Pour
Contre
C'est vrai que ça pose des questions d'éthique.
Par exemple, est-ce qu'un porc qu'on a hybridé avec du génome de singe ou même d'humain et développant une structure cellulaire (foie... ou configurations neuronales) particulière peut-être considérée comme une chose ? Un donneur d'organe ou un ordinateur sur patte ?
https://www.futura-sciences.com/sant...n-singe-11910/Banques d’organes sur pattes
L'objectif ultime de ces recherches est de cultiver des organes humains dans des cochons, qui pourraient ainsi venir remplacer les organes déficients de patients en attente de greffe. Un objectif qui semble donc encore très, très lointain au vu des faibles pourcentages de cellules colonisées et du taux de mortalité alarmant, et qui soulève aussi de nombreuses questions éthiques : cultiver un foie humain dans un cochon, d'accord, mais si les cellules souches humaines colonisent le cerveau, va-t-on créer un cochon « intelligent » ?
Excusez-moi, mais... c'est moi qui suis largué ou bien cette discussion devient vraiment un peu oiseuse?
Dernière modification par ArchoZaure ; 05/04/2023 à 17h59.
De tout façon la définition même de conscience est problématique donc dès le départ il y a un hic.Je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment un consensus là dessus.
Bien que l'idée soit intéressante, elle va tout de même il me semble à l'encontre de certaines théories assez plausibles et au moins pour ces dernières la conscience ne sort pas "de nul part" (absence de causalité) comme c'est le cas avec la conscience émergente (et on aurait aussi de l'intelligence émergente, etc, c'est un peu un aveu d'impuissance à modéliser plus précisément à mon avis).
Heisenberg dans ses manuscrits de 42 considérait que dès qu'il y a une paroi délimitant le soi du non-soi, on peut parler de conscience.
donc une amibe selon Heisenberg aurait une conscience
Cela fait hurler les phénoménologues pour qui la conscience est indissociable de la présence d'un système nerveux central.
De même la définition de l'intelligence est elle aussi très controversée...
P.S. Les cinq sens ne sortent pas de nulle part mais si on rentre dans ce genre de questionnement du pourquoi, on aboutit vite à la métaphysique je pense.
À moins que les biologistes aient une autre explication: pourquoi seulement 5 sens et pas 4 ou 18 ?
Dernière modification par oualos ; 05/04/2023 à 18h41.
On est d'accord et c'est pourquoi il ne suffit pas simplement de définir (un philosophe aussi peut définir des choses), mais il faut aussi appuyer ces définitions à quelque-chose de mesurable.De tout façon la définition même de conscience est problématique donc dès le départ il y a un hic.
Heisenberg dans ses manuscrits de 42 considérait que dès qu'il y a une paroi délimitant le soi du non-soi, on peut parler de conscience.
donc une amibe selon Heisenberg aurait une conscience
Cela fait hurler les phénoménologues pour qui la conscience est indissociable de la présence d'un système nerveux central.
De même la définition de l'intelligence est elle aussi très controversée...
C'est le côté pragmatique des neurosciences à notre époque.
On ne part pas du "qu'est-ce que ça fait" (l'être) mais de "l'avoir", le fait de posséder une propriété mesurable, même si on n'exclue pas bien entendu l'existence de l'être puisqu'on est parti de là pour supposer le phénomène... mais ça ne fait alors plus partie du domaine d'étude.
Par exemple :
https://www.pourlascience.fr/sd/neur...sure-11719.phpDe précédentes études avaient déjà montré que les réponses cérébrales à une TMS diffèrent selon le niveau de conscience, mais il manquait un indice fiable et reproductible pour le quantifier et pour mesurer les variations graduelles. Les neurobiologistes ont alors construit une matrice traduisant le schéma d’activation spatiotemporelle du cerveau, c’est-à-dire quelles zones s’activent et à quels moments. Ils ont ensuite établi un indice, le PCI, qui mesure la complexité de cette matrice – et donc de la réponse cérébrale.
Il existe différents états de conscience altérée : le sommeil, le coma, l’état végétatif ou syndrome d’éveil non répondant (les patients sont éveillés, mais inconscients), l’état de conscience minimale (les patients peuvent répondre à un ordre, mais pas communiquer leurs pensées), l’anesthésie générale, etc. Pour tester la capacité du PCI à quantifier les niveaux de conscience correspondants, les chercheurs l’ont calculé pour 32 sujets sains, éveillés, endormis (en train de rêver ou non), ou soumis à divers agents anesthésiques. Ils l’ont aussi déterminé pour 20 patients en état de conscience altérée, atteints de graves lésions cérébrales.
Dans tous les cas, le PCI était un reflet fiable du niveau de conscience. Il en traduit aussi bien les variations graduelles (il diminue par exemple progressivement lors d’une anesthésie générale) que les ruptures brusques (il augmente notablement lorsqu’on passe d’un état végétatif à un état de conscience minimale). Les états conscients (éveil, rêve, état de conscience minimale…) se caractérisent par un PCI supérieur à 0,3. Cette méthode reste à affiner et à tester sur un plus grand nombre de sujets ; mais à l’avenir, elle pourrait fournir un outil de diagnostic précieux.
Parce que ça dépend d'un consensus.P.S. Les cinq sens ne sortent pas de nulle part mais si on rentre dans ce genre de questionnement du pourquoi, on aboutit vite à la métaphysique je pense.
À moins que les biologistes aient une autre explication: pourquoi seulement 5 sens et pas 4 ou 18 ?
Actuellement, on ne suppose plus qu'il existe seulement 5 sens.
https://www.techno-science.net/actua...ns-N21662.htmlC'est une de ces choses que l'on mémorise dès l'enfance: la vue, l'odorat, le toucher, l'ouïe et le goût, seraient les cinq sens que possède l'humain.
Pourtant, des chercheurs avancent que nous aurions plutôt neuf sens, voire 21.
Le nombre de sens que possède l'être humain peut varier selon la définition qu'on leur donne. Toutefois, il est certain qu'on en compte plus que cinq.
Tous les termes suivants sont synonymes: ordinateur vivant, biocomputer, wetware computer, organoide intelligent. Je l’ai cité ici pour des raisons de complétude, mais vu les performances actuelles c’est hors-sujet.
Par contre c’est avec un immense plaisir que j’en discurais sur le fil dédié à nos travaux, en évitant ainsi de poluer le fil actuel.
Pour le don d’organe ou les transplants, cela me semble apriori (je sais pas c’est pas mon domaine) plus simple de travailler comme moi avec des organoides 100% humains.C'est vrai que ça pose des questions d'éthique.
Par exemple, est-ce qu'un porc qu'on a hybridé avec du génome de singe ou même d'humain et développant une structure cellulaire (foie... ou configurations neuronales) particulière peut-être considérée comme une chose ? Un donneur d'organe ou un ordinateur sur patte ?
https://www.futura-sciences.com/sant...n-singe-11910/
Un peu hors-sujet, j’y contribue d’ailleurs, mais je me repents déjà…
Trop facile……et puis il est où le côté “artificiel” de IA?ben pour ça il y a au moins un moyen connu, réunir un spermatozoïde et un ovule humains par un moyen naturel ou artificiel, l'implanter dans un organe propre à son développement, attendre qu'il soit suffisamment mature pour qu'il s'en détache , et l'alimenter en nourriture et en informations diverses
Je suis d’accord, mais bon l’idée c’était d’évacuer (à tout prix!) le concept mal défini de “conscience” de la définition de l’IA forte, pour avoir une définition plus claire.Je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment un consensus là dessus.
Bien que l'idée soit intéressante, elle va tout de même il me semble à l'encontre de certaines théories assez plausibles et au moins pour ces dernières la conscience ne sort pas "de nul part" (absence de causalité) comme c'est le cas avec la conscience émergente (et on aurait aussi de l'intelligence émergente, etc, c'est un peu un aveu d'impuissance à modéliser plus précisément à mon avis).
La question étant “pour ou contre une AGI”, cela peut simplifier la réponse.
Et si une AGI peut être utile à l’homme, ce qui est une hypothèse raisonnable, bah le pur pragmatisme recommande d’être pour.
D’autre part si l’on considère les sociétés commerciales, comme il n’y pas plus pragmatique qu’elles (les autres mourrant), on peut aussi penser qu’elles seront toutes pour les AGI.
https://www.techno-science.net/actua...ns-N21662.htmlActuellement, on ne suppose plus qu'il existe seulement 5 sens.
Le nombre de sens que possède l'être humain peut varier selon la définition qu'on leur donne. Toutefois, il est certain qu'on en compte plus que cinq.C'est une de ces choses que l'on mémorise dès l'enfance: la vue, l'odorat, le toucher, l'ouïe et le goût, seraient les cinq sens que possède l'humain.
Pourtant, des chercheurs avancent que nous aurions plutôt neuf sens, voire 21.
Cet article me semble plus un article à sensations qu'un véritable article scientifique.
Il parle plutôt d'une taxonomie des sens, où chaque sens est divisé en sous-catégories comme le goût en cinq sous-genres spécifiques : sucré, salé, amer etc.
Dans la classification systématique des espèces, on établit de façon classique et traditionnelle cet ordre:
(vivant) → règne → embranchement → classe → ordre → famille → genre → espèce
Et ensuite cela va en se subdivisant...
Et la soi-disant découverte de sens supplémentaires n'est selon moi qu'une subdivision de chacun des sens, comme pour la vision où il y a les cônes et les batonnets qui ont une fonction spécifique chacun.
c'est pas pour cela qu'on va dire qu'il y a 2 organes de la vision, la vision-cône et la vision-bâtonnets. Un pour distinguer la couleur l'autre pour le mouvement si ma mémoire est bonne ... De même les systèmes de régulation internes comme le thermostat corporel pour réguler notre température et/ou ajuster l'équilibre sont plutôt des éléments de boucles de rétroaction, mais je suis pas spécialiste en biologie!
Rien de nouveau sous le soleil dans cet article je trouve.
Dernière modification par oualos ; 07/04/2023 à 16h45.
C'est pas tout à fait ça niveau fonction, mais pourquoi ne pas distinguer des fonctions (vu qu'il y a des capteurs le permettant) différemment sensibles à la lumière après tout ?
Je répète simplement que ces distinctions dépendent de la définition.
C'est juste une histoire de consensus scientifique provenant de "ceux" qui décident de la validité des définitions.
A une époque on s'attachait à la zone en rapport avec le sens, donc les yeux, la bouche, la peau, les oreilles, le nez, soit 5 sens.
De nos jours on sait que c'est plus complexe.
https://learn.genetics.utah.edu/cont...s/twentysensesThe Twenty senses
How many senses are there? Some say five. We describe six here (touch, hear, balance, see, taste, and smell). Others talk about 10, 12, even 20 or more senses.
Why is there so much disagreement? One reason is that there is a lot of cross-talk between sensory systems, making it a little tricky to figure out where one ends and another begins.
Another reason is that you can divide the senses up in different ways depending on how you look at them. The "five senses" model is based on where the sensory cells are located in the body: the eye, mouth, nose, ear, and skin. The "twenty senses" model is based on the number of specialized cell types, the types of signals that activate them, and the types of responses they trigger.
Read on to learn how a small number of sensory receptors can be used in multiple ways to detect different types of information from the environment.
Vous pouvez aller le vérifier partout là où on pratique les sciences (et pas seulement dans les revues de vulgarisation), c'est comme ça qu'on voir les choses de nos jours.
Dernière modification par ArchoZaure ; 07/04/2023 à 17h35.