédibilité, il vaut mieux ne pas affirmer des choses assez péremptoires comme "la science est utile pour la survie de l'humanité". La science est utile car elle nous aide à comprendre le monde qui nous entoure, mais ne lui attribuons pas des mérites non prouvés.
la domestication des céréales et des animaux, en un mot le développement de l'agriculture, répond à ta définition de la science: un raisonnement rationnel pour comprendre un phénomène. Les peuples qui ne pratiquent pas l'agriculture ont des densités de population très faibles. On peut penser que sans l'agriculture, la population humaine se compterait en millions plutôt qu'en milliards. Or les généticiens savent qu'une population réduite et peu dense, par dérive génétique, isolement, etc. a tendance à se séparer en diverses espèce. De plus elle est plus fragile face à des événements comme des crises climatiques, l'émergence de maladies, etc.
Bref, ce n'est pas prouvé mais ce n'est pas absurde de penser que sans l'agriculture, et plus généralement sans la science, notre espèce aurait pu disparaître.
Salutations !
Est-ce que cela signifie que la recherche scientifique est un choix de l'esprit, de la pensée; que la recherche scientifique est utile si on le pense ?La recherche scientifique est un choix moral
Est-ce que cela voudrais dire que si l'on adhère au "modèle de la recherche scientifique", l'utilité de la science devient une notion objective, c'est-à-dire existant indépendamment de l'esprit, hors de l'esprit? Je pense qu'au contraire, la notion d'utilité n'existe pas en dehors de l'esprit et de ce fait, celle-ci est subjective mais rationnelle (même si l'utilité est une notion scientifique puisque la science est le fruit de l'esprit...)Peut être cela exprime-t-il le fait que les critères d'utilité de la science telle que les avancées technologiques,..., ne sont des critères que dans le modèle de la recherche scientifique (Il est clair que, dans cet exemple, la notion d'utilité est proposée dans le cadre d'un modèle qui ne peut tenir en compte qu'un nombre fini de paramètre. Mais le concept même d'utilité est présente de façon rationnelle, comme une augmentation de rendement (par exemple) si vous voulez. Ce qui est subjectif dans l'histoire, c'est l'adhésion au modèle. Si l'on adhère au modèle, alors le critère d'utilité est valide.)On ne peut pas justifier la science par des arguments scientifiques[...]Comment pouvez-vous discuter de la science en utilisant une méthode scientifique ?
Peut être cela signifie-t-il que si l'on adhère au "modèle de la recherche scientifique", la science est "utile" et que, dans le cas contraire elle est inutile. Le choix de ce modèle serait donc subjectif en même tant que l'utilité ou l'inutilité de la science.
Donc, l'utilité de la science est une notion rationnelle dans le référentiel scientifique au même titre que l'inutilité de la science est une notion irrationnelle dans ce même référentiel. Mais, dans ce cas, dans un référentiel autre que scientifique (qui serait donc, irrationnel), dans un modèle autre que celui de la recherche scientifique (la religion par exemple), la notion d'utilité de la science est-elle rationnelle ou irrationnelle ? Est-ce que, si l'utilité est une notion scientifique, les modèles autres que scientifique ne l'intègre pas ? La encore, l'on remarque que cette notion subjective est toute relative...C'est la tout le paradoxe de la science qui elle se veut rationnelle. Le rationnel, c’est ce qui a le privilège d'une reconnaissance par le savoir scientifique, l’irrationnel marque le domaine de la pensée préscientifique.
La science est utile si l'on considère que la société a choisi le modèle scientifique, surtout si l'utilité est une notion scientifique et rationnelle."l'utilité" est un critère certes sujet a débat, mais ontologiquement scientifique
Ne pouvons nous donc débattre (et peut être convaincre) rationnellement de l'utilité de la science qu'avec des adhérents à ce modèle?
Non, plutôt un ensemble d'essais erreurs, on garde ce qui marche, on rejette ce qui ne marche pas, sans vraiment comprendre pourquoi. La vraie démarche scientifique, c'est celle de Mendel et de ses petits pois. Tant qu'on ne cherche pas à comprendre, il ne s'agit que de technique et de savoir-faire, pas de science.
L'homme a vécu des millions d'années avant l'apparition de l'agriculture. Celle-ci ne date que d'une dizaine de milliers d'années. Dire que l'agriculture a peut-être permis à l'homme de ne pas disparaître témoigne d'une méconnaissance de la préhistoire.Bref, ce n'est pas prouvé mais ce n'est pas absurde de penser que sans l'agriculture, et plus généralement sans la science, notre espèce aurait pu disparaître.
vu que l'apparition de notre espèce est datée, selon les dernières estimations, d'entre 150000 et 50000 ans, je vois que vous êtes, chère Cecile, au moins aussi ignorante que moi de la préhistoire.
pour votre érudition: http://www.sciencedaily.com/releases...0310103042.htm
Il est absurde de poser la question de l'utilité de la science. Ca veut dire quoi, utile, hein ? Ca ne signifie même pas "utilisable en pratique". Utile, ça peut vouloir dire tout et n'importe quoi. Si on ne précise pas dans quel contexte, par rapport à quoi on définit l'utilité, alors la question n'a pas de sens.
Je peux penser la science comme utile car elle a permis l'invention du pc avec lequel j'écris cette réponse. Mais que me vaut un pc ? Que me vaut un confort matériel ? De toute façon je vais crever, et là ça sera strictement comme si je n'avais jamais vécu (d'un point de vue sentimental, je le ressens comme ça). Quel intérêt si j'ai été heureux ou malheureux, si on a découvert la relativité générale ou pas ? Ekcétéra, ekcétéra, et l'autre s'amène avec une thèse opposée, et on se fout sur la guele. Tout ça parce qu'on a pas défini de repère par rapport à quoi situer la notion d'utilité.
Beaucoup de grands savants étaient (sont) croyants. On peut très bien être rationnel, scientifique,... et se dire que la raison n'expliquera jamais tout. Parcontre, le choix de tel ou tel Dieu me parrait plus étonnant de la part de personnes rationnelles ! Sans doute juste des raisons d'appartenance à une culture donnée.... Pour acquérir une réponse, les hommes ont choisis deux chemins, l'irrationel ("la réponse facile" puisque ne reposant sur aucun fait et aucune réflexion) et le rationel. Ce dernier est le plus difficile des chemins et je pense que c'est la raison d'être de l'autre. ...
Bonjour,
Pas forcément un raisonnement rationnel, si on considère le fait que que les fourmis connaissent la technique l'élevage de pucerons et font fermenter des végétaux pour assurer le chauffage des couvoirs.
...à moins que Werber n'ait eu raison !
Il me semble que l'homo sapiens est apparu il y a 200 000 ans. Le site donné en réfenrence (que je n'ai lu qu'en diagonale) semble ne dater que les grands mouvements migratoires.vu que l'apparition de notre espèce est datée, selon les dernières estimations, d'entre 150000 et 50000 ans, je vois que vous êtes, chère Cecile, au moins aussi ignorante que moi de la préhistoire.
pour votre érudition: http://www.sciencedaily.com/releases...0310103042.htm
Cordialement,
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
ça a été réévalué à la baisse. Environ 50 000 ans pour la sortie d'Afrique, et entre 100 000 et 150 000 pour les premiers homo sapiens. C'est vrai que l'incertitude est énorme, mais bon, on est loin des millions d'années.
Bonjour,
J'apprécierais assez de pouvoir bénéficier d'une incertitude d'une échelle comparable qui s'appliquerait à mon espérance de vie.
Merci beaucoup pour ces précisions. Cela dit, connaissez-vous les raisons justifiant cette réévaluation du 200 000 vers 150 000 ans?
Amicalement
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
je viens de parler avec l'un des coauteurs de l'article en question. Ces estimations sont basées sur la théorie de la coalescence, mais je ne suis pas assez compétent pour t'expliquer clairement ce que c'est. Je sais qu'il faut entre autres estimer des taux de mutation, et c'est là qu'est la principale source d'incertitude. Une autre incertitude provient de la taille des populations: si à une certaine époque, la population humaine a été très réduite (les généticiens parlent de "bottleneck") ça induit une perte de variabilité génétique et ça perturbe fortement l'estimation du temps de divergence. Comme on ne connaît que l'histoire récente de l'humanité, il y a une grosse incertitude.
D'un autre côté, ces estimations (55 000 ans pour la sortie d'Afrique) et environ 100 000 pour la naissance d'homo sapiens) sont compatibles avec les fossiles (il n'y a pas de fossile d'homme moderne plus ancien que 50 000 ans hors d'Afrique par exemple).
je pense qu'en lisant les articles cités en référence, tu pourras te faire une idée plus précise de la question.
Bonjour Ambrosio,
Merci pour t'être donné tout ce mal.
Avec reconnaissanca
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
Là encore, tout est question de définition Je parlais de l'apparition de l'homme (genre homo), pas de l'homo sapiens. Et si tu regardes par exemple ici, tu vois que l'apparition de l'homme date de près de 3 millions d'années : http://fr.wikipedia.org/wiki/Préhistoire
Mais tout ça ne change rien : si l'on retient ta définition, l'homo sapiens a survécu entre 140 000 et 40 000 ans sans agriculture, donc dire que l'agriculture l'a sauvé, c'est un peu osé. Et dire que l'agriculture provient de l'esprit scientifique des hommes de l'époque, c'est tout aussi osé.
Je n'ai toujours pas vu d'indice convaincant (et je ne parle même pas de preuve) selon lequel la science aurait sauvé l'homme de l'extinction, comme tu le suggères.