non, tu renverses la charge de la preuve. C'est toi qui a affirmé ceci:
j'ai juste répondu que ce n'était pas absurde de supposer que la science avait pu aider l'espèce humaine à survivre.
mais devant une telle mauvaise foi, j'arrête les frais.
La phrase que tu cites était une réponse à B. Le Progressiste, qui affirmait :Or, nous n'avons, jusqu'à présent, pas eu besoin de science pour survivre. Donc comme je le disais, si dans l'avenir nous avons besoin de science pour survivre, ce sera pour répondre à des dangers que la science aura contribué à créer (réchauffement, surpopulation, sur-armement, etc.)Cette recherche scientifique est, à long terme, d'une utilité primordiale à la survie de l'humanité.
Bonsoir,
Ne pas oublier tous les problémes biologiques.
Une bonne épidémie (zoonose ...) sur une humanité dispersée, sans trop de moyens de communications, ne se soignant qu'aux herbes avec une hygienne a définir ,(l'évaluation statistique est bien du domaine de la science ?) pourraient peut etre la décimer, la mettre a la merci de ses prédateurs (je lui laisse les armes blanches).
Sans pouvoir etre certain, j'aurais tendance a penser que c'est utile. Mais comme le sous entend Cecile, il n'y aura peut etre plus de discussions possibles d'ici quelques sciécles.
Si l'humanité va dans les étoiles avant que la terre ne disparaisse, alors, oui, la science était indispensable. (D'accord, ça n'avance pas le débat ).
D'un côté, une humanité moderne a les moyens de se soigner. Mais aussi les moyens de disperser considérablement l'agent pathogène (concentration d'habitants dans les villes, déplacements multiples...). Un population préhistorique a moins de moyens de se soigner, mais les groupes sont dispersés et l'épidémie n'a que très peu de chances de se propager à toute la population. Situation intermédiaire : le moyen-âge, où la peste s'est propagée à toute l'Europe, mais n'a pas atteint les continents inconnus..
Une bonne épidémie (zoonose ...) sur une humanité dispersée, sans trop de moyens de communications, ne se soignant qu'aux herbes avec une hygienne a définir ,(l'évaluation statistique est bien du domaine de la science ?) pourraient peut etre la décimer, la mettre a la merci de ses prédateurs (je lui laisse les armes blanches).
Les sciences et technologies augmentent les risques, mais aussi les moyens de lutter contre ces risques.
Post HS : mais en quoi est-ce utile de survivre alors qu'on va forcément mourir un jour ?
Je sors.
Salutations!
concentration d'habitants dans les villes, déplacements multiples...Il est vrai qu'une concentration d'habitant et des déplacements augmentent les risques de contamination par exemple, mais je ne vois pas qu'est-ce qu'une population dense et dynamique a à voir avec la science...à moins, bien sûr, que l'on considère que c'est grâce à la science que cette population est dense et dynamique ( immaubles, infrastructures, moyen de transport,...).Les sciences et technologies augmentent les risques
Examinons maintenant la définition de la science (définition "simplifée se trouvant dans un dictionnaire). Cette dernière est un ensemble de connaissances alors que la technologie est l'ensemble des théories et études des techniques et peut, parfois, faire référence au techniques modernes et complexes. Dans ce cas, ce n'est pas la science (la connaissance, même si la technologie peut être considérée, par extension, comme une connaissance) qui augmente les risques mais bien la technologie, puisque la technologie est, en quelques sortes, l'application de nos connaissances et donc de la science. Si une connaissance reste à l'état d'"idée" (ce qui est, il est vrai, rarement le cas), elle ne peut faire courir la moindre risque à l'humanité.
Je dirai donc plutôt: "la technologie augmente les risques, mais aussi les moyens de lutter contre ces risques".
Je suis d'accord avec toi.
Soit on considère la science comme pure connaissance (obtenue par méthode scientifique, bien sûr), auquel cas son utilité n'est que dans le plaisir de comprendre.
Soit on considère la science et ses applications, et alors notre monde moderne est largement issu de la science, avec ses avantages et ses inconvénients.
C'est pourquoi je mets ensemble sciences et technologies, car les deux vont de pair (la science fait avancer la technologie, et l'inverse est vrai aussi), et je ne vois pas comment les séparer. Je ne connais pas de science qui ne reste qu'à l'état d'idée.
Sommes-nous en mesure de considérer l'histoire comme une science dans la mesure où il s'agit de connaissances? Si oui, je pense que l'histoire reste à l'état d'idée puisque l'on cherche à comprendre le passé et à acquérir des connaissances sur lui. Maintenant, je ne suis pas certain que l'on applique pas l'histoire concrètement, un exemple me serait donc utile et s'il n'y en a pas ...
Bonjour à tous!
Je suis d'accord avec le progressiste. L'histoire est une science restant à l'état d'idée.
Tu aurais pu écrire :Je suis d'accord avec toi.
Soit on considère la science comme pure connaissance (obtenue par méthode scientifique, bien sûr), auquel cas son utilité n'est que dans le plaisir de comprendre.
Soit on considère la science et ses applications, et alors notre monde moderne est largement issu de la science, avec ses avantages et ses inconvénients.
"auquel cas son utilité est dans le plaisir de comprendre", mais tu as ajouté "n'est que", et ça, ça m'a choqué.
L'utilité de la science théorique, c'est effectivement l'acquisition de nouvelles connaissances pour assouvir notre curiosité et notre soif de comprendre.
Mais cela me parait être une grande et noble cause.
A+,
Argyre
"n'est que" n'était pas péjoratif, mais je me suis probablement mal exprimée. Pour moi, comprendre est une nécessité. "N'est que" montrait que, dans ce cas, je séparais l'aspect "compréhension" et l'aspect "application".