Pour
Contre
Arg, pourquoi s'acharner à parler de cela ?
Remetez-vous au moins en cause la "théorie" de Darwin ?
On descendrait, d'après cet alumé, de d'autre espèces plus "primitives".
L'Homme aime se dire qu'il a tout, et qu'il est le sommet de la chaîne alimentaire. C'est un peu vrai, je le reconnais. Mais qu'à un crocodille que l'homme n'a pas ? Des tas de réflexes, que notre complexité nous à fait oublier... mais je suppose que c'était une colle... puisque nous avons un cerveau ayant d'après une plus récente théorie, une partie appelé "cerveau reptilien"...
Je ne pense pas que l'on puisse le voir ainsi...Vous ne comprenez pas que Animal est un sous-ensemble de Humain ?
réf.:Wikipedia:animal : "Comme tous les êtres vivants, les animaux ont des semblables avec qui ils forment un groupe homogène, appelé espèce."
Je suppose que l'on peut plutôt dire que l'humain est un sous ensemble de l'animal.
Comme le suggère sagement Xoxopixo, et pour y parvenir (enfin, j'espère), je propose, quel sera le statut de l'I.A. après que la conscience soit simulable (si toute fois c'est possible) dans l'évolution des espèces ? Sera-t-il un descendant de l'Homme, ou une pure innovation ? Et qu'est-ce qu'aurait cette I.A. que n'aurait pas un animal... pardon, un être humain
Pour donner des exemples et peut-être remettre la discussion sur les rails voir déja la video ici:
Histoire de parler de choses concretes.
IciEnvoyé par SitePourquoi cet engouement des roboticiens pour le règne animal ? «Les résultats dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) ne sont plus vraiment au rendez-vous», explique Frédéric Royer, organisateur du colloque et professeur de robotique. «On commence à se rendre compte que l'autonomie, ce graal ultime de la discipline, ne passe pas forcément par un cerveau - un ordinateur - très développé. Les insectes ou les poissons ne font pas de la géométrie, ils ne calculent pas des trajectoires complexes, et pourtant, ils sont parfaitement capables de s'adapter à un environnement inconnu.» Devant l'impasse de l'IA, une partie des chercheurs préfère l'intelligence incarnée à l'intelligence embarquée, l'activité réflexe à l'acte réfléchi.
D'ailleurs, une question pour ceux qui remettent en cause l'I.A. forte, considerez vous qu'informatiquement, l'on puisse établir une I.A. capable de s'exprimer correctement, ou un moteur de recherche sémantique si puissant que vous n'avez qu'à lui dire ce que vous voulez rechercher, qu'il tentera de retrouver par la suite ?
Il existe suffisamment de discussions là-dessus sur le forum pour éviter de lancer ce genre d'attaques non argumentées.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Euuuuh, tu comprend le second degré ? Du moins, l'humour ? Je pense bien, même si cela ne fait pas l'unanimité (comme pour tout) que la théorie de l'évolution des espèces est relativement exacte.Il existe suffisamment de discussions là-dessus sur le forum pour éviter de lancer ce genre d'attaques non argumentées.
Je t'invite à lire Wikipedia...Non, ce sont des genres constitués d'espèces. "Race" a encore un autre sens.
> Espèce :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A8ce
"les espèces sont des groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires"
> Race :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Race
"Concernant l'espèce humaine, l'utilisation de critères biologiques permettant de définir différentes races soulève des questions éthiques et fait l'objet de multiples controverses. Cet autre sujet, qui concerne en biologie des domaines tels que l'anthropologie physique ou la génétique des populations, fait l'objet de l'article général « race humaine ». Y sont également abordés les aspects historiques et sociaux de l'application de la notion de race à l'espèce humaine.
+
"Cet article concerne plus particulièrement l'acception du mot « race » pour désigner des groupes d'une même espèce animale. En nomenclature botanique et mycologique où le terme de « race » n'est pas un rang taxinomique codifié, on parle de variété ou de sous-espèce."
Donc... est-ce abérant de dire :
1. Les humains sont une race, tout comme les chiens, les chats...
2. Les animaux sont un ensemble d'espèces ?
Je te l'accorde, le terme de race pour l'Homme n'est pas approprié... mais pour un souci stylistique, je ne voulais pas employé le terme deux fois d'espèces... J'aurais dû employer sous-espèce pour les humains. Autant pour moi.
Mais je te rejoins totalement :
Cette discussion part en pleine dérive, merci de recentrer.
dans ce débat il me semble que nous nous limitons à une 'intelligence' du Verbe, non, incarnée dans un 'corps' physique capable de mouvements, de sensations etc -une sorte d' animal ["animat"??]
si on se limite à, cette intelligence des concepts, avec en entrée des données, choisies par son 'maître' ou glanées dans le monde des idées ( principalement le web, bien sûr), en sortie une interface textuelle, graphique ou vocale, et une 'communication' avec le "maître" qui formuie ses demandes, ses questions....
on arrivera à programmer des réponses grammaticalement, sémantiquement et logiquement correctes: ça sera très analogue au discours de nos semblables.....
Il suffit d' affiner les processus de contrôle selon le contexte, selon des règles logiques faisant intervenir d'autres éléments sous-jacents (probabilités de contexte, hiérarchie de catégories etc....)
et même avec des traitements récurrents -ce qui ne signifie aucunement qu'il y aurait l' auto-examen qui est la base de la CONSCIENCE!....
Et pour ce qui est de 'comprendre' une question comme le ferait le Professeur Je Sais Tout, cela est déjà simulé (très mal.... ) mais c' est beaucoup améliorable. Dans une question il y a l' explicite et l' implicite.
Cet implicite dépend du contenu mental du locuteur qui questionne....
Exemple de question simple(!) :
qu' est-ce qu' une dépression? quelles en sont les causes?
le géographe attend le schéma d' une zone d' altitude inférieure à l' environnement, grossièrement fermée ETc
le financier voit le crash boursier....
le psychiatre, le psychanalyste, ma concierge aussi voient un état mental défavorable,mais pas du tout dans la même description, et les psy entre eux vont se déchirer sur les classifications, les mécanismes etc...
Répondre correctement à l' attente du locuteur suppose
-de classifier la question
-de connaître + ou moins les attentes possibles de la classe de la question posée
-d' ouvrir un dialogue pour élucider les inconnues
-de construire la question réelle
-de construire la réponse....
C' est long, c' est déjà très élaboré, ça donne dés résultats plaisants, ça fait appel à des masses de connaissances, de programmations, avec des traitements combinés,soit de l' ordre logique, soit statistiques.
C' est à la portée des techniques actuelles. Ce n' est qu' une question de rapport coût/bénéfice. Je crains que personne ne se ruine pour fabriquer ce joli candidat au test de Turing....... pour la gloire.....
Mais pour moi ce n' est pas encore de l' intelligence artificielle FORTE.
C' est toujours l' oeuvre consciente te laborieuse de cogniticiens qui ont mis en boîte des connaissances digérées par eux.
Ce n' est pas un système créé et rendu autonome, qui à partir de ses acquis, et d' un échange privilégié avec son 'maître" (pas son programmeur et créateur).... va effectuer une action interne, auto-structurante, et interagir avec un 'environnement' passif (par exemple le Web, une bibliothèque...) pour extraire des données, les évaluer, les traiter, en déduire des actions, rechercher des compléments etc, comme le ferait un chercheur en quête de bibliographie et de connaissances.
L' IA 'forte' devrait -entre autres- avoir cette démarche de recherche active et auto-adaptative, avec auto-apprentissage...
Si elle se limite à çes caractéristiques, c' est un outil servile au service de l' intelligence humaine, très utile à la recherche scientifique, et gouvernable -dans la mesure ou le "maître " a encore la capacité intellectuelle de maîtriser le contenu du discours renvoyé par l' IA.
Et si il n' y comprend rien, c' est pas une catastrophe: les moyens ont été gaspillés; mais aucune action potentiellement nuisible à l' Humanité n' est entreprise
Par contre le robot d' Asimov, qui pense par lui-même, et qui se déplace et a de la force, c' est beaucoup plus inquiétant.
Mais un système financier entièrement cybernétique, qui lit le journal, accumule des statistiques et manipule les liquidités internationales (même avec le contrôle de pure forme de banquiers qui ne comprennent rien à l' opacité du système - et à fortiori ne disposent pas de modèles explicatifs des mécanismes cachés- ça c' est bien dangereux aussi. Et ce n' est pas de l' IA si 'forte' que ça. C' est seulement un réseau d' automates avec quelques fonctions élaborées...
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Sur Internet, avec des smileys, je comprends.
C'est gentil, mais je n'ai pas attendu Wikipédia pour faire de la systématique.
C'est aberrant dans la mesure où l'homme est une seule espèce, les chiens (domestiques) comprennent des races, et les chats comprennent à la fois des espèces et des races (pour le chat domestique). Sinon, c'est un peu tout mélanger dans le même panier.
Oui, de même que l'ensemble des êtres vivants.
Tu aurais pu, si le rang taxonomique de "sous-espèce" existait chez l'homme.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Je vois... dire que c'est l'un des domaines que je maîtrise le moins bien... arg', j'aurais encore une fois dû me taire.
Bon, désoler, je passe mon chemin... Pourtant j'avais apprécier discuter un peu ici, avant cette dérive (dont je ne suis pas l'auteur)...
alors pour ou contre?
je sais pas.....
L' intelligence humaine (ou disons incarnée dans l' Homme..) devrait bien servir la dite Humanité, mais elle conduit parfois à des catastrophes....
Par contre intrinsèquement un système 'intelligent' ignore totalement l' intérêt de l' humanité.
Si l' homme se méprend souvent sur son interêt réel, et fait des conneries, un système non humain, lui, n' a rien à cirer de l' intérêt des Hommes
Et comme les créateurs de ce système 'intelligent' sont bien incapables (ou trop insouciants) pour le concevoir orienté dans l' intérêt de l' humanité....
...... mais ils sont capables de l' orienter pour en tirer beaucoup de profit aux dépens de leurs concitoyens!!!
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Le débat sur si l'homme est un animal, ça serait bien qu'il se passe ailleurs que sur ce sujet, parce que c'est comme qui dirait franchement hors-sujet.
Il y a déjà 3 pages de pondues (avec au moins 1 de hors-sujet, soit) et je ne sais toujours pas l'opinion générale des intervenants. Une IA forte, est-ce une bonne chose pour nous ?
Sauf que, JPL, lorsque l'IA forte sera apparut, il sera trop tard de se poser cette question. C'est comme si tu disais : "on se fout de savoir si on doit interdire ou non les clones humains puisqu'ils n'existent pas."
L'IA forte n'est pas une hypothèse fictive. Nous-même, humains, nous avons une intelligence (non-)artificielle forte, puisque nous pouvons apprendre tout ce qu'il est possible de concevoir, et même au-delà... (sic). Donc, il s'agirait de transplanter les algorithmes qui gouvernent notre cervelle dans un système synthétique. Ca n'a rien de fictif.
Justement, demander à l'IA forte de nous servir, ce n'est peut-être pas nous rendre service, au final, car j'ai souvent l'impression que nos désirs sont comme ceux d'un enfant trop jeune et qui s'il se retrouve face à des parents fortunés mais trop serviles, ne finit pas par être un adulte des plus épanouis.
Certes,Envoyé par Kiristi MadamL'IA forte n'est pas une hypothèse fictive. Nous-même, humains, nous avons une intelligence (non-)artificielle forte, puisque nous pouvons apprendre tout ce qu'il est possible de concevoir, et même au-delà... (sic). Donc, il s'agirait de transplanter les algorithmes qui gouvernent notre cervelle dans un système synthétique. Ca n'a rien de fictif.
Mais quel model prendriez-vous alors ?
Puisqu'on parlais bien d'une entité dont on attend d'elle qu'elle soit docile et serviable. C'etait le prérequis dans l'énnoncé de ce post.
Cette operation ne vous permet pas d'en attendre ce résultat.
Pas de model, pas de copie.
Ce qui permet de se poser la question :
le cerveau est-il figé ?
Non.
Un algorithme peut-il être figé ?
Oui, on décide, c'est du domaine de la robotique.
Donc on ne parle pas ici d'Intelligence Artificielle.
Mais.
Comment produire alors une IA ?
Qui réponde à nos attentes de souplesse, initiative.
Par selection naturelle, oui, c'est possible.
On peut par exemple simuler des groupes robotiques qui sont selectionnés pour les quatlités demandées.
Faire un "croisement genetique".
Et rebelote.
http://www.inria.fr/centre-de-recher...her-a-un-robotEnvoyé par INRIAComment un robot peut-il apprendre comme un enfant ? Un robot peut-il apprendre de nouveaux savoir-faire dans un monde qu’il ne connait pas au départ et progresser sans l’aide d’un ingénieur ? Peut-il apprendre au cours d’interactions sociales avec des humains ? Comment permettre à un robot de s’intéresser et s’exercer à des activités nouvelles par lui-même ?
Afin de répondre à ces défis, l'équipe de recherche FLOWERS met au point des mécanismes qui permettent à des machines et à des robots d'apprendre des savoir-faire nouveaux pour pouvoir interagir dans des environnements physiques et sociaux.
Parmi leurs travaux de recherche, Acroban, le premier robot humanoïde que l’on peut prendre par la main, capable de démontrer une interaction physique ludique, fluide et intuitive avec les enfants, de bouger et marcher de manière dynamique tout en gardant son équilibre même en cas d’interaction physique imprévue initiée par des humains.
Il y a la deuxieme technique.
Celle du cablage en dur si j'ose dire.
C'est la voie de la robotique, ca fonctionne pour du mouvement.
Mais pour simuler de la pensée ?
Very difficile.
Et sans même aller jusqu'à proposer une pensée aussi évoluée que l'homme, (et peut-être le dauphin ou certains singes), capables de Métacognition.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tacognitionEnvoyé par WikipediaEn psychologie, la métacognition est la « cognition sur la cognition » (le préfixe μετά signifiant « sur, à propos » en grec ancien). Autrement dit, la métacognition consiste à avoir une activité mentale sur ses propres processus mentaux, c'est-à-dire « penser sur ses propres pensées ». Dans le domaine de la psychologie de l'éducation, le terme désigne la composante du savoir d'un individu qui concerne les processus mêmes du savoir (acquisition, perpétuation, modification), en quelque sorte « ce qu'il sait de sa façon de savoir ». De façon plus générale en psychologie cognitive, les processus métacognitifs peuvent concerner des domaines très divers : en mémoire (savoir que l'on sait, que l'on est capable de mémoriser telle ou telle information pendant telle ou telle durée), en perception (être capable de dire si on a bien perçu ou non un stimulus), en résolution de problème (décider que telle heuristique est plus appropriée dans tel cas), etc. Il existe un débat concernant l'évolution humaine quant au fait que notre espèce soit la seule ou non à être dotée de capacités métacognitives, voire métareprésentationnelles.
Un Robot est une Machine.
Une IA je n'en sais rien, il faudrais en voir une un jour, ou du moins
un début de quelque-chose. Mais je n'en connais pas d'exemple.
Mon ordinateur n'est pas humain.
Quoique des fois je me demande.
Phrase qui repose simplement sur une affirmation non démontrée : sont-ce des algorithme qui gouvernent notre cerveau. cela n'a rien d'évident.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
celle d'avoir à nous maintenir comme l'espèce la plus intelligente pour pouvoir survivre... si nous déléguons notre spécificité à des machines, il n'y auras pas longtemps pour que redevenions des bètes, puisque plus rien ne justifierais les efforts consentie en ce domaine par l'humanité. c'est ce qui nous rend utile à nous-même. en étant moins bète par la cutlture géénration après géénrations. là les machines vont nous dorlotter et résoudre tout nos problèmes a notre place, nous laissans libre de ne plus réflechir du tout sur quoiquese soit, douce félicité que voilà certes, mais sans conteste quelque peu deshumanisante
des algorithmes qui gouvernent notre cervelle ?.......L'IA forte n'est pas une hypothèse fictive. Nous-même, humains, nous avons une intelligence (non-)artificielle forte, puisque nous pouvons apprendre tout ce qu'il est possible de concevoir, et même au-delà... (sic). Donc, il s'agirait de transplanter les algorithmes qui gouvernent notre cervelle dans un système synthétique. Ca n'a rien de fictif........
elle est bien bonne celle la.
##### supprimé : hors sujet et provoquant
Pas question que je réponde au sondage idiot.
Kiristi Madam, étes vous un ordinateur programmé pour lancer des fils vaseux sur forum FS ?
Dernière modification par JPL ; 22/05/2011 à 16h01.
Peut-être pas des algorithmes binaires. Néanmoins des algorithme comportementaux, comme les réflexes, les instincts et l'apprentissage.
Si nous parvenons à lire, c'est parce que nous acquérons une certaine méthodologie qui devient quasi-instinctive. Je lis la lettre "a" parce que ce stimulus déclenche dans mon cerveau d'entendant le son a -- ou o dans les cas "au"/"eau" en français, ou ê dans les cas "ai", etc.
On peut traduire cette aptitude en algorithme :
. . début
. . . . visualiser ==> mémorisation dans image
. . . . si image contient "a"
. . . . . . si image = "au"
. . . . . . . . imaginer entendre ô
. . . . . . . . aller à dire
. . . . . . si image = "ai"
. . . . . . . . imaginer entendre ê
. . . . . . . . aller à dire
. . . . . . imaginer entendre a
. . . . . . aller à dire
. . . . dire le son imaginé
. . fin
Toutefois ce n'est qu'une modélisation logique type mathématique. On ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un algorithme cérébral -- en réalité c'est une modélisation comportementale, ni plus ni moins.
Dernière modification par Edelweiss68 ; 22/05/2011 à 14h23. Motif: A la demande de l'auteur
Salut !
C'est pour le langage SMS !!!
@ +
Tout à fait,Envoyé par Noir_EcailleToutefois ce n'est qu'une modélisation logique type mathématique. On ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un algorithme cérébral -- en réalité c'est une modélisation comportementale, ni plus ni moins.
c'est, je dirais ce qui distingue fondamentalement le robot des capacités cognitives réelles.
L'un est une "simulation" des fonctions, l'autre une réalité tout en nuances et intégré en un tout.
On ne considere plus, comme à ses début, en neurophysiologique le cerveau comme une boite avec des entrees-traitements-sorties, comme un robot.
Mais comme un ensemble de "fonction" communicantes.
Et dans les fonction il faut comprendre les entrees, et les sorties.
C'est un tout, et de ce tout "emerge" la conscience. ( et non pas l'attention je prefere préciser ce détail trompeur)
Je passe sur l'action des hormones, qui font déja que nous nous disons humains et la compexité des organes qui communiquent avec le cerveau.
Pour comprendre la complexité d'un cerveau réel (sans parler du corps...)
PRINCIPES D'ORGANISATION DES VOIES SENSORIELLES PRIMAIRES
http://neurobranches.chez-alice.fr/s...ysiogene3.html
Je précise qu'il n'y a pas de plan concernant ces connections.
La connection "cellule", systeme nerveux s'établi et se construit.
Il y a un plan général, qui s'etabli par l'action de signaux chimiques, c'est déja un "cerveau chimique" en soi.
La moindre défaillance lors du processus de construction peut entrainer une perte irremediable de certaines fonction.
Que ce soit au niveau des capacités sensorielles, visuelles par exemple (voir les aveugles mais dont l'oeil est fonctionnel),
ou ce malheureux chat qui ne peut voir les contour horizontaux ayant porté des verres speciaux le développement de ces aires.
Une aire cerebrale, grossierement, c'est ce qui a la même fonction, ce n'est donc pas facile de la définir. Par chance elles sont aussi localisés.
Ensuite il faut trouver ce qui la déclenche, pour le systeme visuel ça peut être une "apparence" animal, homme, plante. Ou un angle etc.
On en est encore à découvrir ces aire.
Ou au niveau des capacités cognitives, ou des affects gouts et couleurs ainsi que la métacognition, associée si on veut faire une vrai IA égale à nous-même, à notre culture.
Apres, les stimulis doivent être ajustés en temps réel,
qu'il puisse vivre aussi, sinon quelle souffrance pour cet être.
Sinon, comment pourra-t-il satisfaire ses pulsions et besoins ?
Donc il lui faut un corps.
On sort du budget la ?
Vaste projet.
Cette IA - n'etant pas à un rêve pret - devrait de plus être docile et serviable.
Un robot, je ne dis pas, on peut et on obtient déja de bon résultats.
On a bien l'impression d'avoir un être sensible en face.
Mais c'est un automate. Comme une montre en plus compliqué.
Et c'est une impression, ça permet d'interagir naturellement avec le robot et lui aussi.
Il faut imaginer la difficulté à renseigner tout ça.
Si un robot vout tend un couteau rapidement, puisqu'il est efficace, et le tennant par le manche, puisqu'il est "intelligent", quelle serait notre réaction ?
Pour l'IA donc, il faut pouvoir se rendre compte de la complexité avant de se prononcer sur la faisabilité.
Personnellement je dirais que c'est utopique.
Pour un robot, c'est déja en cours.
De mon point de vue, je suis intimement convaincu que l'intelligence, c'est-à-dire la capacité adaptative, celle de compréhension du monde, celle qui est capable de donner un sens à un tas de perceptions désordonnées, hé bien cela peut se résumer à un algorithme. Ou, allez, au pire à quelques-uns complémentaires.
Après, un être humain dû à son ADN, et a tout un tas d'autres "programmes" génétiques, lui altèrent cette intelligence et lui donnent une certaine coloration (émotions, hormones, empan de mémoire limité, etc.), comme si ils la bridaient, dans un sens.
Je pourrais développer et appuyer mes idées par des arguments, mais comme ce n'est pas le but du sujet, je n'en ferais rien.
Ce qui m'intéresse dans ce sujet, ce n'est pas la faisabilité de l'IA forte (peut-être qu'elle ne sera jamais trouvé, ou dans un futur très lointain), mais ce qu'elle impliquerait comme remise en question de l'existence des hommes ; rien ne serait plus comme avant. Et en ce sens, l'IA forte est bien plus qu'un outil.
Pour l'instant, il y en a beaucoup (et je suis loin du compte) pour décrire incomplètement ce que les humains perçoivent de la réalité et le cerveau humain est peut être la chose la plus compliquée que l'humain connait.De mon point de vue, je suis intimement convaincu que l'intelligence, c'est-à-dire la capacité adaptative, celle de compréhension du monde, celle qui est capable de donner un sens à un tas de perceptions désordonnées, hé bien cela peut se résumer à un algorithme. Ou, allez, au pire à quelques-uns complémentaires.
Mais sans ADN et autres programmes génétiques, il n'y a pas d'humains, pas d'intelligence, pas de compréhension, pas de mathématiques et pas d'IA forte ou faible.Après, un être humain dû à son ADN, et a tout un tas d'autres "programmes" génétiques, lui altèrent cette intelligence et lui donnent une certaine coloration (émotions, hormones, empan de mémoire limité, etc.), comme si ils la bridaient, dans un sens.
Jusqu’à preuve du contraire.
désolé, je ne voulais pas spécialement relancer le débat sur la possibilité d'avoir des ordinateurs répondant à ce genre de question, mais juste préciser l'idée de l'IA que leneuneu avait dans la tête en disantAh non !!!! On ne va pas recommencer pour la nième fois cette discussion stérile qui finit toujours par un étripage entre deux camps. Je pourrais dire dès maintenant qui va dire quoi pendant je ne sais combien de pages d'un dialogue de sourds !
D'autre part, pour en revenir à la thématique de départ, mon opinion est qu'il s'agit d'une question totalement inutile car elle repose (pour longtemps je pense) sur une hypothèse totalement fictive. On discutera du sexe des anges quand on aura vu un ange...
comme chaque débat sur le thème a mis en évidence le fait que les réponses dépendaient essentiellement de ce qu'on mettait au juste derrière le vocabulaire. De quelle IA forte parle-t-il au juste (même préciser "forte" ne suffit pas à définir vraiment le concept !)Sachant que si une I.A. forte va exister, et ce sera à mon avis très probablement le cas,
donc par exemple quand il répond à ma question b)
ça :
je suis un peu perplexe, parce qu'il me semble qu'il n'exige pas vraiment que l'IA forte sache traiter ce problème , et qu'elle n'est là que pour résoudre des questions précises dépendant de son programme - mais ça pour moi, c'est pas l'IA forte, c'est l'IA actuelle, et elle existe déjà, non ?b) Tout dépend de comment elle est programmé...
Si cette IA forte serait capable d'avoir une conversation avec un humain et pourquoi pas avoir des jugements , comment cette IA nous jugerait ?
Et comment dire sur quel modèle de cerveau , schémas de pensée elle sera conçue ?
mon sentiment, c'est que ces notions d'IA faible, forte, etc .. sont de toutes façons définies par rapport à des représentations imaginaires et non des critères scientifiques précis. Le problème c'est qu'il n'y a aucune contrainte aux représentations imaginaires , elles peuvent être faites indépendamment de leur caractère réalisable : on pouvait "imaginer" au XIXe siecle aussi bien une fusée qui allait sur la Lune (réalisée mais pas par un boulet de canon !) , des sous-marin électriques pouvant plonger longtemps sous l'eau (réalisés mais avec une énergie inconnue à l'époque !), un homme invisible (pas réalisé ... peut etre réalisable mais pas sur), une peinture antigravité (pas réalisable probablement...). Il n'y a pas de contrainte de réalisme dans un imaginaire.
On sent très bien que les discours sur l'IA procèdent d'une vision imaginaire, transportée par la SF genre Asimov ou Star Wars : le robot à qui on parle, qui est à la fois familier et étranger, comme un homme mais pas exactement ... donc c'est un réceptacle de projection de fantasmes , exactement comme les dieux et demi-dieux mythologiques, les bestiaires fantastiques, etc... Dans la mesure où il n'y a aucune théorie scientifique avérée qui prouve qu'ils peuvent exister et encore moins traiter de leurs caractéristiques, poser des questions sur leur "danger" ne procède que de l'imaginaire : on peut tout aussi bien imaginer une IA forte dangereuse qu'une IA forte qui n'aurait aucun danger. On peut réellement tout imaginer.
D'une manière générale, une théorie scientifique est précisément ce qui permet de ne pas tout imaginer. Une loi physique est une RESTRICTION à l'ensemble des comportements possibles , qui fait que justement on n'est pas dans un monde à la Harry Potter où tout est potentiellement envisageable. Les lois physiques organisent le monde en précisant justement ce qui n'est pas possible (violer la conservation de l'énergie, le second principe, la conservation de la charge électrique, etc, etc....) : les questions sur l'IA sont justement en dehors de ce champ, puisqu'il n'existe aucune loi connue disant ce qui n'est pas possible ! (ce qui ne signifie nullment que tout est possible - ça signifie juste que c'est un espace ouvert à l'imagination, et c'est tout).
Merci Gilles, excellent post.
Oui a tout.
J'ai l'impression que l'auteur imagine ici une "super" intelligence, c.a.d. parfaite qui ne commettrait pas toutes les erreurs que nous faisons, à la fois collectivement et individuellement (y compris celles qu'on suppose).
De fait, elle ne devrait alors être soumises a aucune contingences et en particulier humaines qui pourrait parasiter ou rendre sa "réflexion" subjective (ou l'orienter) mais comme ce sont ces contingences qui nous motivent (...), on peut imaginer que cette IA ne ferait strictement rien (en effet, quelles raisons aurait elles de faire quelque chose ?).
en gros une sorte de divinité artificielle ?
Même pas, une divinité a des intentions, des attentions ou d'autres contingences.
bien souvent ceux sont les fidèles qui lui prêtent tout cela
on pourrait tres bien penser a une sorte de religion scientiste prétendant que c'est l'intelligence parfaite débarassée des penchants humains etc qui donnent toujours les réponses non biaisées etc ...
et si on ajoute un appauvrissement intellectuel des fidèles on arrive à en faire une divinité parfaite .
Après reste à savoir si elle aura une vie propre ou sera nourrie par les pensées de quelqu'un mais tout cela c'est de la SF
Bien évidement puisque c'est quelque chose d'imaginé : le dieu n'existe pas puisqu'il faut rappeler cette évidence.
Par définition, si on en fait un dieu (a partir d'une religion), on lui donne des raisons d'être donc des contingences.on pourrait tres bien penser a une sorte de religion scientiste prétendant que c'est l'intelligence parfaite débarassée des penchants humains etc qui donnent toujours les réponses non biaisées etc ...
et si on ajoute un appauvrissement intellectuel des fidèles on arrive à en faire une divinité parfaite .
De plus, ici on parlerait d'une intelligence parfaite dans l'absolu et pas en diminuant les capacités des humains.
Donc, encore une fois, ce n'est pas ça.
D'ailleurs a chaque fois qu'on voudra prendre une comparaison humaine, celle-ci aura un certain nombre de motivations donc de contingences donc imparfaite.