Bonsoir,Envoyé par paulb
La notion même de "plus petite valeur possible" est trop mal définie. Et la longueur de Planck n'a rien à voir avec une "plus petite longueur possible", elle définit juste un ordre de grandeur auquel la notion de longueur ne peut pas être la même chose qu'à notre échelle.
En physique la validité des calculs infinitésimaux est lié à mon sens à une certaine invariance d'échelle (au sens où les formules sont valables à différentes échelles) sur une gamme supérieure à la précision recherchée.
C'est l'apparition aux petites échelles de phénomènes non décrits par la formule qui définit "la plus petite valeur possible" d'un dx.
Par exemple, il est clair que des notions comme la pression et la température ne sont valables que pour les échelles suffisantes pour que la loi des grands nombres rende l'erreur statistique inférieure à la précision recherchée. Et on pourrait multiplier les exemples...
Vu comme ça, l'approximation par un réel, qui introduit toutes les bizarreries du continu, se justifie parce qu'on travaille sur beaucoup d'ordres de grandeur à la fois. Mais y voir de "vrais" réels ne serait nécessaire que si on travaillait sur une infinité d'ordres de grandeur, ce qui n'est jamais le cas.
Cordialement,
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