Pour le maintien des centrales à tout prix !
Pour, même si il faut essayer d'en sortir d'ici 20 ans.
Contre mais on à pas le choix !
Contre ! Vive les énergies renouvelables !
J'espère que c'est une façon de parler car c'est parce que des gens ne veulent pas subir une nuisance qu'il n'ont pas choisi qu'on pourrait ne pas voir venir les énergies renouvelables (en tout cas, le raisonnement est applicable).
Pas généralisable.
Je ne vis pas à l'âge de pierre j'ai investi dans le photo-voltaïque et surtout l'hydraulique (chacun a sa solution locale ) ce qui permet de m'éclairer et de vendre le surplus à edf en plus je me produit mes légumes, et roule peu en voiture effectivement il faut changer de mode vie.
Cela n'a été possible uniquement parce que le gouvernement a décidé de faire un cadeau aux plus aisés payant un impôt sur le revenus.
Cadeau sur leur installation et cadeau sur la revente de leur électricité.
En finançant ce cadeau avec la TVA payés par tous et par le sur-coût sur l'électricité que payera les plus pauvres.
Tu m'aurais dit qu'a instar de certains écolos qui ont financé seuls leur installation produisant uniquement pour eux-mêmes, tu avais fait de même alors là oui j'aurais trouvé l'argument valable et peut-être débouchant sur une situation pérenne.
Dans ce cas là nul doute que l'on finira bien par relancer l'équivalent de Superphénix comme les japonais ont relancé Monju, ont deviendra même exportateurs de combustible nucléaire.Pour rester indépendant au niveau énergétique, il faudrait qu'on soit indépendants aujourd'hui, ce qui n'est évidemment pas le cas.
Arrête les importations de pétrole, tu verras que le pays s'arrête. Et même si on ne considère que l'électricité, on n'est absolument pas indépendants, puisqu'on ne produit pas notre uranium. Et ne me parle pas de coût de l'uranium dans le nucléaire, je ne parle pas de coût mais d'indépendance. Même si l'uranium ne représente qu'une petite fraction du coût des centrales, le jour où les pays producteurs refusent de nous en vendre, nos centrales s'arrêtent. Je ne comprends pas qu'on puisse parler d'indépendance dans ce cas.
http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ART...C=3785796.html
voici un reportage d'arte (56 min) sur le nucleaire, pour ceux que cela interesse.
certes, partisan et de montage parfois "facile", il m a semblé que ce reportage posait de reelles questions (entre autres et en vrac) :
impact sous traitance de la sous traitance sur la securité
cout du démantelement d'une centrale (qui n'est pas compté dans le prix de l'electricité nucleaire) etcetc.
Ce reportage permet de relancer certaines questions, et parfois d'etre dans le concret (comment on fait marcher une centrale).
Il serait interessant que certains qui ont déja bossé dans les centrales critiquent ce reportage.
Et concernant les barrages hydroélectriques, allez faire de la pub auprès des villageois inondés.
Attaque ab hominem tellement risible. Vous ciblez une catastrophe sismique qui a bien peu de chance de se produire en France. La comparaison m'éblouit.
Plus sérieusement, plus on fera de recherche sur le nucléaire et les centrales éponymes, moins il y aura de catastrophes de ce type à l'avenir. Tout est question de normes et d'adaptation au contexte -- éventuellement critique même. Ces centrales étaient vieilles. Les immeubles de même époques étaient sûrement à terre avant l'arrivée du tsunami. Je ne m'étonne pas, je le déplore. Mais ce n'est pas à mes yeux une raison de conspuer l'énergie issue du nuclaire, d'autant moins si on bâtit de nouvelles centrales toujours plus performantes et encore plus sûres.
Il faut continuer la recherche et sans cesse, continuellement, renouveler, remodeler notre parc à partir de ces nouvelles données. Ne serait-ce que pour sécuriser la production et recycler les déchets, voire créer de nouvelles ressources (aboutissement de la fusion domestiquée ? ).
http://www.canal-u.tv/producteurs/un...antoine_moreau
Je vous poste une vidéo de quelqu'un que j'aime bien, il explique beaucoup de chose sur les enjeux environnementaux. (la 1ère partie, c'est des rappels pour des lycéens)
lazar
On a beau dire, même avec un bon isolement, restent :
- l'éclairage
- l'électroménager (lessives, cuisine, médias...)
- le chauffage des conduites d'eau parfois (condition hors gel)
- les éventuels balons d'eau chaude ou l'eau de ville (centrale de chauffage)
etc..
Sans oublier que même si nous avions des habitations isolées ad hoc façon thermos dernier cri, il faudra toujours chauffer électriquement et ponctuellement certains infrastructures -- en particulier mobiles ou temporaires (chantiers, studios de plein air, campements, terrasses "amovibles" ou permanentes...).
Sans oublier que les transports en communs saturés ne résolvent pas TOUS les problèmes/besoins de déplacement individuels.
Par exemple
parce que tu as la possibilité de te chauffer avec du bois mort, parce que tu habites près d'une forêt, chose que n'ont pas des millions de citadins, et donc ton point de vue envers le nuk sera bien différent de ceux des citadins
met toi à leur place
tout comme Faith, je te félicite. Mais va donc poser la même question aux autres millions de Français qui devront en faire de même si on veut diminuer drastiquement la part du nuk dans notre mix énergétiquePour info je ne chauffa jamais les chambres et rarement la salle de bains et j'ai une tv 63cm cathodique aussi longtemps qu'elle fonctionera, une chaine hifi qui a 15 ans..... Pour la reduction de conso on pourrait aussi parler de l'obsolescence programmé et des modes.
...comme une taxe carbone par exemple. Allons y pour une taxe carbone progressive. Donc on aura le prix des énergies abordable si on reste en dessous de l'empreinte écologique de la planète, et qui devient de plus en plus cher si on dépasse cette limite. Sauf que 100% des Français dépasse allègrement cette limite, et seront donc très fortement taxés....et manifesteront leur mécontentement à cette mesure lors des prochaines élections. Un mécontentement qui aura comme pour résultat l'élection d'un candidat qui aura pour programme la suppression de cette décision si courageuse (je doute de la possibilité que les électeurs votent pour un autre candidat qui dirait "moi ausi, je suis pour cette décision courageuse. Je la renforcerai même lorsque je serai élu")Le problème c'est que les politique ne veulent pas prendre de décision courageuse.
Pour réduire la consommation il y a une très bonne méthode c'est le prix. On pourrait imaginer par exemple un prix de l'énergie (en général) progressif plus on consomme plus on paye tous le monde y aurait accès au départ puis payer beaucoup plus cher si on abuse.
Et si on remonte cette limite, alors une partie des Français passera en dessous, MAIS l'autre partie est toujours au-dessus et sera toujours conerné par ces mesures. Or, eux sont toujours des électeurs en puissance. Et à quelques électeurs près, ça peut changer le résultat d'une élection. bref, à moins de relever le plafond tellement haut que personne ne sera concernée...comme la suppression de la taxe carbone.
bref, dire que c'est la faute au manque de courage de nos élus (par nous), c'est à mon avis un manque de courage de notre part qui refuse de regarder la vérité en face, et qui préfère rejeter la faute aux autres
Dernière modification par wizz ; 04/05/2011 à 00h28.
En attendant, 1/3 de l'énergie utilisée en france c'est pour chauffer les maisons, les écoles etc...On a beau dire, même avec un bon isolement, restent :
- l'éclairage
- l'électroménager (lessives, cuisine, médias...)
- le chauffage des conduites d'eau parfois (condition hors gel)
- les éventuels balons d'eau chaude ou l'eau de ville (centrale de chauffage)
etc..
En les isolant biens, il n'y auraient pas besoin de les chauffer.
Le transport c'est aussi 1/3 de l'énergie utilisée..Sans oublier que les transports en communs saturés ne résolvent pas TOUS les problèmes/besoins de déplacement individuels.
Sachant que les moteur des bagnoles ont un rendement de 30% a tout cassé. (voiture électrique c'est 80-90%)
Mais le concept même de voiture est idiot, comme il est dit, aller chercher une baguette de pain en voiture, c'est bougé 500-700 kg de métal pour déplacer 100 g de pain.
Reste les déplacements entre les villes, qui sera le plus compliqué a supplanter, mais la aussi il y a des idées, fluviale, dirigeables etc
Je suis d'accord avec wizz, les gens sont jamais enclin a ouvrir le porte monnaie par "éco-conscience".
lazar
Ou par manque de moyens ? Je parle de moyens matériels, mais aussi de liquidités selon les cas.
Ca me fait penser à un parallèle : plus les gens sont friqués, plus ils mangent "bio".
Paradoxal.
C'est juste le résultat d'un pouvoir d'achat plus élevé, quand on a les moyens, on se fait plaisir, on prend soin de notre corps etc..Ca me fait penser à un parallèle : plus les gens sont friqués, plus ils mangent "bio".
Paradoxal.
Oui si les gens avaient plus de sous ils achèteraient plus de bio, mais aussi plus de 4x4, ils s’achèteraient des crèmes anti rides, des maisons plus grandes.
Quand on a les moyens, on tend a voir ce qu'il y a de mieux.
lazar
à part l'électricité hydraulique ou électricité éolienne (énergie primaire gratuit), sinon l'électricité d'origine thermique (fossile ou nucléaire) doit obéir aux dures lois de Carnot. Donc si on devrait produire de l'élect avec du fuel pour nos voitures élect, il faudrait alors inclure aussi carnot dans le rendement global dans la comparaison gasoil(essence)->roues et fuel->élect->rouesSachant que les moteur des bagnoles ont un rendement de 30% a tout cassé. (voiture électrique c'est 80-90%)
...et il n'est pas dit que le rendement de la voiture élect soit supérieure dans ces conditions (sans quoi on roulerait tous dans des voitures hybrides séries telles que l'on trouve sur la Kangoo Electroroad)
pour ce genre d'utilisation, on peut effectivement se passer du nucléaire, pour ceux qui se chauffent à l'élect...En attendant, 1/3 de l'énergie utilisée en france c'est pour chauffer les maisons, les écoles etc...
En les isolant biens, il n'y auraient pas besoin de les chauffer.
et comme tout le monde ne se chauffe pas à l'élect, alors bien isoler les logements ne permettent pas de diminuer la part du nuk du facteur 1/3
mais il est difficile ici de réduire la part du nucléaire qui y est présent pour peu. A part les trains, trams et métro, sinon tous les autres moyens de transport utilisent du pétrole. Et donc diminuer drastiquement les transports ne permet pas de diminuer drastiquement le recours du nucléaire (dans la production d'électricité)Le transport c'est aussi 1/3 de l'énergie utilisée..Sans oublier que les transports en communs saturés ne résolvent pas TOUS les problèmes/besoins de déplacement individuels.
Bref, réduire la part du nucléaire en France, ça demande bien plus d'effort que ça
Réduire la part du nucléaire en France, c'est réduire drastiquement tout ce qui consomme de l'électricité et non de réduire tout ce qui consomme de l'énergie (comme la bagnole)
Réduire la consommation d'électricité, ce n'est pas uniquement ce qui se passe chez soi (part directe), mais aussi ailleurs, indirectement, chez les industriels, ce qui fabriquent des biens de consommation que nous achetons (le yaourt au fruits qu'il faut maintenir au froid, et avant cela, le mixer avec des mélangeurs mus par...des moteurs électriques. Le teeshirt qu'il a fallu fabriquer avec des machines à coudre qui fonctionnent à l'électricité. Etc...)
Réduire drastiquement la part du nucléaire, tout en refusant de voir pousser des éoliennes partout, tout en refusant de voir des barrages sur tous nos cours d'eau, c'est de réduire drastiquement notre consommation électrique, TOUTES nos consommations électriques. Cela ne consiste pas seulement à utiliser des ampoules éco, à mieux isoler les logements, à couper les appareils en veille. Cela va beaucoup plus loin encore, très très loin...
Tiens donc, c'est bientôt la belle saison où on voit des barbecues installés dans le jardin, des vraies grillades au charbon de bois (donc sans élect). Mais au fait, saucisses et merguez, il a fallu hacher la viande avant. On le fait comment??? Et le boucher, il travaille dans le noir ou éclairé, à la lumière du jour ou...
+1 Wizz
Je partage cette analyse que les économies maison n'ont pas d'impact significatif sur la nécessaire production nucléaire de l'électricité en France.
Et je maintiens que se priver du nucléaire aujourd'hui, ou même "demain", en France, ça revient à régresser économiquement, technologiquement, politiquement, sanitairement, etc. Et au final, moralement aussi ?
"Je préfère manger du pain et mauvaise conscience d'en avoir que faim et pas conscience d'en mourir." (de moi)
D'accord wizz, les chiffres que j'ai écris étaient basé sur l'énergie globale produite (fossile+nucléaire+renouvelabl e+autres). Effectivement si en claquant des doigts on remplacer miraculeusement toute les voitures thermiques par des voitures électriques, on aura plus besoin que jamais du nucléaire.
Cependant, ce claquement de doigt se fera, mais sur 20-30-50 ans, quand le baril en viendra a passer les 200$ et le litre d'essence les 2€ (meme si je pense personnellement que ce sera bien avant 10 ans )
Donc au final, même si des choses peuvent se passer et se passeront surement sur nos comportement énergétique, la part des transport n'est pas a zapper quand a nos besoin de produire de l'électricité.
Mais au pire c'est qu'un détails.
En tout cas j'ai l'impression qu'aujourd'hui, on essaye de mettre des pansements au malade avec des éoliennes et quelques panneaux solaires, en espérant que ça va suffire.
Alors que l'on sait pertinemment qu'il faudrait mettre le paquet en terme de moyens sur des projets plus globaux, des innovations technologique (Iter pour ne citer que ça), sans quoi on ne peut pas espérer maintenir notre niveaux de vie.
lazar
De toutes façon nos mode de vie sont condamné a terme on ne peu pas vivre éternellement avec la consommation de 3 ou4 planètes. Toutes les énergies fossiles sont condamnées (fission nucléaire compris) et plus vite on s'y prépare plus facile cela sera.
La fabrication des objets complètement inutile et énergivore va s'arrêter tôt ou tard du fait de manque de matière première. Bien sur les plus riches s'en sortiront mieux mais nous somme 7 milliards sur la terre et ce n'est pas les 2 ou 3% de nucléaire qui vont nous sauver. On a simplement avec cette énergie un danger supplémentaire. Vous pouvez dire que nos centrales sont plus sure que les centrales russe japonaise ou américaine le risque sera toujours là.
Iter de nombreux physiciens sont persuadés que cela ne fonctionnera jamais mais bon on peu toujours rêver. Les fusions nucléaire qui ont une probabilité de fonctionner sont la fusion par striction et la fusion froide ( je vous entends déjà rire).En tout cas j'ai l'impression qu'aujourd'hui, on essaye de mettre des pansements au malade avec des éoliennes et quelques panneaux solaires, en espérant que ça va suffire.
Alors que l'on sait pertinemment qu'il faudrait mettre le paquet en terme de moyens sur des projets plus globaux, des innovations technologique (Iter pour ne citer que ça), sans quoi on ne peut pas espérer maintenir notre niveaux de vie.
y a pas tellement de souci de ce côté là en fait : il y a bien plus d'habitants sur la planète qui vivent avec très peu d'énergie fossile et en réalité n'en ont jamais vraiment eu, que d'habitants qui s'en gorgent comme nous.
Le panneau photovoltaïque rembourse en deux ans l'énergie qu'il a fallu pour le construire (je parle d'énergie, pas de coût). Alors qu'il dure plus de vingts ans. Le bilan est donc très positif.
Donc c'est très bon aussi.et l'éolienne, entre sa fondation béton, le métal qui la constitue et le peu d'énergie produite n'est pas mieux.
Là, c'est toi qui dit "la recherche y palliera", pour la fusion. C'est "demain on rase gratis".Je sais qu'on me répondra que la recherche y palliera, mais les analyses ne sont pas fameuses. Alors continuons à investir dans le nucléaire pour espérer réussir à domestiquer la fusion et ainsi résoudre le problème de la production énergétique.
Fessenheim aussi.Envoyé par noir-écailleCes centrales étaient vieilles.
Il ne s'agit pas de conspuer. N'empêche que Fukushima remet en cause énormément d'affirmations de ces dernières années des tenants du nucléaire, et pose plein de questions auxquelles la France n'a pas répondu, sur la sûreté des vieux réacteurs, la résistance aux catastrophes naturelles, es résistance à l'effet domino, la sous-estimation des risques, les économies sur la maintenance et le recours accru à la sous-traitance, la tentation d'ignorer ou de contourner l'ASN... Et je crains qu'elle n'y réponde pas, du moins pas démocratiquement.Mais ce n'est pas à mes yeux une raison de conspuer l'énergie issue du nuclaire, d'autant moins si on bâtit de nouvelles centrales toujours plus performantes et encore plus sûres.
Les affirmations remises en cause :
-l'accident de Tchernobyl est à cause du type de réacteur, RBMK, c'est impossible avec les réacteurs à eau (bouillante ou pressurisée). FAUX.
- l'accident de Tchernobyl n'est pas un accident nucléaire, c'est un accident de communisme (sous-entendu, un tel régime ne peut pas gérer de manière sûre, alors que les démocraties, oui). FAUX
Et toi, ta seule réponse, c'est "construisons encore des centrales nucléaires". Ce n'est pas très raisonnable.
à part que l'énergie produite est aussi beaucoup fossile - ça demande des installations industrielles avec des métaux, des produits chimiques, etc... et le produire sans fossile, ça devient tout à coup nettement plus complexe : essayez juste d'installer une petite fabrique locale de panneaux PV dans un village africain par exemple - c'est pas comparable à une éolienne !
Donc la comptabilité de l'énergie nécessaire pour le fabriquer est truquée par le fait que cette énergie et les matières premières sont produites en quantité et très bon marché grace aux fossiles, et que leur coût de fabrication est maintenu raisonnable grâce au faible coût des fossiles (et est néanmoins quand même significativement supérieur). Les méthodes sophistiquées de production électrique ne sont finalement que des amplificateurs d'énergie fossile, mais ne jouent que sur quelques % de celles-ci. Il est totalement impossible de les extrapoler au remplacement de ceux ci à un ordre de grandeur au-dessus. L'essentiel des discussions sur l'énergie est bizarrement monopolisée par des techniques marginales.
Touuuuuuut à fait d'accord. Reste à convaincre les gens.
Quand je vois la nature consummerisme des gens (ceux qui sont en haut ne veulent pas réduire leur consommation, et ceux qui sont en bas veulent ressembler à ceux qui sont en haut), alors ça va être difficile de faire ouvrir les yeux aux gens tant qu'on ne sera pas écrasé sur le mur final
Et si ces gens sont les plus riches de demain dans un futur "lointain", c'est aussi parce que cette richesse a été acquise dans le passé, le présent et dans un futur "proche". Et s'ils ont pu acquérir cette richesse, c'est parce qu'ils sont compétitifs. Or, actuellement, il n'y a rien de plus compétitif que les fossiles et le nuk (sinon ça se saurait puisqu'on utiliserait autre chose...)...Bien sûr les plus riches s'en sortiront mieux...
Résumé en 5 étapes:
-étape 5: pour pouvoir s'en sortir le mieux possible demain (futur lointain), il faudra être le plus riche possible demain
-étape 4: pour pouvoir être le plus riche possible demain, il faut gagner le plus d'argent possible aujourd'hui
-étape 3: pour gagner le plus d'argent possible aujourd'hui, il faut être le plus compétitif aujourd'hui
-étape 2: pour être le plus compétitif aujourd'hui, il faut utiliser du fossile et du nuk
-étape 1 (question pour un champioooooon): qui aujourd'hui voudrait se passer du fossile et du nuk? (et donc être moins compétitif aujourd'hui, et donc gagner moins d'argent aujourd'hui, et donc seront moins riches demain, et donc s'en sortira moins bien demain...)
Bref, on revient sur l'éternel débat sur l'intérêt individuel vs. l'intérêt de la société (et donc de tout le monde)....tout comme l'intérêt global (c.a.d l'humanité) vs. l'intérêt local (c.a.d un pays)
Voilà finalement bien résumé un moteur de la croissance... et une difficulté démocratique du discours de la décroissance (lequel consiste à dire aux masses : "vous n'aurez pas les moyens d'avoir ce qu'il y a de mieux").
Sinon, je pose une question aux partisans de l'énergie nucléaire : y a-t-il un type d'accidents (dans le spectre des accidents possibles d'une centrale) dont la nature ou les conséquences seraient de nature à vous faire changer d'avis?
Partiellement vrai.
4 à 5 ans pour les panneaux actuels, 2 ans peut-être pour ceux de la génération suivante.
Actuellement ils polluent énormément lors de leur production ( essentiellement en Chine avec des centrales à charbon "on s'en fou donc un peu, c'est pas chez nous")
Quid de l'ernergie grise et de la pollution pour leur recyclage 1 an 2 an ?
Cela pollue aussi mais bon là on ne peut pas les envoyer en Chine ou ailleurs c'est un déchet et là c'est interdit d'exporter nos déchets
Quoique avec des petits arrangements du style exportation de matériel d'occasion ça passe encore
Si de plus on les couple avec des batteries pour stocker leur énergie et que l'on prend en compte l'énergie grise pour pour fabriquer et recycler les batteries le bilan devient vraiment mauvais.
Mais bon pour nous occidentaux qui ne les avons que pour la production, c'est vraiment interessant niveau pollution pour notre qualité de vie.
Non, c'est rentable uniquement sur la cote d'azur (j'avais refait les calculs il y a un an. SI tu remonte la région parisienne où est concentrée l'essentiel de notre population, tu tombe sur 10 ans je crois. Ensuite, la valeur de 2 ans ne concerne que les panneaux. Il faut y rajouter les batteries après, dont l'énergie noire est colossale. Enfin, il faut aussi rajouter toutes les centrales à charbon NECESSAIRES pour écréter la production photovoltaïque. Pour l'éolien c'est à peu près pareil, surtout que quand il n'y a pas de vent, il faut quand même les faire tourner régulièrement pour équilibrer les roulements. A titre d'informations les indiens ont construit un parc d'éoliennes gigantesque, et c'est une catastrophe économique puisque les coûts de maintenance explosent.Citation:
Envoyé par El Parasol Voir le message
L'énergie noire du photovoltaïquz est très conséquente (merci le silicium)
Le panneau photovoltaïque rembourse en deux ans l'énergie qu'il a fallu pour le construire (je parle d'énergie, pas de coût). Alors qu'il dure plus de vingts ans. Le bilan est donc très positif.
Citation:
et l'éolienne, entre sa fondation béton, le métal qui la constitue et le peu d'énergie produite n'est pas mieux.
Donc c'est très bon aussi.
La différence entre l'irradiation à Paris et celle sur la Côte d'Azur c'est un facteur 1,4Non, c'est rentable uniquement sur la cote d'azur (j'avais refait les calculs il y a un an. SI tu remonte la région parisienne où est concentrée l'essentiel de notre population, tu tombe sur 10 ans je crois
S'il y avait un facteur 5 entre l'irradiation de la région parisienne et celle sur la côte d'Azur : la Côte d'azur recevrait plusieurs fois la constante solaire et aucune vie n'y serait possible...
C'est pas le tout de poser des calculs, il faudrait peut être aussi faire attention à la crédibilité du résultat...
Au passage : on parle d'"énergie grise", l'énergie noire c'est un truc de cosmologie...
Keep it in the Ground !
Oups oui effectivement.Au passage : on parle d'"énergie grise", l'énergie noire c'est un truc de cosmologie...
Pour ce qui est des calculs, dans les 10 ans (qui n'est qu'un souvenir brumeux je le rappelle) il n'y avait pas que les panneaux mais aussi batteries, onduleurs, etc.
Je retient que c'est le principal arguments des anti-iter, mais faut pas oublier que beaucoup d'autres physiciens pensent que c'est possible, pour preuve on l'a déjà fait avec d'autres expériences (jet, tora supra etc). Bref c'est pas par désespoir qu'on met des milliards la dedans.Iter de nombreux physiciens sont persuadés que cela ne fonctionnera jamais mais bon on peu toujours rêver. Les fusions nucléaire qui ont une probabilité de fonctionner sont la fusion par striction et la fusion froide ( je vous entends déjà rire)
J'ajouterai aussi que pour le commun des mortels, fission-fusion ne fait pas une grande différence du moment que derrière il y a le mot nucléaire. Il y a un manque d'explication au publique, d’où la méfiance.
lazar
Concernant les discussions sur l'énergie grise, c'est de toute façon intégré dans le coût final si le calcul est bien fait (s'il intègre tous les coûts intermédiaires), non ? Je ne vois pas de raison de dire que le panneau solaire consomme beaucoup d'énergie à fabrication alors que toute installation énergétique consommera de toute façon et que cette énergie est comprise dans le cout de production initial. Ensuite, tout augmente ou baisse de la même façon, c'est-à-dire que si le pétrole est très cher, cela alourdira tous les coûts de construction, maintenance et renouvellement (autant du nucléaire que du solaire ou du thermique). C'est une des raisons pour lesquelles le coût d'implémentation du nucléaire a fortement augmenté dans la décennie 2000 (de sorte qu'il vaut mieux faire vivre les centrales le plus longtemps possible pour rentabiliser sur la durée). Sur cette estimation récente de l'administration américaine, on voit que le coût moyen du MWh utilisable sur le réseau varie d'un facteur 4 environ entre le moins cher (gaz) et le plus cher (solaire). Le second tableau est en revanche intéressant, car les variations régionales suggèrent que dans des circonstances favorables, le coût du nouveau renouvelable peut baisser de plus de la moitié. Il reste cependant plus cher que le thermique et le nucléaire. Ce surcoût est l'objet du débat : veut-on payer plus cher pour avoir moins de risques (nucléaires, climatiques, géopolitiques, etc.)?
Oui effectivement il faut savoir que c'est très différent la fusion bore hydrogène (striction)donne comme déchets de l'hélium donc aucun danger ceci dans le cas de fusion a plus de 1 ou 2 milliards de degrés les américains auraient réussi des expérience dans le cadre de recherche militaire top secret. Dans le cas de ITER c'est je crois environ 500milions de degrés ce qui implique l'utilisation de tritium et donc quelque chose de très dangereux (voir toxicité du tritium). Dans le cas de la fusion froide apparemment moins de risque uniquement rayonnement alpha et gamma sans déchets. Désolé si je ne suis pas très précis mais je n'ai pas tous les chiffres en tête.J'ajouterai aussi que pour le commun des mortels, fission-fusion ne fait pas une grande différence du moment que derrière il y a le mot nucléaire. Il y a un manque d'explication au publique, d’où la méfiance
Concernant ITER les tokamaks cela fait environ 50 ans qu'ils essaie sans vraiment de bon résultat l'expérience ITER c'est encore 20 ou 30ans pour un résultat hypothétique et après il faudra construire le réacteur industriel avec utilisation de cette m... de tritium.