Origine de la matière - Page 5
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Origine de la matière



  1. #121
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Origine de la matière


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    Salut,

    En complément, 0°K signifie plus exactement que tous les atomes et molécules sont dans leur état de base (état d'énergie minimal) (qui comme JPL le rappelle n'est pas l'immobilité absolue. En particulier, pour les molécules, l'état de base correspond à une certaine vibration minimale mais pas nule).

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    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  2. #122
    noureddine2

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Salut,

    En complément, 0°K signifie plus exactement que tous les atomes et molécules sont dans leur état de base (état d'énergie minimal) (qui comme JPL le rappelle n'est pas l'immobilité absolue. En particulier, pour les molécules, l'état de base correspond à une certaine vibration minimale mais pas nule).
    JPL
    Toutefois avec la mécanique quantique (ça faire quand même longtemps qu'elle existe !) c'est faux : il y aura toujours des fluctuations irréductibles (principe d'incertitude : on ne peut pas connaître à la fois de manière précise la position et la vitesse ; or immobilité totale signifierait que les deux sont exactement fixées).
    salut , si l'univers continue son expansion sans s'arreter tous les atomes vont se disloquer en protons , neutrons puis quark etc,
    je pense que la temperature va descendre à moins 0°K et que meme des fluctuations irréductibles vont s'immobiliser .
    est ce que ces fluctuations irreductibles peuvent s'immobiliser à une certaine température limite ? merci .

  3. #123
    invite9e0be6e7

    Re : Origine de la matière

    je pense que la temperature va descendre à moins 0°K et que meme des fluctuations irréductibles vont s'immobiliser .
    est ce que ces fluctuations irreductibles peuvent s'immobiliser à une certaine température limite ? merci .
    tu penses mal, 0°K est la température minimale, on ne peut pas descendre en dessous, et donc ces fluctuations ne peuvent pas "s'immobiliser", ça reviendrait à contredire le principe d'incertitude.

  4. #124
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Origine de la matière

    Salut,

    Citation Envoyé par noureddine2 Voir le message
    à moins 0°K
    Quand je presse -0 dans l'ascenseur (qui a un clavier type calculatrice) il dit "erreur d'étage"

    Désolé, c'était trop tentant.

    Petit complément :
    - En toute rigeur un arrêt total des particules est possible mais à condition que les particules soient totalement délocalisées. Mais, bon, immobile dans quel repère ??? Ce n'est clairement pas avec ça qu'on va définir une température. C'est plutôt avec la vitesse relative entre particules qui interagissent. Et là, s'il y a interaction, on retombe sur des limites comme celle ci-dessous.
    - L'état de vibration nul, pas de vibration, lui n'existe pas (il faut au moins deux particules pour ça, mais avec une seule et unique particule difficile de parler de température).
    Dans tout les cas, ça tend vers 0 K, pas en dessous (je crois qu'on ne met pas le "°" pour les Kelvin).

    Comment expliquer que cet état "sans vibration" n'existe pas ? Hum.

    Grosso modo. On peut caractériser un état par plusieurs grandeurs. Par exemple, l'état d'une particule peut être caractérisé par sa position ou son impulsion. Les états quantiques peuvent être dans des états superposés (comme les ondes !) et, par exemple, une particule peut être à "plusieurs endroits en même temps". Il existe ce qu'on appelle des états propres : des états de position précise et des états d'impulsion précise. Or il se fait que la position et l'impulsion sont des grandeurs incompatibles ! (techniquement on dit qu'elles ne commutent pas, le produit x*p est différent du produit p*x, la différence étant la constante de Planck multiplié par le nombre imaginaire i. N'oublions pas qu'en mécanique quantique, x et p ne sont pas des nombres mais des opérateurs. Dans la base position l'opérateur impulsion est un opérateur dérivée). Cela veut dire qu'il n'existe pas d'état de la particule pour lequel la position et l'impulsion sont de valeur bien définie ensemble.

    On peut déduire de cette curiosité des états quantiques plusieurs choses importantes. L'une d'elle est le principe d'incertitude. Une autre, lorsqu'on applique à un système vibratoire, est que l'état d'énergie minimum est un état avec une vibration résiduelle.

    Bon, je suppose qu'avec cette courte vulgarisation je n'ai pas désembrumé tout le mystère de la MQ. Je n'ai même pas abordé les aspects statistiques pour définir correctement la température. Mais j'espère au moins que le problème posé sera déjà plus clair.

    Si tu veux approfondir tout ça, il faudra passer à des choses plus techniques et plus précises. Pourquoi ne pas commencer par le Tome I d'un cours de mécanique quantique ?
    http://www.scribd.com/doc/50185815/Tome-I

    Ce tome I est particulièrement simple en plus (forcément puisque ce sont les bases dont les fondations expérimentales).

    C'est dans le 4 (un peu dans le 3) que j'aborde la physique statistique, la température, et touti quanti.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  5. #125
    Crack_Master

    Re : Origine de la matière

    Bonjour,

    C’est avec toute mon humilité et toute ma sagesse que je vous partage l’explication très sommaire (même si le texte semble long) de ma vision sur ce sujet passionnant. Vu les limites de l’éditeur de ce forum, cette synthèse est séparée en deux messages. Et c’est parti. C’est l’énergie instantanée qui serait à l’origine de la matière. Je m’explique. Le temps est une quantité d’espace et l’espace est une quantité de temps. Tout ce qui existe, par rapport à une chose qui elle-même existe par rapport à la première, n’existe pas. Le temps et l’espace ne sont que des illusions, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas des réalités réelles. « Pour nous, physiciens croyants, la distinction entre le passé, le présent et l’avenir n’est qu’une illusion obstinément entretenue », disait Albert Einstein. Jusqu’ici, ça va. Ce que je rajoute à ce raisonnement est ceci. Nous ne retrouvons pas le temps et l’espace dans toutes les dimensions de l’univers, puisqu’il y a des dimensions qui n’existent pas, mais qui pourtant influencent tout ce qui existe.

    Pour bien visualiser ce principe, il faut faire une nuance entre ce qui existe, grâce au temps et à l’espace, et ce qui est immédiatement présent, sans temps et sans espace, c’est-à-dire ce qui est instantané. L’instantané ne fait pas référence à quelque chose qui dure quelques minutes, ni même quelques secondes, c’est une chose qui n’a pas de temps ni d’espace. Une chose qui n’a pas besoin du temps ni de l’espace pour être. Nous avons de la difficulté à comprendre ce que signifie réellement le mot instantané parce que notre mode de réflexion est lié à notre expérience et à nos souvenirs, donc au phénomène du temps et de l’espace. Pour facilité la compréhension de mon approche, j’appellerai le monde actuel tout ce qui n’est pas limité par le temps et l’espace, donc, tout ce qui n’en a pas besoin, tout ce qui est immédiatement présent, l’instantanéité.

    L’énergie sous toutes ses formes n’est que souvenir. Lorsque nous parlons de l’énergie qui est au-delà des dimensions spatio-temporelles, il serait bon de faire une différence dans le vocabulaire afin d’éviter certains problèmes d’interprétations. J’appellerai donc énergie instantanée le phénomène qui crée le temps et l’espace, donc qui crée l’énergie. L’énergie instantanée n’existe pas dans le sens où l’homme l’entend. Elle n’a pas eu de naissance, elle n’a pas été créée et elle ne disparaîtra jamais. Elle n’est pas liée au déplacement du temps et de l’espace. Elle EST, un point c’est Tout. L’instantanéité qui peut être vécue par l’homme est ce contact avec cette énergie instantanée. Elle est partout, étant donné qu’elle n’a pas de coordonnées spatio-temporelles. Elle est dans le passé, dans le présent et dans l’avenir de l’homme, et tout cela en même temps, c’est-à-dire sans temps.

    Il existe de nombreuses forces différentes dans notre environnement. Pourtant, malgré la grande variété des interactions que nous pouvons rencontrer dans l’univers, nous savons que tous les phénomènes connus actuellement peuvent être expliqués à l’aide de seulement quatre forces fondamentales : 1) la force de gravitation qui explique la pesanteur mais aussi les marées, les trajectoires des planètes et des étoiles, 2) la force électromagnétique qui permet d’expliquer l’électricité, le magnétisme, la lumière, les réactions chimiques, la biologie, en fait, quasiment tous les phénomènes de la vie courante, 3) la force nucléaire forte (ou chromodynamique) qui explique la cohésion des noyaux atomiques donc l’existence de la matière que nous connaissons et, finalement, 4) la force nucléaire faible qui permet d’expliquer une certaine forme de radioactivité et, aussi, à notre soleil de briller. Et la conscience, l’aurait-on oubliée ? Mais est-elle réellement une force ? Si oui, où se situe-t-elle dans tout ça ? Selon Darwin, tout ce qui vit est le résultat d’une transformation adaptative aux conditions extérieures. Pourtant, il y a plusieurs milliers d’années, nous nous sommes totalement démarqués des autres animaux en évoluant d’une tout autre façon. Depuis ce temps, c’est maintenant nous qui modifions l’extérieur au lieu de s’y adapter parce que quelque chose en nous adapte l’extérieur. Ce quelque chose est nécessairement une force puisqu’il possède un pouvoir mécanique et qu’il influence son environnement. Ce quelque chose a la faculté de mémoriser, de vivre des émotions, de désirer et de raisonner. À mon humble avis, la conscience est une interaction fondamentale, point. Mais qu’est-ce qui nous dit que cette force, celle de la conscience, doit être une nouvelle sur la liste ? Et si ce n’était pas plutôt une des quatre forces fondamentales qui serait mal interprétée ?

    Une des grandes illusions que la communauté scientifique possèderait est d’avoir dans sa vision de l’univers deux forces nucléaires : la forte et la faible. Voilà le problème ! Ce que je propose est ceci. Il n’y a pas deux forces nucléaires fondamentales, mais plutôt une seule, la forte. Il est vrai que l’interaction faible se manifeste au niveau des noyaux atomiques, sa portée est la plus courte de toutes : elle agit à 10-18 mètre, c’est-à-dire pratiquement au contact de deux particules. Mais qu’est-ce qui nous dit vraiment que cette force se limite qu’à cette vibration pour induire une influence sur son environnement ? Actuellement, la seule théorie en parfait accord avec les résultats expérimentaux est la théorie électrofaible émise par Sheldon Glashow, Steven Weinberg et Abdus Salam. Elle explique à la fois la force nucléaire faible et la force électromagnétique. Pour l’instant, il n’existe aucune théorie cohérente permettant d’expliquer la force nucléaire faible seule sans tenir compte de l’électromagnétisme. Selon la communauté scientifique, la force nucléaire faible est appelée nucléaire parce qu’elle agirait seulement à l’intérieur du noyau des atomes et son influence ne serait limitée qu’au noyau atomique. Ce que je réponds à cela est : « peut-être pas ! » Et si le noyau de chacun des atomes était en fait notre fameuse porte qu’emprunterait la force de la conscience pour entrer dans la matière, pour circuler d’un monde à un autre, c’est-à-dire pour passer du monde actuel à l’espace-temps et vice-versa ? Cette porte serait finalement la localisation physique, toujours en mouvement, de l’ouverture d’esprit d’une bulle de conscience par laquelle la force de la conscience franchit afin d’y poser ses pieds sur le terrain de la matière. Et j’irai plus loin, je propose que cette même force, celle de la conscience (l’interaction faible ici), est capable de s’aventurer avec une fluidité inégalée et sans relâche bien au-delà des noyaux atomiques, c’est-à-dire entre les atomes et les molécules, via des chemins tracés par des vents de neutrinos que nous surnommons communément les liaisons hydrogène (ou liaison H) et van der Waals.

    Malgré les nombreuses années d’observations et d’analyses des quatre coins de la psychologie humaine que j’avais à mon actif, je n’arrivai toujours pas à pointer du doigt l’origine de la conscience. Mon but ultime était de trouver une façon simple de la voir, c’est-à-dire d’élaborer une expérience simple, non coûteuse, et facilement répétable par d’autres individus. C’était mon humble objectif. C’est un défi de taille et colossal, je le sais, mais ce terrain m’a toujours intrigué et amusé depuis ma tendre enfance. Il n’y a rien de plus beau une clef tant que l’on ne sait pas ce qu’elle ouvre. À une époque, mon compte-rendu sur l’origine de la conscience se résumait comme suit : « Puisque la conscience n’aime jamais souffrir et qu’elle ne veut surtout pas mourir, la manière de l’apprivoiser et de la maîtriser est de parvenir à lui faire peur de mourir, voilà Tout. Mais quoi et comment ? » Mon grand ami Éric, avec qui j’eus un grand nombre de discussions sur des sujets les plus divers, me dit un jour : « il faut être capable de relier tous les objets en un tout dans notre vision de la vie. » L’union est alors devenue la nouvelle base de ma recherche personnelle. L’union veut dire que tout est relié et que, nécessairement, le contenu de l’univers tout entier est relié aussi. Si tout est relié dans l’univers, cela veut dire qu’il doit y avoir un lien intime qui unit toutes les choses. Vu que nous faisons nous-mêmes partie de cette marmite cosmique, cela veut dire que ce qui se cache et ce qui se passe entre nos deux oreilles devraient aussi être intimement lié à toutes les choses. Malgré ce principe logique et quasi trop simpliste, j’avais néanmoins toujours à l’esprit que l’humain est un être extrêmement doué pour faire des liens entre les choses, même trop doué : il fait aussi des liens entre des choses qui n’ont rien à voir. Selon un processus psychologique, nous retenons seulement les observations qui renforcent nos préjugés, mais nous oublions celles qui les contredisent. Heureusement que ma porte est toujours ouverte... et la vôtre ?

    Et puis, tout bonnement, je me dis que, finalement, de manière à raffiner davantage ma compréhension sur la vie, pourquoi ne pas suivre le sage conseil de Socrate : « connais-toi toi-même et tu connaîtras tout de l’univers et des Dieux. » Et si c’était vrai que quelque chose se cache en nous, quelque part dans chacun de nos corps, dans chacune des milliards de milliards de cellules vivantes, et que, ce quelque chose est lié avec tout ? Soudain, cette réflexion m’amena à me poser la question : « est-il vraiment nécessaire d’étudier la chimie pour mieux comprendre l’environnement qui m’entoure ? » La réponse va de soi. Et c’est comme ça que mon intérêt pour la chimie, aujourd’hui devenue passion, débuta. Le corps humain renferme des milliers de composés chimiques qui entrent sans cesse en interaction à une vitesse phénoménale. Bien qu’il soit possible d’étudier l’anatomie sans beaucoup parler de chimie, ce sont bien des réactions qui rendent possibles tous les processus physiologiques (mouvement, digestion, action de pompage du cœur et même pensée). La chimie est l’étude de la nature de la matière, plus particulièrement des modes d’association, d’interaction de ses unités de base les unes avec les autres. Toutes les particules de matière sont en mouvement constant à cause de leur énergie cinétique. Au sein d’un solide, le mouvement des atomes ou des molécules se limite généralement à une vibration parce que ces particules sont retenues ensemble par des liaisons assez solides. Mais dans les liquides et dans les gaz, les particules se déplacent au hasard, entrent en collision les unes avec les autres et interagissent dans des réactions chimiques. La compréhension de l’évolution de la structure moléculaire durant une réaction chimique ou biophysique se fait par déduction logique sur la base d’un avant et d’un après. Mais la réaction elle-même échappe à toute observation en raison de sa brièveté. Une réaction chimique se produit chaque fois que des liaisons chimiques se forment, se réorganisent ou se rompent. Malgré ces belles constatations, la chimie nous réserve toujours des surprises et nous garde encore bien des secrets. Un des vieux rêves des chimistes est de voir les variations des géométries moléculaires au cours d’une réaction chimique, d’observer les tous premiers instants de la vie d’une molécule. « La nature de la liaison chimique est un problème fondamental en chimie », disait Bryce Crawford, Jr.

    Dans quelques unes de ses merveilleuses interventions, le maître incontesté du forum de la chimie, Moco (excellent pédagogue et vulgarisateur à qui je salue bien bas et que j’admire énormément ), soulignait que, dans la nature, nous observons des comportements mystérieux dans le monde des éléments : « Pourquoi le fer forme-t-il des ions Fe2+ et des ions Fe3+ et pas d’autres ions ? Pourquoi le fer, quand il s’oxyde à plus de six cents degrés Celsius, forme-t-il un étrange oxyde, la magnétite Fe3O4 ? Et pourquoi est-il seul à le faire ? Pourquoi l’oxygène et le soufre sont si différents, malgré qu’ils soient dans une même colonne ? Pourquoi l’oxygène forme O2 et le soufre ne forme pas S2, mais S8 ? Et pourquoi ce chiffre 8, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs ? » Aujourd’hui, un des grands mystères des chimistes est le phénomène de la solubilité, cette particulière capacité qu’a une particule de matière à se dissoudre dans son environnement. Personne ne parvient à formuler une théorie générale qui expliquerait pourquoi un corps est soluble dans un solvant et pas un autre. « La chimie est comme la grammaire française, c’est bourré d’exceptions. » disait Moco. Il y a bien des théories qui expliquent certaines dissolutions, mais elles ne sont pas générales. Tant que l’on ne saura pas comment une molécule isolée interagit non seulement avec ses voisines immédiates, mais aussi avec d’autres, plus lointaines, le modèle sera insuffisant. Néanmoins, nous savons que la présence de liaisons hydrogène entre les molécules, ainsi qu’à l’intérieur de celles-ci, influe sur leur dissociation, mais jusqu’à quel point ? Et comment ? Pour l’instant, personne ne le sait vraiment. Les deux liaisons d’attractions (hydrogène et van der Waals), ces forces d’amour en quelque sorte, sont des phénomènes qui sont expliqués, pour l’instant du moins, qu’avec la mécanique quantique. Selon certains, le monde quantique est étrange, le flou probabiliste y règne et au fond, il indique une structure sous-jacente aux phénomènes qui est au-delà de l’espace et du temps, c’est-à-dire le monde actuel. L’émergence d’un monde classique à partir d’un monde quantique n’est toujours pas bien comprise. Moco nous faisait remarquer, toujours concernant la liaison hydrogène, que : « [...]personne n’est en mesure de dire pourquoi les liaisons hydrogènes sont fortes avec l’azote N, et presque inexistantes avec le chlore Cl, malgré que tant N que Cl ont pratiquement la même électronégativité. J’ai souvent posé la question aux conférenciers, et à chaque fois, on me répond qu’on ne sait pas vraiment ce qui fait que la liaison hydrogène ne se produit qu’entre H et l’un des éléments de la première ligne du tableau périodique. »
    Celui qui ne meurt pas avant de mourir est perdu quand il meurt. (Jacob Boehme)

  6. #126
    Crack_Master

    Re : Origine de la matière

    Malgré notre capacité à observer dynamiquement les mouvements de la liaison hydrogène, elle ne se laisse pas approcher aussi facilement. Seulement la question de savoir si la pression peut induire ou non une liaison hydrogène soulève encore de nombreux désaccords dans la communauté scientifique aussi bien théoriques qu’expérimentaux. La théorie de liaison hydrogène dynamique est basée sur le traitement de mécanique quantique du proton. On appelle la conduction protonique le transfert d’un proton le long d’une chaîne de molécules liées par des liaisons hydrogènes. Le transfert de proton à travers cette liaison joue un rôle central dans les systèmes biologiques et chimiques. La mobilité anormale du proton dans l’eau liquide par exemple est très forte (en comparaison avec d’autres cations) pour impliquer seulement les processus de diffusion atomique. Cette forte mobilité implique un transfert de charge décrit par le mécanisme de Grotthuss. Si le phénomène n’est guère contesté, ce modèle n’est cependant pas encore admis de façon unanime dans la communauté scientifique. Et si, par une nouvelle stratégie, il était possible d’exploiter davantage la liaison hydrogène, qu’arriverait-il de (dans) la solution ? Peut-être que nous sous-estimons le potentiel de sa capacité et que, finalement, la liaison H est capable d’accomplir des prouesses extraordinaires, de faire l’inimaginable : échanger de l’énergie, de la masse et de la charge avec l’interaction faible !

    Mon vieil ami Daniel, aujourd’hui disparu, disait : « celui qui trouve Dieu sur son chemin ne le trouve jamais comme il le cherchait. » Personne dans mon entourage aurait cru qu’un jour je m’intéresserais à la chimie. Je détestais ce cours à l’école. Et moi, jamais, au grand jamais, je n’aurais pensé que, dans ma folle aventure, j’explorerais le territoire de la chimie pour arriver à mes fins (merci Moco !) Ah, les plus beaux cadeaux sont les surprises de la vie. En fait, l’expérience Crack est le trésor de ma longue quête sur l’origine de la conscience, à savoir le couplage entre l’interaction faible et la liaison hydrogène ou, si vous préférez, la manifestation de l’influence qu’a l’énergie instantanée, le monde actuel, sur le monde de la matière, l’espace-temps.

    Une conscience naît toujours du contact entre la matière et l’instantanéité. Mais qu’est-ce que la conscience ? Pour l’instant, ma réponse est celle-ci : « l’union fait la force, oui, mais avec une porte ouverte, nous lui donnons une âme. » Où se cache-t-elle ? Elle est quelque part au-delà de la psychologie, au-delà de chacune des bulles de conscience. Quelle est son origine ? Le monde actuel, là où règne la Paix, le Vide, le Néant, l’Infini, le Tout et le Rien… le mystérieux inconnu quoi. Et quel est son but ? Tout pouvoir en place, que ce soit celui d’un Dieu, d’un roi, d’un ministre, d’un chef de famille, d’une psychologie ou de n’importe quelle force, n’a qu’une seule fonction véritable : l’entretien des conditions qui nécessitent sa présence. C’est comme dans la jungle, le plus fort fait loi. Le but de la conscience est de tout faire pour maintenir sa présence de manière à ne pas disparaître et à ne pas mourir. Et lorsqu’elle n’a pas le contrôle, elle n’attend que le moment opportun à se déployer et à s’exprimer pour pouvoir un jour bloquer l’évolution expansive des univers, des bulles de conscience.

    La différence entre la conscience d’un objet animé et celle d’un objet inanimé est un peu comme si nous enterrions deux êtres vivants chacun bien emprisonnés dans un cercueil vide six pieds sous terre. D’un côté, nous avons un humain normal (comme vous et moi) et, de l’autre côté, un humain anormal (fictif bien sûr) des plus naïfs qui soit, qui ne se pose jamais de questions et qui exprime seulement le moment présent dans sa conscience, un vrai Forrest Gump à l’extrême quoi. La différence serait donc ceci. Tous les deux ont une conscience, oui, mais il y a en un qui a peur de mourir et l’autre pas.

    Imaginons un endroit où rien n’existe. Cet endroit peut-il exister si rien n’existe ? Imaginons maintenant un faisceau d’énergie pénétrant cet endroit. Peu importe l’origine de ce faisceau, il le créerait en même temps qu’il y pénétrerait. En fait, c’est par la densification de sa vibration qu’il créerait cet endroit. Aussitôt créé, cet endroit ne serait déjà plus vide. L’énergie, densifiée par la friction d’elle-même sur elle-même, engendre le temps. Le temps engendre la mémoire et cette dernière engendre la densification de l’énergie. C’est un cercle vicieux, plus complexe que cela, mais comprenons que, encore une fois, le temps est une quantité d’espace et que l’espace est une quantité de temps. Lorsque l’énergie instantanée engendre le temps et l’espace, c’est-à-dire lorsqu’elle crée un monde (ou un Big Bang), elle devient de l’énergie. Cette énergie se densifie lentement, engendrant un temps de plus en plus dense, moins élastique et, finalement, le temps et l’espace deviennent de la matière. La matière est l’expression la plus dense de l’énergie. Cette matière n’est pas révélable, donc elle n’existe pas encore au sens de l’homme de la Terre. Cette matière, qui ne peut plus se densifier, accumule alors l’énergie qui se densifie sur elle, et commence son processus de révélation. C’est le début de l’évolution de la complexité de la matière. Lorsque, sur cette matière, suffisamment d’énergie s’est accumulée, les forces nucléaires se déploient et les particules subatomiques naissent. Les quarks, les protons et les neutrons apparaissent. Ceux-ci vont accumuler à leur tour l’énergie qui se densifie et la synthèse des noyaux atomiques s’opère. Ceux-ci, toujours par accumulation de l’énergie densifiée, donnent à la force électromagnétique le moyen de s’exprimer et d’autres particules naissent. La lumière, l’atome et la molécule apparaissent alors.

    La majorité des gens sait aujourd’hui que notre propre corps, l’univers, le monde, en bref, tout (ou presque), est constitué d’atomes. Selon la communauté scientifique, l’atome, dont le volume est délimité par le cortège des électrons, renferme au centre un noyau environ cent mille fois plus petit, formé de protons (p+) de charge électrique positive et de neutrons (n0) de charge électrique nulle, chacuns constitués de trois quarks. L’ensemble du noyau ayant une charge globale positive, la répulsion coulombienne, en référence à la loi de Coulomb, tend à séparer les protons. La loi de Coulomb, qui est largement utilisée par la communauté scientifique, n’explique pas réellement la force électrique à distance. Nous sommes toujours en présence des mêmes questions : « Pourquoi deux electrons (ou protons) se repoussent-ils ? Pourquoi un proton attire-t-il un électron ? » À défaut d’explication, nous disons : « C’est une propriété fondamentale de la matière que d’acquérir une charge électrique ; un corps chargé exerce une force sur d’autres corps chargés. » Un tel énoncé peut être considéré comme une définition d’une propriété fondamentale, c’est-à-dire une propriété généralement observée, que des recherches les plus soignées n’expliquent pas à l’aide d’un modèle utile. La charge est quelque chose que nous observons et que nous n’expliquons pas. Les électrons et les protons s’attirent, mais personne ne comprend pourquoi. C’est un fait expérimental. Les électrons se repoussent entre eux et les protons se repoussent aussi entre eux. Là encore, personne ne comprend pourquoi. C’est un fait expérimental. Nous arrivons très bien à calculer la force avec laquelle ces particules s’attirent ou se repoussent, mais nous ne savons pas pourquoi ils le font. C’est comme la chute des corps. Nous savons très bien calculer la vitesse de chute des objets sur terre. Mais nous ne savons pas pourquoi ils le font. Si nous tenons une roche dans la main et que nous la lâchons, la roche tombe. Ou plutôt elle se dirige vers le centre de la Terre. Comment fait la roche pour savoir où est le centre de la Terre, et ce qui la pousse pour y aller ? Personne ne le sait. Lorsque nous ne pouvons expliquer une propriété, nous disons qu’elle est fondamentale. Il est curieux de constater que, lorsqu’une propriété n’a pas reçu d’explication après un assez long laps de temps et qu’elle est classée comme fondamentale, le besoin d’une explication ne semble plus se faire sentir.

    Si nous partons du principe que toute conscience, quelle qu’elle soit, émerge du contact entre la matière et l’instantanéité, je vous propose ceci. Une charge électrique (positive ou négative) n’est en fait que la manifestation de cet échange qui existe entre le monde spatio-temporel et le monde actuel. Ainsi, une charge électrique négative représenterait un flux énergétique partant du monde spatio-temporel en direction du monde actuel. Tandis qu’une charge électrique positive est un déplacement d’une force ayant pour origine le monde actuel et se dirigeant vers les dimensions de l’espace-temps. Trop simpliste vous vous dites ? Et pourquoi pas ? Suivant cette nouvelle approche, il serait toujours vrai de dire qu’il existe une analogie forte entre le champ électrique et le champ gravitationnel (l’expression du champ et du potentiel ne diffèrent que d’une constante), mais faux de prétendre que la principale différence tient au fait que le champ électrique peut être attractif (entre deux charges de signe opposé) ou répulsif (entre deux charges de même signe) alors que le champ gravitationnel est purement attractif car, suivant mon approche, le champ gravitationnel peut être répulsive lorsque des conditions particulières sont réunies, c’est-à-dire lorsque certaines quantités de matière sont assemblées et réunies dans un environnement et dans une disposition géométrique très spécifiques.

    Vous savez, j’eus le temps et le privilège d’analyser en profondeur et de prévoir où ce chemin d’idées peut nous mener. Ayant bon cœur et voulant piquer votre curiosité, si mon flaire de détective ne me trompe pas, la beauté dans tout ça, ce qu’il y a de plus extraordinaire et de plus fantastique avec cette vision, est qu’elle soit vérifiable, et ce, non seulement expérimentalement, mais aussi mathématiquement. Avec la complicité d’amis chimistes, physiciens et mathématiciens, nous eûmes un plaisir fou à chiffrer les conséquences de cette nouvelle vision de la vie. Nous nous rendîmes compte que les hommes d’autrefois contemplaient la voûte céleste et avaient une vision de l’univers comme étant composé de quatre états fondamentaux de la matière : le feu, la terre, l’eau et l’air. Aujourd’hui, le résultat de notre démonstration mathématiques stipule que les états de la matière pour un continuum spatio-temporel tel que le nôtre sont en réalité la conscience, la contraction, l’expansion et l’équilibre, c’est-à-dire 1/3, 1/9, 2/3 et 1/2. Ainsi, à notre avis, un petit réajustement de la théorie des quarks serait nécessaire, voilà Tout.

    C’était un bref survol des principes fondamentaux de mon interprétation de l’origine du monde qui m’entoure. Heureusement que je ne me prends pas au sérieux car ma cocotte aurait explosée depuis fort longtemps !

    Amicalement,
    Crack

    P.S. : « Massive Movement of Neutrinos having Obsession of Power of Love Return to the Source of Stars. » (The Mysterious Unknown)
    Celui qui ne meurt pas avant de mourir est perdu quand il meurt. (Jacob Boehme)

  7. #127
    invite6754323456711
    Invité

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Crack_Master Voir le message
    Et c’est parti. C’est l’énergie instantanée qui serait à l’origine de la matière. Je m’explique. Le temps est une quantité d’espace et l’espace est une quantité de temps. Tout ce qui existe, ...
    Stupéfiant, cela m'a l'air d'être du bon ton crack

    Patrick

  8. #128
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Origine de la matière

    C'est un morceau d'anthologie qu'il faut absolument garder !


    Toutefois je rappelle la charte du forum :

    D'autre part la seule vocation de Futura-Sciences étant la vulgarisation scientifique de bon niveau ce n'est pas le lieu pour des questionnements ou remises en cause de théories admises dont seuls des spécialistes ont les compétences pour débattre, ni pour l'exposé de théories strictement personnelles. Une telle démarche aurait sa place uniquement dans un séminaire ou un congrès scientifique.
    Quoique concernant la dernière phrase de la citation, ce me demande bien où serait la place de cette élucubration !
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  9. #129
    myoper
    Modérateur

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Crack_Master Voir le message
    Bonjour,

    C’est avec toute mon humilité et toute ma sagesse que ...
    [...]
    disait Albert Einstein. Jusqu’ici, ça va. Ce que je rajoute à ce raisonnement est ceci. ...
    Je n'ai pas réussi à le lire, alors, l'écrire ...

  10. #130
    inviteccac9361

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Myoper
    Je n'ai pas réussi à le lire, alors, l'écrire ...
    Moi j'ai tout lu.
    Puisque apprendre à être sage c'est apprendre de tous.
    Celui qui n'apprend que de son maitre est dans une attitude assymétrique.
    Celui qui apprend de tous, se retrouve relativement au centre.

    J'ai les références pour ceux qui douteraient.
    http://www.canal-u.tv/canalu/product...trie_ici_et_la
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Bacry

    Car comment savoir que l'on est égaré si on ne se perd pas ?

  11. #131
    inviteaf48d29f

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Xoxopixo Voir le message
    Puisque apprendre à être sage c'est apprendre de tous.
    Cette simple affirmation me révulse. Je considère qu'il est important de savoir faire le tri dans les connaissances ainsi que d'être capable de réfléchir par soi-même.

  12. #132
    inviteccac9361

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par S321
    Cette simple affirmation me révulse. Je considère qu'il est important de savoir faire le tri dans les connaissances ainsi que d'être capable de réfléchir par soi-même.
    Il faudra alors écrire à Henri Bacry, cette citation n'est pas de moi, j'ai mis les références plus haut à votre attention.
    Je précise simplement que j'ai arrangé sa citation à ma propre condition.
    La citation originale étant : "Etre sage, c'est apprendre de tous."
    Si vous regardez sa conférence, la significaton de cette phrase vous paraitra-t-elle plus clair, peut-être.

  13. #133
    inviteaf48d29f

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Xoxopixo Voir le message
    Il faudra alors écrire à Henri Bacry, cette citation n'est pas de moi, j'ai mis les références plus haut à votre attention.
    C'est pour ça que je parle de "réfléchir par soi-même". Ce n'est pas parce que quelqu'un considéré comme une autorité a dit quelque chose qu'il faut prendre absolument tout ce qu'il dit au pied de la lettre.
    Même en disant ça, M.Bacry n'affirme pas qu'il faut apprendre de la même manière des plus sages comme des plus crétins. Et ce n'est certainement pas pour une raison de "symétrie" qu'il fait cette affirmation. Vous affirmer qu'il faut se placer entre le sage et l'idiot, le but est-il d'être à moitié con ? Intéressante notion de symétrie que de s'en servir pour faire l'apologie de la médiocrité.

    Vous prenez des citations, vous les sortez de leur contexte, vous les réinterprété à votre sauce pour justifier votre logique ######### sous couvert que ce n'est pas vous qui le dites. Non, ce n'est pas à Henry Bacry qu'il faut que j'écrive, mais bien à vous qui affirmez des choses que je trouve proprement révoltante. Inutile de vous cachez derrière le "grand Bacry" et répondez moi en face (métaphoriquement parlant ^^).

    D'ailleurs je parlais d'autorité, Henry Bacry est peut-être une autorité en physique, mais pas vraiment en philosophie. Cette phrase était assez maladroite de sa part
    Dernière modification par mh34 ; 19/09/2011 à 06h08.

  14. #134
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Origine de la matière

    Hep! On se calme!
    Pas d'attaque ad hominem SVP. Merci
    Dernière modification par mh34 ; 19/09/2011 à 06h09.
    "mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus

  15. #135
    inviteaf48d29f

    Re : Origine de la matière

    Tiens c'est amusant, j'avais fait un effort pour ne pas utiliser un mot trop violent, mais avec les astérisques ça laisse place à l'imagination.

  16. #136
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Origine de la matière

    Bonjour,

    Tu t'es fendu une longue prose qui commence par ceci :

    Citation Envoyé par Crack_Master Voir le message
    Le temps est une quantité d’espace et l’espace est une quantité de temps.
    Or c'est faux (le fait qu'en relativité on a une description commune unifiant le temps et l'espace ne veut pas dire que le temps est une quantité d'espace. Si le temps était de l'espace on n'aurait pas besoin d'horloges).

    C'est faux, non justifié, non fondé, non référencé,....

    Par conséquent la suite n'a aucun intérêt.

    Est-ce que tu ne penses pas que tu aurais dû te renseigner sur le temps et l'espace en physique avant de lâcher une telle affirmation ? Ca t'aurait éviter d'écrire deux longs messages qui ne servent à rien.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  17. #137
    invite9e0be6e7

    Re : Origine de la matière

    j’irai plus loin, je propose que cette même force, celle de la conscience (l’interaction faible ici), est capable de s’aventurer avec une fluidité inégalée et sans relâche bien au-delà des noyaux atomiques, c’est-à-dire entre les atomes et les molécules, via des chemins tracés par des vents de neutrinos que nous surnommons communément les liaisons hydrogène (ou liaison H) et van der Waals.
    j'adore, on dirait un discours pseudo-scientifique qu'on entend dans les téléfilms sf/catastrophe
    il a le don de remettre en question toutes les théories actuelles avec de simples suppositions personnelles

  18. #138
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Origine de la matière

    Salut,

    Citation Envoyé par Castitatis Voir le message
    j'adore, on dirait un discours pseudo-scientifique qu'on entend dans les téléfilms sf/catastrophe
    il a le don de remettre en question toutes les théories actuelles avec de simples suppositions personnelles
    Je dois dire qu'après la première affirmation fausse je n'ai même pas lu la suite.

    Mais ce passage, MDR.

    Note que lorsque l'on prend pour pseudo "maitre crank", faut pas s'étonner.
    (la faute est volontaire )
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  19. #139
    invite3e2da678

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Andrei2010 Voir le message
    La matière et la lumière son apparues après le big-bang.
    Et si le big bang était cyclique? alors la matiére (energie) a toujours existé?

    Citation Envoyé par Andrei2010 Voir le message
    Oui, depuis bientôt un siècle Les atomes ne sont pas éternels.
    Les atomes ne sont pas eternels, en etes vous sur? il m'avait bien semblé apprendre en cours de physique que rien n'était jamais rien crée dans l'univers? Si ce n'est pas les atomes qui sont eternels alors ce sont ces "composants" ou son essence?. Démocrite notamment a démontré l'eternité de la matiére. Un "matérialiste" mais pas au sens réducteur d'aujourd'hui.

    Belle question en tout cas

  20. #140
    invite3e2da678

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Crack_Master Voir le message
    Bonjour,

    C’est avec toute mon humilité et toute ma sagesse que je vous partage l’explication très sommaire (même si le texte semble long) de ma vision sur ce sujet passionnant. Vu les limites de l’éditeur de ce forum, cette synthèse est séparée en deux messages. Et c’est parti. C’est l’énergie instantanée qui serait à l’origine de la matière. Je m’explique. Le temps est une quantité d’espace et l’espace est une quantité de temps. Tout ce qui existe, par rapport à une chose qui elle-même existe par rapport à la première, n’existe pas. Le temps et l’espace ne sont que des illusions, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas des réalités réelles. « Pour nous, physiciens croyants, la distinction entre le passé, le présent et l’avenir n’est qu’une illusion obstinément entretenue », disait Albert Einstein. Jusqu’ici, ça va. Ce que je rajoute à ce raisonnement est ceci. Nous ne retrouvons pas le temps et l’espace dans toutes les dimensions de l’univers, puisqu’il y a des dimensions qui n’existent pas, mais qui pourtant influencent tout ce qui existe.

    Pour bien visualiser ce principe, il faut faire une nuance entre ce qui existe, grâce au temps et à l’espace, et ce qui est immédiatement présent, sans temps et sans espace, c’est-à-dire ce qui est instantané. L’instantané ne fait pas référence à quelque chose qui dure quelques minutes, ni même quelques secondes, c’est une chose qui n’a pas de temps ni d’espace. Une chose qui n’a pas besoin du temps ni de l’espace pour être. Nous avons de la difficulté à comprendre ce que signifie réellement le mot instantané parce que notre mode de réflexion est lié à notre expérience et à nos souvenirs, donc au phénomène du temps et de l’espace. Pour facilité la compréhension de mon approche, j’appellerai le monde actuel tout ce qui n’est pas limité par le temps et l’espace, donc, tout ce qui n’en a pas besoin, tout ce qui est immédiatement présent, l’instantanéité.

    .
    .
    .

    Et puis, tout bonnement, je me dis que, finalement, de manière à raffiner davantage ma compréhension sur la vie, pourquoi ne pas suivre le sage conseil de Socrate : « connais-toi toi-même et tu connaîtras tout de l’univers et des Dieux. » Et si c’était vrai que quelque chose se cache en nous, quelque part dans chacun de nos corps, dans chacune des milliards de milliards de cellules vivantes, et que, ce quelque chose est lié avec tout ? Soudain, cette réflexion m’amena à me poser la question : « est-il vraiment nécessaire d’étudier la chimie pour mieux comprendre l’environnement qui m’entoure ? » La réponse va de soi. Et c’est comme ça que mon intérêt pour la chimie, aujourd’hui devenue passion, débuta. Le corps humain renferme des milliers de composés chimiques qui entrent sans cesse en interaction à une vitesse phénoménale. Bien qu’il soit possible d’étudier l’anatomie sans beaucoup parler de chimie, ce sont bien des réactions qui rendent possibles tous les processus physiologiques (mouvement, digestion, action de pompage du cœur et même pensée). La chimie est l’étude de la nature de la matière, plus particulièrement des modes d’association, d’interaction de ses unités de base les unes avec les autres. Toutes les particules de matière sont en mouvement constant à cause de leur énergie cinétique. Au sein d’un solide, le mouvement des atomes ou des molécules se limite généralement à une vibration parce que ces particules sont retenues ensemble par des liaisons assez solides. Mais dans les liquides et dans les gaz, les particules se déplacent au hasard, entrent en collision les unes avec les autres et interagissent dans des réactions chimiques. La compréhension de l’évolution de la structure moléculaire durant une réaction chimique ou biophysique se fait par déduction logique sur la base d’un avant et d’un après. Mais la réaction elle-même échappe à toute observation en raison de sa brièveté. Une réaction chimique se produit chaque fois que des liaisons chimiques se forment, se réorganisent ou se rompent. Malgré ces belles constatations, la chimie nous réserve toujours des surprises et nous garde encore bien des secrets. Un des vieux rêves des chimistes est de voir les variations des géométries moléculaires au cours d’une réaction chimique, d’observer les tous premiers instants de la vie d’une molécule. « La nature de la liaison chimique est un problème fondamental en chimie », disait Bryce Crawford, Jr.

    Dans quelques unes de ses merveilleuses interventions, le maître incontesté du forum de la chimie, Moco (excellent pédagogue et vulgarisateur à qui je salue bien bas et que j’admire énormément ), soulignait que, dans la nature, nous observons des comportements mystérieux dans le monde des éléments : « Pourquoi le fer forme-t-il des ions Fe2+ et des ions Fe3+ et pas d’autres ions ? Pourquoi le fer, quand il s’oxyde à plus de six cents degrés Celsius, forme-t-il un étrange oxyde, la magnétite Fe3O4 ? Et pourquoi est-il seul à le faire ? Pourquoi l’oxygène et le soufre sont si différents, malgré qu’ils soient dans une même colonne ? Pourquoi l’oxygène forme O2 et le soufre ne forme pas S2, mais S8 ? Et pourquoi ce chiffre 8, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs ? » Aujourd’hui, un des grands mystères des chimistes est le phénomène de la solubilité, cette particulière capacité qu’a une particule de matière à se dissoudre dans son environnement. Personne ne parvient à formuler une théorie générale qui expliquerait pourquoi un corps est soluble dans un solvant et pas un autre. « La chimie est comme la grammaire française, c’est bourré d’exceptions. » disait Moco. Il y a bien des théories qui expliquent certaines dissolutions, mais elles ne sont pas générales. Tant que l’on ne saura pas comment une molécule isolée interagit non seulement avec ses voisines immédiates, mais aussi avec d’autres, plus lointaines, le modèle sera insuffisant. Néanmoins, nous savons que la présence de liaisons hydrogène entre les molécules, ainsi qu’à l’intérieur de celles-ci, influe sur leur dissociation, mais jusqu’à quel point ? Et comment ? Pour l’instant, personne ne le sait vraiment. Les deux liaisons d’attractions (hydrogène et van der Waals), ces forces d’amour en quelque sorte, sont des phénomènes qui sont expliqués, pour l’instant du moins, qu’avec la mécanique quantique. Selon certains, le monde quantique est étrange, le flou probabiliste y règne et au fond, il indique une structure sous-jacente aux phénomènes qui est au-delà de l’espace et du temps, c’est-à-dire le monde actuel. L’émergence d’un monde classique à partir d’un monde quantique n’est toujours pas bien comprise. Moco nous faisait remarquer, toujours concernant la liaison hydrogène, que : « [...]personne n’est en mesure de dire pourquoi les liaisons hydrogènes sont fortes avec l’azote N, et presque inexistantes avec le chlore Cl, malgré que tant N que Cl ont pratiquement la même électronégativité. J’ai souvent posé la question aux conférenciers, et à chaque fois, on me répond qu’on ne sait pas vraiment ce qui fait que la liaison hydrogène ne se produit qu’entre H et l’un des éléments de la première ligne du tableau périodique. »

    Je suis surpris de trouver une réponse comme ca ici !!
    Non c'est vrai ca colle pas du tout avec les théories ambiantes mais je fais confiance à mon instinct, J'adhére à vos propose même si il y a quelques zones d'ombres malgré tout.

  21. #141
    karlp

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Buddhi Voir le message
    Et si le big bang était cyclique? alors la matiére (energie) a toujours existé?



    Les atomes ne sont pas eternels, en etes vous sur? il m'avait bien semblé apprendre en cours de physique que rien n'était jamais rien crée dans l'univers? Si ce n'est pas les atomes qui sont eternels alors ce sont ces "composants" ou son essence?. Démocrite notamment a démontré l'eternité de la matiére. Un "matérialiste" mais pas au sens réducteur d'aujourd'hui.

    Belle question en tout cas
    Bonjour
    Démocrite n'a absolument rien démontré. A l'instar de nombreux philosophes antiques, il a proposé une "construction", une représentation métaphysique de l'univers (elles foisonnent entre le 5ème et le 3ème siècle avant JC).

    L'affirmation de la pré-éternité (éternité a parte ante) de quelqu'objet que ce soit à toujours posé une insurmontable difficulté: si vous supposez qu'un objet existe depuis toujours, soit vous supposez que le temps existe depuis toujours et tombez sur une contradiction (une infinité de temps se serait écoulée jusqu'à ce jour; ce qui est en contradiction avec le concept d'infini); soit vous supposez que le temps est apparu, ce qui implique que l'affirmation de l'existence pré éternelle de l'objet requiert l'hypothèse d'un temps d'avant le temps, ce qui nous plonge dans la métaphysique la plus obscure.

  22. #142
    invite3e2da678

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    Bonjour
    Démocrite n'a absolument rien démontré. A l'instar de nombreux philosophes antiques, il a proposé une "construction", une représentation métaphysique de l'univers (elles foisonnent entre le 5ème et le 3ème siècle avant JC).

    L'affirmation de la pré-éternité (éternité a parte ante) de quelqu'objet que ce soit à toujours posé une insurmontable difficulté: si vous supposez qu'un objet existe depuis toujours, soit vous supposez que le temps existe depuis toujours et tombez sur une contradiction (une infinité de temps se serait écoulée jusqu'à ce jour; ce qui est en contradiction avec le concept d'infini); soit vous supposez que le temps est apparu, ce qui implique que l'affirmation de l'existence pré éternelle de l'objet requiert l'hypothèse d'un temps d'avant le temps, ce qui nous plonge dans la métaphysique la plus obscure.

    Oui vous avez raison, et d'ailleurs j'aime beaucoup l'expression "a l'instar" que vous employez.
    A l'instar, ce qui est semblable mais pas similaire: l'analogie!

    Pour la matiére 'ethernelle'
    "Selon Averroes, Aristote soutient une doctrine de l'éternité de la matière: rien ne vient du néant, et ni la forme, ni la matière ne sont créées. Le mouvement serait éternel et continu"
    http://www.medarus.org/Medecins/Mede.../averroes.html
    Ici est cité Aristote mais on pourrait tout autant citer: PLaton , Pythagore (réincarnation, métempsycose)
    Et d'ailleurs pourquoi vouloir un début et une fin? (pour que ca colle dans les formules^^)
    un début et bien suffisant non? Sachant que ce n'est pas un début mais la fin d'un cycle. il n'y ni début ni fin simplement le présent avec toutes les possibilités du devenir. (l'infini...)

    Je suppose
    tu supposes
    il suppose
    nous supposons
    vous supposez
    ils supposent
    =
    ##############
    Ca, ça s'appelle une "attaque" ad hominem, et il est expressément demandé de l'éviter par la charte que vous avez signée pour pouvoir vous inscrire, ce qui signifie que vous vous êtes engagé à la respecter. Le prochain message ne la respectant pas sera archivé sans préavis.

    ++
    Dernière modification par mh34 ; 20/09/2011 à 12h20.

  23. #143
    inviteb14aa229

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par papy-alain Voir le message
    Ca me rappelle une conférence d'Etienne Klein sur ce qu'est le temps et la notion de "l'instant zéro". Il expliquait que si rien n'existait avant le big-bang (ni matière, ni énergie, ni espace, ni temps) alors il n'existait rien qui puisse être l'élément déclencheur du big-bang. Or, nous sommes là. Il y avait donc forcément "quelque chose" avant, .
    Peut-être pas sûr.
    D'une part, cette remarque ne fait que déplacer la question sur un avant-avant-bgbg, et on peut aller loin comme ça.
    D'autre part, dire cela pose le principe qu'il ne peut exister que des causalités de type chronologique. Pourquoi pas une causalité a-chronologique ? Une cause co-existant avec son effet ? En dehors du temps ? Dans certaines conditions ?
    Et si le temps est une donnée non pas première, mais émergente ?

  24. #144
    inviteccac9361

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Paminode
    D'une part, cette remarque ne fait que déplacer la question sur un avant-avant-bgbg, et on peut aller loin comme ça.
    Tout à fait, et de souvenir c'est également la remarque que faisait Etienne Klein.

    Citation Envoyé par Paminode
    D'autre part, dire cela pose le principe qu'il ne peut exister que des causalités de type chronologique. Pourquoi pas une causalité a-chronologique ? Une cause co-existant avec son effet ? En dehors du temps ? Dans certaines conditions ?
    C'est une bonne remarque.
    Une étude géométrique d'une phénomène peut amener à prédire une intersection, "dans le temps", sans qu'il ne soit nécéssaire de faire appel à une unité de temps.
    On ne sait pas "quand" le phénomène se produira, mais on sait dire "si" le phénomène se produira.

    Par exemple, si on sait que deux trajectoires pour deux elements de même célérité (de la lumière dans le vide par exemple), sont non paralles et se "dirigent" l'une vers l'autre, c'est à dire que la somme des angles formés entre les droites et leur séquente est inferieur à Pi, alors on sait que les deux elements vont se rejoindre.
    On ne sait pas dire "quand" mais on sait dire "si".

    Voir pour un shéma explicatif ici: (qui concerne certes un autre sujet)
    Citation Envoyé par Wikipedia
    L'énoncé original est exprimé dans le Livre I des Éléments d'Euclide sous la forme suivante[1]:

    «Si une droite tombant sur deux droites fait les angles intérieurs du même côté plus petits que deux droits, ces droites, prolongées à l'infini, se rencontreront du côté où les angles sont plus petits que deux droits » (voir figure).

    En langage moderne, cela pourrait donner:

    « Si une droite coupe deux autres droites en déterminant deux angles internes dont la somme soit différente de deux angles droits, alors les deux droites se coupent dans le demi-plan pour lequel la somme est inférieure à deux angles droits ».
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Axiome_des_parall%C3%A8les

    Ne pas savoir dire "Quand" revient à ne pas savoir dire comment, d'un point de vue chronologique (avant-après), le phénomène (ici la rencontre des deux elements des droites non paralleles) est lié avec d'autres évenements.

  25. #145
    inviteaf48d29f

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Xoxopixo Voir le message
    c'est à dire que la somme des angles formés entre les droites et leur séquente est inferieur à Pi, alors on sait que les deux elements vont se rejoindre.
    Juste une petite remarque sur la géométrie, il faut que vous rajoutiez que vos deux droites sont dans le même plans. La propriété n'est pas vrai en général dans un espace de dimension 3 (même euclidien).

  26. #146
    inviteccac9361

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par S321
    Juste une petite remarque sur la géométrie, il faut que vous rajoutiez que vos deux droites sont dans le même plans. La propriété n'est pas vrai en général dans un espace de dimension 3 (même euclidien).
    Tour à fait, comme indiqué sur wikipedia.
    Mais bon, ce n'est pas le point clef de l'exemple.

  27. #147
    karlp

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par Paminode Voir le message
    Peut-être pas sûr.
    D'une part, cette remarque ne fait que déplacer la question sur un avant-avant-bgbg, et on peut aller loin comme ça.
    A peu de chose près vous dîtes ce qu'exprime Ed. Witten. Vous avez raison le problème n'est que déplacé.

    D'autre part, dire cela pose le principe qu'il ne peut exister que des causalités de type chronologique. Pourquoi pas une causalité a-chronologique ? Une cause co-existant avec son effet ? En dehors du temps ? Dans certaines conditions ?
    C'est une idée intéressante: je me demande si notre langage courant nous permet de penser cette idée de cause a temporelle sans contradiction ou sans avoir recours à la métaphysique. Il serait intéressant de savoir si le langage mathématique (physico-mathématique) n'est pas indispensable pour exprimer cette hypothèse de façon consistante ( si c'est possible bien entendu)

    Et si le temps est une donnée non pas première, mais émergente ?
    Hawking propose cet argument également.
    Je me demande à nouveau si nous parviendrions à penser un état de l'univers sans le temps sans le langage adéquat (je vous avoue ne pas y parvenir avec le langage courant, ce qui ne signifie pas que l'idée est à exclure: c'est l'histoire de la physique qui nous l'enseigne).

  28. #148
    inviteb14aa229

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    je me demande si notre langage courant nous permet de penser cette idée de cause a temporelle sans contradiction ou sans avoir recours à la métaphysique. Il serait intéressant de savoir si le langage mathématique (physico-mathématique) n'est pas indispensable pour exprimer cette hypothèse de façon consistante ( si c'est possible bien entendu)
    Tant que l'hypothèse ne sera pas validée mathématiquement, on pourra dire en effet que ce n'est que du blabla, comme si l'on disait "il existe une planète uniquement habitée par des girafes bleues".
    Toutefois ce que vous nommez le langage courant permet au moins de se demander si c'est l'univers qui est dans le temps ou si c'est le temps qui est dans l'univers. Or, s'interroger sur l'avant-bgbg c'est se placer plus ou moins d'office dans le premier cas de figure. Or, si à nos niveaux d'énergie, la causalité s'est toujours montrée chronologique, cela ne présume rien de ce qui se passe à des niveaux de densité d'énergie élevée.
    Mais encore une fois, quand on a dit ça, on n'est pas vraiment avancé.
    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    Hawking propose cet argument également.
    Je me demande à nouveau si nous parviendrions à penser un état de l'univers sans le temps sans le langage adéquat (je vous avoue ne pas y parvenir avec le langage courant, ce qui ne signifie pas que l'idée est à exclure: c'est l'histoire de la physique qui nous l'enseigne).
    Carlo Rovelli travaille aussi beaucoup sur cette question, ainsi que d'autres dans sa mouvance.
    L'idée : faire disparaître t des équations de la physique.

  29. #149
    inviteb14aa229

    Re : Origine de la matière

    Quelques liens :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Rovelli

    Avec Alain Connes, Carlo Rovelli a formulé un modèle covariant de la théorie quantique des champs, basé sur l'hypothèse du « temps thermique ». Selon cette hypothèse, le temps n'existe pas dans la théorie fondamentale, mais émerge seulement dans un contexte thermodynamique ou statistique. De plus, l'écoulement du temps serait une illusion due à une connaissance incomplète.
    http://www.laviedesidees.fr/Un-monde...ni-espace.html

    Une de ces farces que seul un physicien échevelé pourrait inventer : un monde sans espace et sans temps ! Un monde où les champs physiques, éventuellement quantiques, vivraient sur (ou dans) le champ gravitationnel, tenant lui-même lieu d’espace. Un monde où toutes les structures deviendraient fondamentalement dynamiques. Un monde où le temps n’existerait plus en tant que tel et serait à réinterpréter comme une mesure de notre inconnaissance de l’état microscopique des systèmes [1]. Un monde qui semble n’avoir rien en commun avec le nôtre… à ce détail prêt qu’il découle naturellement d’une prise en compte sérieuse et simultanée des deux grandes théories physiques qui structurent la science de la nature depuis un siècle environ !
    (…)
    La gravitation quantique à boucles [2] propose de considérer l’Univers comme une sorte de superposition de gigantesques réseaux abstraits (dits « de spin ») dont les nœuds constitueraient des « grains d’espace » et les arrêtes des relations de contiguïté entre ces grains. Elle est une théorie qui décrit l’évolution probabiliste d’un nuage d’éléments insécables d’espace. Le temps n’y joue aucun rôle particulier, comme il se doit pour une théorie fondamentale. Il émerge comme une variable adaptée quand on regarde les choses « de loin ».
    http://www.astrosurf.com/luxorion/temps-nexistepas2.htm

    Pour Simon Saunders, philosophe de la physique à l'Université d'Oxford, le temps pourrait ne pas exister au niveau le plus fondamental de la réalité physique. En soi c'est déjà une révolution !
    Dans ce cas, qu'est ce que le temps ? Et tant que nous y sommes, pourquoi est-il obstinément omniprésent dans notre expérience quotidienne ?
    Pour le professeur John Wheeler de l'Université de Princeton, "Le temps est la manière pour la nature d'éviter que toutes les choses se passent en même temps."
    "La signification du temps est devenue une question terriblement problématique dans la physique contemporaine", explique Saunders. "La situation est tellement inconfortable qu'il est de loin préférable de se déclarer agnostique."
    En fait, comme tous les chercheurs, Wheeler et Saunders ne disposent pas encore de l'outil théorique leur permettant de démontrer mathématiquement la nature du temps.
    (…).
    Le temps et l'espace sont relatifs
    Le problème du temps s'est posé en 1905, lorsque Einstein a défini sa théorie de la Relativité restreinte et démoli l'idée que le temps était une constante universelle. Par conséquent, passé, présent et futur ne sont plus absolus. C'est valable uniquement ici, localement.
    (…)
    L'équation de l'Univers
    Les éminents physiciens John Wheeler et Bryce DeWitt ont inventé en 1967 une équation qui unit la Relativité générale et la physique quantique, l'équation de Wheeler-DeWitt, également appelée la fonction d'onde de l'Univers ou plus simplement l'"équation de l'univers", excusez du peu.
    Cette équation est controversée, non seulement parce qu'elle unit des concepts locaux (Relativité) et non locaux (physique quantique) mais surtout du fait qu'elle manipule la notion de temps. "On a découvert que le temps disparaît tout simplement dans l'équation de Wheeler-DeWitt", explique Carlo Rovelli, un physicien de l'Université de Méditerranée à Marseille. "C'est une question qui a intrigué de nombreux théoriciens. Il se pourrait que la meilleure manière de réfléchir à la réalité quantique soit d'abandonner la notion de temps, de sorte que la description fondamentale de l'univers soit intemporelle."
    Ainsi que nous le disions, personne à ce jour n'a réussi à intégrer la théorie quantique et la Relativité générale dans l'équation de Wheeler-DeWitt. Néanmoins, quelques physiciens, dont Rovelli, pensent que si les physiciens parviennent à unir les deux théories cadres de la physique du XXeme siècle, ils aboutiront inévitablement à décrire un univers dans lequel, finalement, le temps ne joue aucun rôle. Les physiciens ont baptisé cette question, "le problème du temps".
    (…)
    Rovelli, qui défend la thèse de l'univers intemporel, considère que les "Gardiens du Temps" ont raison. De plus, leur point de vue est compatible avec l'équation de Wheeler-DeWitt. "On ne voit jamais le temps", fait remarquer Rovelli. "Nous voyons seulement son effet dans nos montres. Si vous dites que cet objet bouge, vous voulez en fait dire que l'objet est à tel endroit quand l'aiguille de votre montre est ici, et ainsi de suite. Nous disons que nous mesurons le temps avec une montre, mais nous ne voyons jamais que les aiguilles d'une montre, pas le temps lui-même. Et les aiguilles d'une montre sont des variables physiques comme n'importe quelle autre. Aussi, dans un sens, nous trichons, car ce que nous voyons réellement ce sont des variables physiques, elles-mêmes fonction d'autres variables physiques, mais nous nous les représentons comme si tout évoluait dans le temps".
    "En ce qui concerne l'équation de Wheeler-DeWitt, nous devons arrêter de jouer à ce jeu", nous dit Rovelli. "Au lieu d'introduire cette variable fictive qu'est le temps, qui n'est pas observable en soi, nous devrions simplement décrire les relations entre les variables. La question est : le Temps est-il une propriété fondamentale de la réalité ou juste l'apparence macroscopique des choses ? Je dirais qu'il s'agit uniquement d'un effet macroscopique. C'est quelque chose qui émerge uniquement pour les gros objets", c'est-à-dire tout ce qui existe au-dessus de l'échelle de Planck. Pour le dire simplement, le problème est que le temps pourrait ne pas exister au niveau le plus fondamental de la réalité physique.
    (…)
    La réalité ultime intemporelle
    Pour l'heure, il n'existe pas de théorie physique capable de décrire complètement ce à quoi ressemble l'univers en dessous de l'échelle de Planck.
    (…)
    Les ondes ont des propriétés particulières. Par exemple, un nombre infini d'ondes peut exister en un seul endroit car elles peuvent se superposer, s'additionner ou se soustraire. C'est ainsi que la lumière est capable de créer des figures d'interférences (expérience de Young).
    Si on démontre un jour que le temps et l'espace sont compatibles avec les quanta, alors tenez-vous bien, on pourrait empiler tous les quanta dans un point sans dimension."L'espace et le temps ont en quelque sorte fusionnés dans cette image", dit Rovelli. "Il n'y a plus d'espace du tout. Ce sont juste des espèces de quanta superposés les uns au-dessus des autres sans qu'ils soient immergés dans un espace." Comprendra qui pourra. Si cela peut vous aider, n'oubliez pas que nous parlons d'ondes.
    Actuellement, Rovelli travaille en collaboration avec Alain Connes, un mathématicien renommé du Collège de France à Paris. Ensemble, ils ont développé un cadre de travail leur permettant de démontrer comment la chose que nous appelons le temps pourrait émerger de l'écume de la réalité intemporelle quantique.
    Rovelli la décrit de manière imagée : "Le temps pourrait être un concept émergeant à grandes échelles - un peu comme le concept de la 'surface de l'eau', qui n'a de sens qu'au niveau macroscopique mais qui perd son sens précis quand on l'examine au niveau atomique."
    http://www.groupebena.org/spip.php?article185

    Nous savons depuis l’article d’Einstein en 1905 que le temps est relatif au lieu de sa mesure. Aujourd’hui, la nouveauté qui nous vient de la gravitation quantique, car si l’espace n’existe pas, le temps lui aussi ne devrait pas exister. C’est exactement ce qui se passe en gravité quantique : la variable « t » ne figure pas dans l’équation de Wheeler-DeWitt.(p79)
    Une nouvelle image du monde qui est en train de se lettre en place dans la physique de base est celle d’un monde sans espace et sans temps. L’espace et le temps usuel que nous utilisons vont tout simplement disparaître de l’image physique de base du monde, de la même façon que la notion de « centre de l’univers » a disparu de l’image scientifique du monde.
    La dynamique du champ gravitationnel quantique se calcul en termes de probabilités comme si d’innombrables « espaces-réseau de spin » différents étaient tous présents à la fois. Chaque « histoire de réseaux de spin » s’appelle une spin-foam ou mousse de spin.
    L’histoire des mousses de spin est aujourd’hui une des directions de recherche active en France avec Laurent Freidel et Etera Livine à Lyon, Alejandro Perez à Marseille, Philippe Roche à Montpellier, ou Karim Noui à Tours.
    L‘idée qui nous permet de retrouver un temps macroscopique à partir d’une théorie fondamentale atemporelle est que le temps apparaît seulement dans ce Contexte statistique thermodynamique. Une autre façon de le dire est que le temps est un effet de notre ignorance des détails du monde. Si nous connaissions parfaitement tous les détails du monde, nous n’aurions pas la sensation de l’écoulement du temps. J‘ai beaucoup travaillé sur cette idée et sur l’idée mathématique qui la soutient ; celle-ci doit montrer comment des phénomènes typiques liés au passage du temps peuvent émergés d’un monde atemporel, lorsque nous en avons une connaissance limitée. La communauté scientifique a réagi à cette idée avec perplexité (p 87). … Sauf Alain Connes qui lui a déclaré «j’ai une idée sur la façon dont le temps émerge, mais personne ne l’a prise au sérieux ! », et avec qui il travaille désormais dans cette voie.
    http://fabien.besnard.pagesperso-ora...cles/temps.pdf

  30. #150
    inviteb14aa229

    Re : Origine de la matière

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    Je me demande si nous parviendrions à penser un état de l'univers sans le temps sans le langage adéquat .
    Personnellement, j'emploie une métaphore cinématographique.
    Si, sur un film, je vois l'image d'un objet qui se transforme : comment savoir si l'objet se transforme lui-même, ou s'il s'agit d'un panoramique le long d'un objet inerte ?
    Ainsi, si avec ma caméra je cadre en gros plan un bill debout.
    Je vois une touffe de cheveux qui se change en un front qui se change en deux yeux et un nez qui se changent en une bouche et un menton... qui se changent en un torse et deux bras qui... se changent en deux pieds. Penser aussi aux images d'un scanner.
    Je me demande s'il existe un test permettant de savoir à coup sûr si, lors du changement d'une image d'un objet, il s'agit de l'image du changement d'un objet, ou de la description progressive d'un objet qui ne change pas.
    On rejoindrait la question du présentisme et de l'éternalisme : http://fabien.besnard.pagesperso-ora...cles/temps.pdf
    Si seul le présent existe, alors en effet il y a des questions d'"avant" et d'"après" : le changement d'une image est l'image d'un changement.
    Si passé, présent et futur existent de manière intemporelle, alors les choses sont différentes : le changement d'une image est un simple balayage sur une réalité "en bloc". Il y a certes des coordonnées temporelles pour situer les objets les uns par rapport aux autres, mais cela ne veut pas dire que l'un existe dans un "avant" par rapport à un autre. Ou si l'on veut, "avant" et "après" deviennent des points de repère comme "au-dessus" et "en-dessous" ou "à droite" et à "gauche" mais sans qu'existe une primauté de l'un sur l'autre. Dans ce monde intemporel, aurait-on à parler de chronologie ? Les causalités auraient-elles à être chronologiques ?
    Enfin bon, c'est juste une métaphore. Je me plante peut-être complètement.

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